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Vous avez dit pourri... Actifs pourris, capitalisme complètement pourri

mardi 17 avril 2012, par Robert Paris

A dater du 16 avril, suite à une décision de l’AMF (Autorité française des marchés financiers), la plateforme Eurex (« European exchange ») va mettre à disposition des investisseurs un nouveau produit financier (« future ») permettant d’acheter ou de vendre à terme des obligations d’Etat françaises (« OAT »).

En clair, au-delà des exposés et débats généralement techniques et obscurs que les médias ont consacrés au sujet, il s’agit d’ouvrir un nouveau champ à la spéculation sur les dettes publiques, avec toutes les facilités qu’apprécient les opérateurs : effet de levier, paiement différé, informatisation autorisant les transactions à haute fréquence.

En somme, la capitalisation sur les dettes privées et publiques est repartie de plus belle. Ce sont des productions de nouveaux titres pourris quand les précédents avaient amené le capitalisme au bord du gouffre en 2008.

Ils s’étaient faits discrets. Depuis un an, et particulièrement depuis le début de l’année, ils réapparaissent au pas de course - du moins, aux Etats-Unis. Les junk bonds, ces actifs dits "pourris" car émis par des sociétés notées en dessous de la catégorie "investment grade" (qui correspond à BBB- sur les échelles des agences de notation), reviennent depuis quelques mois en odeur de sainteté en raison de leur haut rendement, corollaire de leur risque élevé.

La quotidien britannique The Financial Times évoque un phénomène similaire à celui du "credit boom", en référence, à la fin des années 1990, à l’explosion des crédits attribués par des créanciers confiants, dont l’optimisme était porté par une situation économique favorable.

"Aujourd’hui, avec la très forte baisse des taux (sur les titres d’Etat, la dette bancaire par exemple), les investisseurs cherchent du rendement. Et ce ne sont certainement pas les taux pratiqués aux Etats-Unis, particulièrement bas - entre 2 et 2,5 % sur du dix ans -, qui vont le leur fournir", constate Jean-François Robin, stratégiste chez Natixis.

En Europe, la dette allemande se révèle si peu lucrative pour les investisseurs que la dernière émission obligataire du pays, mercredi, au taux historiquement bas de 1,77 % à dix ans, n’a pas été totalement souscrite. Avec une inflation au-dessus des 2 % dans la zone euro ces derniers mois, il est vrai que le calcul est vite fait.

Pour autant, parler d’une ruée vers les junk bonds est exagéré, selon Stéphane Deo, chef économiste Europe chez UBS à Londres. "Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un phénomène massif. C’est un micro-marché, qui plus est très risqué. Ce ne sont pas les investisseurs qui achètent des obligations d’Etat, françaises ou allemandes, qui vont parier sur des actifs pourris, sachant qu’ils ont presque une chance sur deux de perdre. Ce sont plutôt, entre autres, les fonds spéculatifs, qui représentent une petite part des investisseurs", nuance-t-il.

Ce retour des investisseurs vers les actifs spéculatifs, qui coïncide avec une accalmie aussi relative que provisoire des marchés, ne serait pas possible sans "la fin de la forte aversion au risque, consécutive à la crise, estime M. Robin. A partir du moment où les investisseurs reprennent confiance, pensant qu’on a échappé au scénario du pire et que l’économie est en train de s’en sortir - notamment aux Etats-Unis -, ils sont de nouveau prêts à acheter des dettes jugées trop risquées depuis 2008."

Et même si le président de la banque centrale américaine (Réserve fédérale, Fed), Ben Bernanke, se montre réservé sur la reprise de l’emploi aux Etats-Unis, pour Stéphane Deo, on est loin du scénario de l’année dernière. "Il ne faut pas oublier qu’il y a encore quelques mois, il y avait un risque systémique très important. On craignait le double-dip [récession en W], le défaut grec et le démantèlement de l’euro, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui. Avec 2, 2,5 % de croissance aux Etats-Unis cette année, on a une reprise qui tient", assure-t-il.

Si les junk bonds sont moins tabous outre-Atlantique qu’en Europe, c’est parce qu’ils ont constitué, au début des années 1980, le moyen de financement privilégié aux Etats-Unis pour les petites entreprises. Ils ont également été très prisés des compagnies d’assurance et des fonds de pension durant cette période.

"Aux Etats-Unis, c’était l’époque du capitalisme totalement débridé, alors qu’en Europe, les investisseurs se montraient beaucoup plus prudents, sans compter que nous n’avions pas la même culture dans ce domaine. Et quand, cinq ans après, les junk bonds sont arrivés, de manière balbutiante, sur notre continent, c’était déjà la fin, avec la chute de la banque Drexel Burnham Lambert [provoquée notamment par "l’inventeur des obligations pourries", Michael Milken] et la crise qui s’en est suivie en 1989", souligne Fabrice Guez, stratégiste chez First Finance.

