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Produit de l’industrie capitaliste, la vague mondiale de cancers grandit

vendredi 26 juillet 2013, par Robert Paris

Produit de l’industrie capitaliste, la vague mondiale de cancers grandit

Après être revenu sur les vieux scandales du plomb et de l’amiante, l’Agence européenne pour l’environnement souligne, dans la deuxième partie d’un imposant rapport (le premier volume a été publié en 2001), les nouveaux dangers que sont les hormones de synthèse, les nanoparticules, les OGM, les insecticides, les ondes des téléphones portables ou le nucléaire.

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  • Nucléaire-Santé : l’’association Française des malades de la Thyroïde porte plainte auprès de la Cour Européenne des Droits de l’’Homme

    La radioactivité générée par les installations nucléaires au quotidien, par les nombreux accidents et défaillances tout au long des années et par les catastrophes nucléaires détruit de plus en plus la santé des populations. Créée à la suite de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl ( 26 avril 1986) dont les autorités françaises avaient dissimulé les impacts nocifs en France, l’’Association Française des malades de la Thyroïde vient de décider de porter plainte auprès de la Cour Européenne des droits de l’Homme contre l’Etat Français.

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    L’’Association Française des malades de la Thyroïde a décidé de porter plainte auprès de la Cour Européenne des droits de l’Homme contre l’Etat Français suite à la catastrophe nucléaire de Tchernobyl et aux décisions de l’appareil judiciaire français conduisant à faire disparaitre toute responsabilité des autorités et personnes en charge de la santé publique à l’époque.

    A l’époque les autorités françaises et l’Etat ont systématiquement minoré le passage du nuage radioactif produit par la catastrophe nucléaire de la centrale de Tchernobyl (Ukraine-URSS) sur le pays et a refusé en conséquence d’alerter les habitants et de prendre les mesures de protection de la population.

    Une plainte avait été déposée le 1er mars 2001 par l’AFMT qui mettait particulièrement en cause le rôle du service central de protection contre les rayonnements ionisants (SCPRI) et son chef - le sinistre Professeur Pellerin - lors de cette terrible catastrophe pérenne. L’’instruction judiciaire avait démontré qu’’au travers des « radias- air » qui équipaient les centrales nucléaires, le SCPRI avait une connaissance exacte heure par heure du taux de contamination que respirait la population Française.

    Le déni des réalités, le scientisme et la dictature de la technocratie nucléocrate

    Alors que dans de nombreuses régions françaises les doses de radioactivité au sol se révélaient très importantes notamment de part la pluie qui tombait à ce moment là et les jours qui ont suivit : les personnes comme les cultures agricoles alimentaires se sont trouvées contaminées. Mais, à l’inverse d’autres pays, telle l’Allemagne ou la Suisse ou l’Autriche, la France refusait d’admettre la situation de contamination du territoire et refusait de respecter les normes alimentaires préconisées par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) à Bruxelles en mai 1986. Ainsi, bon nombre de denrées alimentaires contaminées et interdites en Europe étaient importées et proposées à la consommation des français et françaises.

    Mis en examen par le juge d’’instruction, le chef du SCPRI - le professeur Pellerin - a alors tout fait pour se soustraire à ses responsabilités, ses choix, sa stratégie de propagande mensongère et sa décision d’exposer la population au crime nucléaire. Ainsi, le 15 février 2010, le chef du SCPRI saisissait le juge d’instruction d’’une demande visant à faire prononcer un non-lieu global et à constater la prescription de l’’action publique. Par ordonnances du 15 mars 2010, le magistrat instructeur avait rejeté l’’une et l’’autre demande.

    Une obsession procédurière pour fuir ses responsabilités et empêcher le débat de fond

    Mais le contexte nucléocratique de la France, le noyautage des institutions et des esprits par le lobby nucléaire et sa propagande forcenée offraient un cadre propice à étouffer le crime. Des manoeuvres procédurières vont alors être sans cesse mises en oeuvre pour que le procès n’ait pas lieu ou qu’il capote. Ainsi le Président de la Chambre de l’’Instruction se voit saisi par application des articles 175-1 et 207-1 du Code de Procédure Pénale d’’une demande tendant à ce que le dossier soit transmis à la chambre de l’’Instruction de la Cour d’’appel de Paris. Puis par ordonnance du 16 avril 2010 le Président de la-dite Chambre fait droit à cette demande. Puis par une ordonnance du même jour, le Président de la Chambre de l’’Instruction autorise l’’appel de l’’ordonnance du juge d’’instruction qui avait lui refusé de constater la prescription. Alors le Procureur Général près la Cour d’appel de Paris n’a plus qu’à requérir un non-lieu dans cette affaire qui verra, par un arrêt du 7 septembre 2011, la Chambre de l’’instruction de la Cour d’’appel de Paris infirmer l’’ordonnance de poursuite de l’’instruction et prononcer le non-lieu des chefs d’’atteinte involontaire à l’’intégrité d’’autrui et de tromperie.

    L’action tenace des parties civiles et notamment de l’’AFMT est blackboulée, les victimes jetées aux orties, et blanchit le crime nucléaire couvert par ses dévots. Pourtant l’Association Française des malades de la Thyroïde ne va pas baisser les bras et se pourvoie en cassation. Pourvoi qui sera à son tour rejeté le 20 novembre 2012 par la Cour de Cassation.

    Les voies de recours nationales ont ainsi été épuisées par l’’AFMT sans que l’’affaire n’ait été jamais évoquée sur le fond, ni au plan pénal, ni sur les intérêts civils des victimes et de l’’association qui les regroupe.

