Accueil > 03 - HISTORY - HISTOIRE > 2eme chapitre : Révolutions de l’Antiquité > Civilisations et révolutions dans l’Afrique antique

Civilisations et révolutions dans l’Afrique antique

mercredi 23 janvier 2013, par Robert Paris

Messages

  • Dans cette étude, on appellera révolution la situation de crise dans laquelle les opprimés cessent de suivre les idées et les organisations de la classe dirigeante, commencent eux-mêmes à s’organiser, d’une manière totalement nouvelle et émergente, en vue de leurs propres intérêts de classe et, surtout, appliquent leurs propres décisions, créant une situation de double pouvoir porteuse de la possibilité de changement radical du cours de l’Histoire, vers un pouvoir aux travailleurs. Cette définition ne considère pas la violence (la fameuse lutte armée) comme le critère fondamental, mais souligne plutôt le caractère radical du contenu social et politique donné par les opprimés eux-mêmes, et la destruction rapide des bases réelles de l’ancien ordre. Au sens large, scientifique, nous appellerons « révolution » tout état transitoire dans lequel l’ordre établi peut basculer qualitativement et brutalement. Mais, surtout, nous appellerons révolution une situation qui mène à l’émergence brutale d’une structure, qualitativement nouvelle, issue de l’agitation et des contradictions à l’échelon hiérarchique inférieur, encore appelée auto-organisation. Du coup, ce processus concerne aussi bien les différents domaines des sciences. La politique est particulièrement concernée par la question de l’auto-organisation des prolétaires. Rappelons l’expression qu’en donnait Karl Marx : « Le socialisme sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes. » Pour se préparer à devenir un nouveau pouvoir, les exploités ont besoin de retrouver le sens de l’organisation collective et la confiance dans leurs propres forces.

  • "L’empire du Ghana, comme l’empire du Mali, a été fondé sur le grand commerce de l’or. A la base, il y a eu le développement de grandes villes commerciales essentiellement fondées sur le commerce de l’or. La future capitale de l’empire, Kumbi Saleh, a été formée du regroupement de deux villes commerciales et artisanales. L’empire du Ghana est un bon exemple du fondement économique et social de l’Etat. La religion n’est nullement la base de cet édifice, même si les rois vont s’appuyer sur les idéologies et sur les structures religieuses pour baser leur régime. Ainsi, la religion des villes commerciales du Ghana est l’islam mais celle de la ville et de la cité royale reste dans la croyance traditionnelle soninké. Le Ghana a atteint son apogée au XIe siècle. Il disposait alors d’une armée de 200.000 hommes et d’une richesse qui dépassait largement les petits royaumes européens. Ce n’est pas la guerre qui a fait chuter l’empire du Ghana mais la crise sociale qui a démoli les fondations de la société. Quand les invasions almoravides ont commencé, le peuple ne voulait pas de battre pour ce régime et ce système d’exploitation. La capitale est tombée en 1080."
    Extrait de l’article : civilisations/révol. dans l’Afrique antique.

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.