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Il y a vingt ans, c’était le génocide rwandais dont sont responsables les classes dirigeantes rwandaises mais aussi celles de France et du monde….

dimanche 6 avril 2014, par Robert Paris

Il y a vingt ans, c’était le génocide rwandais dont sont responsables les classes dirigeantes rwandaises mais aussi celles de France et du monde….

Dans une interview à Jeune Afrique, parue la veille du lancement des commémorations officielles, M. Kagame accuse notamment des soldats français d’avoir été non seulement "complices" mais aussi "acteurs" des massacres.

L’ancien ministre Paul Quilès (PS), qui dirigea la mission parlementaire d’enquête sur le Rwanda, a qualifié dimanche d’"ignominieuse" cette accusation. "Les victimes et la mémoire du génocide terrible du Rwanda méritent mieux que cette accusation ignominieuse", a déclaré l’ancien ministre de la Défense sur RTL. "Je pense que M. Kagame est actuellement en difficulté au plan international et il essaie de détourner l’attention et ce n’est pas bien", selon M. Quilès qui a pointé "un régime autoritaire" à Kigali.

Que Kagame soit un chef d’Etat qui n’est nullement meilleur qu’un autre, certes ! Mais que la France génocidaire prétende faire la leçon à celui qui a arrêté le génocide rwandais alors que celui-ci a été de bout en bout conseillé et aidé par la France, c’est fort de café !!!!

Lire ici

L’armée française encadrant les troupes fascistes génocidaires qu’elles venaient de former dans leurs camps...

Et aussi

La suite

Messages

  • Génocide rwandais : la France ne le commémorera pas, la France ne reconnaitra pas sa responsabilité, son crime...

  • Paris ne sera pas représenté aux commémorations du vingtième anniversaire du génocide après les accusations du président rwandais ...

    Mais la France était très bien représentée auprès des autorités génocidaires...

  • "Et je n’accepte pas les accusations injustes qui pourraient laisser penser que la France ait pu être complice d’un génocide au Rwanda alors que son honneur, c’est toujours de séparer les belligérants."
    M.Valls dans son discours de politique générale à lire ici.

  • Il y a 15 ans, l’’État français supervisait et participait au génocide d’’1 million de Tutsi.
    En une centaine de jours, l’’’État français et les autorités extrémistes rwandaises de l’’époque accomplirent l’’extermination d’’une partie de la population rwandaise désignée comme ennemi intérieur.

    Le 22 mai 1994, le président du gouvernement intérimaire qui assure l’’exécution du génocide, Sindikubwabo, adresse à François Mitterrand une lettre.
    Alors que les cadavres de plusieurs centaines de milliers de Tutsi et opposants politiques jonchent le sol rwandais, cette lettre, lue et commentée à l’Élysée, montre à quel point les deux instances sont soudées autour du projet d’’extermination : « Le Peuple rwandais vous exprime ses sentiments de gratitude pour le soutien moral, diplomatique et matériel que Vous lui avez assuré depuis 1990 jusqu’à ce jour. En son nom, je fais appel à Votre généreuse compréhension et celle du Peuple français en Vous priant de nous fournir encore une fois Votre appui tant matériel que diplomatique. Sans Votre aide urgente, nos agresseurs risquent de réaliser leurs plans et qui Vous sont connus. »
    Dès 1990, les militaires français ont formé les futurs « cadres » du génocide.
    Entre 1990 et 1994, l’’armée rwandaise passe ainsi de 5000 à 50000 hommes.
    Des rescapés et des bourreaux témoignent de l’implication directe de l’armée française dans l’extermination de Tutsi*.
    Des « conseillers » militaires français, comme ceux qui officient encore aujourd’’hui dans les dictatures françafricaines, sont restés au Rwanda pendant le génocide.
    Avant le déclenchement des massacres, lorsque la majeure partie des effectifs a déjà plié bagage, certains d’’entre eux se font surprendre à Kigali et déclarent alors y être revenus pour passer des « vacances ».
    L’appel au front racial, qui a permis de cimenter les forces du génocide, ainsi que la formation du gouvernement intérimaire, ont été réalisés sous la houlette de la diplomatie française
    Les livraisons d’armes par la France se sont poursuivies tout au long du génocide, en dépit de l’’embargo de l’ONU.