    Ne pas se soumettre au diktat des criminels

    Le raisonnement conduit par les juridictions françaises constitue de toute évidence une violation du droit à un procès équitable et l’AFMT poursuit aujourd’hui son combat devant, maintenant, la Cour Européenne des Droits de l’’Homme. Elle est soutenue dans cette démarche par des organismes scientifiques comme la CRII-RAD et le CERI et de nombreuses autres associations de santé ayant connus les mêmes injustices dans d’autres sinistres affaires telles celles du sang contaminé, de la légionellose, de l’’hépatite B, et plus récemment du scandale de l’’amiante.

    Dans un communiqué, l’Association Française des malades de la Thyroïde déclare : "Nous aimons notre Pays, il a été porteur des idées des "Lumières", mais nous savons aussi qu’’il s’’est construit dans la douleur. Actuellement il est sous le joug des lobbies qu’’ils soient nucléaires, pharmaceutiques, agro-alimentaires.… Le poids de la finance pèse mortellement dans la balance. Nous espérons en un réveil citoyen pour le devenir des générations futures en dehors de tous clivages politiques."

    Non seulement le secret de l’instruction a montré que les autorités savaient, qu’elles n’ont rien fait pour protéger la population mais en plus ont falsifié les chiffres, refusé les normes de l’OMS en vigueur à l’époque et ont laissé la libre circulation de marchandises alimentaires venant des zones contaminées, alors que les autres pays européens avaient fermés leurs frontières.

    Les ventes de "lévothyrox" (soins de la thyroïde) ont explosé ces 20 dernières années notamment pour un nombre de plus en plus important de jeunes atteints de carcinome papillaires reconnus radio induits.

    Se positionnant comme les enfants de Zola, Hugo, Cousteau, Dumont, Paul Emile Victor et tant d’autres qui ont apporté à l’histoire du pays et à la qualité de vie de leur contemporains et descendants, l’AFMT conclu : " Ils ont été des alerteurs de conscience pour notre planète, laisser passer Tchernobyl sous silence serait criminel pour nos enfants…, d’’autant plus que Fukushima confirme nos inquiétudes."

    A Fukushima déjà plus de 30,4 % des enfants sont atteints de tumeurs thyroïdiennes bénignes et déjà pour certains cancéreuses (Préfecture de Fukushima)
    La France est le second pays le plus nucléarisé du monde.

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    Source : Association Française des Malades de la Thyroïde -AFMT / 05 63 27 50 80 et 03 84 52 25 08 / http://www.asso-malades-thyroide.org

  • L’alimentation de plus en plus irradiée… et à l’insu des consommateurs !Édition septembre 2010
    par Alternative santé
    L’irradiation des aliments est une pratique de conservation des aliments qui progresse depuis une dizaine d’années. Pour autant, elle reste difficile à identifier pour le consommateur.

    Officiellement appelée « ionisation » (moins péjoratif), l’irradiation des aliments est l’une des trouvailles de l’industrie nucléaire pour les applications civiles de l’atome. Cette technique utilisée par l’industrie agroalimentaire depuis une cinquantaine d’années a pour objectif d’augmenter la durée de conservation des aliments en leur infligeant une dose radioactive « légère ». Cette dose ne produit pas d’aliments « contaminés », c’est-à-dire radioactifs. Mais est-ce vraiment une garantie d’innocuité ? La question, qui fait débat depuis le début de cette pratique, a été évacuée par les agences sanitaires. Les consommateurs, eux, se montrent beaucoup plus méfiants.
    En Europe, l’irradiation est autorisée, en principe, pour un nombre limité de denrées : les herbes aromatiques séchées, les condiments et les épices (directive 1999/3/CE du Parlement européen et du Conseil du 22 février 1999). Dans les faits, chaque État membre est libre de maintenir les autorisations qui lui sont propres. La libre circulation des marchandises fait le reste. Ainsi, dans la pratique, l’irradiation de nombreuses denrées est autorisée partout en Europe : abats de volaille, ail, oignon, échalote, blanc d’œuf, céréales, condiments végétaux, crevettes, cuisses de grenouilles congelées, farine de riz, flocons et germes de céréales pour produits laitiers, herbes aromatiques, légumes et fruits secs, viandes de volailles, etc.(1)

    Le Codex Alimentarius (le code alimentaire international) a par ailleurs donné son feu vert à l’irradiation de tous les aliments en 2003. Les États, eux, restent néanmoins plus restrictifs, sans doute du fait de l’impopularité de l’irradiation. Mais pour combien de temps ? On sait que les litiges commerciaux internationaux sont souvent réglés par l’OMC sur la base du Codex. Le conflit commercial autour du bœuf aux hormones peut se reproduire pour les aliments irradiés, et l’Europe se voir accusée de « protectionnisme ». En clair, les consommateurs ne sont pas à l’abri d’une arrivée forcée de produits irradiés en provenance des pays non membres de l’UE, ou de pénalités financières pour entrave à la liberté du commerce mondial.

