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Grèves des travailleurs des mines

samedi 3 août 2013, par Robert Paris

Maroc - Les mineurs CDT d’Akka en grève

Suite à l’arrêt d’un chantier périphérique à 28 km de l’exploitation d’Akka, opéré par Top Forage, un sous-traitant de la mine, une grève a été enclenchée le jeudi 11 juillet 2013.

Initialement, le chantier employait 26 personnes. Une fois ce chantier arrivé à terme, le prestataire a proposé aux ouvriers de ce chantier une indemnisation ou une relocalisation dans un autre site. Seize ouvriers ont choisi d’être indemnisés et de mettre ainsi fin à leur contrat avec le prestataire, tandis que trois ont accepté une relocalisation dans un autre chantier. Deux autres ouvriers ont demandé un temps de réflexion.

Les cinq ouvriers restants, membres de la Confédération Démocratique du Travail (CDT) ont revendiqué un transfert dans le centre de la mine d’Akka dans l’un des chantiers de Top Forage. Les chantiers en question tournant en sous régime, l’allocation de ressources supplémentaires n’y est pas justifiée. Une situation de blocage a résulté de la position de ces cinq ouvriers. Près de 140 employés de différentes entreprises et membres du même organisme syndical (CDT) se sont joints au mouvement.

La mine, qui compte un effectif global de 650 employés incluant la régie, les sous-traitants et les titulaires AGM, continue ses activités de production. La direction AGM veille à la poursuite du dialogue entre les cinq ouvriers et leur employeur, Top Forage, afin que les deux parties aboutissent rapidement à un consensus.
Suite au mouvement de grève entamé à la mine d’Akka, le groupe Managem a décidé de réagir en publiant, à travers Infomédiaire Maroc, la mise au point suivante :

"Suite à l’arrêt d’un chantier périphérique à 28 km de l’exploitation d’Akka, opéré par Top Forage, un sous-traitant de la mine, une grève a été enclenchée le jeudi 11 juillet 2013. Initialement, le chantier employait 26 personnes. Une fois ce chantier arrivé à terme, le prestataire a proposé aux ouvriers de ce chantier une indemnisation ou une relocalisation dans un autre site. Seize ouvriers ont choisi d’être indemnisés et de mettre ainsi fin à leur contrat avec le prestataire, tandis que trois ont accepté une relocalisation dans un autre chantier. Deux autres ouvriers ont demandé un temps de réflexion. Les cinq ouvriers restants, membres de la Confédération Démocratique du Travail (CDT) ont revendiqué un transfert dans le centre de la mine d’Akka dans l’un des chantiers de Top Forage. Les chantiers en question tournant en sous régime, l’allocation de ressources supplémentaires n’y est pas justifiée. Une situation de blocage a résulté de la position de ces cinq ouvriers. Près de 140 employés de différentes entreprises et membres du même organisme syndical (CDT) se sont joints au mouvement. La mine, qui compte un effectif global de 650 employés incluant la régie, les sous-traitants et les titulaires AGM, continue ses activités de production. La direction AGM veille à la poursuite du dialogue entre les cinq ouvriers et leur employeur, Top Forage, afin que les deux parties aboutissent rapidement à un consensus".


Grève des mineurs colombiens

Douze mille mineurs sont en grève en Colombie depuis mercredi 17 juillet, rapporte le journal. Les manifestants réclament des négociations avec le gouvernement national pour élaborer “des politiques pour aider les petits et moyens mineurs qui sont très désavantagés face aux multinationales”, affirme Zulia Mena, maire de Quibdó (capitale du Chocó, à l’ouest du pays), le principal centre des exploitations minières du pays.

“Les manifestants ont bloqué des routes importantes de l’ouest du pays et ont partiellement paralysé l’activité de la région”, note El Espectador.

La police a dispersé vendredi des manifestations de mineurs en Colombie, opération durant laquelle plus d’une cinquantaine de personnes ont été interpellées, alors que les organisateurs de ce mouvement social ont dénoncé des violences.

