Accueil > 08- LUTTE DES CLASSES - CLASS STRUGGLE > Dernières nouvelles de l’hôpital public en voie de démantèlement

Dernières nouvelles de l’hôpital public en voie de démantèlement

mercredi 14 décembre 2011, par Robert Paris

Dernières nouvelles de l’hôpital public en voie de démantèlement

Tous ensemble !

Les salariés du secteur public en Angleterre étaient tous en grève le 30 novembre et ont massivement répondu à l’appel. Il en a été de même dans la période en Grèce, en Espagne, au Portugal et en Belgique. Et en France, il ne manquerait plus que de proposer de réagir le même jour qu’eux. On nous bassine avec la crise de l’Europe, mais il y a un seul point où on ne raisonne pas en termes européens, c’est dans les réactions des salariés. Pourquoi ne pas réagir ensemble ? Cela permettrait de répondre aux patrons et aux gouvernants qui veulent nous mettre en concurrence les uns avec les autres et nous accuser les uns les autres dans le style : « c’est la faute des Grecs », etc… Pourquoi ? Parce que les centrales syndicales ne veulent pas vraiment embarrasser les classes dirigeantes. Ils ne sont là que pour encadrer les mouvements de travailleurs et nous convaincre que ce n’est pas nécessaire de nous organiser !

Vacances très virtuelles

Le monde hospitalier doit au personnel au moins quatre millions de jours de RTT et il est, bien sûr, incapable, vue la pénurie de personnel, de les donner ce qui serait pourtant la moindre des choses. Cela signifierait que des services ferment des semaines entières. Inversement, ces congés non respectés représentent un nombre d’embauches considérable dans une période où le gouvernement prétend lutter contre le chômage !

Pour la santé des malades et des personnels, pour le fonctionnement correct des services et pour obtenir les congés qui nous sont dus, IL FAUT DEVELOPPER MASSIVEMENT L’EMBAUCHE ET LA FORMATION ! Répétons-le haut et fort pour que notre hiérarchie en ait marre qu’on lui casse les oreilles.

Journée du sida et inaction de la Santé

En France, on peut se soigner contre le sida et être pris en charge, mais une grande part des malades ignore qu’il a contracté la maladie vu le manque de moyens mis en place pour cela. Des économies qui coûtent cher… Et, dans le monde, rappelons que, sur 34 millions de personnes ayant le sida, seuls la moitié ont accès à un traitement !

Ils n’ont plus que leurs chaînes à perdre

A nouveau, les militants d’extrême droite anti avortement se sont déchaînés devant Tenon. Autrefois, ils seraient enchaînés pour faire parler d’eux. Dommage ! Cette fois, on ne les aurait pas forcément déchaînés…

Encore un moyen de ne pas payer

Dans son désir acharné de trouver des fraudeurs là où il n’y en pas plutôt que de les trouver chez les milliardaires, et même pour détourner l’attention de ces derniers, l’Etat a décidé de s’en prendre aux immigrés venus du Maghreb dans les années 60. Ceux qui veulent toucher leur retraite (600€ en moyenne et pas une fortune !) devront rester vivre en France ou au moins y passer six mois, sous peine de payer des amendes invraisemblables. Pourtant, ils ont travaillé (très dur) et ont payé leurs cotisations !

Nanterre à la casse !

Les nouvelles casses de services prévues à l’hôpital de Nanterre (le Cash) sont les services de chirurgie, réanimation et urgences de nuit, qui seront transférés à l’hôpital Louis Mourier à Colombes, mais ce dernier est déjà saturé…

A Nanterre, comme ailleurs, préparons le clash !

Etre battus séparément ou gagner ensemble ?

Les syndicats se sont donc réveillés à six mois du transfert de la pneumologie de Saint-Antoine à Tenon. Le transfert de la pneumo de Saint-Antoine pour Tenon est connu depuis fort longtemps. Ce n’est pas en moins de six mois de ce transfert que les choses se sont décidées. Si le personnel est sous le choc de l’annonce comme diraient certains syndicalistes (pour eux, c’est le cas), c’est que ces mêmes syndicalistes n’ont pas cherché à informer le personnel de ce projet qui était étudié depuis 2009. En pneumo comme ailleurs, le personnel a intérêt à s’occuper lui-même de ses affaires et demander des comptes à ceux qui prétendent parler en son nom.