Les "junk bonds", ces actifs dits "pourris" car émis par des sociétés notées en dessous de la catégorie "investment grade" (qui correspond à BBB- sur les échelles des agences de notation) reviennent depuis quelques mois en odeur de sainteté en raison de leur haut rendement, corollaire de leur risque élevé.

Un héritage toujours palpable, puisqu’"aux Etats-Unis, 70 % du financement des entreprises se fait sur les marchés", un ratio quasiment inversé en Europe, rappelle M. Robin. Plus pour longtemps, prévient-il, puisqu’on se dirige "vers une américanisation du système de financement des entreprises. Avec d’une part la crise qui incite les banques à réduire leur bilan et d’autre part la régulation qui incite les banques à moins prêter directement, les entreprises peuvent être tentées d’aller se financer elles-mêmes sur les marchés".

Preuve en est, pour la première fois depuis trois ans, le montant des obligations émises par les entreprises européennes a dépassé celui des emprunts qu’elles ont contractés auprès des banques (édition Abonnés). "Si l’on était très en retard par rapport aux Américains dans les années 1980, aujourd’hui, à quelques mois près, les junk bonds réapparaissent également en Europe, petit à petit", observe Fabrice Guez.

Pour Jean-François Robin, c’est un bon signe : "Le retour des actifs à haut rendement est plutôt positif. Cela va aider les jeunes entreprises françaises à se refinancer - ce qu’elles ont beaucoup de mal à faire aujourd’hui."

Un avis partagé par Stéphane Deo. "Le marché du crédit est très limité en Europe. Seules les grandes entreprises avec une bonne signature peuvent avoir accès au marché. Or, quand le financement d’une entreprise dépend quasiment d’une seule source, la société devient vulnérable si celle-ci se tarit. C’est pourquoi le retour des actifs pourris est une bonne chose, puisqu’il permet aux entreprises françaises de s’ouvrir au marché et donc de multiplier leurs possibilités de financement".

Reste à ne pas reproduire les erreurs du passé, comme le rappellent en choeur les économistes. "Ce n’est pas forcément mal d’investir sur une entreprise mal ou pas notée, toute la question est d’en mesurer les risques, de les contrôler et, surtout, de diversifier son portefeuille", argumente M. Robin. Avec le danger, sinon, de "provoquer un nouveau scénario de crise financière, si ce marché se développe trop", renchérit M. Deo.

"Dans les années 1980, les entreprises américaines vivaient au-dessus de leurs moyens. Elles pouvaient aller jusqu’à s’endetter à 40 %, alors qu’elles n’étaient pas capables de rembourser - c’est un processus équivalent à ce qui s’est passé dans le cas des subprimes ou avec la Grèce. Aujourd’hui, on n’est plus dans le même ordre de grandeur. Les entreprises s’endettent bien moins cher, à hauteur de 6 % ou 7 %, c’est soutenable en cas de pertes", considère quant à lui M. Guez.

Autre évolution notable dans le comportement des investisseurs, le délaissement de certains véhicules de financement, type CLO (collaterized loan obligation, agrégation d’un certain nombre de prêts aux entreprises via une structure ad hoc), qui ont complètement disparu... au profit des junk bonds.

"Je pense que les CLO ne sont pas prêts de réapparaître. Aujourd’hui, les investisseurs veulent de la transparence. L’avantage des junk bonds c’est que vous savez ce que vous achetez", juge M. Robin. Pour M. Guez, il faudrait même "changer le nom de ces catégories d’actifs. On passe de ’remboursable’ à BBB- à ’jamais remboursé’ à BB+."

Il n’y a aucun "capitalisme propre" en vue, aucune "réforme" possible, aucun renouveau. Les immenses moyens utilisés pour sortir de la crise de 2008 ne font que préparer une prochaine catastrophe bien plus importante et toutes les autorités du monde le savent parfaitement. Il est ainsi symptomatique que la banque américaine City Group que les USA avaient sauvé par un investissement massif soit à nouveau dans le rouge... Il est tout aussi remarquable que l’Europe, tout de suite après le "sauvetage de la Grèce" réussi, replonge dans la crise avec l’Espagne. En fait, aucun des pays d’Europe, Allemagne comprise, n’est pas lui-même en crise et pas à cause de l’Europe ! France comprise bien entendu où l’Etat est en faillite même s’il ne la déclare pas. Ce sont les marchés financiers qui s’en chargeront ! Qu’aucun homme politique n’ose le dire ne fait que confirmer que la politique politicienne n’est qu’un jeu de dupes.

