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Non, la situation n’est pas caractérisée par le fait que les Etats et les entreprises sont endettés (ce n’est qu’une conséquence) ! Ni même pas en faillite ! Mais par le fait que le capitalisme privé n’est plus capable de se passer du capitalisme d’Etat, c’est-à-dire la pompe à finances publiques et le principal fabricant de fausse monnaie...

vendredi 21 juin 2013, par Robert Paris

Le moteur de l’investissement productif par le capital privé ne fonctionne plus depuis 2007 et n’a aucune raison de se remettre à fonctionner... Les capitaux privés ne veulent plus se nourrir que des aides d’Etat et des investissements dans les dettes souveraines. La meilleure preuve en est la chute des bourses à peine annoncé le fait qu’un jour lointain la banque fédérale américaine devrait cesser ses aides massives...

Rappelons que le moteur du système, aujourd’hui décédé, était l’investissement dans le travail humain productif, investissement qui rapportait de la plus-value issue de ce même travail. Sans les aides d’Etat, il n’y aurait aucune usine de production qui tournerait aujourd’hui et, si les Etats ne tenaient pas à maintenir la fiction de la propriété privée des grands moyens de production, tous les trusts et toutes les banques seraient étatisées à l’heure actuelle.

Non, la situation n’est pas caractérisée par le fait que les Etats et les entreprises sont endettés ! Ni même pas en faillite ! C’est le capitalisme qui n’est plus un moteur et est en roue libre, seulement poussé à bouts de bras par les Etats et les banques centrales…

On peut lire dans la presse économique : "Quel est le bon moment pour commencer à priver un drogué de sa méthadone ? C’est, imagée, la question à laquelle vont devoir répondre les 19 membres du comité de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine mardi et mercredi. Il semble qu’ils soient d’accord sur un point : il faudra bientôt réduire les achats d’actifs que la Fed maintient au rythme de 85 milliards de dollars (64 milliards d’euros) par mois dans le cadre de sa politique d’"assouplissement quantitatif" (QE). Reste à trouver le bon moment, une question sur laquelle ils ont pour l’instant des opinions divergentes. Ces dernières semaines, même les plus ardents défenseurs du QE, à commencer par le président de la Fed, Ben Bernanke, ont laissé entendre qu’il ne faudrait plus attendre trop longtemps avant de réduire les achats. Pour leur part, les opposants au programme jugent qu’il est grand temps de passer des paroles aux actes..."

Comme on le voit, le capitalisme n’est pas en état de se passer d’injections massives continuelles de fonds publics...

Dans ces conditions, discuter des dettes, c’est discuter des conséquences et pas des causes. Prétendre renflouer les dettes, c’est soigner les symptômes et pas la maladie. D’ailleurs, impossible de traiter les dettes car le propre de la situation actuelle est que le système ne tarde à s’effondrer que grâce à la masse d’argent des banques centrales qui accroissent sans cesse la dette publique et la dette totale…. Tous les gouvernants tiennent le discours de la nécessité de contenir les dépenses publiques tout en ne ménageant pas leurs dépenses pour faire tourner artificiellement le capitalisme. Et cela est inévitable car il est impossible de convaincre le capital privé à reprendre le chemin des investissements. D’autant que plus les Etats interviennent et plus il est rentable aux capitaux privés de s’en tenir aux investissements dans les titres de la dette et autres titrisations pourries plutôt que d’investir dans la production. On a donc un soi-disant capitalisme privé toujours en fonction mais qui est un véritable capitalisme d’Etat et qui n’a rien de la rentabilité capitaliste classique, celle qui se fonde sur l’accumulation tirée du travail humain. Les plans d’aide des Etats et banques centrales prétendent certes être des plans économiques mais c’est faux. Ce sont des interventions politiques pour retarder la catastrophe et préparer des issues politiques, c’est-à-dire détourner la révolution sociale….