    Voir icila carte de France des sites industriels nucléaires dont 5 irradiateurs pour les aliments. (icile site de l’entreprise Ionisos)

  • A Shirakawa, les sacs contenant les déchets radioactifs issus de la décontamination sont entreposés à l’air libre dans un parc, comme partout ailleurs. Mais ce parc est juste devant des immeubles et une habitante a vu des enfants jouer sur ces sacs. Elle a alerté les autorités régionales, propriétaires des habitations, qui n’ont pas réagi. Un journaliste du Maïnichi, qui révèle l’affaire, a mesuré jusqu’à 2,23 microsieverts par heure à proximité de sacs situés près de la rue. Il y avait 10 fois moins en s’éloignant des sacs. Le quotidien est ensuite aller inspecter d’autres complexes d’habitations, dans la même ville. Il a trouvé deux collégiens (ou collégiennes) en train de bavarder à proximité de tels sacs sans être informé(e)s du risque.
    Le quotidien rappelle que les autorités locales sont responsables des déchets et de la protection des populations. La loi impose un débit de dose inférieur à 1 mSv/an (ou 0,23 microsievert par heure) au niveau de la bordure du site d’entreposage.La région a réagi après l’intervention du journal.
    La région possède 78 complexes d’habitation et n’en a décontaminé que 21.
    Shirakawa fait partie de la province de Fukushima.

  • Samsung Electronics a promis mercredi d’indemniser plusieurs employés qui affirment avoir contracté un cancer en travaillant dans des usines du groupe sud-coréen fabriquant des semi-conducteurs. Le numéro un mondial des téléphones multifonctions et des mémoires informatiques a refusé de préciser le nombre de personnes concernées par ce projet d’accord.

    Ces six dernières années, une quarantaine ont déposé une plainte auprès de l’Agence gouvernementale de l’indemnisation et de la santé des travailleurs coréens. Dans un communiqué, le directeur général de Samsung, Kwon Oh-Hyun, a indiqué que le groupe apporterait "une compensation adéquate" aux salariés affectés par cette maladie ou aux familles de ceux qui sont morts.

    "Nous avons échoué à apporter l’attention nécessaire à la douleur et aux difficultés des victimes et de leurs familles", a-t-il déclaré dans un communiqué. Samsung va mettre en place un groupe d’arbitrage pour déterminer les modalités d’allocation de ces indemnités, a-t-il ajouté.

    Samsung a toujours nié que les cancers des salariés résultaient des produits toxiques manipulés sur les lieux de travail, et le communiqué de Kwon Oh-Hyun souligne que le groupe ne se reconnaît pas responsable des maladies de ses salariés.

    Les cancers d’employés travaillant dans des usines de fabrication de semi-conducteurs ont été portés à l’attention de l’opinion publique en Corée, avec la sortie en février d’un film basé sur l’histoire vraie d’un salarié de Samsung, Hwang Yu-Mi, mort de leucémie après avoir passé quatre ans dans une usine du groupe.

  • L’enfouissement des déchets atomiques est inacceptable !

    " C’est contraire à la logique, quand on possède quelque chose de dangereux, on ne va pas le cacher car il faut pouvoir le surveiller et y accéder au besoin. On ne met pas n’importe quoi n’importe où. "

    (Monsieur TISSOT , Président de la Commission Nationale d’Evaluation, le 19 mars 99).

    " Cette solution n’est pas satisfaisante et l’on a raison de se mobiliser contre ces méthodes de stockage. Géologiquement parlant, le sous-sol est le plus mauvais endroit pour stocker des déchets à long terme . Pourquoi ? Il contient de l’eau qui circule et pénètre tout…. ".

    ( Claude ALLEGRE, Président du Bureau de Recherches Géologiques et Minières.

    " L’enfouissement n’est pas fiable pour piéger la radioactivité. Des essais ont déjà été réalisés aux Etats Unis : on pensait que les déchets serait piégés par les argiles pendant 200 000 ans… En fait, ces déchets ont migrés en 20 ans dans la nappe phréatique située à 5 mètres en dessous… "

    ( Arjun MAKHIJANI, Physicien nucléaire directeur de l’Institut de Recherche sur l’Energie et l’Environnement, conférence de Bar le Duc, 27 juillet 2000)

  • Les risques pour la santé de la radioactivité artificielle, même à petite dose, sont désormais prouvés par des scientifiques.

    " Ces poisons sont redoutables même en très petites quantités. Le calcul des effets internes de proximité démontre aisément qu’une poussière de plutonium 239 de seulement 1 millième de millimètre d’épaisseur qui est parvenue à pénétrer dans un poumon génère ce qu’on appelle un point chaud. Ce phénomène très ionisant ponctuel conduit au cancer avec certitude. Elles sont loin les croyances d’irradiation faible par contamination interne ! "

    Maurice Eugène ANDRE , spécialiste en protection nucléaire biologique et chimique , Vérités Santé pratique 14 octobre 2000)

    Il est prévu , dés à présent, qu’il y aura des fuites ! Et donc des mutations génétiques, des cancers , des morts…

    " Il est impossible de prouver qu’un confinement restera efficace jusqu’à la décroissance totale de la radioactivité….Le but d’un stockage est de retarder, freiner , limiter le retour de la radioactivité à la surface. " ( Rapport BATAILLE , page 73 , mars 93).

    " La migration et la dilution dans la géosphère constitue un paramètre essentiel pour garantir la sûreté d’un stockage " (page XII rapport CNE sur la réversibilité juin 98)

  • Quand nos décideurs jouent avec les pourcentages de décès, les exemples récents ( affaire du sang contaminé, amiante, vache folle, etc… ) nous montrent qu’il faut craindre le pire !

    " La société actuelle semble prête à accepter , (pour l’enfouissement) , un risque de l’ordre de un mort pour un million et par an. "

    ( Les déchets nucléaires, Société Française de Physique 97).

    Dans les années 1970, les technocrates affirmaient que le risque d’accident nucléaire majeur était de un accident par milliard d’années. Ils le jugeaient quasi impossible. Depuis, il y a eu Tchernobyl et Three Mile Island, etc…..

