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ça chauffe à Fukushima

mardi 14 février 2012, par Max

Dernières nouvelles

Alors que les autorités japonaises et Tepco déclaraient en décembre que la situation était stabilisée, et les réacteurs placés en « arrêt à froid », tout semble indiquer le contraire. La température a augmenté dans le réacteur n°2 de la centrale de Fukushima, passant de moins de 50 °C à plus de 80 °C. Tepco prétend que les travaux de tuyauterie en seraient à l’origine mais la situation est sous contrôle et aucune fuite radioactive n’a été détectée. Encore du bluff !

Tepco vient d’annoncer que du Xénon avait été retrouvé dans l’enceinte de confinement du réacteur n°2. Cela signifie concrètement, comme en novembre 2011, qu’une réaction en chaîne incontrôlable a eu lieu ces derniers jours et est peut-être encore en cours.

En effet, les xénons 133 et 135 se créent lorsqu’il y a une fission nucléaire de l’uranium et leur période radioactive est très courte (9 h pour Xe-135 et 5 jours pour Xe-133).

Voici les résultats de l’analyse, issus du document fourni par Tepco :

Temps d’échantillonnage : 13 février 2012, 16h24 à 16h54 (filtre à charbon actif)

Xe-133 : 0,016 Bq/cm3 (5 jours de demi-vie) ou 16 000 Bq/m3

Xe-135 : 0,023 Bq/cm3 (9 heures de demi-vie) ou 23 000 Bq/m3

source : http://www.tepco.co.jp/en/nu/fukushima-np/images/handouts_120214_07-e.pdf

Si Tepco ne revient pas sur ces données, alors on peut considérer que les thermomètres du réacteur 2 ne sont pas défaillants et que l’augmentation de la radioactivité dans la préfecture de Fukushima n’était pas anodine.

La température continuant à s’élever (plus de 300°C), l’inquiétude est grande chez les travailleurs de la centrale. Certains craignent une explosion, comme l’indique ce témoignage recueilli par Fukushima Diary : http://fukushima-diary.com/2012/02/minamisoma-blogger-the-heating-gauge-is-not-broken-at-reactor2/#.Tzp73KvEc30.facebook (en anglais).

L’ASN (autorité de sureté nucléaire) définit ainsi l’arrêt à froid : « la situation d’un réacteur nucléaire à l’arrêt dans lequel l’état du fluide de refroidissement se rapproche de celui qui correspond aux conditions ambiantes de pression et de température ».

Or contre toute attente, ça chauffe grave à Fukushima, obligeant l’exploitant à augmenter l’injection d’eau, en la portant à 13 mètres cubes.

Plus grave, du Xénon a été retrouvé dans l’enceinte de confinement du réacteur n°2, ce qui signifie qu’une réaction en chaîne incontrôlable a eu lieu, et qu’elle est peut-être encore en cours en ce moment.

Il faut savoir que les xénons 133 et 135 se créent lorsqu’il y a fission nucléaire de l’uranium.

Malgré tous les efforts de l’exploitant, la température continue de monter, et voisinerait les 300°C, ce qui fait craindre aux travailleurs sur place la possibilité d’une explosion.

Cela expliquerait l’augmentation constatée de la radioactivité sur le site, passant de 4,45 Mbq/km2 à 98,2 Mbq/km2 pour le césium 134, le césium 137 passant de 6,46 Mbq/km2 à 139 Mbq/km2.

Une augmentation de la température au sein du réacteur n°2 de la centrale de Fukushima-Daiichi a été notée la semaine dernière. Le 6 février, elle aurait atteint 70 °C à la base de la cuve comme le signale l’IRSN, puis elle aurait dépassé 80 °C en fin de semaine dernière, obligeant les responsables de la centrale nucléaire d’en informer les autorités nippones. L’arrêt à froid des réacteurs avait pourtant été décrété fin décembre et de l’eau continuait à y être déversée pour maintenir la température sous les 50 °C.