Malgré des plans anti-sociaux drastiques, les dettes ne peuvent que s’accroître sans cesse…

Ce que les capitalistes en disent…

Des gouvernements en faillite tentant de faire survivre des banques en faillite

Mini-krach en Asie, mais la Fed continue de soutenir les marchés US

Fausse reprise et vraie crise de dette

Avec la crise économique, les économies développées ressemblent de plus en plus au Japon

Le capitalisme sous perfusion
Le plan de paulson présente pour la première fois le 18 septembre 2008 par Henry Paulson (secrétaire eu trésor américain), avait pour d’enrayer la propagation du cyclone qui balaye le système bancaire international.
Faisant suites aux sauvetages successifs de Merrill Dynch et AIG, te à la faillite de Lehman Brother, ce plan a proposé une solution globale d’envergure qui contraste aves les politiques de gestion utilisées depuis le début de la crise financière.
Dans ces grandes lignes, le plan de paulson prévoit le rachat par l’Etat américain des créances douteuses détenues par les banques, et devenues toxiques à la suite de l’aggravation de la crise des subprimes.essentiellement composés de crédits immobiliers, des actifs pèsent très lourdement les bilans des banques.
Aussi la création d’une cellule de cantonnement n destiné à accueillir, regrouper et gérer ces actifs toxiques, permettrait de réduire le risque de faillite au système bancaire.et en échange il obtiendrait des titres de propriétés dans les banques audées.si les institutions financières se dressent, le trésor touchera les bénéfices, voire revendre à profil ses titre. L’Etat sera aussi tenu d’assouplir les modalités des rachetés pour soulager les emprunteurs propriétaires de maison menacées de saisie.[2]
Le trésor s’empare des titres dont personne ne veut. Afin de restaurer artificiellement un marché, il visait l’utilisation d’u système d’enchère inversé en inverse en invitant les banques à y participer.
Le financement du plan de Paulson par la dette publique pour un montant de 700 milliards de dollars, constitue l’un des points les plus contestés par l’opinion et les élus qui refusent de payer les excès de risques pris par les banquiers de Well Street.
Par ailleurs, l’exécution pratique du plan s’avère également être plus complexe que prévue, notamment en raison de l’incapacité des banques à valoriser correctement le prix des actifs toxiques présents dans leurs bilans. En effet, la quasi-disparition de la demande du marché pour ce type de produits a accentué la dégradation des prix, et a sensiblement réduit la qualité des évaluations faites par les banques et les auditeurs pour valoriser ces actifs.
Par conséquent, la question des prix de rachat par l’Etat américaine des créances toxiques reste ouverte. Alors qu’un prix trop élevé serait injuste pour le contribuable américain, un prix trop bas conduirait les banques à enregistrer des pertes supplémentaires qui pourraient être fatale. D’ailleurs, ce débat sur la « juste valeur » des actifs s’inscrit dans une problématique plus générale sur la part de responsabilité des nouvelles normes comptables de l’aggravation de la crise.
Alors que la moitié de 700 milliards de dollars votées en octobre ont été dépensés, la contestation monte sur l’utilité de ce plan et l’opacité de l’utilisation des fonds par les banques.
La chambre des représentants et le Sénat ont voté vendredi (13 février 2009) un plan de 787 milliards de dollars. Barack Obama devrait le promulguer dés lundi. Avant de s’attaquer à l’élaboration d’un programme pour mettre un frein aux saisies immobilières.
Les deux chambres du congrès américain ont adopté vendredi (20 mars 2009) un plan de relance économique de 787 milliard de dollars, donnant au président Barack Obama une première victoire législative majeure, sans le soutien des républicains.

