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Indignés, révoltés ou révolutionnaires ?

dimanche 19 juin 2011, par Robert Paris

Indignés, il y a de quoi l’être dans ce monde où l’on détruit la vie des plus démunis pour engraisser quelques patrons capitalistes et quelques financiers. Mais il faut vite passer de la révolte à la révolution. Le monde actuel ne nous laissera pas le temps de prendre tranquillement conscience. il y a un enjeu et il peut rapidement demander une réponse : soit les opprimés soit leurs oppresseurs, soit le socialisme soit la barbarie. Les jeunes révoltés doivent vite s’éveiller aux dures lois du monde capitaliste et rapidement choisir leur camp !!! Le compte à rebours a commencé et il est déterminant que les révoltes présentent de véritables perspectives de changement social. C’est le moyen irremplaçable de casser dans l’oeuf les potentiels mouvements fascistes, les tromperies réformistes et les divers moyens de canaliser, tromper et tuer les mouvements sociaux.


Le mouvement des jeunes espagnols, les “indignados” (1), a surgi soudainement, mais sans que cela soit surprenant, du calme plat apparent qui marquait la société européenne. Depuis le jour où il est apparu sur la scène (le 15 mai, d’où il a tiré son nom de “15-M”), ses rangs ont rapidement gonflé attirant des milliers et des milliers de gens dans les rues et allant même au-delà des frontières nationales (2). Malgré la présence importante et lourde, en son sein, des forces politiques de la gauche institutionnelle, globalement la mobilisation a été spontanée et s’est faite par le bouche à oreille et par l’intermédiaire des réseaux sociaux plutôt que par des mots d’ordre de parti.

Selon le manifeste du mouvement “¡ Democracia real, ya !”, principal animateur de ces événements, les jeunes gens dans les rues revendiqueraient “plus de démocratie et l’égalité sociale” (3). Pour beaucoup, il y a une évidente similarité entre le 15-M espagnol et les “grillini” italiens (4). C’est même évident pour son chef Beppe. Il ne fut pas long à arriver à Barcelone en soulignant la similitude des slogans — contre les oligarchies de parti, pour l’exclusion de ceux accusés de corruption des listes électorales et pour une démocratie participative — d’avec les siens. A ce niveau, on peut aussi noter que le principal bénéficiaire du mouvement peut être Izquierda Unida (5) qui est sévèrement défavorisé par le système électoral actuel.

Mais il est fort douteux qu’une telle description du mouvement explique tout. Si, parmi les nombreuses banderoles de la Puerta del Sol, il y en avait une grande noire qui proclamait “La crise, c’est le capitalisme”, on ne retrouve, la concernant, aucune référence ou commentaire sur le net. Et peu nombreux sont ceux qui savent ce qui a poussé autant de jeunes gens à s’emparer de la rue (ou plutôt des places) à travers tout le pays. En regardant les chiffres les plus récents, on s’aperçoit qu’en Espagne le nombre de sans-emploi a augmenté de 34 406 en mars par rapport à février, atteignant 4,3 millions (selon les chiffres trafiqués du ministre du travail). Dans le seul secteur des services, près de 15 000 emplois ont été perdus en un mois et, en février, le taux de chômage en Espagne était déjà de 20,5%, soit le plus haut de l’Union européenne. Concernant les jeunes, le chômage affecte 44,6% des moins de 25 ans. Le gouvernement espagnol espère maintenir la dette de l’État sous les 74,3% prévus en 2012 à la condition, évidemment, qu’il soit capable de réduire de manière drastique les dépenses et le déficit budgétaire qui est actuellement de 11,4%. Tout vainqueur aux prochaines élections locales va notamment devoir gérer la situation avec des finances déjà largement dans le rouge. Les municipalités et les régions comptent pour près de la moitié dans les dépenses publiques. En tout, il y a 5200 institutions locales et régionales dont la dette globale atteint près de 26 milliards d’euros auxquels il faut ajouter les 4 milliards avancés aux compagnies pharmaceutiques qui approvisionnent les hôpitaux publics.
http://www.leftcom.org/files/images/2011-05-21-indignados-madrid.preview.jpg

