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Salariés, on n’est pas au boulot pour être traités en… esclaves !

samedi 13 avril 2013, par Robert Paris

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  • Conforment à un arrêt récent de la Cour de Cassation, un employeur peut licencier un salarie par texto. C’est à dire, sans aucun formalisme, ce qui en dit long sur la "valeur" d’un salarie, considéré tout juste comme un kilo de sucre !!! Jamais, un salarié n’aura été aussi vulnérable face à son patron, jamais il n’aura été aussi jetable comme une vieille chaussette !!!

  • Le stress chronique, c’est-à-dire répétitif, permanent, subi, concerne 33 % des salariés dans le secteur des services, 36 % dans l’industrie et 42 % dans le secteur médico-social. Nous estimons que 25 % des salariés mettent en danger leur santé au travail : troubles musculo-squelettiques, burn-out, infections à répétition, maladies cardio-vasculaires… Les salariés sont des gens épuisés. Les salariés subissent plus de pression, le travail est plus haché, tout va plus vite, avec les connexions internet, les téléphones, on amène nos problèmes du boulot à la maison et nos problèmes personnels au boulot. La première cause d’accident du travail, c’est la chute ou la glissade parce que les gens ont l’esprit ailleurs : c’est le cas typique de la personne qui descend les escaliers en envoyant des SMS. Dans l’organisation, les entreprises ont engagé des procédures de contrôles terrifiantes qui ont conduit au désengagement des salariés. Au final, comme à l’extérieur, on retrouve les incivilités, le manque de respect entre collègues.

  • Dans son édition du 28 août, Mediapart révèle l’existence d’un système de fichage secret des salariés au sein des rédactions de France 3 Régions. Ces fiches concernent les journalistes, les techniciens et le personnel administratif. A France Télévisions, l’émoi est à son comble.

  • Un salarié sur quatre est en burn out ou en dépression du fait de la dégradation des relations dans le travail, voilà le climat social au travail depuis un an, selon le baromètre 2015 du Cegos.

  • Le député socialiste Benoît Hamon a déposé mercredi 17 février une proposition de loi favorisant la reconnaissance du burn-out, signée au total par 83 députés de gauche (socialistes et écologistes). Le texte suggère de faciliter l’instruction et la reconnaissance individuelle des cas d’épuisement professionnel par les comités régionaux de reconnaissance des maladies professionnelles. Ainsi, « les dossiers pourront être plus nombreux à être instruits » et « la reconnaissance de ces pathologies psychiques liées au travail sera réelle », plaide M. Hamon.

    Mais en légiférant sur le burn-out, « on met la charrue avant les bœufs », estime la veille Jean-Pierre Olié, psychiatre et coauteur du rapport de l’Académie française de médecine sur l’« effondrement professionnel » présenté juste un jour auparavant. Car si le problème est réel, il est encore mal défini.

    Après avoir auditionné des professionnels concernés par la problématique (psychiatres, médecins du travail, neurobiologistes), la commission psychiatrie et santé mentale de l’Académie met en garde :

    « En l’état actuel, le burn-out ne peut pas être un diagnostic médical. »

  • Un mail interne d’une cadre de la RATP, RER A, laisse entendre un projet de « fichage » des conducteurs RER pour repérer les fortes têtes....

  • Un exemple de plus de l’agressivité patronale...

    Au bout de dix ans de travail, un salarié malvoyant demande des aménagements de son activité dans une assurance, il est licencié...

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