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Bulletin La Voix des Travailleurs de Renault CTL (Lardy)

mardi 17 septembre 2013, par Robert Paris

Vous avez dit bizarre ?

Qu’après avoir déclaré signer un accord protégeant les sites Renault, Ghosn ferme le site du CTR de Rueil, rien d’étonnant de la part du patron menteur ! Par contre, que dire des syndicats signataires de cet accord qui acceptent d’être ainsi dupés ? Que dire du fait que la fermeture du CTR ne fait pas le moindre bruit, ni dans la presse, ni de la part des organisations de gauche ni de la part des syndicats, qu’ils soient signataires ou pas. Et effectivement, même à Rueil, les centrales syndicales laissent faire, ne protestent pas et ne cherchent nullement à proposer aux salariés de combattre le projet patronal. Pourtant, depuis le renoncement au projet Losange, on pouvait parfaitement deviner que ce n’était que partie remise. Quand on demandait ensuite à la direction si elle comptait toujours fermer Rueil, elle répondait que ce n’était plus à l’ordre du jour. Il suffisait d’attendre que le patron décide que c’est… le bon jour !

Crise cardiaque

Sous prétexte de crise, automobile ou autre, la direction fait tout pour supprimer des emplois : PRV, DA, GPEC, fermeture de Rueil, et ne fait rien pour faciliter la vie au travail de ceux qui restent. En plus de devoir faire le travail supplémentaire des partants, la direction se délecte de créer un climat anxiogène. Après les « critiques, stables, sensibles, elle invente les « cœurs de métier ». Malheur à ceux qui n’en seront pas : leurs postes seront sous-traités et ils seront victimes de mutations forcées. Quand la direction parle de risques psychosociaux, elle sait de quoi elle parle : elle les crée ! Pour ceux qui croyaient encore que le grand capital peut avoir du cœur, ils sauront qu’il a seulement du coffre !

Un égale quatre…

Avec l’accord de compétitivité Renault qui est entré en vigueur (rigueur ?), après les annonces les plus marquantes, on découvre aussi les dommages collatéraux. Par exemple, il est maintenant impossible de poser une seule heure de congé : il faut obligatoirement perdre une demi journée ! Le but est évidemment de nous faire vider nos compteurs le plus vite possible. Par contre, la direction, comme les syndicats signataires, oublient de nous dire que, dans ce cas, chaque heure sup doit être payée quatre fois…

Quand la direction crie : au voleur !

La direction augmente les contrôles à Lardy pour lutter contre de prétendus salariés voleurs. C’est à la fois le moyen de créer une bonne ambiance, d’accuser les travailleurs, de surveiller et d’accuser tout le monde. Tout le monde mais pas la direction de Renault ! Elle ne vole pas, elle ? En bloquant nos salaires alors que le coût de la vie augmente ! En piquant de l’argent de nos impôts par les aides d’Etat que Renault reçoit, comme celle de milliards en 2008, avec les droits à ne pas payer d’impôts ou de taxes, ce qui nous amène à en payer plus ! Avec ses nouveaux plans, soi-disant pour faire face à la crise, Renault nous vole nos salaires, nos emplois, nos droits, nos conditions de travail et cela ne l’empêche pas de crier au voleur ! C’est même le meilleur moyen de camoufler ses propres vols…

Court toujours

Comme tous les ans, voici revenue la « foulée des établissements », une manière de rappeler qu’à part un jour par an, ce n’est pas la peine de se fouler, pas la peine de croire à l’établissement puisque la direction n’y croit pas et ne s’intéresse qu’à son cash flow et à ses réductions d’effectifs ou à ses opérations financières. Si on met les chaussures à clous, que ce soit pour botter le derrière au patron !

Aïe, aïe, Hayes !

La grande enquête du cabinet Hayes avait été tellement utile (!) que Renault la recommence. Et, comme la dernière fois, il s’agira de dépenser de l’argent de la com pour nous prouver qu’on n’a rien compris et qu’on est trop payés. Hayes, lui, est bien assez payé pour être motivé pour que son enquête prouve ce que veut prouver le patron. CQFD !