  • Pour des raisons économiques, le choix de l’enfouissement est déjà fait !

    Donc quels que soient les résultats des soit disant recherches , on enfouira !

    " L’abondance et la diversité des déchets , laisse peu d’espoir de les voir placer dans des conteneurs de longue durée de vie pour les installer de façon sûre en surface ou en subsurface ".

    (Rapport CNE sur la réversibilité juin 98 page III et page VII)

    En profondeur, ce sera irréversible !

    " Le stockage est supposé réversible pendant sa phase d’exploitation ( 50 à 70 ans) et irréversible après sa fermeture définitive . "

    " La réversibilité est complexe pour les stockages profonds à cause de la triple barrière : conteneur- barrière ouvragée-barrières géologiques, elle est difficile voire improbable à long terme."

    (Page 4 , relevé de conclusions du cabinet du Premier Ministre du 9 décembre 99)

  • Pour des raisons économiques, le choix de l’enfouissement est déjà fait !

    Donc quels que soient les résultats des soit disant recherches , on enfouira !

    " L’abondance et la diversité des déchets , laisse peu d’espoir de les voir placer dans des conteneurs de longue durée de vie pour les installer de façon sûre en surface ou en subsurface ".

    (Rapport CNE sur la réversibilité juin 98 page III et page VII)

    En profondeur, ce sera irréversible !

    " Le stockage est supposé réversible pendant sa phase d’exploitation ( 50 à 70 ans) et irréversible après sa fermeture définitive . "

    " La réversibilité est complexe pour les stockages profonds à cause de la triple barrière : conteneur- barrière ouvragée-barrières géologiques, elle est difficile voire improbable à long terme."

    (Page 4 , relevé de conclusions du cabinet du Premier Ministre du 9 décembre 99)

  • " La réversibilité ne doit pas nuire à la compétitivité de l’industrie nucléaire "
    ( Rapport CNE sur la réversibilité page VIIIet page III)

  • Le problème n’est pas posé de manière scientifique !

    " Déchet : un problème mal posé donc mal géré. Notons que les chercheurs de site veulent imposer leur vision, ils ne veulent pas entendre les citoyens. … "

    (Monique SENE, Physicienne nucléaire, La Gazette nucléaire juillet 2000 )

    " C’est de la fausse science ! Il faut revenir à la science de base, c’est-à-dire poser le problème des déchets en tenant compte des travaux déjà effectués dans les laboratoires du monde entier. Il faut arrêter les travaux de Bure parce qu’un trou ça devient politiquement très, très attirant. On ne pourra pas résister à y envoyer les déchets. Je sais aujourd’hui qu’il n’y a pas de bonne solution. La transmutation n’est pas applicable aux déchets en grande quantité et l’enfouissement n’ est pas fiable pour piéger la radioactivité, il faut alors opter pour le " moins pire" : le stockage des déchets sur leur lieu de production . "

    ( Arjun MAKHIJANI)

  • La justice a reconnu pour la première fois en France l’existence d’un handicap grave dû à l’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques.

    Passé inaperçu lors de sa publication début juillet, un jugement du Tribunal du contentieux de l’incapacité de Toulouse confirme, expertise médicale à l’appui, que Marine Richard, la plaignante, souffre d’un handicap grave dû à l’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques et lui accorde en conséquence le droit à une allocation pour adulte handicapé.

    Le jugement transmis mardi à l’AFP par l’association Robin des Toits, qui milite pour la sécurité sanitaire dans les technologies sans fil, évoque un syndrome dont « la description des signes cliniques est irréfutable ». Il évalue la déficience fonctionnelle de la plaignante à 85% et estime qu’elle ne peut pas travailler. Il lui accorde le droit à une allocation de 800 euros par mois pour trois ans, éventuellement renouvelable.

  • « Cette reconnaissance par la justice est une grande première en France », a commenté à l’AFP Etienne Cendrier, porte-parole de Robin des Toits. L’hypersensibilité aux ondes magnétiques n’est pas reconnue officiellement en France comme maladie et fait l’objet de controverses entre experts. Elle se traduit par des maux de tête, picotements, troubles du sommeil, des symptômes divers, transitoires et communs à de nombreuses affections. Ceux qui se déclarent « hypersensibles » citent souvent les antennes-relais, portables, téléphones sans fil ou wifi comme causes directes de leurs maux.

    « C’est une percée », a déclaré Marine Richard, 39 ans qui vit dans la précarité. Cette ancienne dramaturge et réalisatrice de documentaires radio de Marseille vit aujourd’hui de l’aide de sa famille, recluse dans les montagnes de l’Ariège en raison de ses troubles, dans une ancienne grange retapée, sans électricité ni route, avec l’eau d’une source et deux mètres de neige en hiver. « On est obligé de se désocialiser et du coup on n’apparaît plus dans l’espace public », confie-t-elle à l’AFP. Marine Richard dit avoir contracté plus de 50.000 euros de frais et estime que l’allocation promise « ne couvre même pas (ses) traitements ».

  • L’avocate de Mme Richard, Alice Terrasse, dit ne pas avoir trouvé de jurisprudence sur le sujet, ce qui semble confirmer que le jugement de Toulouse constitue bien une première en France. Cette victoire pourrait faire jurisprudence car « des milliers de personnes » sont concernées mais n’ont pas saisi les tribunaux jusqu’à aujourd’hui, dit-elle. En 2014, un homme souffrant d’électrosensibilité s’est vu accorder par l’administration une aide financière dans l’Essonne, mais il s’agissait d’un accord à l’amiable et non d’une décision de justice.

