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C’est les patrons qu’il faudrait mettre à la réforme

mardi 1er juillet 2014, par Robert Paris

LA VOIX DES TRAVAILLEURS

« Travailleurs de tous les pays unissez-vous »

Karl Marx


EDITO - C’est les patrons qu’il faudrait mettre à la réforme

Les représentants des syndicats patronaux ont été reçus par Hollande et Valls et ils leur ont recommandé d’accélérer les réformes. Et ils menacent de refuser de participer à une grande négociation sociale qui s’annonce. Que veulent-ils réformer ? Le droit des patrons de faire ce qu’ils veulent de leurs capitaux ? Le droit des patrons de polluer ? Le droit des patrons d’exercer des pressions menant des salariés au suicide ? Le droit de patrons d’exposer les salariés aux produits chimiques comme ils l’ont fait pendant des années avec l’amiante ? Le droit des patrons de désinvestir leurs capitaux de la production en licenciant ou en supprimant des emplois tout en touchant des aides de l’Etat ? Vous n’y êtes pas !

Ils veulent que l’on diminue les dépenses d’Etat ? Ah bon ! Ils ne veulent plus que l’Etat dépense des sommes colossales pour sauver les banques et les trusts ? Ils veulent que ces derniers remboursent immédiatement tout ce qui leur a été prêté ou donné par l’Etat, c’est-à-dire par le contribuable ? Pas du tout !

Les patrons se revendiquent du « pacte de responsabilité » de Hollande mais c’est pour affirmer qu’Hollande ne le met pas assez vite en pratique ! Jamais contents !

Ils veulent réformer le capitalisme pour éviter de nouvelles crises comme 2007 ? Pas du tout ! Pas question d’interdire les actes spéculatifs, les actes agressifs vis-à-vis de l’économie, les jeux contre la monnaie, contre les entreprises, les investissements nocifs ou nécrophiles ! Pas question d’imposer aux patrons de ne pas utiliser leur capital contre l’ensemble de l’activité économique ! Pas question de s’engager à ne plus demander des aides de l’Etat pour les finances des trusts et des banques alors que les syndicats patronaux ont le culot de déclarer que l’Etat fait trop de dépenses et qu’il ponctionne les caisses des patrons, appelés fonds des entreprises !

Non ! Les réformes que les fédérations patronales réclament sont des baisses des charges patronales et des impôts patronaux ! Ils demandent qu’on lève les contrôles qui pèsent sur les patrons et visent la défense du droit des salariés, de leur santé, de leurs intérêts économiques, moraux, sociaux ! Tout cela au nom de la sacro sainte entreprise privée qui serait la base de l’emploi et ce au moment même où l’entreprise privée est la base… de la suppression d’emplois !

Le but de tout ce cirque patronal, les fédérations patronales sortant d’une entrevue avec Hollande-Valls déclarant à qui veut les entendre qu’il y a catastrophe parce que le gouvernement n’accélèrerait pas les réformes, est de faire passer le gouvernement pour un tampon entre patronat et salariés (soi disant représentés par les syndicats de salariés), alors que le gouvernement, de gauche comme de droite, comme l’Etat dont il est la couverture, est exclusivement au service des patrons.

Quant au discours des réformes, on constate effectivement qu’il est bel et bien au service des patrons alors que la gauche gouvernementale a prétendu que ses réformes n’étaient pas les mêmes que celles de Sarkozy ! En effet, les patrons ne revendiquent pas de changer le sens des réformes mais seulement leur rythme…

Ils ne peuvent en effet pas prétendre, ces profiteurs privés des deniers publics, que la réforme des impôts patronaux (pacte de responsabilité) ne soit pas en leur faveur, que l’accord compétitivité-emplois, qui casse le code du travail (le salaire minimum, le CDI, le lieu fixe de travail, la charge fixe de travail, les horaires fixes de travail, etc…) ne soit pas en leur faveur, que les aides à la création, à l’exportation, à la « défense des emplois », aides aux patrons seulement bien entendu, ne soient pas en leur faveur…