Aux travailleurs d’en comprendre l’issue et d’en tirer les conséquences.

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  • Reste à ne pas reproduire les erreurs du passé, comme le rappellent en choeur les économistes. "Ce n’est pas forcément mal d’investir sur une entreprise mal ou pas notée, toute la question est d’en mesurer les risques, de les contrôler et, surtout, de diversifier son portefeuille", argumente M. Robin. Avec le danger, sinon, de "provoquer un nouveau scénario de crise financière, si ce marché se développe trop", renchérit M. Deo.

    "Dans les années 1980, les entreprises américaines vivaient au-dessus de leurs moyens. Elles pouvaient aller jusqu’à s’endetter à 40 %, alors qu’elles n’étaient pas capables de rembourser - c’est un processus équivalent à ce qui s’est passé dans le cas des subprimes ou avec la Grèce. Aujourd’hui, on n’est plus dans le même ordre de grandeur. Les entreprises s’endettent bien moins cher, à hauteur de 6 % ou 7 %, c’est soutenable en cas de pertes", considère quant à lui M. Guez.

    Autre évolution notable dans le comportement des investisseurs, le délaissement de certains véhicules de financement, type CLO (collaterized loan obligation, agrégation d’un certain nombre de prêts aux entreprises via une structure ad hoc), qui ont complètement disparu... au profit des junk bonds.

    "Je pense que les CLO ne sont pas prêts de réapparaître. Aujourd’hui, les investisseurs veulent de la transparence. L’avantage des junk bonds c’est que vous savez ce que vous achetez", juge M. Robin. Pour M. Guez, il faudrait même "changer le nom de ces catégories d’actifs. On passe de ’remboursable’ à BBB- à ’jamais remboursé’ à BB+."

    Il n’y a aucun "capitalisme propre" en vue, aucune "réforme" possible, aucun renouveau. Les immenses moyens utilisés pour sortir de la crise de 2008 ne font que préparer une prochaine catastrophe bien plus importante et toutes les autorités du monde le savent parfaitement. Il est ainsi symptomatique que la banque américaine City Group que les USA avaient sauvé par un investissement massif soit à nouveau dans le rouge... Il est tout aussi remarquable que l’Europe, tout de suite après le "sauvetage de la Grèce" réussi, replonge dans la crise avec l’Espagne. En fait, aucun des pays d’Europe, Allemagne comprise, n’est pas lui-même en crise et pas à cause de l’Europe ! France comprise bien entendu où l’Etat est en faillite même s’il ne la déclare pas. Ce sont les marchés financiers qui s’en chargeront ! Qu’aucun homme politique n’ose le dire ne fait que confirmer que la politique politicienne n’est qu’un jeu de dupes.

    Aux travailleurs d’en comprendre l’issue et d’en tirer les conséquences.

  • Le Japon a annoncé mardi qu’il allait fournir 60 milliards de dollars supplémentaires au Fonds monétaire international (FMI) pour l’aider à mieux lutter contre la crise de la dette en Europe.

    "Le ministre des Finances, Jun Azumi, a déclaré que le Japon allait fournir 60 milliards de dollars afin de renforcer les bases financières du FMI", a expliqué un porte-parole du ministère à l’AFP.

    En janvier, le FMI avait annoncé être à la recherche des sommes nécessaires pour augmenter de 500 milliards de dollars ses ressources prêtables, afin de mieux lutter contre la crise d’endettement dette européenne. En vertu des règles comptables du Fond, cela nécessite de rassembler 600 milliards.

    L’engagement du Japon est la deuxième promesse ferme de financement supplémentaire, après celle de la zone euro, qui a promis 150 milliards d’euros (198 milliards de dollars) en décembre.

    Trop drôle ! Le Japon en crise investit pour s’en sortir... dans la crise européenne et l’Europe aussi...

    Et, à part la dette et les intérêts de la dette, ils comptent s’appuyer sur quoi soi-disant pour repartir ?

  • La situation en Espagne n’est guère encourageante : 25% de chômage, 50% chez les jeunes, une récession de -1,7% en 2012 selon le FMI. La situation n’est guère plus encourageante en Italie. Les banques européennes n’osent plus prêter à leurs homologues italiennes et espagnoles, et c’est la Banque centrale européenne qui doit jouer les entremetteurs. Depuis l’été 2011, la BCE tient à bout de bras la zone euro. Sans les liquidités qu’elle fournit au système bancaire, l’échafaudage monétaire s’effondrerait dans un tohubohu imprévisible. Mais, contrairement au Japon, ce ne sont pas les banques qui sont transformés en « morts-vivants », mais les Etats. Potentiellement insolvables, ils sont maintenus à flot par le soutien implicite de la BCE.

