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A bas la politique du gouvernement Hollande et supplétifs qui, de Chypre à l’Afrique et à la France, mènent la guerre du Capital contre le Travail !

lundi 25 mars 2013, par Alex

A bas la politique du gouvernement Hollande et supplétifs qui, de Chypre à l’Afrique et à la France, mènent la guerre du Capital contre le Travail !

Le changement c’est maintenant ! avait promis F. Hollande avant son élection. Le seul changement et le seul retour à la croissance qu’on a observé sont dans le discours et l’intensité du ton anti-ouvrier, anti-pauvre de la gauche gouvernementale PS-Ecologistes. Et il s’intensifiera avec l’enlisement dans la crise.

Travaillez plus longtemps pour gagner moins !
Ce gouvernement, comme le précédent, s’appuie sur la soi-disant fatalité des chiffres pour justifier le blocage, voire la baisse des salaires, allocations, pensions qui toucheront chaque travailleur individuellement. C ela ne résorbera bien sûr absolument aucun des déficits organisés. Nous ne résoudrons donc aucun problème en les acceptant au nom du « on n’a pas le choix ». Cela n’a qu’un objectif politique : gagner du temps, affaiblir économiquement chaque travailleur, pour affaiblir politiquement la classe ouvrière dans son ensemble.

Non au report de l’âge de la retraite au-delà de 62 ans ou à la baisse des retraites complémentaires !

Non à la baisse des allocations chômage, familiales ! C’est l’augmentation des salaires, la baisse des bénéfices du Capital qui combleraient les déficits !

Subissez plus de précarité pour être plus facilement licenciés ! C’est le fond de l’accord ANI signés le 11 janvier entre syndicats et patronat puis transcrit dans la loi. La précarité on la connaissait déjà, mais la contrepartie, bien sûr on ne la verra pas. Car le problème dans la crise n’est pas le travail, c’est le capital qui ne veut plus s’investir. Ces accords ont eux aussi un but politique : créer la peur du lendemain, faciliter les licenciements au goutte-à-goutte, procédés vieux comme le capitalisme pour affaiblir la capacité de défense collective des travailleurs.

Non à la dégradation des statuts dans le public et des contrats de travail dans le privé, qui ne défend pas l’emploi ! Non à l’insécurité au travail !

Payez plus d’impôts pour moins de service public ! A côté des baisses de revenus, de la hausse de l’insécurité qui sont programmées, les plans de démantèlement des services publics se poursuivent. Ce sont les salaires, les statuts des personnels, le niveau des services rendus au public qui sont dégradés. Derrière toutes ces « restructurations » il y a des cadeaux aux patrons du BTP. Des bâtiments flambants neufs, des gares, des hôpitaux, des routes, des voies ferrées sont construites ou rénovés. Aide au capital, attaque contre le travail avec pour conséquences : manque de personnel, transports surchargés, calvaire quotidien pour les banlieusards ; réseau routier sous-équipé qui a obligé le gouvernement à déguiser en quasi « catastrophe naturelle » une banale chute de neige en hiver.

Non à la casse des services publics et à leur privatisation rampante !
Non à l’aide publique massive aux grands patrons du BTP, aux dépens des personnels et des usagers !

Engagez-vous ! claironnent les sergents-recruteurs du gouvernement dans des campagnes publicitaires, en direction de la jeunesse ouvrière au chômage : « Pour faire voler nos avions, il faut toute une armée, l’armée de l’air recrute » Même des militaires ont compris que sans un personnel nombreux aucun avion de Dassault ne peut fonctionner ! La France est encore en guerre au Mali, et la soi-disant victoire n’a rien apporté. On ne nous montre d’ailleurs aucune image, encore moins que pendant la guerre d’Algérie.

Un pape proche des pauvres mais surtout ami des dictateurs, un Hessel travaillant avec Mitterrand en 1954 au service de « l’Algérie Française », des soldats de l’ex-armée coloniale « civilisant » l’Afrique, des banquiers rackettant les chypriotes, c’est l’idéal offert à la jeunesse au chômage ! C’est la guerre contre les pauvres, la guerre entre les pauvres, que l’armée et les banques de la France coloniale, impérialiste, appuyée par des gauches gouvernementales, organise depuis 200 ans, de l’Indochine à l’Algérie, du Rwanda à la Syrie. Rien d’autre !

A Chypre, dont des banques sont au bord de la faillite, les ministres des finances de la zone euro somment leurs collègues de trouver des milliards pour les renflouer, sur le dos de la population, par une ponction directe. Ce racket organisé par les Etats au profit des banques sera un coup direct contre les classes modeste à Chypre, mais c’est aussi un coup indirect contre les travailleurs d’ici. C’est en notre nom, soi-disant dans notre intérêt, comptant sur notre soutien ou notre indifférence que ce racket est organisé.

Indignons-nous donc haut et fort :

Non à l’aide aux banques ! Non à la guerre aux peuples, par l’impôt en Europe ou par les armes en Afrique ! Pas un homme, pas un euro pour les sales guerres du capital au Sahel ! Oui à la guerre de classe contre le capital !

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