    « Il faut créer des endroits préservés car il y a des milliers de personnes qui ne savent pas où se mettre », plaide Marine Richard. Une loi de janvier dernier ne prévoit qu’un rapport début 2016 sur l’hypersensibilité aux ondes magnétiques, déplore Etienne Cendrier.
    Le phénomène serait plus répandu qu’on ne le croit, affirme Marine Richard, citant une autre association militante, Next-up, qui a recensé jusqu’à 70.000 cas de personnes électrosensibles à des niveaux variables en France.

    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a reconnu en 2005 que l’électrosensibilité était « caractérisée par divers symptômes non spécifiques qui diffèrent d’un individu à l’autre » et « ont une réalité certaine et peuvent être de gravité très variable ». Mais il n’existe ni critères diagnostiques clairs, ni base scientifique permettant de relier les symptômes à une exposition aux champs électromagnétiques, ajoute l’étude de l’OMS.

  • Le Parlement a adopté définitivement, par un vote de l’Assemblée nationale, une proposition de loi écologiste encadrant l’exposition aux ondes électromagnétiques, qui inscrit notamment le principe de "sobriété" dans l’exposition aux ondes des téléphones portables, boîtiers wifi et antennes relais.

    L’électrosensibilité n’est pas officiellement reconnue comme une maladie mais 1,5% à 2% de la population dit en souffrir.

    Pour la première fois, un homme souffrant d’électrosensibilité s’est vu accorder une aide financière pour sa pathologie par la Maison départementale des personnes handicapées de l’Essonne, a-t-on appris jeudi auprès du Collectif des électrosensibles de France.
    « C’est un premier pas », a déclaré Sophie Pelletier, coresponsable de cette association. « D’autres personnes avaient déjà obtenu le statut de travailleur handicapé en raison de leur électrosensibilité, mais recevoir une subvention pour acheter du matériel de protection, à notre connaissance, c’est une première. »

    Depuis plusieurs années, cet homme de 32 ans, qui vit dans le sud de l’Essonne, ne supporte plus les ondes de télécommunications et est en arrêt maladie. Ses problèmes semblent avoir commencé à la suite d’une exposition dans le cadre de son travail à un appareil gérant des champs magnétiques.

    L’électrosensibilité n’est pas officiellement reconnue comme une maladie et fait l’objet de controverses entre experts. Les personnes « électrohypersensibles » (EHS), qui représenteraient 1,5% à 2 % de la population, attribuent leur souffrance aux champs électromagnétiques de l’environnement. Migraine, vomissements, irritabilité extrême : les symptômes évoqués par les malades sont variables mais peuvent conduire à des situations extrêmes, obligeant certains d’entre eux à cesser de travailler ou à modifier totalement leur mode de vie. Sans nier la réalité de cette souffrance, l’Organisation mondiale de la santé et le conseil scientifique de la Commission européenne (Scenihr) ont conclu en 2012 qu’il n’y a pas de base scientifique permettant de relier les symptômes des EHS à une exposition aux champs électromagnétiques.

  • Fin mars, une femme souffrant d’électrosensibilité s’était réfugiée pendant une dizaine d’heures au sommet d’une grue à Antony (Hauts-de-Seine) afin de demander un relogement adapté à son état de santé. En juin 2013, le gouvernement a annoncé qu’il pourrait mettre en place une « surveillance sanitaire » autour de ce phénomène.

  • Première reconnaissance d’un handicap dû à l’électrosensibilité en France

    Le Monde.fr avec AFP | 25.08.2015 à 14h39 • Mis à jour le 26.08.2015 à 07h30

    C’est une première : la justice française a reconnu l’existence d’un handicap grave dû à l’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques. C’est ce qu’a annoncé mardi 25 août l’association Robin des toits, qui milite pour la sécurité sanitaire dans les technologies sans fil. Cette décision représente « un grand pas en avant pour la reconnaissance de ce syndrome d’électro-hypersensibilité », s’est réjoui son porte-parole, Etienne Cendrier.

    Un récent jugement du tribunal du contentieux de l’incapacité de Toulouse reconnaît ainsi, après expertise médicale, que la plaignante, Marine Richard, souffre du syndrome d’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques, dont « la description des signes cliniques est irréfutable ».

    Dans ce jugement, il est estimé que sa déficience fonctionnelle est de 85 % « avec restriction substantielle et durable pour l’accès à l’emploi ». La justice lui accorde en conséquence le droit à une allocation pour adulte handicapé pour trois ans, éventuellement renouvelable, sous forme d’aide technique et d’aménagement de son logement.

    Lire le reportage : Les électrosensibles à la recherche d’une terre vierge de toute onde
    Pas de reconnaissance officielle en France

    Mme Richard, 39 ans, avait déposé un recours en avril 2014 contre une décision de la commission des droits et de l’autonomie des personnes en situation de handicap de l’Ariège. Cette ancienne journaliste y vit recluse dans les montagnes en raison de ses troubles, qui durent depuis 2010.

    L’hypersensibilité aux ondes magnétiques n’est pas reconnue officiellement en France comme une maladie et fait l’objet de controverses entre experts. Elle se traduit par des maux de tête, des picotements, des troubles du sommeil, des symptômes divers, transitoires et communs à de nombreuses autres affections. Ceux qui se déclarent « hypersensibles » citent souvent les antennes-relais, les portables, les téléphones sans fil ou le Wi-Fi comme causes directes de leurs maux.