Le mouvement est en fait beaucoup plus divers que ce que l’on nous en dit. Il se définit par un profond malaise social qui trouve ses racines dans les caractéristiques particulières du système productif espagnol et plus largement dans la crise rampante du capitalisme global qui frappe très violemment l’économie espagnole. Le véritable mal qui empire se situe dans le capitalisme lui-même, comme l’ont si justement écrit les jeunes espagnols à Madrid. Ce mal en développement, qui touche surtout l’écrasante majorité prolétarienne de la population, ne peut certainement pas être jugulé par l’injection d’illusions démocratiques et égalitaires. Les aspirations sociales les plus profondes que les jeunes gens essaient de porter dans les rues sont fondamentalement légitimes et nous devons les appuyer en participant activement aux manifestations et en encourageant leur développement. Cependant, les communistes doivent dire clairement que l’espoir d’égalité sociale et de participation réelle à la “démocratie” ne peut aboutir “maintenant !” (“¡ Ya !”) sans un renversement radical et complet du système social actuel. Il est clair que les riches banquiers et les capitaines d’industries ne seront jamais vraiment au même niveau que l’ouvrier ou le jeune chômeur tant qu’ils auront la mainmise sur les moyens de production ; quant au jeune chômeur, il ne peut au mieux qu’espérer trouver un travail où il sera exploité selon les conditions du “marché”.

En tout cas, nous, prolétaires, n’avons que faire du sort du système qui se nourrit de notre exploitation. Nous avons même la volonté de répandre de l’acide sur les racines de ce mal croissant, nous voulons le frapper en plein cœur, celui de son système productif, en nous basant, partout, sur la solidarité entre les ouvriers qui sont en activité et ceux trop nombreux qui ont perdu leur travail ou n’en ont jamais trouvé. En Espagne et ailleurs, le but doit être d’étendre et de radicaliser ce conflit social sur le terrain de classe, de révolutionner de bas en haut l’ensemble de la société et d’en édifier une nouvelle qui réponde aux besoins des hommes et non à ceux du profit. En Espagne comme ailleurs, la perspective est à la construction d’une avant-garde révolutionnaire dont la tâche est d’unifier et fournir une direction politique à ce profond malaise social. Sinon la Puerta del Sol n’aura été qu’un exutoire pour l’indignation “populaire” ; et cela sans qu’une perspective de classe ait pu être mise en avant, sans qu’en ressorte une prise de conscience plus large et plus profonde des intérêts de classes contradictoires qui sont en présence, sans qu’apparaisse la perspective globale et finale qui peut supprimer définitivement ce système de production qui est la cause profonde de l’instabilité sociale actuelle.
Mic

(1) Les “indignés”.

(2) Le 21 mai à minuit, 25 000 personnes étaient rassemblées sur la place de la Puerta del Sol à Madrid. Les jeunes, qui constituaient la majorité de la manifestation, ont brisé l’interdiction de manifester décrétée à la veille des élections imminentes. Au même moment, 10 000 personnes manifestaient sur la Place de Catalogne à Barcelone et des milliers d’autres en faisaient de même dans les rues de toutes les principales villes d’Espagne.