Quelque 300 membres des forces de l’ordre sont intervenus pour démonter un barrage routier, dressé par les manifestants entre les localités de Cali à Buenaventura, dans le sud-ouest du pays.

Dénonçant un amalgame entre les exploitations artisanales et illégales, ils réclament notamment l’abandon d’un décret qui permet de détruire le matériel de petites unités de production lorsqu’elles ne disposent pas des licences requises, afin d’avoir plus de temps pour s’organiser.

Le secteur minier a représenté l’an dernier 5,9% du produit intérieur brut (PIB) de la Colombie, qui compte près de 400.000 petits mineurs et plus de 14.000 unités de production, dont 56% ne disposent pas d’un titre d’exploitation, selon des chiffres officiels.
Grève lancée dans une compagnie minière américaine en Colombie

Les employés de la compagnie minière américaine Drummond ont lancé un mouvement de grève en Colombie, afin de réclamer des hausses salariales et de meilleures conditions de travail, ont annoncé mercredi les dirigeants syndicaux.

La compagnie, qui opère dans la région de Cesar (nord-est), est le second producteur de charbon en Colombie, où elle est présente depuis 1998. Quelque 3.000 employés sur 5.000 observent le mouvement, selon les syndicats.

La direction de la compagnie n’a pas fait de commentaire sur la grève.

Il n’y a pas eu d’accord avec l’entreprise et nous avons décidé de commencer la grève, a déclaré le représentant syndical John Mendoza, précisant que les arrêts de travail avaient démarré dès mardi soir.

Le ministre colombien des Mines, Federico Renjfo, a déploré le lancement de ce mouvement qui, s’il devait perdurer, ne serait, selon lui, pas bon pour les travailleurs et pas bon pour le pays.

Les syndicats affirment vouloir préserver 400 des 5.000 emplois de la compagnie, menacés de suppression dans le cadre d’un projet de développement des infrastructures de transport pour acheminer le charbon dans le port de Santa Marta, sur la côte caraïbe.

Les grévistes, dont le salaire moyen s’élève à 3.000.000 de pesos (1.400 dollars) réclament également une augmentation de 10%.

Le charbon constitue l’une des principales sources de devises de la Colombie. La production totale a atteint 89,2 millions de tonnes, dont 26 millions extraits par Drummond, derrière la compagnie exploitant la mine de Cerrejon avec 34,3 millions de tonnes.

Située dans la région de La Guajira (nord-est), cette mine, détenue par les groupes miniers anglo-australien BHP Billiton, anglo-sudafricain Anglo American et suisse Xstrata, a aussi connu un mouvement de grève qui a duré plus d’un mois en février et mars derniers.

Afrique du Sud : Des milliers de mineurs en grève

Plus de 5.000 travailleurs dans deux mines de platine en Afrique du Sud ont entamé une grève, a annoncé lundi l’Anglo American Platinum (Amplats) Company.

La grève a commencé dans les mines de platine Thembelani et Khuseleka dans la ville de Rustenburg dans la province septentrionale du Nord-ouest, affectant la production du dimanche soir et du lundi matin, a déclaré Amplats dans un communiqué.

Amplats est le plus grand producteur de platine du monde, représentant près de 38% de l’offre mondiale annuelle.
Les mineurs protestent contre la direction de la mine pour avoir suspendu 19 ouvriers pour avoir participé à un sit-in et réclamé les négociations salariales, selon le communiqué.

Les manifestants ont également demandé à l’entreprise de leur donner une garantie que l’autre syndicat, le Syndicat national des mineurs (NUM), ne serait pas autorisé à reprendre son travail, ajoute le communiqué.

La grève est venue au moment où le gouvernement sud-africain, le secteur minier et les autres parties liées étaient à la recherche d’un nouvel accord destiné à mettre fin à la grève qui sévit dans le secteur minier ces dernières années.