Le comble, c’est que ces gens-là qui crient comme des cochons qu’on égorge, qui accuse tout le monde de profiter sur le dos de l’Etat, qui se plaignent des politiques gouvernementales, sont justement ceux qui vivent sur le dos des aides publiques, qui profitent des fonds étatiques, qui veulent nous égorger ! Ce sont les grands patrons des trusts et des banques qui ont reçu depuis la crise de 2007-2008 des centaines de millions d’euros. C’est à eux que l’on a prêté ou donné des sommes colossales. C’est eux que l’on a dispensé de payer des impôts et des taxes sous des prétextes multiples comme la recherche, la création d’emplois, l’exportation, la compétitivité et on en passe…

Et c’est encore à eux, qui ont retiré leurs capitaux de l’économie et de la production, que l’Etat emprunte à prix d’or pour se financer, s’étant ruiné déjà en les aidant…

Et ils osent encore se plaindre des chômeurs, des personnes malades, des jeunes, des vieux, des fonctionnaires, des familles, des étrangers, des intermittents en prétendant que tous ponctionnent le budget de l’Etat et des services sociaux et leur impose, du coup, des impôts et des taxes trop élevés !

Leur réforme, c’est de casser la santé publique, c’est de casser le transport public, c’est de casser le contrôle public sur les tarifs de l’énergie, c’est de casser le code du travail, la sécu, les retraites.

Les véritables assistés de l’Etat, ce sont bel et bien les patrons !

Mais, si c’est le cas, c’est bien parce que les gouvernements successifs, de gauche comme de droite, n’ont cessé de mener la même politique pro-patronale, tout en se prétendant ennemis les uns des autres. Ce sont eux qui ont présenté les salariés comme des profiteurs, les chômeurs comme des assistés, les précaires comme des mendiants, les intermittents comme des inactifs, les personnes malades comme des arnaqueurs des régimes de santé, les personnes âgées comme des détourneurs des fonds d’assistance, etc, etc… Ce sont ces gouvernements qui ont prétendu qu’il fallait « revaloriser l’image de l’entreprise et des entrepreneurs » et qui, sous ce prétexte, ont désigné du doigt les salariés et les chômeurs. Ce sont eux qui ont fait des fonctionnaires, notamment des cheminots, les têtes de turc. C’est eux qui ont fait de la santé des trusts du CAC40 la météo nationale de l’économie.

Mais il faut dire que, pour mener une telle politique, les gouvernants au service du patronat ont reçu une aide a priori inattendue : celle des syndicats de salariés.

Certes, il existe des syndicats qui n’ont pas couru directement comme la CGC, la CFDT ou la CFTC, signer immédiatement les accords les plus calamiteux, participer au gouvernement et justifier ses attaques.

Certes, des syndicats comme la CGT, SUD ou FO ont mené des grèves au nom de la défense des emplois, des retraites ou du service public ferroviaire. Mais il faut voir comment ils ont mené ces luttes ! Il faut voir à quel point, au travers ces luttes, ils ont surtout diffusé l’idée que les travailleurs sont tout à fait incapables de répondre aux attaques antisociales, qu’elles soient patronales ou gouvernementales ! Ils ont refusé d’unifier les luttes contre les suppressions d’emploi dans le public et dans le privé. Ils ont refusé de généraliser la grève contre la casse des retraites et ont démoli celle-ci au nom de l’appel à voter contre Sarkozy, prétendant que ce dernier était la seule cause de la défaite de la lutte. Pour faire cela, ils se sont même unis en une intersyndicale appelant à la grève le premier mai et un dimanche !

Et ils n’ont pas fait que détourner, diviser, discréditer la force de lutte de la classe ouvrière : ils ont discrédité aussi ses revendications. Ils ont fait passer les cheminots pour des assistés, des profiteurs, des défenseurs de gros avantages.

Et cela même quand ces syndicats ont prétendu défendre le contraire. En séparant la lutte des cheminots des autres luttes en cours, celle des hôpitaux, des postes, des crèches, des entreprises qui licencient, etc, ils ont fait croire à un conflit catégoriel.