Le Sénat a approuvé le plan de relance peu avant 23H00 vendredi (04H00GMT samedi) par 60voix contre 38, après le vote de la chambre des représentants par 246 voix contre 183, un peu plus tôt dans l’après-midi.
‘’Le président Obama maintenant un projet de loi à signer qui va créer des millions d’emplois bien payés et aider les familles et les entreprises à rester financièrement à flot ‘’, a écrit vendredi soir dans un communiqué l’influent sénateur démocrate Max Bauus, léun des artisans de ce plan de relance.
Au sénat, la majorité démocrate a bénéficié des voix de trois républicains modérés, ce qui leur a permis de se mettre à l’abri de toute tentative de blocage de la part de l’opposition. À la chambre basse en revanche, aucun républicain n’a voté pour le plan. Les représentants de l’opposition ont fustigé son cout élève.
L’adaptation du plan par les deux chambres permet au Congrès de transmettre le texte de la nouvelle législation au président Obama pour promulgation.
L’objectif des démocrates d’envoyer le projet de loi sur le bureau de M.Obama avant les vacances parlementaires de février a donc été atteint.
Après un peu plus de trois semaines à la Maison Blanche, M.Obama obtient donc son plan de relance destiné à créer ou sauver entre trois et quatre millions d’emplois.
Vendredi, il a toutefois prévenu que l’adaptation du plan de relance par le Congrès n’était « que le début » de son action pour rétablir la situation économique. la président américain présentera mercredi 25 mars 2009, lors d’un déplacement dans l’Arizona (sud-ouest) , un plan destiné à enrayer les saisies immobilières, a annoncé vendredi son porte-parole Robert Gibbs.
Tout au long du débat sur le plan de relance, qui a duré environ un mois, les républicains ont réclamé plus d’allègements fiscaux, davantage de mesures d lutte contre la crise du logement et moins de dépenses publiques. « Ce n’est pas de l’argent du Monopoly, c’est du vrai », a lancé le leader de la minorité républicaine du Sénat Mitch McConnell vendredi peu avant le vote. “il devra être remboursé par nos enfants ‘’, a-t-il ajouté.

Paulson et Goldman Sachs : le sale petit secret du sauvetage de Wall Street

Le plan Paulson

Le plan US de 2009

Plan de relance économique du Japon de 2008-2009
Les actions américaines montent en flèche suite à la promesse de la Fed de maintenir les taux d’intérêt près de zéro

Un procès-verbal de la Réserve fédérale montre la faillite de l’ordre économique

Les bulles financières préparent un nouveau crash

Pourquoi tous les comptes de la France sont en rouge ? Plus de 1800 milliards d’euros de dettes, ça vous dit quelque chose ?

Le ministère du Budget a annoncé ce vendredi que le déficit de l’État s’établissait fin avril à 66,8 milliards, contre 59,9 milliards fin avril 2012. Mais le déficit du budget n’est pas la dette de l’Etat français !!! Pour financer son déficit, l’État est obligé d’emprunter. La dette de l’État se définit donc comme l’ensemble des emprunts effectués par l’État, dont l’encours (montant total des emprunts) résulte de l’accumulation des déficits de l’État.
Elle ne doit pas être confondue :
• avec la dette extérieure, constituée de l’ensemble des engagements des agents économiques d’un pays (particuliers, entreprises..), et non seulement de l’État, vis-à-vis de prêteurs étrangers ;
• avec la dette publique, qui correspond à la dette de l’ensemble des administrations publiques, des collectivités territoriales et des organismes de Sécurité sociale.

La France —Etat, administrations locales et Sécurité sociale compris— a une dette publique importante (1.818 milliards d’euros environ à l’automne 2012, soit approximativement 90% du PIB).

La France avec 1800 milliards, l’Angleterre avec la même somme, l’Allemagne avec plus de 2000 milliards, l’Italie avec plus de 1300 milliards, l’Espagne avec plus de 1300 milliards etc.... le total dépasse maintenant 13 000 milliards c’est à dire plus de 100% du PIB de la CEE.
L’accumulation de dette n’est pas propre à l’Europe, et la dette publique des USA se monte à environ 13.000 milliards de dollars.
Le Japon a une dette publique qui représente 200% de son PIB et ça s’aggrave massivement…

Détail des dettes de la France

Sécu : déficit 14,3 milliards d’euros

Sécu plus fonds de solidarité vieillesse : trou de 17,3 milliards

Prestations familiales de la Sécu : trou de 2,6 milliards

Allocations chômage : trou de 4,3 milliards de l’Unedic

Retraites : déficit de 3 milliards de la CNAV

Hôpitaux : dans le rouge de 26 milliards

Dette publique de l’Etat français : 1833,8 millions d’euros

Universités : Angers – 3,3 millions, Nantes – 2,23 millions, etc…

SNCF : dette de 10 milliards plus les 30 milliards de dettes du RFF

EDF : dette de 42,5 milliards plus l’endettement d’Areva qui est de 3,5 milliards d’euros

Déficit budgétaire de l’Etat français : 31 milliards

Villes et communauté urbaines : trou de 6 milliards pour Nice-ville mais 1,3 milliards d’€ pour Nice-Côte d’Azur, Cannes 315 millions d’€, Paris 3 milliards, Marseille 1,8 milliards, Levallois-Perret 500 millions, Lyon 500 millions, Reims 333 millions et Saint-Étienne 380 millions.