(3) En bref, il y a nombreuses propositions pour plus de réformes démocratiques : l’abolition de plusieurs lois qui sont estimées injustes ; en plus de la loi électorale, la nécessité d’un référendum pour les lois les plus importantes, l’abolition de la monarchie, la séparation complète entre l’État et l’Église, la suppression des fonds publics destinés aux institutions religieuses, la séparation et la non interférence entre le politique et le judiciaire ; des mesures contre la corruption et l’excès de pouvoir de la “caste” dominante qui inclut l’ouverture des listes électorales, l’exclusion de tous ceux qui sont accusés de corruption et qui ont des charges publiques, la réforme du financement des partis politiques, la suppression des privilèges de la “classe politique” concernant les années de cotisation de retraite, la décentralisation administrative avec plus de pouvoir pour les régions, les provinces et les municipalités au niveau de la gestion des budgets, une plus grande démocratie directe au moyen des réseaux du web et des télécommunications. L’autre schéma directeur est la lutte contre les inégalités sociales : la réforme fiscale en faveur des bas revenus, la taxation des revenus financiers, la nationalisation des banques qui sont renflouées par des fonds étatiques, des limites sur la précarité, un salaire minimum. Enfin, il y a des revendications écologiques et pacifistes : la fermeture immédiate de toutes les centrales nucléaires et le soutien aux énergies alternatives, le développement des transports publics et la diminution de l’utilisation de la voiture privée, le développement des pistes cyclables et la gratuité des transports pour les chômeurs, et réduction des dépenses militaires pour l’intervention dans tout scénario de guerre.

(4) Beppe Grillo est un artiste italien alternatif qui, sur l’idée que l’établissement politique italien était déjà au-delà de la blague, a créé son propre mouvement politique connu sous le nom de Cinque stelle (“Cinq étoiles”). Il est le patron auquel il est fait référence dans la phrase suivante.

(5) La Gauche unie (Izquierda unida) est une coalition politique constituée en 1986 lorsque plusieurs organisations s’opposèrent à ce que l’Espagne rejoigne l’OTAN. Elle réunissat plusieurs organisations gauchistes, de verts, de socialistes de gauche et de républicains, mais elle était sous la coupe du Parti communiste espagnol (PCE). Elle a fini par dépasser ce dernier dans les sondages et y grimpa jusqu’à 9%. Elle a, depuis lors, décliné.

Extrait du site Les internationalistes

Messages

  • "À travers les réseaux sociaux semble se mettre en place une sorte de mouvement contestation. Mais qui sont ces gens qui s’organisent, notamment sur FaceBook, et qui proposent un monde meilleur. Gauchistes ? Révolutionnaires ? Terroristes ? Utopistes ? Illuminés ? Marxistes ? Un peu tout cela ? Ou bien tout simplement des citoyens, conscients, éclairés, ayant le simple désir de changer le monde...

    C’est certain, non, tout ne vas pas pour le mieux dans le monde possible. Et affirmer le contraire serait un peu facile et réducteur. Non, l’ordre établi n’est pas le plus juste et le plus équitable possible, pour tous. Il n’est pas nécessaire d’aller bien loin. Parfois même, chez notre propre voisin, il y a tout un monde, un univers qui nous sépare. Les 8 familles les plus riches du monde ce partage à elle seule prêt de 60% de l’ensemble des richesses mondiales. Et tout l’ensemble de leur travail n’a que pour but d’accroître cette richesse. C’est une information qui devrait à elle susciter l’indignation. Et pendant ce temps là, on peine encore à trouver un pauvre petit milliard pour aider la Corne de l’Afrique.

    La liste des exemples serait bien longue, et il serait un peu réducteur de décrire ce mouvement à des simples considérations fiduciaires. Il y a aussi en parallèle une vraie lutte à la fois morale, intellectuelle, et spirituelle, car avant toute chose si l’on veut un monde meilleur, il faut d’abord que chaque homme s’améliore, sans exception, chemin que semble prendre cette conscience éclairée sur la toile. Cela n’est cependant pas donner à tout le monde d’accomplir cette quête personnelle de vérité, de déconditionnement. Qu’on se le dise, il faut déjà en posséder les moyens... Il faut au moins savoir comment tenir une souris, et pourquoi pas savoir manier, plus ou moins bien un clavier. De plus, il faut avoir l’esprit assez large pour admettre qu’un autre monde, meilleur, est possible. Est-ce vraiment la volonté collective, ou une idéologie, marginale bien que cohérente, pour le bien de l’humanité.

    Avec des figures comme Alain Soral ou bien encore Dieudonné, dans un autre style, pour ne citer qu’eux, ce qui manque cruellement à ce mouvement pour se faire entendre, c’est un leader, une voix, avec suffisamment de portée médiatique et populaire. Rappelons juste que cet homme a existé, il qu’il s’appelait Coluche."