    De 1991 à 1993, les troupes spéciales françaises ont formé dans des camps d’entraînement la garde présidentielle et les leaders des milices rwandaises, et en tout des milliers d’hommes, qui pour beaucoup allaient préparer, encadrer ou participer au génocide. Il est évident que les Français présents au Rwanda dans ces camps savaient parfaitement ce qui se passait autour d’eux, en raison de massacres de Tutsis perpétrés dès janvier 1993, tandis que des témoins ont assuré que dès 1991, il est arrivé à des soldats français de livrer des Tutsis aux miliciens après vérification de la carte ethnique. De plus il a été prouvé que, lorsque l’armée du régime était mal en point en 1993, c’est l’armée française qui a mené la guerre du côté du pouvoir dictatorial en plus de conseiller l’armée. Les militaires français ont donc côtoyé les idéologues et les acteurs militaires du génocide, et ont soutenu militairement le régime qui leur a permis d’accomplir ce crime contre l’humanité.

    Bien-sûr, le gouvernement français a longtemps caché ce soutien, de 1990 à 1993, avant de le reconnaître en 1994 au moment de la signature des accords d’Arusha. Il refuse par contre de reconnaître l’implication d’éléments de l’armée française dans le déclenchement et le déroulement du génocide, et dément son soutien aux Forces armées rwandaises (FAR) pendant le génocide. Pourtant, un document découvert par la journaliste Colette Braeckman rendant compte de la visite d’un dirigeant des FAR auprès du général Jean-Pierre Huchon, commandant la mission militaire du ministère de la Coopération, fait clairement état de cette connivence, véritable collaboration dans les faits. Les FAR étaient clairement impliquées dans le génocide, puisqu’elles ont prêté main forte aux groupes et institutions engagées dans les massacres : garde présidentielle, milices et autorités locales.

    En juin 1994, le gouvernement français met en place l’opération Turquoise, officiellement désignée comme opération humanitaire ; en réalité, comme nous le détaillerons plus loin, durant l’opération Turquoise, de la fin juin au 15 août, la France a permis à des responsables du génocide de s’enfuir. L’armée française a donc soutenu les génocidaires pendant le génocide, tout en faisant passer son intervention comme une nécessité humanitaire et salvatrice.

    Selon des témoignages recueillis par l’Human Rights Watch, des entraînements militaires ont continué d’être délivrés à des militaires et miliciens hutus dans une base militaire française en Centrafrique, après la défaite des génocidaires du FAR, en juin, juillet et août 1994. Conjugué aux ventes d’armes, ce soutien direct ou via Mobutu (duquel le gouvernement français se rapprochait alors officiellement) a permis aux ex-FAR réfugiés au Zaïre de se constituer peu de temps après le génocide en guérilla dans le but de déstabiliser le nouveau régime de Kigali en lançant des attaques régulières au Rwanda. Les troupes zaïroises du président Mobutu ont joué aux côtés de la France un rôle moteur dans cette reconstruction militaire des forces responsables du génocide. De fait, les liens militaires franco-zaïrois ont pris une nouvelle ampleur avec l’opération Turquoise, avec notamment la constitution d’une ligue franco-zaïro-soudanaise pour lutter contre la résistance sud-soudanaise aux intégristes religieux du Nord Soudan. L’idée de revanche contre le FPR n’est alors pas absente des rangs de l’armée française humiliée par la victoire des combattants du FPR contre des soldats en partie formés par les Français. La volonté de se venger s’est largement développée dans les rangs hutus réfugiés au Zaïre, et les miliciens ont continué de fréquentes incursions au Rwanda dans les années qui ont suivi le génocide. En 2004, ces groupes Interahamwe semblent cependant devenus très faibles.

     Soutien financier et ventes d’armes

    En 1990, la France transfère 135 millions de francs au Rwanda pour son armement. Mais les Français ont également fourni l’armée rwandaise en armes pendant le génocide. Un sénateur belge a mené une enquête au sein de la Banque centrale du Rwanda qui a attesté qu’entre mai et août, la Banque de France et la BNP ont accepté plusieurs prélèvements de sommes très importantes par le gouvernement rwandais. De plus, la France a fait cause commune avec l’ambassadeur du Gouvernement intérimaire rwandais (GIR), qui tentait de s’opposer au vote d’un embargo sur les armes à destination du Rwanda au Conseil de Sécurité de l’ONU, le 17 mai. Des ventes d’armes en mai et en juin, postérieures donc au vote par l’ONU de l’embargo sur les armes, ont été attestées par un rapport publié par l’Human Rights Watch en mai 1995. Même durant l’opération « humanitaire » Turquoise, à partir de la mi-juin, et même facilitées par cette opération qui permettait aux militaires français de contrôler l’aéroport de Goma au Zaïre, les livraisons d’armes ont continué, avec l’appui de l’armée et du régime zaïrois de Mobutu.