On ne lui dit pas bravo

La direction a décidé de supprimer les « bravo DIM ». Alors là, on peut vraiment dire qu’il n’y a pas de petite économie. Et quand la direction prétend qu’elle trouvera une autre manière de nous motiver, elle montre à quel point elle entend afficher son mépris. Qu’on le redise : notre motivation, c’est notre salaire ! Il n’y a qu’aux 300€ de plus pour tous qu’on dira bravo !

Un Carlos ne peut pas en cacher un autre

Tout le monde aura constaté que Carlos deux faisait de l’ombre à Carlos un : pas étonnant vue la petitesse du personnage qui était prêt à condamner des membres de sa direction en les accusant indûment d’espionnage ! Pourtant, il cumule déjà les postes de PDG de Renault, de Nissan et d’Avtogaz, avec les revenus, les stocks-options, jetons de présence et autres avantages. Tavares a-t-il préféré partir plutôt que d’être accusé d’espionnage ?

Ghosn a-t-il confiance en ses voitures ?

En ces temps difficiles, la concurrence est rude : le patron de Volvo Trucks a dû se faire filmer suspendu en l’air dans un de ses quinze tonnes, accroché par le crocher de remorquage pour en prouver la fiabilité. On va bientôt voir Ghosn, soucieux de compétitivité, se laisser attacher au mur de crash pour prouver la fiabilité des freins des Renault ? Dureté des temps pour les patrons !

Des contestataires et des qui n’ont qu’à se taire

Un tract CGC conteste les « syndicats contestataires », lutte contre les « syndicats de lutte » et pratique la démagogie contre les « syndicats démagogiques ». Mais qui luttera contre les patrons, la CGC ne le dit pas, elle qui déclare que « Ces syndicats se réfugient dans l’attaque systématique de tout ce qui vient du capital, de l’entreprise, des patrons… » Voilà donc le cauchemar de la CGC exposé. Ah si seulement c’était vrai !

La Justice n’efface pas les licenciements

Si les salariés de New Fabris ont été déboutés en prud’hommes, ceux de Continental ont gagné et recevront entre 30 et 36 mois de salaires. Par contre, si le licenciement est jugé illégal, il ne leur rend pas leurs emplois ! Et le mal est fait : 500 d’entre eux sont à Pôle Emploi depuis des années et risquent fort d’y rester ; huit de leurs camarades se sont suicidés et il y a eu 250 divorces à la clef ! D’autre part, Conti envisage de se porter en cassation, ce qui signifie que les salariés ne pourront pas toucher à cet argent avant des années… La justice sociale n’est pas d’actualité !

Fermeture du CTR :
nous ne sommes pas des objets qu’on déplace !

Le CTR, Centre Technique Renault de Rueil, va fermer fin 2014, selon les dires de la direction de Renault qui en a informé les syndicats. On n’en est pas au point d’attendre le contrordre mais on est échaudés : on se souvient que les décisions de la direction sur cette question ont beaucoup varié, changeant parfois du jour au lendemain…

En 2009-2010, tout était paraît-il prêt pour la fermeture du CTR et, brusquement sans crier gare, la direction avait changé son fusil d’épaule et renoncé à cette fermeture alors qu’aucun syndicat ne revendiquait quoique ce soit à ce propos. A l’annonce de la non-fermeture, la plupart des syndicats n’étaient pas bien loin de crier victoire alors qu’ils n’avaient rien demandé et que nombre de salariés se retrouvaient avoir déménagé inutilement ou avoir même changé de site, de profession ou d’employeur à cause des pressions pour des départs à Lardy, Guyancourt mais parfois bien plus loin… Tout cela donc pour finir par annoncer que Renault renonçait à fermer le CTR…

Et cette fois, c’est reparti : les salariés du CTR déménagent à nouveau et toujours pas l’ombre d’une véritable justification comme dans tous les tours de retours précédents. Les motifs sont toujours aussi obscurs et même les considérations financières ont bien peu claires.