Les employés du leader mondial de la production de platine, Anglo American Platinum (Amplats), ont finalement repris le travail après le mouvement de grève lancé dimanche 7 juillet, pour réclamer notamment l’annulation de la suspension de 19 délégués syndicaux. « Tous nos employés ont repris le travail et la situation est normale », a annoncé la porte-parole de l’entreprise, Bongeka Lwana. Les 5 600 employés ont arrêté la grève après que la suspension de leurs leaders syndicaux a été levée. Les syndicalistes avaient été suspendus à la suite d’un sit-in non autorisé en Juin dernier. En Afrique du Sud la situation reste tendue dans le secteur minier, depuis la tragédie de 2012 lorsque la police avait ouvert le feu et abattu 34 mineurs en grève.

Les syndicats des mines d’or en Afrique du Sud et la Chambre des mines représentant les entreprises se font face depuis le début du mois dans des négociations salariales annuelles très difficiles.
Après les grèves violentes de l’an passé dans le secteur minier, la tension reste palpable et mercredi trois syndicats du secteur ont rejeté la dernière offre du patronat.

Ces syndicats frondeurs pourraient bien appeler à la grève si un organisme de médiation n’arrive pas à trouver de solution dans les 30 jours à venir.

La chambre des mines propose 5% d’augmentation de salaire pour les ouvriers dans le secteur de l’or.

Ce n’est pas assez pour les trois syndicats qui ont rejeté l’offre.
Le NUM, le principal représentant du personnel et les autres syndicats, réclament entre 60 et 100% d’augmentation.

C’est ce contexte q’un organisme de médiation s’est donné un mois pour tenter de mettre patronnat et salariés d’accord.
En cas d’échec, les syndicats risquent donc d’appeler à la grève.
Tout le monde garde en memoire les mouvements sociaux très violents de l’an passé et voudrait éviter qu’un tel scénario ne se répète.

Dans le secteur du platine également, les négociations salariales doivent bientôt commencer.

Là, elles se déroulent mines par mines. Et à Marikana, où il y a un peu moins d’un an, 34 mineurs avaient été abattus par la police, la tension reste palpable.

Les affrontements entre syndicats rivaux dans la ceinture du platine ont fait plusieurs morts ces derniers mois.

Le week-end dernier, lors d’un rassemblement du NUM à Marikana, un homme a été poignardé.

Pendant cet hiver austral, la tension sociale risque donc de monter encore une fois d’un cran, d’autant que le géant américain Anglo-American a annoncé vouloir lancer un vaste plan de réduction de ses effectifs.

Le premier producteur mondial de platine emploie 50 000 personnes en Afrique du Sud.

Si le plan de compression est mis à exécution, de nombreux puits pourraient être fermés.

Les syndicats d’Afrique du Sud représentant les travailleurs des mines d’or ont rejeté mercredi une offre salariale proposée par sept entreprises.

Les sept sociétés proposant une augmentation salariale de 4 à 5% sont représentées par la Chambre des mines d’Afrique du Sud ( CMSA) dans les négociations. Le litige salarial a été déclaré par le Syndicat national des mineurs (NUM), la Solidarité et l’Association unie d’Afrique du Sud (UASA), tandis que l’Association des mineurs et le syndicat des travailleurs de la construction (AMCU) ont demandé des informations supplémentaires avant de prendre une décision.

Le secrétaire général de du NUM Frans Baleni a déclaré que le litige intervient après que les sociétés minières ont insulté les mineurs en proposant une augmentation salariale de 1%.

« L’effet de cette offre va garantir une augmentation du salaire pour les employés souterrains de niveau débutant dans les grandes entreprises producteurs d’or à au moins 980 dollars américains par mois », a déclaré la CMSA dans un communiqué.

Depuis l’année dernière, l’industrie de l’or sud-africaine est frappée par des conflits de travail et des grèves concernant des bas salaires et des mauvaises conditions de travail.

M. Baleni a déclaré que le différend sera soumis à la Commission de conciliation, de médiation et d’arbitrage (CCMA) afin de trouver une solution.