Cela n’aurait pas été dans leur genre de beauté de ces « syndicalistes » dire aux personnels des brûlés, à la pneumologie, à la cardio, à la psy, à tous les secteurs de Saint-Antoine déménagés de force, qu’ils étaient directement concernés quand la maternité commençait à se révolter contre son déménagement et qu’ils avaient intérêt à se mobiliser ensemble au lieu d’attendre qu’on leur annonce leur départ. Le résultat, c’est que tout le monde se retrouve seul, secteur par secteur face à une politique générale de la direction et même de l’APHP. Au lieu d’unir les secteurs, les services, les catégories, ils leur proposent de se défendre chacun dans son coin. Certes, pour se battre ensemble, il faudrait convaincre les collègues et ce n’est pas gagné d’avance. Mais tel devrait être le but de travailleurs qui se disent militants et syndicalistes. Non ?

Problème de santé publique

Avec quatre jours de carence pour un arrêt maladie, la plupart des gens vont hésiter à s’arrêter en maladie, alors qu’un arrêt est souvent indispensable pour se soigner. C’est donc une mesure qui va à l’encontre de la santé de tous et ne soigne pas du tout les comptes de la santé, à part sur le papier...

Mantes sera encore plus jolie la nuit…

Encore des urgences de nuit qui sont menacées de fermeture !!! Les urgences chirurgicales de nuit de Mantes-la-Jolie sont en passe de fermer. Il n’y aura plus que deux urgences chirurgicales dans tout le département ! C’est tellement plus agréable de se balader sur les routes la nuit quand on a un problème orthopédique ou viscéral et parfois même pas la possibilité de conduire !!!

Le combat continue…

La mobilisation a permis de faire reculer les fermetures de la maternité de Saint Maurice (94) et celle de la chirurgie cardiaque de Henri Mondor. Mais il y a tellement d’autres projets de fermeture qu’une mobilisation générale des agents de l’hôpital public ne sera pas en trop….

Objectif : dégrader la santé…

Il faut en moyenne 103 jours pour avoir un rendez-vous en ORH en France… Ce n’est pas rare en France d’atteindre les six mois pour un rendez vous en ophtalmo. Le numerus clausus des médecins a été dramatiquement bas durant des années. Le but était de pousser les gens à moins se soigner…. Résultat : on devra bientôt inscrire les bébés en ophtalmo dès la naissance !!!


Ils n’ont plus que leurs chaînes à perdre

A nouveau, les militants d’extrême droite anti avortement se sont déchaînés devant Tenon. Autrefois, ils seraient enchaînés pour faire parler d’eux. Dommage ! Cette fois, on ne les aurait pas forcément déchaînés…

Vous vouliez accoucher.
Eh bien, courez maintenant !

La maternité de Saint-Antoine va fermer en février. Cela ne veut pas dire que les problèmes de déplacement de l’activité et des personnels aient été réglés. Loin de là… Ce qui a été déclaré, c’est que les maternités de Tenon et de Trousseau allaient absorber les accouchements de Saint-Antoine. Elle s’est bien gardé d’avouer qu’au passage, le nombre de place allait être réduit, que les mères devront parcourir plus de kilomètres pour accoucher, etc… Quant au bâtiment de Tenon prévu pour accueillir les accouchements, il semble loin d’être prêt. En somme, le calcule serait de laisser un grand nombre d’accouchements au privé.

L’hôpital public a été rendu malade...

Audits, regroupements, management, réductions de postes… l’arrivée de modes de gestion du privé au sein de l’hôpital public a fortement bousculé le quotidien des médecins, du personnel soignant et des patients, constate Le Monde. Un ouvrage collectif, écrit par des économistes et des sociologues, L’Hôpital en réanimation (éditions du Croquant) et publié le 17 novembre, dresse un tableau inquiétant de la situation.

Avec la mise en place de la tarification à l’activité (T2A), en 2004, le financement des hôpitaux dépend désormais des actes réalisés, ce qui entraîne une course à la rentabilité qui peut aller jusqu’à la réalisation d’actes non justifiés médicalement, mais lucratifs.

La loi "Hôpital, patients, santé et territoires" (HPST), mise en œuvre en 2009, "a parachevé cette évolution, en renforçant le poids des directeurs d’établissements et en créant les agences régionales de santé (ARS)", note le quotidien. "Les règles du management s’imposent à l’hôpital sur fond de réductions de postes, de suppressions de services et de rapprochements entre établissements", observe Laetitia Clavreul, du Monde.