La température de la cuve du réacteur n°2 de la centrale de Fukushima ne cesserait pas d’augmenter, en dépit des efforts mis en œuvre pour tenter de l’abaisser. Chaque heure, ce sont plus de 10 tonnes d’eau qui ont été déversées pour refroidir le réacteur, mais cette opération n’a atteint que partiellement ses objectifs. Depuis les dernières mesures, le 27 janvier, la température aurait augmenté de 45°C pour atteindre les 70°C. Tepco a donc décidé d’injecter davantage d’eau dans la nuit du 6 février mais la température est montée jusqu’à 73.3°C.

A un mois ou presque du premier « anniversaire » du début de la catastrophe de Fukushima (11 mars 2011), la centrale connaît un coup de chaud. Et même si l’opérateur avait proclamé à la mi-décembre son … arrêt à froid ! Le corium se rappelle ainsi à l’attention de tous ceux qui voudraient bien l’oublier.

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Les arnaque de TEPCO et du gouvernement japonais

Le 19 janvier, Tepco a admis le dysfonctionnement d’un système de transmission de données au gouvernement. En novembre 2010, quatre mois avant la catastrophe, l’entreprise devait relier à une alimentation de secours un appareil fournissant en temps réel des données sur la température des réacteurs et les niveaux de radiation autour des installations, à l’ERSS et à Speedi, deux systèmes d’informations faisant partie du réseau gouvernemental de prévention des catastrophes.

Or, à l’époque, la connexion n’avait pas pu être établie, car le câble disponible était... trop court ! D’après l’entreprise, la question a été évoquée avec l’organisation japonaise de sûreté nucléaire (JNES), organisme gouvernemental, mais aucune décision n’a été prise. Tepco a par ailleurs reconnu qu’avant la catastrophe, elle ne considérait pas le problème comme une urgence.

Hostiles

Informée du dysfonctionnement après l’accident, l’Agence de sûreté nucléaire et industrielle (NISA) n’a pas cru bon de le faire apparaître dans le rapport intérimaire de la commission d’enquête sur les causes de l’accident de la centrale, dévoilé en décembre.

Autre problème impliquant la compagnie d’électricité, l’absence d’enregistrements des discussions de la cellule de crise mise en place par le gouvernement, Tepco et la NISA après l’accident. Le 24 janvier, le ministre de l’économie, du commerce et de l’industrie Yukio Edano a présenté ses excuses après avoir confirmé cette information.

M. Edano, qui occupait en mars 2011 le poste de porte-parole du gouvernement, a jugé "regrettable" l’absence de ces enregistrements : "Compte tenu de l’impact de la catastrophe sur l’opinion et des attentes de la population, ils auraient dû être réalisés."

La responsabilité de ces enregistrements, obligatoires selon la loi, revenait à la NISA dont un représentant assurait le secrétariat de la cellule de crise. Ce dernier a affirmé qu’il était trop occupé pour s’en occuper. Et, d’après la NISA, l’absence de ces données n’est pas très grave, car les décisions prises ont ensuite été communiquées en conférence de presse.

Ce point a fait réagir jusqu’au quotidien économique Nihon Keizai, pourtant traditionnel soutien de la filière nucléaire. "Ces révélations font craindre que le gouvernement a délibérément évité de réaliser ces enregistrements, écrit-il dans un éditorial du 24 janvier, pour dissimuler à l’opinion certaines informations."

Et le quotidien de faire état de rumeurs selon lesquelles des argumentaires seraient rédigés pour s’assurer que les responsables impliqués donnent la même version des décisions prises par la cellule de crise. "Ces informations, ajoute-t-il, ont pour unique conséquence de saper les efforts réalisés pour restaurer la crédibilité des régulateurs et des opérateurs du nucléaire."

