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Le bulletin de La Voix des Travailleurs de Renault Rueil/Lardy

jeudi 19 janvier 2012, par Robert Paris

Ils entretiennent le stress

Les entretiens individuels reviennent et, pour beaucoup, ils représentent la source principale du stress au travail. Tous les sociologues du travail et spécialistes de la souffrance au travail reconnaissent que ces entretiens individuels sont la principale cause des maladies et du stress au travail. Alors, ça suffit ! Il y en a marre des entretiens individuels et de l’individualisation des relations dans le travail, le salaire et la promotion, causes de pressions inadmissibles !

GPEC = auto-licenciement

Chaque salarié a reçu le fascicule A4 4 pages décrivant le GPEC de manière aguichante les mutations externes, la mobilité, le temps partiel, la reprise d’entreprises, ou la création d’activité commerciale et industrielle. Traduisez : Renault fait de la promotion pour vous faire prendre la porte. Si ce n’est pas l’ouverture d’une opération de « départs volontaires », cela y ressemble fort. Il y aurait des effectifs « à dégraisser ». Eh bien qu’elle commence par supprimer les plus gros dirigeants ! Quant à perdre un emploi salarié pour créer son entreprise en pleine situation économique d’effondrement, voilà une riche idée !

Le cadre ne remplace pas le tableau

La direction nous fait la pub de l’accord qu’elle vient de signer avec les syndicats de la compromission qui s’allongent pour signer. Elle affirme qu’ « en cohérence avec les transformations de Renault », les promotions d’ETAM à cadre seront simples, courtes et transparentes. Transparentes comme les absences d’augmentations de salaires qu’elle prétend camoufler par cette opération ?

Les vœux ? Mais lesquels ?

En ce début d’année, on a reçu les bons vœux des collègues, mais on a eu droit aussi à ceux de tous l’encadrement, par exemple ceux d’Odile. Un blabla classique disant que le patron compte sur vous et que vous pouvez compter sur lui. Vous pouvez compter qu’il saura profiter de votre travail, mais pouvez-vous compter qu’il défendra votre salaire et votre emploi ? Certainement pas ! Alors quand Odile écrit : « solidaire en cas de difficulté », il faudrait être bien naïf pour tomber dans son panneau. Nos vœux ne sont certainement pas les siens…

Dim Days ou la « formation » la plus nulle

L’an dernier, aux Dim Days, l’information insipide diffusée n’était même pas digne du blabla d’une RUET. C’est dire que très vite, une grande partie des participants était déjà partie à mi parcours… Il reste que la direction prétendait se débrouiller pour mettre ces heures dans le CEF. Suite aux résultats des procès montrant clairement que l’utilisation du CEF pour les formations internes du patron, la direction a légèrement reculé et prétend que la participation aux DIM Days est facultative. Mais elle prétend aussi que, si le salarié est volontaire, elle va la compter dans le CEF. Volontaire ou pas, cette formation n’a pas à être comptée en CEF qui ne correspond qu’à des formations personnelles propres au salarié.

Pour l’électrique, ça ne roule pas encore...

La direction se lance dans le tout électrique avec un enthousiasme officiel. Tavares a maintenu officiellement l’objectif de 1,5 million de véhicules électriques Renault vendus d’ici à 2017, mais il n’y croit pas du tout : "il ne faudra pas se précipiter sur les ventes des premières semaines et des premiers mois pour tirer des conclusions". Et, Tavares explique déjà, en cas d’échec, que c’est à cause de la crise mondiale... Et que les salariés doivent faire des sacrifices. Et c’est là que ça deviendra vraiment électrique...

Jeter des milliards et aussi... les salariés

Un salarié d’un concessionnaire Renault de Chennevières-sur-Marne (Val-de-Marne) a intenté une procédure aux prud’hommes pour licenciement abusif, après avoir été démis de ses fonctions pour le vol de peinture. Ce peintre-carrossier de 37 ans, employé depuis 10 ans par l’entreprise, a été licencié pour faute grave en juillet après avoir récupéré un fond de pot de peinture. Il s’agissait d’un rebut, dont l’objet était de réparer son propre véhicule. La direction a été capable de perdre les milliards du capital de Renault sans qu’il lui arrive rien d’autre que de voir ses revenus et primes augmenter. Et elle fait perdre son emploi à un salarié auquel rien n’a été jusque là reproché après des années d’ancienneté pour un demi lettre de peinture à jeter. Qu’on se le dise !


Le coup du 22 décembre…

Avant les fêtes, la direction a tenté de nous contraindre de prendre notre journée du 22 pour finir par reculer quand sa manœuvre a été dévoilée. Odile a affirmé à cette occasion qu’on l’avait mal comprise. Dure la communication… Par contre, quand la direction a senti qu’il y avait une révolte parmi les salariés, elle a été rapide à comprendre qu’il fallait reculer complètement. Voilà qui en dit long pour l’avenir…

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