Il n’y a pas de sauveur suprême

Des restructurations par ci, par là, des fermetures d’hôpitaux et de services, des hôpitaux toujours en chantier, on aurait pu penser que tout cela allait mener à un hôpital ultra-moderne et de qualité afin de travailler sans difficulté. Mais, en réalité, on se retrouve toujours avec les mêmes matériels anciens, recyclés, insuffisants, désuets, et le manque de personnel rend le travail toujours plus dur. Voilà l’hôpital moderne tant vanté par le gouvernement ! Et il n’y a pas de raison que la dégradation s’arrête tant que le personnel hospitalier et l’ensemble des salariés n’auront pas décidé d’imposer leur propre vision de la société.

Le "partenariat privé-public au service des intérêts privés

Une entreprise privée va gérer, pour la première fois au Royaume-Uni, un hôpital administré jusqu’à présent par le public, mais les salariés de cet établissement resteront payés par l’Etat, a annoncé jeudi le service britannique de santé publique.

Un opérateur privé d’établissements hospitaliers, la société britannique Circle, va récupérer la gestion de l’hôpital de Hinchingbrooke à Huntington, dans l’est de l’Angleterre, à compter du 1er février 2012, a indiqué le National Health Service (NHS) dans un communiqué.

C’est la première fois qu’une société privée va gérer la totalité d’un hôpital public au Royaume-Uni. Il s’agit d’une nouvelle forme de gestion révolutionnaire, selon le NHS. Jusqu’à présent, seulement certains services dans des établissements publics britanniques étaient gérés par le secteur privé.

Le prétexte a été de rembourser la dette de l’hôpital qui s’élève à près de 40 millions de livres (46 millions d’euros) (...) Les patients continueront à recevoir des services de haute qualité du NHS de la part du personnel du NHS, a assuré le National Health Service.

Le contrat conclu entre le NHS et Circle, d’un montant d’un milliard de livres (1,2 milliard d’euros), a été signé pour une période de dix ans. Le processus visant à confier la gestion au privé de cet établissement de près de 300 lits avait été lancé par le précédent gouvernement travailliste, qui a quitté le pouvoir en mai 2010.

Il a été parachevé alors que l’actuel gouvernement du Premier ministre conservateur David Cameron a engagé une réforme en profondeur du NHS, le plus grand service public de santé au monde. Le gouvernement a cependant été contraint d’édulcorer son projet, sous la pression de personnels de santé, de syndicats et du grand public.

Le principal syndicat britannique de la fonction publique, Unison, a aussitôt mis en garde contre l’accord.

Nous avons de grosses inquiétudes concernant les emplois, a expliqué Unison dans un communiqué.

L’annonce en juillet de la fermeture progressive de Southern Cross, qui gérait 750 établissements, avait permis de justifier de confier au privé des services publics.

Sarkozy pratique la chirurgie contre l’hôpital public

« On a consacré 72 milliards d’euros au fonctionnement des hôpitaux en France et on donne chaque année deux milliards de plus », explique-t-il. « Quel pays fait un tel effort pour son service de santé ? », s’interroge le chef de l’État qui ne souhaite pas s’arrêter au milieu du gué. « Il faut accepter la réforme hospitalière », estime-t-il, et son corollaire, la disparition des petites structures. « L’hôpital n’est pas là pour procéder de l’aménagement du territoire, l’hôpital est là pour la santé » rajoute Nicolas Sarkozy avant d’avancer de nouveaux pions sur l’échiquier de la réforme. Et notamment une plus grande implication du secteur libéral dans la politique de santé publique. « L’hôpital ne peut pas subvenir à la carence de tous les autres services », s’indigne le président de la République. Reste à en convaincre les intéressés. Ou les contraindre. Selon Nicolas Sarkozy, la France ne souffre pas d’un manque de médecins mais d’une mauvaise répartition du corps médical et de ses spécialités. Un hôpital sur trois en France affiche un budget déficitaire. Selon, le chef de l’Etat, en 2007, la moitié des structures hospitalières ne respecteraient pas leurs engagements financiers. Le gouvernement a d’autre part une volonté tout à fait déterminée de transférer la protection sociale vers les assurances complémentaires privées. Au gouvernement, la priorité est accordée à la rentabilité financière en lieu et place de la satisfaction des besoins en prévention et en qualité des soins.

Conclusion de Sarkozy : il faut couper des branches de l’hôpital public et favoriser le privé. C’est le progrès à rebours...