    Le gouvernement français a sans cesse démenti ces ventes d’armes, ou leur a attribué des buts autres que leurs objectifs véritables. Pourtant, la France a bien financé le génocide des Tutsis. Et après la défaite des Forces armées rwandaises (FAR), donc après le génocide, les livraisons d’armes ont continué en direction des troupes vaincues réfugiées au Zaïre.

     Soutien diplomatique

    Sur le plan diplomatique, la France a reconnu immédiatement comme nous l’avons noté plus haut le Gouvernement intérimaire rwandais, formé au sein de l’ambassade de France avec les éléments les plus radicaux de la classe politique rwandaise. La France, pourtant très influente sur le GIR, n’a pas exercé de pressions sur lui pour lui faire cesser les massacres ; de fait, des propos rapportés qu’auraient tenu Mitterrand et son « monsieur Afrique » Bruno Delaye vont dans le sens d’une complète indifférence à l’égard du génocide. Mais la France a également étouffé sur le plan international l’idée d’un génocide perpétré à l’encontre des Tutsis, en soutenant la thèse d’une simple guerre. Elle a d’ailleurs trouvé un formidable soutien en la personne de l’Egyptien Boutros Boutros-Ghali, secrétaire général des Nations Unies, qui n’a eu de cesse de relayer le point de vue de Paris et de Kigali pendant le génocide. Tout cela a concouru à retarder la reconnaissance du génocide sur le plan international et les éventuelles réactions qui auraient pu en découler.

    La France a par ailleurs reçu, hébergé et protégé des responsables du génocide, et notamment des membres du GIR ; on peut noter le sauvetage par les Français de nombreux membres du clan Habyarimana, de responsables divers du génocide, ou encore l’accueil de la femme d’Habyarimana en France, avec l’aide financière du ministère de la Coopération.

    Quand, à la mi-juillet 1994, pendant l’opération Turquoise, l’ONU demande à la France de désarmer les soldats rwandais réfugiés dans sa « zone humanitaire sûre », soi-disant « enclave humanitaire », les responsables français invoquent un manque de moyens. Les journalistes de la Radio des Mille Collines sont également réfugiés dans cette zone contrôlée par la France. Finalement, les militaires français décident d’obliger tous ces responsables du génocide à quitter la zone, les laissant s’enfuir alors qu’ils les avaient tous sous la main. Entre juillet et septembre 1994, les militaires français ont emmené par avion depuis l’aéroport de Goma des chefs militaires de premier plan dont Théoneste Bagosora, mais aussi des miliciens. Certains se sont réfugiés dans des pays africains « amis » de la France, comme le Cameroun ou le Gabon.

  • Le 6 avril 1994, avec la destruction de l’avion portant le président rwandais, a commencé le génocide des Tutsis, l’élimination systématique d’un groupe sur des bases raciales, l’un des plus grands massacres de l’Histoire. Celui-ci n’a aucun fondement traditionnel ni ethnique contrairement à ce qui a été prétendu : c’est la mise en place d’un pouvoir fasciste au Rwanda et il n’a pas été voulu par la population mais par les classes dirigeantes rwandaises et réalisé sous l’égide directe de la France de Mitterrand et Léotard.

    Beaucoup de Français ne parviennent pas à admettre que la France ait pu jouer le rôle de pourvoyeur du fascisme puisqu’en France même les classes dirigeantes et les hommes politiques de droite et de gauche alors au pouvoir n’ont pas eu une politique fasciste ! Vision à courte vue : toutes les classes dirigeantes du monde ont accueilli avec soulagement l’arrivée au pouvoir d’Hitler en Allemagne en janvier 1933 alors qu’elles n’en étaient pas encore à la souhaiter pour la plupart dans leur propre pays. Elles ont estimé que le risque qu’Hitler lance la guerre mondiale était moins important que le risque que représentait le prolétariat allemand, risque de début d’une révolution communiste mondiale menant à la fin de l’isolement de la révolution russe.