A chaque fois, la direction prétend imposer ses décisions sans explication et les derniers informés de la manière réelle dont les choses vont se passer son bien entendu les salariés. Cela juge de la manière dont la direction traite des salariés qui, dans le cas du CTR, sont pour beaucoup des cadres, des ingénieurs, des « collaborateurs »… Pas mieux que les autres travailleurs ! Dans tous ces changements, on a bien vu que les chefs n’étaient pas mieux informés que les autres, que ceux qui ont déménagé se sont retrouvés eux aussi obligés parfois de rester travailler à Rueil. Eux aussi se déclaraient incapables de donner des explications et des justifications, alors qu’ils sont d’ordinaire intarissables.

Cette fois-ci, le regroupement géographique des secteurs d’activité et des ingénieries cœur-non cœur de métier a servi à la fermeture du CTR. Demain, cela peut très bien servir à de nouvelles compressions d’effectifs. Les justifications de la direction, qu’il s’agisse d’ « image de marque », de « vecteur d’innovation » ou de « contribution au business » ne sont que de la poudre aux yeux !

Dans tous les cas, déménagés ou non déménagés, de nombreux salariés accumulent des milliers d’heures de transport en plus, avec les fatigues, dépenses et risques supplémentaires que la direction prétend prendre en compte mais qui en fait comptent pour du beurre à ses yeux…

On l’a bien vu lors du déménagement annulé quand des salariés se sont tournés vers la direction en posant les problèmes qui leur tombaient dessus du fait du changement brutal de décision de la direction : elle les a rarement pris en compte. Bien des salariés n’ont pas du tout été dédommagés des ennuis causés dans leur vie personnelle ou familiale, sans parler des dépenses occasionnées et des kilomètres à parcourir aux heures de pointe et du coût des déménagements, revente ou rachat de domiciles, etc…

En résumé, encore une fois, la direction réussit à nous convaincre qu’elle considère les salariés comme des pions qui n’ont pas besoin d’être consultés, d’être informés et qui sont déplaçables à volonté de manière arbitraire. Tant pis pour ceux qui croyaient être au dessus du panier et se prenaient pour un peu plus que des prolétaires !

Même ses annonces à la presse témoignent que le patron se moque de nous puisqu’il prétend que tout le CTR va se « déplacer » à Guyancourt. Cela fait moins fermeture de site, ce qui compte pour un patron qui a affirmé qu’il avait signé un accord avec les syndicats prévoyant qu’il n’y aurait aucune fermeture de site chez Renault en échange de contreparties sur les salaires, les conditions de travail, la charge de travail, les sites, etc…

Nous le savions bien que cet accord était bidon et nous le disions déjà : il souligne qu’il n’y aura pas de fermeture « de site industriel » ce qui fait exprès de laisser la porte ouverte… à une fermeture de site non industriel. Mais aucun syndicat n’avait choisi de relever ce point, pourtant évident ! Or, les secteurs du CTR ne sont pas tous rattachés à Guyancourt, ce qui signifie qu’une partie des salariés du CTR est partie ou va partir à Lardy, Cléon ou ailleurs…

Qu’est-ce qui garantit d’ailleurs que cela ne sera qu’un déménagement et qu’on n’exercera pas d’autres pressions pour se servir de la fermeture pour faire grossir les effectifs des « départs volontaires ». Tout démontre au contraire que c’est l’objectif numéro un de la direction : convaincre un maximum de salariés de démissionner d’eux-mêmes en échange de contreparties minimes. La direction a annoncé des effectifs considérables de départs volontaires aux marchés financiers et il faut bien qu’elle réalise ses objectifs pour les satisfaire. Du coup, un déménagement, c’est l’occasion de changements de locaux, de conditions de travail, d’encadrement, et un tas de moyens nouveaux pour convaincre les salariés de quitter le navire…

Donc la fermeture du CTR peut tout à fait être l’occasion de licenciements déguisés et la direction dispose jusqu’à fin 2014 pour pratiquer ceux-ci… La fermeture du CTR, qui a déjà donné lieu à des licenciements déguisés, va encore servir à cela !