Retrouver la confiance des Japonais, aujourd’hui majoritairement hostiles au redémarrage des 51 réacteurs (sur 54) à l’arrêt, s’annonce donc difficile. D’autant que, d’après le quotidien Mainichi, le gouvernement a également dissimulé un rapport établissant que le Japon disposait de suffisamment de moyens de production d’électricité pour compenser l’arrêt de tous les réacteurs nucléaires et qu’il pourrait passer sans problème l’été, période de pic de consommation.

Le gouvernement aurait agi ainsi pour alimenter la crainte d’une pénurie de courant et convaincre l’opinion d’accepter le redémarrage des réacteurs.

Le taux de radioactivité de l’air dans la région de Fukushima a sérieusement augmenté depuis le 9 février mais Tepco annonçait que ce ne pouvait pas venir d’une reprise de criticité du réacteur puisqu’il n’y avait pas de xénon dans l’air, radio nucléïde qui apparait lors d’une réaction nucléaire et dont la demie vie est courte :"... les xénons 133 et 135 se créent lorsqu’il y a une fission nucléaire de l’uranium et leur période radioactive est très courte (9 h pour Xe-135 et 5 jours pour Xe-133)"
Tiens, depuis hier, on découvre du xénon dans la région de Fukushima !
Et depuis la semaine dernière, le taux de radioactivité a également augmenté à Tokyo, 200 km au sud de Fukushima, il est actuellement équivalent à celui qui a été relevé en France lors du passage du nuage de Tchernoyl en mai 1986.

Certains veilleurs japonais (http://fukushima-diary.com) citent le cas d’un ingénieur qui a préféré quitter son travail devant cette montée de température, car, pour lui, si la température dépasse les 700°, il y aurait risque d’explosion entraînant l’explosion des trois autres réacteurs situés autour et dont les coeurs ont également fondu.

L’autre information alarmante vient de l’état du sol dans la région de Fukushima. Cette zone a été fragilisée par le tremblement de terre du 11 mars et une succession de mini failles sont apparues dans cette région. Plusieurs chercheurs estiment qu’un autre tremblement de terre majeur peut se produire et depuis quelques semaines.

Le dernier en date est de niveau 6, un professeur japonais, le Professeur Dapeng Zhao a alerté les autorités de la possible survenue d’un fort tremblement de terre juste sous la centrale dans un bref délai !

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D’autres nouvelles que TEPCO n’a pas commentées

Messages

  • La compagnie gérante de la centrale accidentée de Fukushima a estimé lundi que la hausse de température relevée en un point du réacteur 2 était certainement due à une panne du thermomètre. Curieux ce thermomètre qui, en panne, indique des température très en hausse...

    Cependant, par précaution, la compagnie Tepco continuait lundi à augmenter les injections d’eau dans ce réacteur, à raison de 17 tonnes par heure, contre environ 14 avant la panne. nous dit-on en même temps... Alors, il n’y a pas hausse ou il y a hausse ?

    Il a également versé de l’acide borique pour se prémunir contre une réaction en chaîne. Donc, malgré l’absence de gaz xénon 13, selon ses dires, il agit comme s’il y avait effectivement une fusion spontanée à l’intérieur du sol et qu’il espérait que cela ne se verrait pas... à l’extérieur ou pas trop vite !!!