    Bien sûr, il n’y a pas qu’un aveuglement provenant de l’ignorance communément partagée de ce qu’est la réalité du fascisme. Admettre le rôle de la France au Rwanda, c’est détruire toutes les croyances sur l’Etat français et la « démocratie » française qui fondent l’image que les gens ont de « leur pays ».

    Pourtant l’incroyable est vrai. Il n’y a là aucune exagération : l’Etat français a bel et bien organisé, planifié, armé, financé les génocidaires fascistes depuis l’Elysée, avec la caution de la gauche et de la droite. Et cette action a toujours la caution de la gauche et de la droite puisqu’on trouve au bas du rapport Quilès qui blanchit la France au Rwanda les signatures du PS mais aussi de Buffet pour le PCF aussi bien que de Voynet pour les Verts ou de la droite.

    Mais le grand organisateur demeure Mitterrand qui, président de la République, chef des armées, décideur de la diplomatie française, commandant aux ambassadeurs, a planifié l’action depuis la « cellule spéciale de l’Elysée pour le Rwanda ».

    Là encore, on trouve la plus grande incrédulité des gens : pourquoi aurait-il fait cela, il n’y a pas de pétrole au Rwanda ! Le phénomène « fascisme » est largement inconnu du grand public même si chacun a entendu parler d’Hitler, de Mussolini et de Franco ou encore de Pinochet. Pour la plupart, c’est idéologique, on est pour la démocratie ou pour le fascisme. Ils n’imaginent nullement que cela ait un quelconque rapport avec la lutte des classes, avec la menace que représenterait le prolétariat révolutionnaire puisque les prolétaires eux-mêmes ne se voient pas comme une telle force de transformation de la société. Ils croient que les démocraties se sont opposées au fascisme et que c’est même la cause de la dernière guerre mondiale. En réalité, quand Hitler a pris le pouvoir, il l’a fait avec leur aval. Si une seule puissance impérialiste l’avait voulu, elle l’aurait immédiatement renversé car l’Allemagne nazie à sa naissance ne disposait d’aucune armée sérieuse, les accords de l’après première guerre mondiale ayant réduit celle-ci à la portion congrue. Le fascisme est bel et bien une transformation interne du mode de domination bourgeoise qui passe à un nouveau degré d’oppression et d’exploitation et ce n’est pas un nouvel Etat. L’Etat allemand n’a pas changé sous Hitler et n’a pas tellement eu à changer les lois du pays, seulement à les appliquer ! La collaboration avec les partis et syndicats ouvriers réformistes s’est transformée en leur destruction systématique et toute forme d’organisation des travailleurs a été abolie. La destruction des Juifs elle-même reposait sur la question de la révolution prolétarienne en Europe. La population juive de l’Europe de l’Est et de Russie subissait une oppression particulière qui l’avait rendue sensible à la vague révolutionnaire qui avait parcouru l’Europe après la première guerre mondiale. Les classes dirigeantes du monde s’étaient fait la remarque que ces Juifs de Pologne ou de Hongrie étaient une gêne considérable avec la nouvelle déstabilisation à prévoir avec la crise de 1929. Hitler était loin d’être le seul à penser qu’il valait mieux se débarrasser des Juifs. Les bourgeoisies occidentales pensaient la même chose et Staline aussi ! Quant au mythe de la démocratie contre le fascisme, c’est l’inverse qui est vrai : c’est la démocratie bourgeoise qui s’est partout livrée au fascisme, en Italie comme en Allemagne, en France ou en Espagne, sans parler du Chili.

  • Au banc des accusés :

    François Mitterrand,
    Hubert Védrine,
    Alain Juppé,
    François Léotard,
    Marcel Debarge,
    Edouard Balladur,
    Michel Roussin,
    Bruno Delay,
    Jean-Christophe Mitterrand,
    Paul Dijoud,
    Dominique de Villepin,
    Georges Martres,
    Jean-Michel Marlaud,
    Jean-Bernard Mérimé,
    Amiral Lanxade,
    Général Quesnot,
    Général Huchon,
    Général Germanos,
    Didier Tauzin alias Thibault,
    Colonel Cholet,
    Colonel Cussac,
    Lieutenant Colonel Jean-Jacques Maurin,
    Colonel Canova,
    Colonel Galinié,
    Colonel Rosier,
    Grégoire de Saint-Quentin,
    Michel Robardey,
    Denis Roux,
    Etienne Joubert,
    Patrice Sartre,
    Marin Gillier,
    Eric de Stabenrath,
    Jacques Hogard,
    Jean-Claude Lafourcade,
    Dominique Pin,
    Paul Barril,
    L’impérialisme français et les trusts français...