Les syndicats ont même revendiqué de l’Etat qu’il aide les entreprises, qu’il donne des fonds à PSA, à Renault, aux banques, au secteur du Bâtiment, etc… au nom de la défense de l’économie et de l’emploi, de la défense prétendue de l’ « économie nationale ».

Après avoir demandé que l’Etat aide l’économie (doux nom pour parler d’aides au patronat !), les syndicats s’étonnent que cela entraîne un désinvestissement de l’Etat des services publics et aides sociales, menant à la casse du secteur social et à la privatisation des services publics…

Et pendant tout ce temps, les dirigeants syndicaux n’ont cessé de cautionner toutes les attaques en participant à leur discussion, à leur mise en place, en les cautionnant par leur présence aux négociations et, le plus souvent, en signant ces reculs au moment même où ils prétendaient les combattre. Ainsi, la CGT, soi-disant chef de file de la grève des cheminots contre le projet de loi gouvernemental du ferroviaire, a pris la tête de la grève qu’elle sentait monter, alors qu’elle venait de signer son accord pour le même projet de loi, puis a annoncé dans les média qu’elle estimait avoir été entendue par les parlementaires et au travers des amendements à la loi, alors que ces amendements n’y changeaient rien sur le fond ! Certes, les dirigeants syndicaux SUD et CGT ont pu apparaître avoir accompagné la grève jusqu’au bout mais ils l’ont accompagnée vers une voie de garage et un échec certain, en refusant de réellement bloquer les transports RER au centre de Paris, en refusant d’organiser la jonction des luttes, par exemple avec les postiers, les intermittents et les hospitaliers en grève.

Les syndicats avaient dirigé la lutte des retraites vers l’impasse avec le même type de méthodes, refusant l’union des secteurs en lutte, refusant l’organisation à la base des salariés, refusant la généralisation de la lutte, organisant de fausses journées d’action, prétendant que les raffineries en grève suffiraient à faire reculer le gouvernement et noyant la grève dans le mouvement pour ne pas réélire Sarkozy, présenté comme la seule cause de l’échec. Exactement comme Hollande est présenté comme la seule cause de l’échec du dernier mouvement des cheminots. Alors que ce sont les directions syndicales qui ont des stratégies d’échec !

Voilà comment on discrédite la force de la classe ouvrière, ce qui permet ensuite au patronat de pointer le bout de son nez et de prétendre être les vrais défenseurs des emplois et même des salariés !!!

Les dirigeants syndicaux sont tellement en permanence en réunion avec le patronat qu’ils ont oublié l’époque lointaine où ils étaient le mode d’organisation de réunions de travailleurs. Ils participent à toutes les négociations même si le but de celles-ci est de cautionner de graves reculs, faisant comme si le débat était la clef du succès et pas le rapport de forces. Ils participent même aux réunions privées et clandestines du grand patronat, comme « Le Siècle » ou « Le Quadrilatère ». Ils participent aux réunions des conseils de l’Etat comme le Conseil Economique, Social et Environnemental et, loin d’y défendre les salariés, ils y préparent les nouvelles attaques, comme l’a fait Lepaon, devenu depuis secrétaire général de la CGT, avec son rapport en vue de la privatisation de la SNCF !...

L’adage « dis-moi qui tu fréquentes et je te dirais qui tu es » mérite d’être appliqué aux dirigeants syndicaux, rappelant notamment la fameuse photo de Bernard Thibaut, alors secrétaire général de la CGT, trinquant avec Sarkozy, juste avant de faire semblant de mener la lutte pour la défense des retraites.

Voilà ce qui permet au patronat de montrer sa hargne, sa morgue en prétendant parler au nom du peuple !