  • L’International Herald Tribune révèle que « Les inquiétudes montent à propos du sort des banques en Italie et en Espagne ». La semaine dernière, Madrid n’est pas parvenu à emprunter 3,5 milliards, en proposant pourtant un taux très élevé (5,74 %).

    L’Espagne est en très mauvais état et plombe les résultats de l’Europe, nous dit-on en France. Mais la dette française atteint 86% du PIB contre 69% pour l’Espagne. Et encore, la France doit-elle encore emprunter 111 milliards en 2012, comme le révèlent Les Echos.

    Quant aux banques italiennes, elles détiennent le record des emprunts auprès de la BCE : 255 milliards d’euros.

    Certains économistes ne cachent pas la gravité de la situation. Frédéric Lordon, qui avait prévenu de la situation avant le krach de 2008, écrit : « Nous assistons à l’écroulement d’un monde, des forces immenses sont sur le point d’être déchaînées. (…) C’est tellement énorme que c’est presque beau. » Ce que confirme le chef économiste du FMI, Olivier Blanchard : « Il est fort possible que la situation soit pire que ce que nous avons connu en 2008. »

    • pour vous informez : caisse d’épargne , c.n.p l’assureur , les banques populaires , le crédit foncier et aussi avec la complicité de la main invisible étatisée , c’est a placer dans le meme panier ! avec des criminels placements a la bourse adossés qui peuvent vous ruinez en toute légalité ! pour celui que vous lisez : piégé , c’est avec tout ce que ça a entrainé a coté + de 5000 euros en-Volés pour dans d’autres poches allés se poser , le 03.12.1999 c’était la prolongation d’un P.E.L. qui était envisagée , la suite vous l’avez deviné ... ! ce n’est peut etre pas le theme de votre actualité , mais on va tout de meme essayer d’alerter pour ce qui est un véritable DANGER pour la société ! bonne journée .

  • des comme ça ne cherchez pas , d’autres de cette qualité dans le pays il n’y en a pas , "tous les memes" alors la , il faut tordre le cou a cette idée , certains avaient fait leurs petites saletés , mais EUX c’est 3 grosses qu’ils nous ont fait avaler , chez EUX on ne fait pas le travail a moitié ! 1999 ils avaient été privatisé , on voit ce que cela peut donner lorsque l’on laisse la liberté a ces damnés banquiers , un petit bonheur était espéré , une bande de truands a la direction d’une mafieuse organisation (certains de la Légion d’Honneur décorés pour services rendus a la Patrie , en fait ils auraient pu ruiner tout le pays) en avaient décidé autrement ! 1999 c.n.p. l’assureur de malheur l’avait concocté , un écureuil en vrai receleur l’avait distribué , c’était le précurseur en 2001 du fameux doublo , et en 2006 des supers actions natixis , trouvaille de l’union branlante d’un borgne et d’un manchot : le groupe b.p.c.e. , c’était dans leur expression maniérée feutrée et aseptisée , meurtrier aurait été beaucoup mieux approprié , le dénommé : nuances 3d "boosté par dynamique + " ! comme vous pouvez le constater on peut se planter 1 fois , comme dans tous les métiers ça peut arriver , mais pas 3 ...en 6 années , le coup était crapuleusement bien monté : ils nous avaient fourgué des produits qui allaient se révéler complètement pourris , au plus cher payé , en sachant pertinemment bien que la fete n’allait pas durer , pour le compte nous vider , et pour eux le maximum se gaver ! ce n’était pas de l’eurotunnel mais maintenant ça y ressemble énormément ! "et si une banque vous aidait a vivre mieux" c’était leur minable misérable insupportable insolent slogan , en rétorquant "et si une bande de pourris vous aidait a vous détruire la vie" a votre avis les amis , ce ne serait pas mieux ainsi ? "caisse d’épargne" la banque qui peut vous amener a gratter pour gratos quelques journées ou toute une année...voir plus si affinité ! de toute évidence comme solde de tout compte , ce sera la restitution d’une monnaie de singe , éventuellement un paquet de cacahuètes allé s’acheter , mais plus surement préparer ses yeux pour pleurer ! " assurance vie "caisse d’épargne" ça peut très bien ne pas rapporter gros c’est la ruine qui peut etre au bout du rouleau ! mesdames et messieurs si vous avez le portefeuille un peut lourd a porter , un écureuil peut aimablement se charger de vous soulager ! péril en la demeure les plus dangereux malfaiteurs étaient nichés a l’intérieur ! "caisse d’épargne" la banque sale définition , en vérité la boutique qu’il est préférable de ne jamais rencontrer , parole de pigeonné !

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