    Pour la première fois, un homme souffrant d’électrosensibilité s’était vu accorder une aide financière en 2014 pour sa pathologie par la maison départementale des personnes handicapées de l’Essonne. Mais il s’agissait d’un accord à l’amiable avec cette administration spécialisée.

    Possible jurisprudence

    Etienne Cendrier espère que le jugement de Toulouse fasse jurisprudence. « Souvent la justice est plus humaine que les politiques, qui protègent les industriels », a-t-il estimé. Une loi de janvier ne prévoit qu’un rapport début 2016 sur l’hypersensibilité aux ondes électromagnétiques, a ajouté le porte-parole de Robin des toits.

    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a reconnu en 2005 que l’électrosensibilité était « caractérisée par divers symptômes non spécifiques qui diffèrent d’un individu à l’autre » mais qui « ont une réalité certaine et peuvent être de gravité très variable ». Il n’existe cependant ni critères diagnostiques clairs pour ce problème sanitaire, ni base scientifique permettant de relier les symptômes à une exposition aux champs électromagnétiques, ajoutaient les auteurs de l’étude de l’OMS.

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/planete/article/2015/08/25/premiere-reconnaissance-en-justice-d-un-handicap-du-a-l-electrosensibilite_4736299_3244.html#AkWu17ww2Dbm8vjX.99

  • Rassemblement national le 29 août dans les Yvelines
    Intensifier les reconnaissances de l’électrosensibilité

    L’association nationale Priartem / les Electrosensibles de France,
    organise une rencontre le samedi 29
    août, au cœur du massif forestier de Rambouillet (Yvelines)

    http://www.electrosensible.org/b2/index.php/communiques-presse/rassemblement-national-le-29-aout-2015

  • "Au plan international, il y a une idée forte et non remise en doute par les scientifiques qui travaillent de façon indépendante : les champs électromagnétiques sont néfastes pour la santé"
    Interview du Pr Dominique Belpomme sur France Info à écouterici.

    Le cancérologue Dominique Belpomme ne partage pas les conclusions du rapport de l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire) sur les ondes magnétiques remis mardi matin. Selon lui, une utilisation prolongée du téléphone portable aggrave les risques d’Alzheimer et de cancer du cerveau.
    L’Anses en France a remis mardi matin son rapport sur le sujet des ondes magnétiques. L’Agence estime que l’exposition aux ondes électromagnétiques - les téléphones portables - peut provoquer des modifications biologiques sur le corps, mais que les données scientifiques disponibles ne montrent pas d’effet avéré sur la santé.

    Pollution électromagnétique : l’Académie Américaine de Médecine Environnementale sonne l’alerte

    Dans un communiqué du 12 avril 2012, l’AAEM rend publique sa position quant aux effets sanitaires des Champs Electro-Magnétiques qu’ils soient de très basses fréquences ou de hautes fréquences (radiofréquences) et en appelle à l’application immédiate de précautions quant au déploiement des compteurs électriques dits intelligents et des technologies sans fil.

    « Citant plusieurs études scientifiques, l’Académie Américaine de Médecine Environnementale, conclut que des effets biologiques délétères importants surviennent suite à des niveaux d’exposition non-thermiques, montrant un lien de causalité. L’Académie Américaine de Médecine Environnementale exprime son inquiétude quant aux effets significatifs mais peu connus des Champs Electro-Magnétiques et radiofréquences, sur la santé humaine. » lit-on dans le communiqué de l’AAEM. 

    L’AAEM insiste également sur l’importance de développer la recherche indépendante et à reconnaître l’hypersensibilité électromagnétique comme un problème croissant dans le monde.

    Aujourd’hui, les signaux d’un risque pour la santé et l’environnement dû à la pollution électromagnétique sont indéniables, même si les niveaux de preuve de dommages pour la santé et les mécanismes et voies d’action de ces agents physiques ne sont pas encore totalement établis. L’accroissement des tumeurs du cerveau chez l’enfant ne peut plus être ignoré. Le nombre croissant de personnes devenant hypersensibles à cette pollution peut être considéré comme une « population sentinelle » au sein de laquelle on compte de plus en plus de jeunes, qui nous envoie « in vivo » un signal fort des désordres sanitaires à attendre si aucune mesure n’est prise.

    Le principe de précaution, inscrit par le législateur dans la charte constitutionnelle, est destiné à prendre en charge cette situation où le risque, compte tenu des connaissances du moment n’est pas avéré mais seulement suspecté.

    France :
    interview d’un reponsable à l’INRS (institut national de recherche sur la sécurité au travail)par Actu-Environnement.com :

    Quelles sont les principales sources d’exposition aux champs électromagnétiques en milieu professionnel ?