  • 14,000 U.S. Deaths Tied to Fukushima Reactor Disaster Fallout

    The Nuclear Industry and Health
    AN UNEXPECTED MORTALITY INCREASE IN
    THE UNITED STATES FOLLOWS ARRIVAL OF THE
    RADIOACTIVE PLUME FROM FUKUSHIMA :
    IS THERE A CORRELATION ?
    Joseph J. Mangano and Janette D. Sherman
    The multiple nuclear meltdowns at the Fukushima plants beginning on
    March 11, 2011, are releasing large amounts of airborne radioactivity that has
    spread throughout Japan and to other nations ; thus, studies of contamination
    and health hazards are merited. In the United States, Fukushima fallout
    arrived just six days after the earthquake, tsunami, and meltdowns. Some
    samples of radioactivity in precipitation, air, water, and milk, taken by the
    U.S. government, showed levels hundreds of times above normal ; however,
    the small number of samples prohibits any credible analysis of temporal
    trends and spatial comparisons. U.S. health officials report weekly deaths by
    age in 122 cities, about 25 to 35 percent of the national total. Deaths rose
    4.46 percent from 2010 to 2011 in the 14 weeks after the arrival of Japanese
    fallout, compared with a 2.34 percent increase in the prior 14 weeks. The
    number of infant deaths after Fukushima rose 1.80 percent, compared
    with a previous 8.37 percent decrease. Projecting these figures for the entire
    United States yields 13,983 total deaths and 822 infant deaths in excess of
    the expected. These preliminary data need to be followed up, especially in the
    light of similar preliminary U.S. mortality findings for the four months after
    Chernobyl fallout arrived in 1986, which approximated final figures.

    La suite de l’articleici.
    Source : International Journal of Health Services, Volume 42, Number 1, Pages 47–64, 2012

  • A voir sur la TV France5, Mardi 6 mars 2012 à 20.35 (inédit)

    Le Monde en face

    "J’étais à Fukushima"

    Au travers de l’histoire de trois rescapés, ce documentaire retrace par le menu les cent heures qui ont fait basculer le Japon dans la tragédie.

    Le 11 mars 2011, un séisme de magnitude 9 sur l’échelle de Richter, immédiatement suivi d’un tsunami d’une violence rare dévastent la côte nord-est du Japon, où se trouve la centrale de Fukushima-Daiichi. Retour dans Le Monde en face sur la terrible catastrophe nucléaire avec Carole Gaessler et ses invités, autour d’un documentaire.

    Au nord de l’île de Honshu, Toroku, une région paisible où la majorité de la population, toujours attachée aux traditions, se partage entre la pêche, la culture du riz et les activités portuaires. Mais pas uniquement. C’est ici, à quelque deux cents kilomètres de Tokyo, que la société Tepco a bâti l’un des fleurons de l’économie japonaise, la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, dont les six réacteurs produisent près de cinq millions de kilowatts par an. Les 120 000 habitants des environs ne se sont jamais posé de questions sur la menace que pouvait représenter l’énergie nucléaire en cas d’accident. Une naïveté dont fait preuve l’un des ingénieurs de la centrale, M. Sato : « On m’a toujours dit qu’il n’y avait aucun risque, et on a besoin d’électricité pour vivre… » Même son de cloche chez Nishihana, une infirmière qui a grandi dans la région : « Pour moi, tout était normal ; nous n’avions pas conscience du problème de la radioactivité. »

    Pourtant, le pire va bel et bien se produire. Le 11 mars 2011, un tremblement de terre particulièrement violent, puis un raz de marée non moins exceptionnel frappent l’est du Japon, provoquant la mort de 19 200 personnes et la plus importante catastrophe nucléaire de tous les temps. Au travers de l’histoire de trois rescapés, ce documentaire retrace par le menu les cent heures qui ont suivi la catastrophe, celles qui ont vu le pays tout entier basculer dans la tragédie.

  • Quatre heures seulement après le passage dévastateur du tsunami sur la centrale nucléaire de Fukushima le 11 mars 2011, les dirigeants japonais savaient que les dégâts étaient si importants que les réacteurs pouvaient fondre, mais ils ont tenu cette information secrète pendant des mois. Cinq jours après le début de la crise, Naoto Kan, qui était alors Premier ministre, a exprimé en privé ses craintes d’avoir affaire à une catastrophe pire que celle de Tchernobyl.

    Ces révélations sont contenues dans des documents publiés vendredi, presque un an après l’accident. Les réunions de crise du gouvernement sur le sujet, tenues entre le 11 mars et la fin décembre n’ont pas fait l’objet d’enregistrements et ont dû être reconstituées rétroactivement.