    "T’avais pas le droit de venir me prendre si tôt...

    A cet age, le plus dur, fût de boire cette eau.

    Perdue au milieu du fleuve sur un bateau,

    La solitaire erre, et l’hiver l’espère bientôt.

    Parti trop vite, très peu après les premiers.

    Long règne, amer, au goût de fers et d’acier.

    La boule semble, à présent, totalement rassasiée

    D’utopie, d’eau fraiche. Lutter, ne pas plier.

    Regrets sévères, qu’en fait, ce ne fût pas parfait.

    La douce, nécessaire. Besoin de cet effet.

    Difficile en effet de lire de quoi il sera fait.

    Tu n’es pas belle, t’es plutôt compliquée,

    Comme si comme par magie tout devait s’imbriquer.

    J’attends le jour où l’on va enfin s’expliquer..."
    kristoff

  • Merci kristoff pour ce commentaire.

    Je vais répondre uniquement à la fin du message.

    « Avec des figures comme Alain Soral ou bien encore Dieudonné, dans un autre style, pour ne citer qu’eux, ce qui manque cruellement à ce mouvement pour se faire entendre, c’est un leader, une voix, avec suffisamment de portée médiatique et populaire. Rappelons juste que cet homme a existé, il qu’il s’appelait Coluche." »

    Je considère qu’aucun leader ne doit être suivi. La recherche d’un leader est dangereuse. Il suffit qu’un leader s’impose, que je le suive, et qu’il tourne sa veste pour que ce leader m’emmène dans le mur.

    Comme dit une autre chanson : "il n’est pas de sauveur suprême, ni dieu, ni césar, ni tribun/ producteurs sauvons-nous nous mêmes"

    Je pense qu’il s’agit de réflexion, et surtout de discussion, de s’organiser pour discuter. Je pense que tous les jeunes travailleurs indignés ont vite à tenter de l’allier entre eux et discuter autour des perspectives de changements, de chercher à comprendre le fonctionnement de ce monde pour trouver où il peut être frappé de façon mortelle.

    Beaucoup des idées que propose matiere&revolution sont intéressantes à creuser, importantes nécessaires. J’espère que nous pourrons continuer à voir des commentaires de toutes les pages de ce site.

    A bientôt pour d’autres échanges et d’autres discussions.

    Frédéric

  • Les indignés et leurs manifestations parisiennes paraissent bien sympathiques, ne serait-ce que par le nombres de cars de gendarmerie qui se déplacent lors de leurs rassemblement mais il semble que leur stratégie, du moins à Paris serve surtout à éviter de chercher un véritable appui.

    A part se réunir sur des lieux symboliques et touristiques, comme, au mois de juin l’hôtel de ville de Paris, à Notre-Dame, ou hier encore, à l’Opéra-Bastille, les quelques dizaines de rassemblés appelant les parisiens à se joindre à eux ne veulent pas aller très loin, semble-t-il.

    Ni dans leurs revendications « nous voulons un avenir » « avec le présent actuel quel sera notre avenir ? » qu’ils font passer sur les ondes des radios qui les interrogent, ni dans leur mode de mobilisation.

    Jamais ils n’appellent les travailleurs, ni leurs militants à aller voir les travailleurs, les entreprises de l’industrie, les usines, ou les agents des grandes concentrations tertiaires, banques, assurances, les hôpitaux, centres administratifs....

    Hier encore, leurs mots d’ordre étaient limités. Leur revendications pour un avenir sont certainement justes, mais l’absence d’analyse réelle de la situation montre la limite que ces indignés se donnent et donnent à leur mouvement.

    Dommage, un mouvement massif comme celui d’Espagne serait vraiment bienvenu en France, dans toute l’Europe pour se proposer comme moteur d’un mouvement mondial, s’il pouvait aller plus loin et remettre en cause le système et la classe capitaliste dirigeante qui ne propose aucun avenir que la mort de l’humanité avec celle de son système.