    Philippe Demaret : Ce sont les machines industrielles, parmi lesquelles on peut distinguer celles qui émettent des rayonnements électromagnétiques de basses fréquences comme les soudeuses par résistance et celles qui émettent des rayonnements électromagnétiques hautes fréquences comme les presses à souder par pertes diélectriques. On peut y ajouter les machines à induction, les fours à micro-ondes industriels, etc. Les secteurs industriels les plus concernés par les soudeuses par résistance par exemple sont l’industrie automobile, la construction navale, les garages… Environ 130.000 opérateurs sont potentiellement exposés pour l’ensemble de ces équipements.
    Commentaires :
    à cette liste on doit ajouter , les machines d’usinage notamment celles à électroérosion (dits EDM) .
    Le plus gros utilisateur est le secteur de l’outillage : moules de verrerie, d’injection de matière plastique, matrices, poinçons, filières. Le procédé est aussi utilisé en aéronautique, pour des perçages ou usinages sur aubes ou disques de turbine. Les autres utilisateurs sont le domaine nucléaire, le domaine médical (prothèses, aiguilles), la mécanique générale et l’automobile pour des applications particulières (perçage d’injecteurs Diesel, découpe de petites séries en Formule 1).
    Et d’enlèvement de matière avec la technique du faisceau laser en découpe et perçage.
    Le micro-usinage laser adresse aujourd’hui de nombreux secteurs applicatifs (médical, microfluidique,
    micromécanique, aéronautique, horlogerie, optique, électronique, photovoltaïque, automobile, e-mobilité, etc.) et se révèle particulièrement productif pour des applications de gravure ou texturation de surface.

    Le secteur du contrôle non destructif, utilise et produit aussi des rayonnements electromagnétiques : la technique de contrôle par magnétoscopique, radiologie , courants de foucault, ultrasons, echographie, scanner, tomographie.
    Développée pour le domaine médical, ces techniques ont adapté leurs paramètres au domaine industriel dont tous les secteurs peuvent bénéficier des possibilités, que ce soit en aéronautique, dans le secteur automobile, en fonderie, dans l’industrie minière ou pétrolière ou le secteur agroalimentaire.

    Evidemment pour le fonctionnement de toutes ses machines, il faut des centrales de production électriques et les réseaux de transports de cette énergie. Dans ce cycle de transformations des énergies, les rayonnements artificiels electromagnétiques, impactent plusieurs centaines de milliers de travailleuses et travailleurs.

    Maintenant , il faut aussi compter les millions de salariés qui travaillent avec 1 équipement informatique (avec et sans fil), téléphonique portatif sans fil, des scanners infrarouges ou à lecture optique et les écoles qui passent du tableau noir au tableau numérique interactif (TNI) etc....

    Pour continuer à lire sur la pollution électromagnétique (electrosmog) cliquez ici.

  • Dominique Belpomme, cancérologue : “70 à 90 % des cancers seraient liés à l’environnement” - Idées - Télérama.fr

    Cancer, obésité, allergies, troubles du comportement… L’augmentation de ces maladies est dû, pour une très grande part, à la dégradation de notre environnement, alerte le cancérologue Dominique Belpomme. Effarant, effrayant et pourtant possiblement réversible.

    http://www.telerama.fr/idees/dominique-belpomme-cancerologue-70-a-90-des-cancers-seraient-lies-a-l-environnement,140734.php

  • Pour le droit de voyager dans des wagons sans wifi et sans ondes
    Croyant sans doute apporter un progrès à ses clients, la SNCF déploie le WiFi dans ses TGV, et a informé qu’elle l’installerait, très rapidement, dans tous les autres trains.
    Ce dispositif prévoit la mise en place d’antennes-relais sur les voitures et de quatre bornes WiFi dans chaque voiture. 18 000 antennes-relais 3G/4G seront installées tous les trois kilomètres environ le long des voies, pour un coût global estimé à 100 millions d’euros.
    Tous les voyageurs (et le personnel) vont donc être exposés aux radiofréquences 2G, 3G, 4G et WiFi, y compris les bébés, les femmes enceintes, les enfants, les personnes âgées, les voyageurs porteurs d’un dispositif médical interne ou externe (pacemakers, implants, prothèses métalliques...), les personnes devenues intolérantes (dites électrosensibles) aux radiofréquences du fait de l’accroissement de l’exposition aux champs électromagnétiques dans les espaces privés et publics.
    Généraliser le WiFi dans les trains pourrait donc priver certaines personnes fragiles de leur liberté de voyager en train, créant des situations d’inaccessibilité.
    Nous, signataires de ce texte et usagers de la SNCF, rappelons que :
     Les champs électromagnétiques de radiofréquences ont été classés, en 2011, comme « peut-être cancérogènes pour l’homme » par le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC), qui dépend de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). (1)
    l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) a signalé, dès 2009, des effets sur nos organismes (système nerveux central notamment), et tout récemment elle a alerté sur la fragilité particulière des enfants face aux ondes. (2) - La loi Abeille du 9 février 2015, relative à la sobriété, à la transparence, à l’information et à la concertation en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques, interdit le WiFi « dans les espaces dédiés à l’accueil, au repos et aux activités des enfants de moins de trois ans » (3). Le WiFi ne devrait donc pas être installé dans des wagons susceptibles d’accueillir de jeunes enfants.
    La Charte de l’environnement, adossée à la constitution, consacre dans son article premier « le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé ».
    La SNCF ne peut pas se retrancher derrière les normes actuelles, l’ANSES ayant recommandé, dans son rapport d’expertise sur « Radiofréquences et santé des enfants » (2016), de « reconsidérer les valeurs limites d’exposition réglementaires et les indicateurs d’exposition »
    C’est pourquoi, nous, signataires de ce texte et usagers de la SNCF, exigeons de pouvoir voyager sans être exposés aux ondes électromagnétiques, fussent-elles dans les normes, et demandons la création dans chaque train de « wagons blancs » sans WiFi, mais aussi sans portables, de même qu’il était possible de voyager autrefois dans des wagons « non fumeurs ».
    Nous demandons que le déploiement du WiFi soit immédiatement suspendu tant que de tels wagons ne sont pas proposés aux voyageurs.
    Pétition portée par le collectif « Pour le droit de voyager en train sans WiFi », soutenue par Priartem, WECF France, Agir pour l’environnement et le RES

  • C’est une victoire pour les habitants de Villeneuve de La Raho, près de Perpignan. Neuf ans de lutte pour faire disparaitre du paysage les antennes relais des opérateurs de téléphonie mobile. 11 antennes ont été démontées.