Défendre l’hôpital public

La Coordination nationale de défense des hôpitaux de proximité a conclu ses 17e rencontres, hier matin à Livinhac-le-haut, lors de son assemblée générale. Plusieurs points ont été actés par la Coordination en présence d’une quarantaine de délégations de comités adhérents. Tout d’abord « notre engagement dans le collectif Notre santé en danger, a commenté Michel Antony, président national de la Coordination, qui regroupe 110 organisations associatives, syndicales et politiques ». Et de préciser qu’un socle commun de positions sur la santé - balayant l’accès aux soins de proximité, le service public, le financement solidaire et la démocratie sanitaire - a été lancé il y a 15 jours et déjà signé par une quarantaine de ces organisations, dont la Coordination. Aux maisons médicales libérales, qui ont le vent en poupe en ce moment, la Coordination préfère les « centres médicaux pluridisciplinaires de santé » intégrés au service public avec une médecine salariée et la pratique du tiers payant, sans dépassement d’honoraire. Alors que la maternité de Decazeville vient, une nouvelle fois, de sauver son activité pour 5 ans, la 1re mouture du Plan régional de santé de l’Agence régionale de santé (ARS) « prévoit au terme des 5 ans la suppression de deux maternités et deux chirurgies, explique ainsi Jean-Paul Boyer, président du collectif « Tous Ensemble », hôte organisateur de ces 17e rencontres. Outre cette nouvelle menace, l’élu municipal decazevillois ajoute que le Plan de l’ARS « entérine le resserrement du périmètre de santé dans le Bassin » et refuse de publier la vacance du poste d’anesthésiste à Decazeville démontrant que « la logique est que tout recrutement passe par Rodez ». Rappelant qu’il n’est ni souhaitable ni judicieux de « déshabiller le Bassin pour habiller Rodez », ce défenseur du maillage de santé de proximité réaffirme les conséquences dramatiques de la loi Hôpital, patients, santé, territoire (HPST), dont la Coordination demande l’abrogation.

L’hôpital intercommunal de Castelsarrasin-Moissac est menacé

Devant les incertitudes qui entourent les conditions de fonctionnement de l’hôpital et de travail de ses employés, le collectif du personnel et le syndicat CGT ont décidé de porter leur mobilisation à Montauban. Ils ont rencontré hier les représentants de la délégation locale de l’Agence régionale de santé (ARS) avec, en guise de carte de visite, une pétition réunissant plus de 5 000 signatures. Militants ou anonymes ont apposé leur signature pour montrer l’importance que représente le maintien d’un hôpital et de ses services à proximité du bassin de population de l’ouest du département. « Nous leur avons demandé de jouer leur rôle d’arbitre afin que la coopération entre les hôpitaux de Montauban et de Moissac soit la plus juste et équitable possible », déclare Véronique Malange du collectif du personnel. La population qui est appelée à se mobiliser mardi 22 novembre à 14 heures devant l’hôpital intercommunal pour une manifestation de soutien.

Des voleurs qui crient « au voleur » !

Le gouvernement accuse les salariés d’être des fraudeurs. Nous prendrions des arrêts-maladie sans être malades. C’est pour cela que, pour tous les salariés et non pour les prétendus fraudeurs, il va y avoir, en punition, une journée de carence en cas d’arrêt-maladie (journée non payée par l’assurance-maladie) et on va en rajouter une autre aux trois jours pour ceux du privé, « par souci d’équité ». Mais il n’y aura pas de souci d’équité en ce qui concerne les patrons qui, sans même frauder et avec l’accord de l’Etat, ne paient pas leurs cotisations sociales ! Rien qu’en 2010, les patrons ont ainsi volé 30 milliards de cotisations patronales. Et pourtant cette somme correspond largement au trou des comptes de la protection sociale. Le but du gouvernement n’est pas seulement de ramasser de l’argent, toujours dans les poches des mêmes, mais aussi de monter les salariés les uns contre les autres. Ne marchons pas !
Quant à vouloir en profiter pour rallonger le temps de travail et retarder notre départ en retraite, c’est aussi parce que nous sommes des fraudeurs de la retraite ? Combien de salariés, après toute une vie de labeur, se retrouvent à devoir vivre avec 700€ ! Quant aux banquiers (qui volent direct dans les caisses de l’Etat), à Total (et autres trusts du CAC40) qui paie zéro euro d’impôts, aux trusts de l’Automobile, du Bâtiment et d’autres secteurs qui ont caisse ouverte dans les comptes de l’Etat, eux, personne ne propose de les taxer.
Alors, oui, il faut des jours de carence à chaque fois que les députés ne viennent même pas sur les bancs de l’assemblée, à chaque fois que les ministres sont absents de leur ministère, que les sénateurs ne se déplacent même pas aux séances, que les membres des conseils d’administration des banques, des trusts et des grandes administrations jouent la chaise vide…


