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Jeunesse ! Quel avenir ?

jeudi 24 mai 2012, par Robert Paris

TRACT

Jeunesse ! Quel avenir ?

Le chômage des jeunes a tellement augmenté depuis 2007 qu’il correspond dans le monde à 75 millions de chômeurs qui ont moins de 25 ans, quatre millions de plus qu’en 2007. Dans l’Union européenne, le chômage avoisine 18,7%. Au Maghreb et au Moyen-Orient, elle est de 26,5%. En France, le chômage ne cesse d’augmenter. Quoi d’étonnant : même les trusts qui annoncent des bénéfices suppriment des milliers d’emplois et les services publics ne cessent d’en supprimer. Dernier en date la Santé avec des milliers de suppressions d’emplois rien que dans les hôpitaux parisiens. Quant au privé, la liste des « plans sociaux » s’allonge jour après jour… Là où ce ne sont pas des licenciements directs, c’est quand même des emplois morts pour la jeune génération. Quand les emplois baissent depuis des années, comment voulez-vous qu’il y ait des emplois pour les nouveaux entrants sur « le marché du travail » ?

Les jeunes qui cherchent du travail sont jetés. Les contrats précaires, qui leur étaient réservés ces derniers temps, sont massivement supprimés. Les CDI ne sont même plus un espoir pour la grande majorité des chercheurs d’emplois et pratiquants des « Pôle emploi » qui feraient mieux de s’appeler « pôles chômage ».

Les étudiants n’ont même plus un meilleur sort que les jeunes travailleurs… La manière dont ont été traités les étudiants anglais, chiliens, grecs ou du Québec montre que les Etats sont prêts à matraquer la jeunesse à coûts de hausse des inscriptions, et coups tout courts par leurs polices…

Pour les étudiants du Québec, la hausse des tarifs d’inscription est carrément de 82% et les tarifs pour simplement faire grève et manifester : 5 000 dollars canadiens et 125 000 dollars pour une association !!!

Mais l’essentiel est ailleurs : ils nous mentent tous ! Il n’y a pas d’avenir pour nous : le capitalisme n’aura pas d’emploi à nous offrir. Les études, l’emploi, les salaires, le logement, la santé, la liberté, tout est remis en question pour la nouvelle génération par un système qui a peut-être eu un grand passé mais n’a pas d’avenir.

63% des étudiants français disent que cette société n’offre plus de possibilité de s’en sortir…

La dynamique du capitalisme est cassée. Tous ceux qui prétendent réparer le ressort, que ce soit par l’austérité ou par la croissance sont des menteurs. Il ne reste plus, à nous travailleurs, que d’enterrer ce système ayant atteint ses limites. Sinon, nous serons enterrés avec lui.
Les pro-capitalistes de gauche comme de droite, en France comme dans le monde, n’ont pas plus de solution les uns comme les autres. Ils peuvent momentanément nous faire espérer. Ils peuvent retarder la chute. Elle n’en est pas moins inéluctable.

Plus la crise est retardée, plus le mur des dettes monte, plus le navire prend l’eau et plus l’effondrement final va être impressionnant.

Plus on « sauve » les banques, plus elles jouent les fonds publics que nous leur prêtons au casino de la bourse, au jeu des dettes, plus elles coulent les Etats et les banques centrales et plus elles se coulent elles-mêmes. La perte de confiance des déposants est inévitable et elle signifiera la chute complète de tout le château de cartes…

Leurs « pistes », que ce soit une intervention de la BCE, des « euros bonds », des « project bonds », « taxe financière », tout consiste à déplacer les dettes en les augmentant, petit jeu qui n’a pas cessé depuis 2008 et a eu comme seul résultat que les dettes s’accroient sans cesse, endettant des dizaines de générations futures sans faire nullement repartir l’économie…

Ce système qui a duré de longues années a déjà connu des crises. Mais, cette fois-ci, même des centaines de milliards jetés dans le gouffre sans fond ne suffisent pas à lui redonner vie. Il est en chute libre et le moyen d’enrayer la mort n’existe pas.

C’est à l’humanité d’empêcher qu’il n’entraîne la planète dans sa chute. Et la première des conditions est de ne pas suivre les menteurs professionnels qui prétendent vouloir tout faire pour sauver, à notre place, « notre » emploi, « notre » entreprise, « notre » pays, « notre » système économique, qu’ils prétendent le faire par l’austérité ou par la croissance, qu’ils s’appellent Sarkozy ou Hollande, Obama ou Bush.

Comment se fait-il que ce système qui a duré deux cent ans soit-il brutalement mort ? Qu’est-ce qui prouve qu’il n’y ait pas de solution alternative en restant dans le cadre du capitalisme et qu’il faille inévitablement changer de société ?

Tout d’abord, il faut prendre conscience que le Titanic coulera nécessairement car le choc contre l’iceberg a déjà eu lieu et la coque est irréparable.

Quant à un avenir, nous n’en aurons un que si nous le préparons. On nous a longtemps vanté la fin du communisme et, effectivement, le stalinisme est hideux. Mais le capitalisme arrivé sur sa fin est amené à vanter les mérites du parti unique stalinien de Chine, à la tête de la plus dynamique des économies capitalistes du monde, bien qu’elle-même en déclin, et portée par un goulag qui n’a rien à rendre au goulag russe, à part que les puissances occidentales ne veulent surtout pas le dénoncer…

Oui, le capitalisme a du plomb dans l’aile et, si on ne veut pas que notre avenir en ait tout autant, il ne faudra pas craindre de construire un autre avenir. Cela ne pourra se faire que de manière collective et par la révolution des exploités.

Avec les débuts révolutionnaires du Maghreb et du monde arabe, on n’a encore vu que le commencement de la révolution mondiale…

Et l’avenir de la jeunesse, c’est la révolution prolétarienne !!!

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