    Pour cela, il est important de comprendre que la mort du système du capital est là sous nos yeux et que ses dirigeants n’ont même pas d’avenir pour eux-même. Alors, leur demander un système d’université et d’étude pour nous garantir un avenir dans un monde mort est particulièrement significatif d’une incompréhension de la situation.

    Pour autant, ceux qui attendent un avenir de ce système, s’ils se rendent compte un jour que ce système et le vieux monde n’a rien à leur offrir, seront peut-être les premiers à se révolter et à devenir le fer de lance de la révolution. Pourtant, leurs analyses aujourd’hui, et leurs perceptives montrent qu’ils n’ont pas compris et ne sont pas disposés à comprendre que le monde a changé.

    Cela malgré l’affrontement avec la police et les rafles, les enfermements par la police dans des cars lors des rassemblements de juin 2011.

    La police protège l’État contre les revendications, même timides et gentilles, que les indignés proposent.

    L’attitude du gouvernement en cette rentrée est, plutôt que la répression du mois de juin, une tentative de rendre sympathique ce mouvement. Les médias relayent des manifestations très faibles, de quelques dizaines de personnes. Serait-ce pour leur donner plus d’importance et mieux minimiser ensuite ces troubles-fête de la paix sociale en période d’effondrement social ?

  • En tout cas, nous, prolétaires, n’avons que faire du sort du système qui se nourrit de notre exploitation.

    Nous avons même la volonté de répandre de l’acide sur les racines de ce mal croissant, nous voulons le frapper en plein cœur, celui de son système productif, en nous basant, partout, sur la solidarité entre les ouvriers qui sont en activité et ceux trop nombreux qui ont perdu leur travail ou n’en ont jamais trouvé.

    En Espagne et ailleurs, le but doit être d’étendre et de radicaliser ce conflit social sur le terrain de classe, de révolutionner de bas en haut l’ensemble de la société et d’en édifier une nouvelle qui réponde aux besoins des hommes et non à ceux du profit.

    En Espagne comme ailleurs, la perspective est à la construction d’une avant-garde révolutionnaire dont la tâche est d’unifier et fournir une direction politique à ce profond malaise social.

    Sinon la Puerta del Sol n’aura été qu’un exutoire pour l’indignation “populaire” ; et cela sans qu’une perspective de classe ait pu être mise en avant, sans qu’en ressorte une prise de conscience plus large et plus profonde des intérêts de classes contradictoires qui sont en présence, sans qu’apparaisse la perspective globale et finale qui peut supprimer définitivement ce système de production qui est la cause profonde de l’instabilité sociale actuelle.

  • Salut camarade, toi et tes camarades êtes tous chaleureusement invités à venir participer à notre réunion publique de samedi. Je te joints ci-dessous notre appel "officiel" (avec l’heure, lieu...).

    Réunion publique du CCI le samedi 4 février à 15h à Paris (CICP, 21 ter rue Voltaire - métro Rue-des-boulets- 11° arrondissement)

    "Pour une démocratie réelle maintenant ?"
    Non, tout le pouvoir aux exploités !

    > Au sein du mouvement des "Indignés" et de "Occupy", qui a touché la plupart des pays développés depuis le printemps 2011, la revendication de "plus de démocratie" a été mise en avant à de nombreuses reprises. Les assemblées générales ont ainsi été présentées comme des organes ouvrant la porte à ce "plus de démocratie".

    > Faut-il considérer que la signification profonde de ces mouvements se réduit à la recherche d’organes "réellement démocratiques" au sein de la société actuelle ? Ne faut-il pas au contraire penser que, au-delà de cette question des formes de "démocratie", c’est en réalité toute la société actuelle qui doit être remise en cause pour céder la place à une société qui sera réellement au service de l’ensemble du genre humain et non au service d’une minorité d’exploiteurs ? Dans ce cas, comment pourrait s’organiser cette société ?

    > C’est de ces questions que nous vous invitons à discuter dans nos prochaines réunions publiques.

    Fraternellement, CCI (fr.internationalism.org )

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