L’hôtel-Dieu du Creusot est à vendre

La saga administrative de l’hôtel-Dieu du Creusot, en Saône-et-Loire, ne date pas d’hier. Rappel des faits : en 1995, l’établissement acquiert la majorité des actions de la S.A. Clinique du Creusot. Cette transmission s’accompagne d’une intégration des personnels de la clinique à l’hôtel-Dieu et dans le même temps, celui-ci accède au statut "d’établissement privé assurant des missions de service public hospitalier". Mais l’histoire n’est pas toujours celle que l’on voudrait écrire. Ce nouveau statut, tout d’abord, entraîne un surcoût de charges patronales de 2,5 millions d’euros par an pour l’hôtel-Dieu. Par ailleurs, en 2002, l’établissement connait des difficultés financières résultant directement de l’absorption des charges d’exploitation de la clinique... Cette transmission, qui avait pour objectif premier de maintenir une offre de soins cohérente sur le territoire creusotin, est donc devenue un poids important pour l’hôtel-Dieu. Face à une augmentation des coûts de fonctionnement supérieure à celle des recettes, Le Creusot décide, en 2008, de solliciter le soutien de créanciers publics. La démarche ne sera pas suffisante. La même année, les difficultés financières de l’hôtel-Dieu l’amènent à restructurer son offre de soins en amorçant un nouveau mode de fonctionnement commun avec l’hôpital de Montceau... Au final, une partie de la chirurgie mais également l’orthopédie, la cardiologie et la pneumologie seront regroupés dans le second établissement. "Cette restructuration a complexifié le parcours de soins pour les patients : avant, ils trouvaient tout sur les deux sites ; aujourd’hui, ils doivent prendre la route en fonction des problèmes qu’ils rencontrent", constatait alors Laurent*, représentant de l’intersyndicale "Contre le démantèlement des centres hospitaliers de Montceau et du Creusot". Depuis la fin du mois d’octobre 2011, l’affaire a pris un nouveau tournant avec l’appel d’offres lancé par l’État pour la reprise des murs et des activités de l’Hôtel-Dieu du Creusot ; appel d’offres qui prend fin vendredi 18 novembre...

Le syndicalisme y a gagné

Le syndicat SUD-hôpitaux avait exclus ses militants syndicaux et dissous sa section de l’hôpital Avicenne sous le prétexte que ceux-ci étaient favorables à une coordination des luttes. Drôle de motif ! Drôle de manière de procéder sans consulter les syndiqués. Le tribunal, qui a été saisi, n’a pu que constater l’infraction et la décision de SUD a été cassée par le jugement et SUD condamné à payer des dommages et intérêts. Dorénavant, SUD pourra d’autant mieux s’appeler unitaire et démocratique que ses militants auront bien rappelé ce qu’est la démocratie : un combat !

Les médecins indignés ne sont pas tous anesthésiés

D’après une enquête réalisée par le syndicat des médecins anesthésistes-réanimateurs, le mal être des médecins est devenu criant (43% des interrogés le confirmant) et la situation s’est terriblement dégradée dans les hôpitaux. Il n’y a pas que les médecins qui s’en étaient depuis belle lurette rendu compte et il serait temps, maintenant que tout le monde en a conscience, de s’y mettre également tous ensemble, que l’on soit médecin, soignant, administratif, technicien, ouvrier ou autre agent, pour défendre avec tous les salariés et les milieux populaires un véritable service de santé publique au service de tous et pas au service du profit des labos, des patrons du matériel médical et du privé.

Le peuple grec, présenté comme des profiteurs !

A Athènes, l’antenne de Médecins du monde, réservée initialement aux migrants sans ressource, soigne surtout les Grecs sans moyens de se soigner. La plupart n’arrivent même pas à manger à leur faim. C’est le peuple grec qui paie pour les financiers et banquiers grecs et aussi internationaux. La meilleur manière de défendre notre santé, c’est de rendre malades les banquiers, les spéculateurs, les capitalistes et leurs défenseurs des gouvernements…

la suite…

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.