Ce sont en tous cas de nouveaux efforts, de nouvelles pressions, de nouvelles sources de stress pour les salariés sans aucun avantage en contrepartie puisqu’aucune garantie supplémentaire d’emploi, et aucune garantie pour notre avenir professionnel.

Pourquoi serions-nous contraints de partir sans rien dire, sans protester, sans nous faire entendre, sans obtenir même de vraies contreparties financières.

Pourquoi devrions-nous accepter de nous retrouver un peu comme l’ont été les salariés prêtés d’un site à un autre, un peu comme l’oiseau sur la branche, tout juste acceptés, ayant des places restreintes, prêts à être éjectés au moindre coup de vent ?

Le silence syndical face à tout cela est étourdissant ! Prévenus dès le début de la semaine dernière, les centrales syndicales n’ont rien communiqué par écrit, rien à la presse, rien à la direction, ni protestation, ni refus, ni indignation. Une véritable démonstration de l’état du syndicalisme de collaboration et d’accompagnement des politiques patronales. Cela n’est pas nouveau : lors de la précédente annonce de fermeture, ils n’avaient pas davantage réagi. Lors de la première attaque sous prétexte de difficultés financières, le « Contrat Social de Crise », plan patronal de restrictions pour les salariés, avait été signé même par la CGT qui avait, dans la foulée, voté la confiance au PDG Ghosn, alors en plein scandale des faux espions et des suicides non reconnus par le patron. Là aussi, même la CGT avait voté la confiance au Conseil d’Administration, sans que cela provoque de protestations dans le syndicat… Est-ce que c’est en s’allongeant ainsi qu’on pense parvenir à défendre nos emplois ? Est-ce que c’est en laissant d’autres décider à notre place ? En les laissant cautionner n’importe quelle politique patronale scandaleuse ?

Donc la fermeture de Rueil n’est pas un cas à part : les syndicats n’ont jamais choisi de dénoncer la politique du patron. Et dans ce dernier cas, ils n’ont même pas sorti un tract pour la dénoncer… Tout au plus ont-ils déclaré qu’ils seraient « très attentifs à ce qu’il n’y ait aucun laissé-pour-compte »…

Foutaise ! Quand on laisse chaque salarié comme un cas particulier face au patron, comment voulez-vous que les pressions ne soient pas bien plus fortes du côté patronal ? Des laissés-pour-compte, il y en a eu aussi bien dans ceux qui ont accepté le départ et s’y sont préparés que dans ceux qui ne l’ont pas accepté, qui ont subi des pressions, du stress, des maladies. Les promesses syndicales étaient du vent… Dans toutes les opérations de déménagement et non-déménagement, il y a eu des emplois perdus, ce qui était et reste l’objectif numéro un et celui-là ne s’arrêtera pas à la fermeture de Rueil. On le voit avec les projets concernant l’ingénierie : ils consistent clairement en des suppressions de milliers d’emplois…

Tout cela démontre que la méthode syndicale des négociations, loin de nous éviter des attaques patronales, les favorise, que le syndicalisme de collaboration nous jette dans des dangers de plus en plus grands. Pour rompre le cercle infernal, il faut que nous cessions de nous taire, que nous nous réunissions pour échanger nos avis, pour décider de nos revendications. Nous sommes bien plus efficaces pour revendiquer tant que nous sommes encore au CTR. Commençons par discuter partout, localement comme dans un secteur ou en assemblée générale. Organisons-nous pour décider de nos actions et revendications et ne laissons personne trancher à notre place. Alors, l’avenir sera différent !


Attaque sur la retraite, l’emploi et les services publics :

Les syndicats veulent-ils la faire reculer ou seulement se manifester gentiment ?