  • Bonjour

    Voici la lettre d’information du site « La Nuit rwandaise » (http://lanuitrwandaise.org/revue).
    Cette lettre recense les nouveautés publiées depuis 60 jours.

    Nouveaux articles


    ** Conseil de cabinet du gouvernement belge du 7 février 1964 **
    par Webmaster

     11 mai 2015

    Une introduction à ce document du conseil de cabinet du gouvernement belge daté de 1964 a été rédigée par Antoine Mugesera qui resitue ce document dans son contexte pour en prendre toute la teneur.

    Cette introduction est disponible, à prix libre, sur le site dédié de la revue : http://www.lanuitrwandaise.org/articles/fr/articles-du-n9/33-ingerences-des-militaires-belges-au-rwanda-en-1693-64.html

    L’ingérence militaire belge dans les affaires intérieures du Rwanda a connu trois phases : c’est d’abord (...)

     > http://lanuitrwandaise.net/revue/conseil-de-cabinet-du-gouvernement,381.html

    ** Procès en cours et condamnations prononcées par des juridictions nationales (hors Rwanda) **

    par La Rédaction

     10 mai 2015

    Résumé des procès en cours et des condamnations prononcées par des juridictions nationales (hors Rwanda)

    Tableaux récapitulatifs des jugements et des informations disponibles concernant les procès en cours et les condamnations prononcées par des juridictions nationales, hors Rwanda.

    Les documents sont en partie disponibles sur la page Jugements Nationaux.

    Les lignes grisées sont mises à jour depuis la dernière version (2014). La Nuit rwandaise – Nouvelle formule Téléchargez cet article sur la (...)

     > http://lanuitrwandaise.net/revue/proces-en-cours-et-condamnations,380.html

    ** Chronologie 2014-2015 **

    par La Rédaction

     10 mai 2015

    Rappel chronologique des principaux évènements qui ont marqué l’actualité franco-rwandaise et l’évolution des affaires concernant la justice du génocide des Tutsi au Rwanda.

    Revue chronologique des principaux évènements qui ont marqué l’actualité franco-rwandaise et l’évolution de la justice du génocide des Tutsi du Rwanda en 2014-2015. La Nuit rwandaise – Nouvelle formule Téléchargez cet article sur la page dédiée de la revue, www.lanuitrwandaise.org/articles/ à prix libre[*] et participez au (...)

     > http://lanuitrwandaise.net/revue/chronologie-2014-2015,376.html

    ** Jugements Nationaux **

    par La Rédaction

     10 mai 2015

    Jugements devant des juridictions nationales dans le cadre du génocide des Tutsi du Rwanda en 1994.

    Une présentation détaillée de ces affaires est disponible à cette adresse : Procès en cours et des condamnations prononcées par des juridictions nationales (hors Rwanda)

     > http://lanuitrwandaise.net/revue/jugements-nationaux,340.html

    ** Pour vous éviter de lire le dernier Barril **

    par Alain Gauthier

     10 mai 2015

    Publié initialement sur le site du CPCR le 16 janvier 2015, cet article est une recension du dernier livre de Paul Barril, Paroles d’honneur, la vérité sur les génocides au Rwanda.

    Cette utilisation du pluriel pour le génocide renvoie déjà à une théorie négationniste maintes fois expliquées dans cette revue et c’est dans la même optique qu’Alain Gauthier du CPCR que nous avons choisi de publier cette recension : « éviter d’acheter et de lire cet ouvrage qui développe des thèses bien connues et rebattues, (...)

     > http://lanuitrwandaise.net/revue/pour-vous-eviter-de-lire-le,379.html

    ** La France de Poincaré et la déclenchement de la première guerre mondiale **

    par Michel Sitbon

     10 mai 2015

    Pour le centenaire du déclenchement de la première guerre mondiale, les éditions Aviso ont publié un livre paru en 1935, de Gustave Dupin, Poincaré et la guerre, étude sur les responsabilités.

    Un siècle après, les responsabilités de Raymond Poincaré, alors Président de la République, sont toujours aussi méconnues.

    1914-2014. Un siècle après, la vérité sur le déclenchement de la première guerre mondiale est toujours une sorte de secret d’État.

    Pourtant, dès l’entre-deux-guerres, l’affaire était claire. (...)