Messages

  • La Bourse de Paris a plongé jeudi de 3,66%, les investisseurs vendant des actions à tour de bras, tétanisés à l’idée d’être privés des mesures d’aide à l’économie de la Banque centrale américaine (Fed).

    A la clôture, l’indice CAC 40 a dégringolé de 140,41 points, revenant à ses niveaux de la fin avril pour s’inscrire sous les 3.700 points à 3.698,93 points, dans un volume d’échanges relativement étoffé avec 4,17 milliards d’euros traités.

    Parmi les autres places européennes, Londres a perdu 3% et Francfort a lâché 3,28% alors que l’Eurostoxx 50 a abandonné 3,63%.

    La cote parisienne a évolué dans le rouge dès l’ouverture après avoir pris connaissance des propos de Ben Bernanke (président de la Fed) qui a prévenu mercredi soir que son institution allait probablement ralentir ses rachats d’actifs sur le marché et y mettre fin en 2014.

    Le repli s’est accéléré en milieu d’après-midi dans la foulée de celui de Wall Street.

    « La référence plus explicite que prévu de Bernanke à un ralentissement de la politique monétaire » de l’institution a « heurté les marchés », indiquent les économistes de Crédit Agricole CIB.

    Les marchés « ont été finalement pris par surprise par le calendrier évoqué », indique-t-on chez Barclays Bourse.

    Mercredi, lors de sa réunion, la Fed a certes indiqué qu’elle maintiendrait en l’état sa politique de soutien exceptionnel à la reprise économique aux Etats-Unis, mais son président Ben Bernanke a fait savoir qu’elle pourrait ralentir d’ici la fin de l’année et s’arrêter en 2014.

    Ces rachats d’actifs, qui permettent de déverser des liquidités sur les marchés, soutiennent depuis plusieurs mois les indices boursiers de par le monde. Mais avec l’amélioration de la situation économique outre-Atlantique, la banque centrale estime possible de ralentir cette aide.

  • Répondant à la question de savoir quand la Fed finira par augmenter les taux d’intérêt, W.Dudley, proche allié de M. Bernanke, a indiqué que les dernières spéculations du marché quant à une hausse des taux d’ici peu sont "tout à fait en décalage" avec les déclarations et les attentes du Comité de Politique Monétaire de la Fed. "Les circonstances économiques pourraient diverger de façon importante des attentes du FOMC", affirme W. Dudley dans des remarques préparées en vue d’un discours.

    "Si les conditions du marché du travail et de la dynamique de croissance de l’économie devaient être moins favorables que dans les perspectives du FOMC, et c’est ce qui s’est passé au cours des dernières années, je m’attends à ce que les achats d’actifs continuent à un rythme élevé pendant plus longtemps".

    Ben Bernanke a surpris les marchés la semaine passée en affirmant que la banque centrale pourrait réduire son rythme mensuel de rachat d’actifs de 85 Milliards de dollars plus tard cette année et mettre fin à son QE3 d’ici la mi-2014, si l’économie s’améliore comme prévu.

  • Toujours pas de vraie reprise. La croissance de l’économie américaine s’est limitée à 1,7 % en rythme annualisé au deuxième trimestre , a-t-on appris mercredi. C’est certes beaucoup mieux que les attentes des analystes, qui tablaient en moyenne sur un maigre point de croissance, mais on est loin du rythme de 2,5 % qui permettrait un vrai et franc recul du chômage –on attend les chiffres de l’emploi demain. Qui plus est, le Département du Commerce a de nouveau revu à la baisse la croissance du premier trimestre, qui ne s’établit plus qu’à 1,1 %, contre 1,8 % précédemment. Comme le notent les économistes de HSBC, on est donc loin de la moyenne de croissance des seize derniers trimestres (2,2 % selon les dernières statistiques).