Les syndicats ont organisé une journée de protestation contre la nouvelle réforme des retraites, pointant le fait que le gouvernement de gauche poursuit exactement dans le même sens que celui de droite, alors que ces mêmes syndicats prétendaient que la mobilisation des retraites avait échoué à cause de Sarkozy. Il est clair qu’ils ne sont pas encore partis pour faire reculer Hollande, pas plus qu’ils n’avaient fait reculer Sarkozy. Même si les manifestants et militants croient parfois que les centrales syndicales font tout ce qui est possible pour obliger patronat et gouvernement à conserver la retraite à 60 ans, cela n’est pas vrai. Ni dans les média, ni dans le contenu de leurs tracts dans les entreprises, les syndicats n’ont entamé une sérieuse campagne contre les projets antisociaux gouvernementaux. Ils ne dénoncent le gouvernement Hollande que très mollement, réticents même à citer son nom dans leurs tracts et continuent de faire croire que ce gouvernement de gauche serait meilleur que celui de Sarkozy en termes de négociations avec les syndicats !

Ainsi la mobilisation qu’ils ont maintenu pour la forme le 10 septembre ne visait même pas aux yeux des organisateurs au retrait du projet de loi, contrairement à ce qui était le cas avec Sarkozy. La CGT pour sa part déclarait qu’elle « comptait sur les assemblées parlementaires pour améliorer le projet ». Comment peut-on d’un côté dire que c’est une nouvelle attaque du même type que la droite et de l’autre qu’on compte sur la majorité parlementaire qui soutient le gouvernement pour l’améliorer !

La manifestation était donc juste là pour dire que les syndicats existent et non pour faire reculer le gouvernement… Certains dirons que cela correspondait au niveau de mobilisation des salariés mais qu’est-ce qu’ils en savent ? Il aurait encore fallu pour mesurer ce qu’étaient réellement prêts à faire les salariés qu’ils se réunissent partout dans des assemblées générales, de préférence interprofessionnelles, ce qui n’a jamais été même envisagé par les centrales qui appelaient à la manifestation. Et ne parlons pas de la CFTC et de la CFDT qui soutenaient le projet et acceptaient de nous faire travailler plus : 43 ans de cotisation et un âge de départ de 67 ans pour les jeunes générations. Sans parler de la hausse progressive des cotisations… Cela entérine et justifie la prétendue réforme de Sarkozy en l’aggravant !

De même, le gouvernement s’engage dans la privatisation de la SNCF et d’EDF de manière masquée et en faisant mine de négocier avec les syndicats, cela aussi est une sale hypocrisie de cette gauche qui ressemble à s’y méprendre à la droite. Cela n’empêche pas les dirigeants syndicaux non seulement de refuser d’élever le ton mais de continuer à prétendre qu’ils ont bien fait d’appeler à voter pour cette gauche et qu’elle détient la bonne manière de négocier. L’art et la manière, c’est ce qui permet de faire passer les attaques !

Il est remarquable qu’à chaque fois que le gouvernement aide les grands patrons, les trusts, les banques, les assurances, les bourses et les spéculateurs, il n’a nullement besoin du quitus des centrales syndicales et celles-ci ne protestent nullement de ne pas être consultées ! Et pas non plus quand il s’agit d’envoyer l’armée française aux quatre coins de la planète…

Or, si l’Etat n’a plus assez d’argent pour assurer des trains à l’heure et sans accident, des hôpitaux sans danger pour les malades et les personnels de santé, des postes qui ne soient pas d’abord des banques, de l’énergie à bon marché, c’est parce que tout son argent est consacré, à pallier à l’effondrement du système qui ne peut qu’être retardé depuis 2007-2008.

Toute organisation qui prétend défendre les travailleurs et les milieux populaires ne peut seulement chercher à maintenir les retraites et les services publics sans s’attaquer au système capitaliste. Les gauches réformistes du monde entier comme les centrales syndicales réformistes ont renoncé depuis belle lurette à s’attaquer au système.

Il est grand temps de comprendre que ce n’est pas les institutions politiques et syndicales, liées aux classes dirigeantes, qui vont nous sauver mais l’action directe, notre intervention et notre organisation en vue d’imposer nos propres volontés face à tous les lobbys patronaux !

C’est une lutte sociale d’ensemble du même type que celle qui avait débuté par la grève générale de 1936 ou de 1968 qui est nécessaire, mais, cette fois, avec une organisation à la base de comités pour éviter la trahison classique des réformistes.

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