     > http://lanuitrwandaise.net/revue/la-france-de-poincare-et-la,378.html

    ** La mort de Ruben Um Nyobe **

    par Yves Mintoogue

     10 mai 2015

    Le samedi 13 septembre 1958, un détachement de l’armée française opérant par patrouilles de quatre à cinq personnes aidées de pisteurs, de ralliés et de prisonniers, avait entrepris la fouille systématique de la brousse aux environs de Boumnyebel dès les premières heures du jour.

    En fin de matinée, l’une des patrouilles qui avait repéré les traces des chaussures que portait Um Nyobe retrouva toute la petite équipe du secrétaire général de l’UPC (Union des Populations du Cameroun) au pied d’un rocher que (...)

     > http://lanuitrwandaise.net/revue/la-mort-de-ruben-um-nyobe,377.html

    ** La guerre française au Cameroun et les enjeux d’une historiographie africaine **

    par Luigi Elongui, Yves Mintoogue

     10 mai 2015

    Retour sur une œuvre axée sur le processus de décolonisation « contrôlé » dans ce pays d’Afrique Centrale.

    Un livre qui pose des questions de fond sur la méthode d’approche à l’étude de la période de passage de la colonisation aux « Indépendances ».

    Publié en 2011, l’ouvrage Kameroun ! Une guerre cachée aux origines de la Françafrique. 1948-1971, s’est imposé à l’attention du lectorat et de la critique pour avoir assumé le cas de figure du Cameroun « comme un ‘laboratoire essentiel’ du modèle français de (...)

     > http://lanuitrwandaise.net/revue/la-guerre-francaise-au-cameroun-et,375.html

    ** De la responsabilité allemande dans le génocide des Arménien en 1915 **

    par Michel Sitbon

     10 mai 2015

    100 ans après le génocide des Arméniens en Turquie, l’Allemagne n’a toujours pas eu à répondre de ses responsabilités du degré de la co-perpétration, très semblables aux responsabilités française au Rwanda.

    Nous ne proposerons pas ici une étude complète de cette question quasiment inconnue, en France, et finalement méconnue en Allemagne aussi, tout en comme en Turquie et ailleurs.

    Pourtant, en 1996 paraissait, en anglais, à New York, un livre du grand historien du génocide arménien, Vahakn Dadrian, livre (...)

     > http://lanuitrwandaise.net/revue/de-la-responsabilite-allemande,374.html

    ** Nuits serbes et brouillards occidentaux, introduction à la complicité du génocide **

    par Ivar Petterson

     10 mai 2015

    Extraits du livre de Jean-Franklin Narodetzki, « Nuits serbes et brouillards occidentaux », paru en 1999 aux éditions L’Esprit frappeur.

    Ayant travaillé bénévolement en tant que psychanalyste à l’hôpital Kosevo de Sarajevo durant la guerre, de 1992 à 1993, Jean Franklin Narodetzki a observé de multiples actes de complicité avec l’agresseur serbe de la part des diplomates et militaires occidentaux, et notamment français.

    Ses témoignages et analyses honorent sa mémoire suite à son décès en 2014.

    Il (...)

     > http://lanuitrwandaise.net/revue/nuits-serbes-et-brouillards,373.html

    ** Mise au point sur la guerre en Bosnie **
    par Ivar Petterson
     10 mai 2015

    Quelques erreurs significatives dans une Histoire de la Bosnie et Herzégovine, produite par l’université pour le compte du gouvernement suisse, donnent l’occasion à Ivar Petterson, de l’association Solidarité-Bosnie Suisse, de faire le point sur cette histoire de la guerre en Bosnie.

    Quelques erreurs significatives dans une Histoire de la Bosnie et Herzégovine, produite par l’université pour le compte du gouvernement suisse, donnent l’occasion à Ivar Petterson, de l’association Solidarité-Bosnie (...)

     > http://lanuitrwandaise.net/revue/mise-au-point-sur-la-guerre-en,372.html

    ** Le génocide de Srebrenica **

    par Ivar Petterson

     10 mai 2015

    « Le génocide consiste à commettre certains actes dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux. Ces actes sont les suivants : meurtre de membres du groupe, atteinte à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe, soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence entraînant sa destruction physique, totale ou partielle ».

    LE GENOCIDE DE SREBRENICA

    Convention sur la prévention et la répression du crime de génocide adoptée par (...)