    Les comptes rendus qui en ont été faits illustrent la confusion, le manque d’informations, les réponses différées et le manque de communication entre le gouvernement, les villes affectées et les dirigeants de la centrale, certains ministres exprimant le sentiment que personne n’était responsable alors que la situation à la centrale se détériorait rapidement.

    Dans un compte rendu, un responsable non identifié explique que les circuits de refroidissement des réacteurs n’ont pu continuer à fonctionner que grâce à des batteries ayant une autonomie de seulement huit heures.

    "Si la température dans le coeur du réacteur continue à monter au-delà de huit heures, il y a un risque de fusion" nucléaire, a affirmé ce responsable au cours de la première réunion, qui a commencé environ quatre heures après le séisme de magnitude 9 et le tsunami qui a provoqué la catastrophe nucléaire de la centrale de Fukushima Dai-ichi.

    Le gouvernement a apparemment essayé de minimiser l’ampleur des dégâts. Un porte-parole de l’Autorité de sûreté nucléaire et industrielle a été remplacé après avoir évoqué la possibilité d’une fusion lors d’une conférence de presse le 12 mars.

    L’opérateur de la centrale, Tokyo Electric Power (Tepco), a reconnu qu’il y avait eu une fusion partielle dans certains réacteurs beaucoup plus tard, au mois de mai.

    Le porte-parole du gouvernement Yukio Edano, qui est aujourd’hui ministre du Commerce, a exhorté les autres ministres à faire attention à ce qu’ils disaient à l’opinion publique. "Nous devons fournir vite des informations, mais elles doivent être exactes", a-t-il déclaré le 14 mars. "Nous devons être clairs en ce qui concerne toutes nos évaluations et notre jugement, et les annoncer seulement après avoir pris une décision".

    Alors que Banri Kaieda, qui était alors ministre du Commerce, avait suggéré le 11 mars que les personnes habitant dans un rayon de dix kilomètres autour de la centrale soient évacuées, le gouvernement avait ordonné l’évacuation de quelque 1.800 habitants dans un rayon de deux kilomètres. Le périmètre a ensuite été étendu à trois kilomètres, puis dix kilomètres deux heures plus tard, et finalement 20 kilomètres le lendemain.

    Naoto Kan avait affirmé qu’un périmètre de 20 kilomètres suffirait. Après avoir été informé d’une série d’explosions et d’incendies dans les bâtiments abritant les réacteurs, il avait évoqué le 16 mars, devant ses ministres, la possibilité que l’accident de Fukushima soit pire que celui de Tchernobyl en 1986.

    C’était près de dix jours avant qu’un de ses principaux conseillers dans le domaine du nucléaire élabore, à sa demande, le pire scénario possible. Ce document daté du 25 mars, rédigé par le patron de la Commission de l’énergie atomique du Japon, envisageait l’évacuation de 30 millions de personnes de la région de Tokyo. Craignant une réaction de panique, le gouvernement a gardé ce rapport secret, mais l’Associated Press se l’est procuré en janvier.

    Ce manque de transparence a attisé les critiques des Japonais sur la manière dont la crise a été gérée, renforçant la méfiance à l’égard des hommes politiques et des bureaucrates.

    "Qui dirige l’opération actuelle ? J’ai trop de demandes qui sont incohérentes", lançait pour sa part Yoshihiro Katayama, ministre de l’Intérieur à l’époque, lors d’une réunion le 15 mars. "Personne ne semble être responsable".

    Les comptes rendus montrent aussi que des dirigeants chargés de la gestion de la crise ont mal communiqué, ne fournissant pas certaines informations essentielles pour les évacuations sur le terrain.

    Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), le Japonais Yukiya Amano, a souligné également les nombreuses défaillances, notamment le manque d’entraînement approprié pour réagir à des accidents graves. Mais dans un communiqué diffusé vendredi à Vienne, il a assuré que Fukushima avait fourni une leçon au reste du monde et que la sécurité, dans le domaine du nucléaire, était meilleure qu’il y a un an. AP

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