    C’est un cri de joie et de soulagement. Le démontage des antennes de téléphonie mobile a Villeneuve de la Raho. Ce collectif de riverains du château d’eau se félicite de la décision de justice. Au total onze antennes de l’opérateur SFR ont été déboulonnées ; celles de Bouygues devraient suivre dans quelques jours.

    Je persiste à dire qu’on n’a pas été malade pour rien

    "Je persiste à dire qu’on n’a pas été malade pour rien," insiste Maryse Batlle, Présidente du collectif "Un mât pour les ondes" Pendant plus de 9 ans le collectif a lutté, dénonçant la proximité des antennes à seulement quelques mêtres des habitations.

    Nous avons eu trois cancers d’enfants à l’école du village

    "Nous avons eu trois cancers d’enfants à l’école du village, que l’un est décédé à l’âge de 14 ans, après cinq ans de souffrance. Alors, bien sûr, les opérateurs ne vont pas vous dire que c’est de leur faute. Mais, dans cette école, il n’y avait jamais eu de cancer," explique Paulette Palau.

    La décision du tribunal intervient au moment où les contrats d’occupation du domaine public des deux opérateurs arrivent à écheance. Le troisieme opérateur, Orange, n’est lui pas concerné par la décision de justice et son contrat s’achève en 2019. Son renouvellement sera soumis à la décision de la communauté urbaine de Perpignan.

    Par Olivier Le Creurer
    — -
    Source : http://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/pyrenees-orientales/perpignan/perpignan-11-antennes-telephonie-mobile-demontees-1268385.html

  • Les électrosensibles souffrent et doivent être pris en charge, même s’il n’existe pas aujourd’hui de "preuve" de lien entre ce syndrome controversé et l’exposition aux ondes électromagnétiques, estime un rapport de l’agence sanitaire Anses salué comme une avancée par des associations.

    Cependant, l’Anses continue fondamentalement de nier le lien avec les maladies sous prétexte qu’on n’en connaît pas encore le mécanisme !

  • Concernant les champs électromagnétiques, alors que l’ARTAC avec le Pr. Lennart Hardell, publia à plusieurs reprises le rôle, mais également le mécanisme probable des liens entre champs électromagnétiques et cancer, l’agence fédérale américaine de santé, le National Toxicology Program (NTP) publie le 1er novembre dernier, un rapport confirmant que l’exposition à des niveaux élevés de radiofréquences, comme celles utilisées dans les téléphones portables 2G et 3G, est associée à : • Des preuves évidentes de tumeurs dans le cœur des rats mâles. Les tumeurs étaient des schwanomes malins. • Certaines preuves de tumeurs dans le cerveau de rats mâles. Les tumeurs étaient des gliomes malins. • Certaines preuves de tumeurs dans les glandes surrénales des rats mâles.

  • En France métropolitaine, en 2018, 382 000 nouveaux cas de cancers de tous ­types se sont déclarés, dont 204 600 chez les hommes, et 177 400 chez les femmes. Le nombre de décès par cancer cette même année est estimé à 157 400, dont 89 600 pour les hommes et 67 800 chez les femmes. Ces estimations d’incidence (nouveaux cas) et de mortalité sont tirées de rapports de Santé publique France et de l’Institut national du cancer (INCA), réalisés conjointement avec le réseau des registres des cancers (Francim) et les Hospices civils de Lyon et rendus publics mardi 2 juillet.

    Des chiffres d’autant plus préoccupants que leur analyse ­montre qu’entre 1990 et 2018, si l’on fait abstraction de l’augmentation de la population et de son vieillissement, les nouveaux cas ont augmenté de 45 % chez la femme et de 6 % chez l’homme. Cependant, quand on ­efface les effets démographiques, les taux de mortalité ont diminué, de façon plus prononcée chez l’homme (– 1,8 % par an) que chez la femme (– 0,8 % par an).

  • Le cancer de la thyroïde frappe particulièrement l’Algérie.

    Plus de 1 500 nouveaux cas de cancer de la thyroïde ont été enregistrés au courant de l’année 2017 au centre Pierre-et-Marie-Curie (CPMC) d’Alger. C’est ce qu’a révélé hier, à l’occasion d’une journée d’étude sur cette pathologie, le Pr. Safia Mimouni, chef du service d’endocrinologie et de maladies métabolique du Cpmc, soulignant que ce type de cancer arrive en troisième position chez la femme, derrière le cancer du sein et le cancer colorectal. Le cancer de la thyroïde étant, indique-t-elle, trois fois plus fréquent chez les femmes par rapport aux hommes. “Nous avons enregistré exactement 1 575 nouveaux cas, en 2017, au niveau de notre service”, a précisé le professeur, selon qui la prise en charge de la thyroïde reste, néanmoins, “relativement correcte” et les chances de rémission restent, rassure-t-elle, de loin plus élevées par rapport au autres types de cancer. Elle révèle, à ce titre, que quelque 7 000 personnes atteintes de cette pathologie ont été, auparavant, soignées et complètement guéries. La durée du traitement est, selon le professeur, estimée, en moyenne, à une année.
    Seul bémol, déplore le Pr Mimouni, les soins du cancer de la thyroïde ne sont pas disponibles dans plusieurs régions du pays

    Lire ici

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