     > http://lanuitrwandaise.net/revue/le-genocide-de-srebrenica,371.html

    ** Le crime consensuel du général Janvier **

    par Michel Sitbon

     10 mai 2015

    Le crime consensuel du général Janvier

    Cette année 2015, au mois de juillet, cela fera vingt ans que la honte s’est abattue sur l’Europe qui laissera faire sous ses yeux, et en présence de ses soldats, le massacre annoncé des hommes de Srebrenica.

    Huit mille morts, exterminés par les milices serbes sans qu’intervienne le contingent de casques bleus hollandais, qui était là, en théorie, pour protéger ce qui avait été proclamé « zone de sécurité », mais se sera vu refuser l’appui aérien qu’il demandait à (...)

     > http://lanuitrwandaise.net/revue/le-crime-consensuel-du-general,370.html

    ** L’idéologie hamitique, qu’est-ce à dire ? **

    par Jean Mukimberi

     10 mai 2015

    L’idéologie hamitique, qu’est-ce à dire ?

    La question se pose depuis la naissance, l’émergence et le paroxysme de l’idéologie qui a conduit au génocide des Tutsi.

    Mais la question se pose encore et toujours.

    En témoigne, à la veille comme au lendemain de la conférence-débat qu’ont animée Jean-Pierre Chrétien et Marcel Kabanda, à Bruxelles, le 20 février 2015.

    L’idéologie hamitique, qu’est-ce donc à dire ?

    Ratissons large, très large, par bonds, par sauts, par enjambées historiques, pour la réponse, en (...)

     > http://lanuitrwandaise.net/revue/l-ideologie-hamitique-qu-est-ce-a,369.html

    ** La Belgique a-t-elle encore peur de son passé colonial ? **
    par Léon Saur
     10 mai 2015

    La Belgique a-t-elle encore peur de son passé colonial ?

    Face à la volonté des autorités belges de transférer les archives coloniales, des historiens s’insurgent.

    Une introduction, écrite par Léon Saur, à trois documents, également publiés ici :

    • un texte écrit par un collectif de historiens,

    • une carte blanche et

    • une lettre ouverte à destinations du premier ministre et du ministre des affaires étrangères belges.

    (...) La Nuit rwandaise – Nouvelle formule Téléchargez cet article sur la page (...)

     > http://lanuitrwandaise.net/revue/la-belgique-a-t-elle-encore-peur,368.html

    ** Léon Saur : les pièges de l’évidence **

    par Léon Saur, Yannick Miara

     10 mai 2015

    On doit à Léon Saur Influences Parallèles paru en 1998 et le Sabre, la Machette et le Goupillon, paru en 2004.

    Deux livres déjà très instructifs.

    Il a depuis terminé sa thèse sur le rôle des catholiques belges au Rwanda de 1950 à 1964, et plongé dans les archives de cette période qui s’est conclue par un premier génocide.

    Il nous a accordé le long entretien où il expose sa démarche.

    (...) La Nuit rwandaise – Nouvelle formule Téléchargez cet article sur la page dédiée de la revue, (...)

     > http://lanuitrwandaise.net/revue/leon-saur-les-pieges-de-l-evidence,367.html

    ** Lettre ouverte au sujet de Paul Rusesabagina à la commune de Turin **

    par Tatien NDOLIMANA MIHETO

     10 mai 2015

    Lettre ouverte de demande d’annulation de l’acte d’octroi de la nationalité honorifique à Monsieur Paul Rusesabagina par la commune de Turin en Italie.

    Monsieur le Bourgmestre de Turin,

    Mesdames, Messieurs les membres du Collège communal de la commune de Turin,

    Au nom des rescapés qui étaient réfugiés à l’hôtel des 1000 Collines pendant le génocide contre les Tutsi du Rwanda en 1994, je vous informe que nous venons d’apprendre avec indignation, que la commune de Turin en Italie, s’est proposé (...)

     > http://lanuitrwandaise.net/revue/lettre-ouverte-au-sujet-de-paul,366.html

    ** Le procès des dirigeants des FDLR en Allemagne risque-t-il de s’enliser ? **

    par Gaétan Sebudandi

     10 mai 2015

    Entamé depuis 2011 devant la Haute cour de Stuttgart, le procès des dirigeants politiques des FDLR (les Forces démocratiques de libération du Rwanda), responsables d’atrocités inhumaines et d’exactions contre les populations civiles en RDC, n’en finit pas de s’éterniser.