Un syndicat sud-africain donne à Glencore 7 jours pour réembaucher mille mineurs licenciés

Un puissant syndicat minier sud-africain a donné, le 28 juin, un ultimatum de sept jours au géant des matières premières Glencore Xstrata pour réembaucher un millier de mineurs licenciés début juin pour avoir participé à une grève sauvage.

« Si la direction du groupe ne veut pas répondre à notre requête dans les délais, nous nous réservons le droit de poursuivre toutes les autres voies légales pour satisfaire nos revendications légitimes », a précisé l’Union des mineurs et des salariés du secteur de la construction (AMCU) dans un communiqué.

L’union dirigée par le charismatique leader syndical, Joseph Mathunjwa (photo), qui se présente comme un combattant pour les droits des mineurs opprimés en Afrique du Sud, précise que les voies à poursuivre en vue de réintégrer les salariés licenciés comprennent notamment le déclenchement de nouveaux débrayages dans d’autres mines contrôlées par Glencore Xstrata dans le pays.

Le groupe basé en Suisse avait annoncé le 3 juin le licenciement d’un millier de mineurs sud-africains ayant participé à une grève sauvage dans des mines de chrome du nord du pays. L’agression présumée d’un employé noir par son supérieur blanc est à l’origine de ces débrayages. Joseph Mathunjwa avait indiqué que cet incident sentait le racisme. « Les pratiques racistes sont toujours légion au sein de Glencore Xstrata. Leur siège à Johannesburg ne compte d’ailleurs que des cadres blancs. Les seuls employés noirs qui s’y trouvent sont des femmes de ménage et des serveurs », a-t-il déclaré.

Pendant les troubles dans les régions minières sud-africaines fin 2012, les grands groupes avaient licencié des milliers d’employés ayant observé des grèves sauvages. Ils les avaient ensuite réembauchés pour la plupart, mais en imposant leurs conditions.

Chine - Une mine de charbon reconnue coupable de multiples infractions criminelles

Un société de mines de charbon a été reconnue coupable d’avoir dissimulé le véritable bilan des morts après un coup de grisou meurtrier survenu en mars dernier dans la province du Jilin (nord-est), selon un rapport d’enquête publié jeudi par le Conseil des Affaires d’Etat.

L’explosion en question s’était produite le 29 mars dans la Mine de charbon de Babao du Groupe minier Tonghua (appartenant à la Jilin Province Coal Industry Group Co., Ltd.) de la ville de Baishan.

Le groupe n’avait alors rapporté que 28 morts et 13 blessés afin d’éviter une enquête alors que le bilan réel s’élevait à 36 morts, dont un ouvrier blessé qui est décédé le 31 mars des suites de ses blessures, révèle le rapport.

Selon celui-ci, l’Administration nationale de la Sécurité du Travail a exhorté le gouvernement provincial à vérifier les nombres de victimes le 5 avril, après avoir reçu un tuyau selon lequel le groupe aurait dissimulé le véritable bilan des morts.

Le 6 avril, le gouvernement provincial a confirmé que 36 personnes étaient mortes à la suite de l’explosion et que le groupe avait tronqué le bilan des morts de sept victimes.

Une enquête approfondie a révélé que la mine de charbon de Babao avait également dissimulé la mort de six ouvriers dans cinq accidents survenus en 2012.

En outre, le rapport précise que trois coups de grisou n’ayant pas fait de victimes s’étaient produits dans la mine en 2013 avant l’accident meurtrier du mois de mars et qu’ils n’avaient pas été rapportés.

Toujours dans la même mine, un autre coup de grisou avait fait 17 morts et 8 blessés le 1er avril, le groupe ayant envoyé les mineurs dans le puits malgré l’interdiction gouvernementale de poursuivre les opérations.