    Que s’est-il passé au deuxième trimestre ? D’abord, le dépenses des consommateurs, le pilier principal de l’économie, n’ont augmenté que de 1,8 %, contre une progression de 2,3 % au premier trimestre. Les particuliers restent freinés dans leurs achats par le double impact d’une hausse des cotisations salariales entrée en vigueur au 1er janvier et des coupes automatiques dans le budget fédéral entrées en vigueur au 1er mars.

    Les dépenses de l’Etat fédéral ont chuté de 1,5 % au deuxième trimestre, certes moins rapidement qu’au premier trimestre (-8,4 %), mais cette baisse n’est pas compensée par la progression des dépenses des Etats et des municipalités (+0,3%) : les dépenses publiques reculent au total de 0,4 %. Les importations ont plus progressé que les exportations, enlevant 0,8 % de croissance à la performance du trimestre. La bonne surprise est venue des effets de stocks, qui ont contribué à hauteur de 0,4 % à la croissance. Le secteur agricole, en cours de normalisation après la terrible sécheresse de l’an dernier, y a contribué.

    Dans ce contexte, la banque centrale a opté mercredi pour le statu quo. Le comité de politique monétaire a indiqué vouloir « continuer à acheter des actifs immobiliers titrisés à hauteur de 40 milliards de dollars par mois et des obligations d’Etat de long terme à hauteur de 45 milliards de dollars par mois ». Le comité se dit prêt à « augmenter ou réduire le rythme de ces achats pour maintenir le degré approprié d’assouplissement » de la politique monétaire. L’assouplissement monétaire (QE) entamé en septembre dernier va devoir prendre fin un jour.

    Les investisseurs craignent que sa fin ne déstabilise les marchés actions et obligations. La Fed pourrait commencer à réduire la voilure dès septembre. Mais, mercredi, elle a aussi insisté sur les risques que pose une « inflation en-dessous de son objectif de 2 % de manière persistante ». Ce qui plaide dans le sens des colombes bienveillantes à l’égard du QE. Ben Bernanke, patron de la Fed, a répété à maintes reprises qu’un ralentissement de son programme d’achats ne correspondrait pas à un durcissement monétaire, mais uniquement à un moindre assouplissement.

    Qui plus est, il a clairement découplé la question des achats d’actifs de celle des taux d’intérêt. Ces derniers resteront proches de zéro encore longtemps après la fin du QE. Il n’en reste pas moins que les marchés sont très nerveux, alors que Barack Obama devra désigner dans les mois qui viennent un nouveau patron, ou une nouvelle patronne, à la tête de l’institut d’émission.

  • La Réserve fédérale américaine (Fed) a annoncé mercredi qu’elle maintenait son soutien exceptionnel à la reprise économique, ainsi que son taux directeur proche de zéro, selon le communiqué du Comité de politique monétaire (FOMC).

    La Fed va continuer d’acheter chaque mois pour 85 milliards de dollars de bons du Trésor et de titres hypothécaires, jugeant qu’un resserrement actuel des conditions financières "s’il continuait, pourrait ralentir le rythme de la reprise de l’économie et du marché du travail".

    Cette décision, à laquelle s’est une nouvelle fois opposée au sein du Comité la présidente de l’antenne locale de Kansas City, Esther George, a surpris les analystes qui s’attendaient à une modeste réduction des injections de liquidités.

    Le FOMC note dans son communiqué que l’économie a progressé à un rythme "modéré", au lieu de "modeste" comme le décrivait le précédent communiqué de fin juillet.

    Mais la Fed s’inquiète du fait que "les taux sur les prêts immobiliers ont encore augmenté" et que "la politique budgétaire freine l’économie".

    La Banque centrale a aussi annoncé mercredi avoir abaissé sa prévision de croissance pour 2013 et 2014 tout en améliorant légèrement ses prévisions de chômage.

    Le produit intérieur brut du pays (PIB) devrait progresser de 2,0% à 2,3% en 2013, soit 0,3 point de moins que prévu en juin, et de 2,9% à 3,1% en 2014 (-0,1 à -0,4 point par rapport à juin), selon les prévisions du comité de politique monétaire (FMOC).

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