    A telle enseigne que plus personne n’ose formuler un pronostic sur l’éventualité d’une fin prochaine de cette interminable procédure.

    On savait, bien entendu, que les procès contre des organisations terroristes pour des activités (...)

     > http://lanuitrwandaise.net/revue/le-proces-des-dirigeants-des-fdlr,365.html

    ** La BBC et l’Occident doivent revoir leur copie sur le Rwanda **

    par Richard Johnson

     10 mai 2015

    La célèbre BBC, ostensiblement intègre, a récemment prêté son prestige à la négation du génocide rwandais et à un groupe qui est accusé, de façon crédible, d’être engagé dans des attaques terroristes visant à déstabiliser le Rwanda de l’après-génocide.

    La célèbre BBC, ostensiblement intègre, a récemment prêté son prestige à la négation du génocide rwandais et à un groupe qui est accusé, de façon crédible, d’être engagé dans des attaques terroristes visant à déstabiliser le Rwanda de l’après-génocide.

    Il convient de (...)

     > http://lanuitrwandaise.net/revue/la-bbc-et-l-occident-doivent,364.html

    ** Jane Corbin ou le recyclage des idées négationnistes **

    par Antoine Mugesera

     10 mai 2015

    Cet article décortique minutieusement les thèses qui sont reprises dans le documentaire de Jane Corbin, Rwanda’s Untold Story.

    Travail nécessaire qui consiste à disséquer chaque argument négationniste ou révisionniste pour pouvoir le contrecarrer sur la base de faits irréfutables.

    L’auteur en appelle à une coordination plus large pour faire face au négationnisme :

    Il est toujours pénible de devoir revenir aux idées des négationnistes car à force de les remettre au devant de la scène, on risque de (...)

     > http://lanuitrwandaise.net/revue/jane-corbin-ou-le-recyclage-des,363.html

    ** Attentat du 6 avril 1994 au Rwanda : ou en est l’enquête française ? **

    par François Graner

     10 mai 2015

    On soutient depuis plus de vingt ans, dès le premier numéro de Maintenant, en janvier 1995, puis dans tous les ouvrages publiés sur ce sujet par l’Esprit frappeur, et enfin dans la Nuit rwandaise, l’hypothèse d’une responsabilité directe française dans l’exécution de l’attentat contre Juvénal Habyarimana, le 6 avril 1994.

    C’était, dès juillet 1994, le plus probable au vu de l’absence de réponse aux accusations très précises rapportées par Colette Braeckman.

    Plus parlant encore, non seulement l’absence (...)

     > http://lanuitrwandaise.net/revue/attentat-du-6-avril-1994-au-rwanda,362.html

    ** Quelles preuves faut-il de plus ? **

    par Michel Sitbon

     5 mai 2015

    En 2015 encore, la commémoration du génocide des Tutsi, 21 ans après le sombre printemps 1994, est l’occasion de grandes manœuvres politiques, avec la décision de l’Élysée d’ouvrir ses archives, les archives de la présidence, celles de François Mitterrand en l’occurrence, lequel était identifié par la Commission d’enquête citoyenne, en 2004, comme ayant eu « la plus grande responsabilité » dans la conduite de la politique criminelle de la France au Rwanda entre 1990 et 1994.

    François Hollande affiche pour (...)

     > http://lanuitrwandaise.net/revue/quelles-preuves-faut-il-de-plus,360.html

    ** La Nuit rwandaise - Nouvelle formule **

    par Bruno Gouteux

     5 mai 2015

    Le numéro 9 de La Nuit rwandaise inaugure une nouvelle formule.

    Rappelons que notre revue annuelle est parue tous les ans depuis neuf ans, depuis la mort de Jean-Paul Gouteux à qui nous tenions à rendre ainsi hommage, en prolongeant son travail avec cette revue spécialisée sur l’implication française dans le génocide des Tutsi, à laquelle Jean-Paul a consacré le livre éponyme, La nuit rwandaise, qui demeure la somme la plus utile sur la question.

    Cette année, pour notre neuvième parution, nous (...)

     > http://lanuitrwandaise.net/revue/la-nuit-rwandaise-nouvelle-formule,361.html

  • Quand la cour pénale internationale CPI jugera-t-elle la France pour le Rwanda ? Jamais !!!

    Voilà qui la juge définitivement !

    Et ce n’est qu’un exemple : la CPI ne jugera jamais l’impérialisme puisqu’elle est à son service !

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