Congo - Des mineurs réclament la réouverture des mines

Des mineurs de l’est du Congo réclament le droit de retourner au travail dans une région où l’exploitation minière est interdite depuis trois ans et qui se trouve sur la liste noire du gouvernement américain, selon une pétition rendue publique vendredi. La pétition, dans laquelle les travailleurs demandent que les mines de la région de Walikale soient rouvertes, a été signée par les membres de cinq coopératives de mineurs mais aussi par des propriétaires de mines, des chefs traditionnels et d’autres partisans. L’interdiction d’exploiter la majorité des mines de l’est du Congo a été décrétée parce que les minerais de cette zone étaient utilisés pour financer les activités de groupes armés. Une loi adoptée par le Congrès américain en 2010, qui exige que les compagnies américaines faisant le commerce des minerais congolais vérifient la provenance de leurs produits, a renforcé l’interdiction déjà en place. Des experts des Nations Unies ont confirmé dans un rapport que la législation avait poussé les négociateurs du marché international à délaisser la région des Grands lacs en Afrique. Le chargé de projet de l’institut de géologie allemand BGR, Uwe Naeher, avait déclaré l’an dernier que les effets de cette interdiction sur les conditions de vie de la population locale avaient été dévastateurs. La pétition déposée vendredi soutient que la région de Walikale est maintenant plus sécuritaire et qu’il est donc possible de rouvrir des mines alors que le maintien de l’interdiction risquerait d’avoir des conséquences majeures sur la sécurité en raison du taux de chômage croissant chez les jeunes.

Afrique du Sud : 17000 mineurs silicosés portent plainte contre 30 mines d’or

17 000 mineurs retraités sud-africains atteint de silicose ont déposé une plainte collective contre une trentaine de mines d’or qui craignent de devoir verser des indemnités considérables.

Déjà, une grande partie du secteur minier sud-africain a menacé de fermer dans l’hypothèse où la justice serait trop sévère à leur égard, rappelant que les mines représentent 9% du PIB national et un nombre considérable d’emplois directs et indirects.

Le porte parole d’AngloGold Ashanti a rapidement réagi : « La demande soulève un certain nombre de questions complexes et AngloGold Ashanti a l’intention d’y répondre par des procédures judiciaires appropriées, pour que l’affaire soit traitée à sa juste valeur ».

Selon Richard Spoor, l’un des avocats des mineurs, chaque mois près de 500 plaignants s’ajoutent à la liste. On estime à près de 280 000 personnes ont travaillé au moins dix ans dans les mines d’or sud-africaines, soit le temps critique pour contracter la maladie. La procédure et ses conséquences pourraient donc atteindre une ampleur inédite.

Pour les militants, les mines sud africaines pourraient parfaitement protéger les mineurs de cette maladie en investissant dans des conditions de travail plus sûres, comme c’est le cas dans les mines d’or des pays du Nord.

Messages

  • Sept mineurs ont été agressés jeudi dans une mine d’or en Afrique du Sud, a déclaré le syndicat minoritaire ACMU, au troisième jour d’une grève nationale dans le secteur jusqu’ici sans incident.

    Les sept victimes, membres de l’ACMU, ont été attaquées à la sortie de la mine de Beatrix (centre) et hospitalisées, selon le président du syndicat, Joseph Mathunjwa. Un porte-parole du groupe Sibanye, propriétaire de la mine, n’a fait état que d’un mineur agressé au moment de prendre le travail.

    Contrairement au NUM, le syndicat historique des mineurs qui représente les deux tiers des employés du secteur, l’ACMU n’a pas appelé à faire grève cette semaine dans les mines d’or.

    Le mouvement, à l’appui de revendications salariales, a débuté mardi soir. Le NUM réclame une hausse de 60% pour les mineurs débutants quand les employeurs n’offrent que 6,5%. L’ACMU réclame 150%.

    Deux producteurs de second rang ont toutefois signé mercredi un accord avec les syndicats pour une augmentation de 8%, qui laisse espérer la conclusion d’un compromis.

  • Lire sur le sort des mineurs de République du Congo : cliquer ici

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