Y a-t-il une manière nouvelle, moderne, de concevoir matière et matérialisme ?

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• 1. Y a-t-il une manière nouvelle, moderne, de concevoir matière et matérialisme ?, 22 février 2014, 09:45, par alain

  Il semble cependant que les développements quantiques de la physique contredisent l’existence matérielle, du moins comme la concevaient les matérialistes.

  • 1. Y a-t-il une manière nouvelle, moderne, de concevoir matière et matérialisme ?, 22 février 2014, 09:52, par Robert Paris

    La physique quantique ne mène pas infailliblement à la négation de la matière mais seulement au fait que les particules matérielles ne sont pas des briques élémentaires de la réalité. Les particules de masse inerte du type de l’électron sont certes de petite taille en termes d’espace mais pas en termes de temps. Plus élémentaires sont les particules virtuelles du vide (et les antiparticules correspondantes) qui sont comme les électrons, les protons, etc mais sur une beaucoup plus courte durée (et sans masse). On ne peut pas les traiter comme des objets à notre échelle (d’autant que le temps s’écoule dans les deux sens) mais ils sont la matière universelle et notamment fondent les particules de masse et les photons lumineux de l’électromagnétisme.

  • 2. Y a-t-il une manière nouvelle, moderne, de concevoir matière et matérialisme ?, 22 février 2014, 09:55, par Robert Paris

    Déjà à l’époque de l’école de Copenhague, dont les thèses ne l’ont pas emporté, il y avait plusieurs types de conceptions des grands physiciens :

    – matérialistes comme Paty, Rohrlich, Selleri, Vigier, etc...

    – réaliste comme Einstein

    – idéalistes comme Bauer, Heitler, London, Wigner et Heisenberg

    – ceux qui pensaient qu’on n’avait pas à trancher en philosophie comme Bohr et l’école de Copenhague

• 2. Y a-t-il une manière nouvelle, moderne, de concevoir matière et matérialisme ?, 22 février 2014, 13:58, par Robert Paris

  David Böhm explique ainsi dans « Observation et Interprétation » :

  « Dans cette théorie, par conséquent, il n’y a pas de particule qui garde toujours son identité (...) Le mouvement est ainsi analysé en une série de recréations et de destructions, dont le résultat total est le changement continu de la particule dans l’espace. »