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Quoi de neuf dans les hôpitaux ?

mardi 6 juillet 2010

Quoi de neuf dans les hôpitaux ?

On ferme !

Le gouvernement va fermer tous les services chirurgicaux hospitaliers qui font moins de 1500 actes par an et ceux qui sont proches de ce chiffre sont menacés dans un deuxième temps. Ils sont sommés d’opérer davantage sous peine de fermer eux aussi…
Bien entendu, le gouvernement affirme agir ainsi dans l’intérêt de la Santé ! D’autre part, la presse annonce que 54 hôpitaux sont menacés de fermeture totale ou de fermeture de certains services. Dans le cadre de la diminution globale de postes de fonctionnaires, les suppressions de postes sont maintenues dans les hôpitaux alors que la situation est déjà intenable. L’attaque contre la Santé prend donc de l’ampleur. Si ce n’est pas maintenant, c’est quand le moment de la riposte ?

Des ministres qui devraient se taire

Selon une étude du ministre Baroin, les urgences ne sont pas efficaces et rapides. Comme si ce n’était pas le gouvernement qui organise la pénurie de personnel et qui empêche les urgences, comme le reste des services, de fonctionner normalement.

x + y + z = 300

En juillet, comme à l’accoutumée, une manière de nous souhaiter de bonnes vacances sans doute, c’est la flambée des prix avec la complicité du gouvernement. Les transports augmentent de 2,5% à 4%, le gaz de 5% et, depuis le début de l’année, de 15%...
Ce n’est pas les 0,5% d’augmentation qui vont nous suffire. Un petit calcul simple permet de trouver quelle augmentation permet de faire face : 300€ pour tous sur le salaire de base.

Privé et public : contre les licenciements

Le gouvernement persiste dans sa volonté de supprimer des emplois de fonctionnaires. Pour le moment, il se contente de ne pas remplacer les partants mais cela ne signifie pas qu’il compte s’en tenir là.
La possibilité de licencier des fonctionnaires n’est pas seulement un rêve du gouvernement : c’est un véritable projet qu’il dévoilera en temps et en heure. A force de supprimer des services et des hôpitaux, à force de contraindre les hôpitaux à gérer la pénurie et à régler les problèmes à coup de flexibilité et de mobilité, on finira par y arriver. Dans le public comme dans le privé, unissons-nous contre les suppressions de postes et les licenciements.

La grande braderie

Tout se brade à l’APHP et tant pis pour les salariés surexploités du privé, tant pis pour la qualité et tant mieux pour les profits sur le dos de la santé ! Après le ménage, le traitement des salaires (externalisé au Maroc), ce sont les cuisines qui sont actuellement dans le collimateur et bientôt les archives puisqu’un texte de loi vient d’autoriser leur externalisation. La casse systématique du service public est en marche et il faudra bien plus qu’une petite marche organisée sporadiquement ou d’une action service par service pour y mettre un coup d’arrêt. Organisons-nous pour la riposte.

L’heure, c’est l’heure

On pourrait se demander : la durée du travail légale existe-t-elle encore à l’APHP ? Quotidiennement ? Mensuellement ? Ce dont on peut être sûrs, c’est que cela n’a plus l’air d’exister pour la direction. Celle-ci se donne le droit de reporter des surplus d’heures supplémentaires effectuées d’un mois sur l’autre et même sur l’année. Comme cela, sur la feuille de paie le quota d’heures sup est respecté sur le papier mais dans les faits…

Pour que l’hôpital cesse de faire pitié

L’APHP poursuit le démantèlement du service public et des établissements hospitaliers. Maintenant, on en vient à une attaque contre la Pitié-Salpétrière. Comme à l’accoutumée, la menace plane et la direction pratique le silence radio. C’est chacun pour soi ou plutôt chacun isolé dans son coin…Eh bien, faisons le contraire : informons-nous les uns les autres et défendons-nous ensemble !

L’hôpital au chevet des plus riches

L’hôpital public continue de rendre service et de laisser la part belle au privé. L’une des manières qui se développe est que les radios, les scanners, les produits médicaux notamment les médicaments soient demandés au patient avant d’arriver à l’hôpital et donc faits ou achetés à l’extérieur. Certains patients, faut de pouvoir payer, sont amenés à renoncer aux soins. Et de plus en plus de patients n’ont pas la mutuelle pour se faire rembourser. La faveur au privé, c’est uen attaque contre la santé publique.

HS = hors service

La direction a une curieuse façon de se jouer de la loi quand cela l’arrange. Combien de fois, l’encadrement nous demande de rempiler en travaillant ainsi dans la même journée sur les deux équipes. On ne peut douter que la direction soit au courant puisque c’est elle qui organise la pénurie de personnel qui est la cause de ce mode de gestion fondée sur un personnel minimal.

Cliniques privées en grève

Des cliniques privées du groupe Orpéa-clinéa ont fait trois semaines de grève à Montpellier. Ils ont réussi à arracher de petites augmentations très insuffisantes et la grogne est toujours là. Pendant ce temps là, le chiffre d’affaire de ces cliniques a augmenté de 20 à 34% entre 2005 et 2009 ! D’autres cliniques les ont suivi à Clermont-Ferrand et Vichy. Là aussi, le résultat est très inférieur aux attentes. Mais la démonstration est claire : tout le secteur de la santé a les mêmes problèmes qui deviennent de plus en plus explosifs et on serait une force si on ne se battait pas chacun de son côté.

Avortement : le grand retour en arrière

Après avoir diminué d’environ un tiers les possibilités d’avortements en structure médicale, il est maintenant proposé aux femmes d’avorter à la maison avec un traitement médicamenteux. Le tiers payant n’étant pas accepté, elles ont environ 200€ à débourser en ambulatoire. Ce n’est pas seulement scandaleux sur le plan financier. Cela l’est aussi sur le terrain médical, moral, humain. Un avortement comporte toujours des risques hémorragiques et c’est un moment difficile où il n’est pas bon d’être seule chez soi ! Quand on pense que ceux qui proposent de telles « solutions » sont des responsables de la Santé ?

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