A peine battue la grève des cheminots, grâce à ses dirigeants syndicaux, contre une prétendue réforme de la SNCF qui est le début de la casse du service public du Rail, voilà les patrons qui se permettent de prendre la tête d’une contestation prétendant que le gouvernement ne réforme pas assez vite !! C’est paradoxal mais en fait très logique…

A la prétendue réforme de tous ces gens-là qui visent à mettre à la réforme, c’est-à-dire au rebut, le code du travail, la sécu, la santé, les services publics et on en passe, il faut opposer la mise à la réforme des lois patronales.

Il faut opposer la loi des travailleurs à la loi des patrons !

Qu’est-ce que la loi des patrons et qu’est-ce que la loi des travailleurs ?

La loi des patrons, c’est le droit absolu des possesseurs de capitaux de faire ce qu’ils veulent de « leur argent », même si cet argent, ils l’ont constitué en nous exploitant. C’est le droit de retirer leur argent des entreprises, de désinvestir massivement en supprimant aussi massivement des emplois. C’est leur droit de prendre l’argent public pour des intérêts privés. C’est leur droit de ne pas payer de cotisations sociales, de taxes et d’impôts. C’est leur droit de mettre l’Etat au service de leurs intérêts privés.

La loi des travailleurs, c’est d’interdire la sacro sainte propriété privée des capitaux et des moyens de production, c’est de supprimer de caractère intouchable des patrons, même quand ils détruisent la vie et la santé de leurs salariés, même quand il détruisent sciemment les emplois et les entreprises.

La loi des travailleurs, c’est d’interdire la possibilité de détruire une famille, en lui enlevant ses emplois ou lui interdisant tout accès à l’emploi, en précarisant son travail, en lui coupant son compte en banque, en lui coupant son électricité et son gaz, en la jetant à la rue…

Pour la loi ouvrière, qui ne pourra être imposée que par la force et pas par un gouvernement dit de gauche, il n’y a aucun droit des possesseurs de capitaux, ni à exploiter, ni à refuser de les employer, aucun droit à les pressionner et les stresser, aucun droit à les pousser au suicide, aucun droit à leur faire prendre des risques pour leur santé et pour leur vie, aucun droit à les chantager pour faire baisser leurs salaires et augmenter leur charge de travail, aucun droit à les pousser à la démission présentée comme « volontaire », aucun droit à casser les emplois, poussant la jeunesse au chômage de masse et au désespoir.

Du moment que le capital est arrivé à ses limites de capacités d’investissement et d’accumulation, le système n’a plus d’autre perspective que de détruire violemment des vies humaines, de pousser aux affrontements guerriers, aux affrontements interethniques (comme vient de le faire Marine Le Pen), au racisme, à la xénophobie, au nationalisme exacerbé et à la guerre mondiale contre la Russie et la Chine, ou guerre prétendue contre le terrorisme, manière de couvrir la véritable guerre contre les travailleurs et les risques révolutionnaires causés par la crise du système capitaliste mondial.

C’est aux travailleurs d’imposer leur loi et notre « réforme » à nous, leur semblera dure à avaler : mettons le capitalisme à la réforme et travaillons pour l’intérêt public et plus pour l’intérêt privé des capitalistes, c’est-à-dire de moins de 0,1% de la population ! En voilà une réforme qu’elle est belle !!!

Messages

  • La justice interdit à Renault Trucks de pister ses salariés avec son logiciel…

    En 2013, Renault Trucks avait vu sa demande d’autorisation placée sur une voie de garage par la CNIL. Pourtant les motivations du constructeur partaient d’un bien bon sentiment : « mettre en œuvre un traitement de recherche des infractions à caractère pédopornographique que pourraient commettre ses salariés ».
    Pour traquer ces possibles infractions, l’entreprise avait dans son bahut un beau logiciel appelé « Net Clean », capable de rapprocher les consultations des sites et les téléchargements sur les postes des salariés avec le fichier d’empreintes numériques des contenus pédopornographiques géré par Interpol.
    Un logiciel en coeur de réseau, un autre sur les postes des salariés
    Selon les détails fournis par la délibération de la CNIL, ce logiciel est installé dans le cœur des serveurs de Volvo, en Suède, en liaison avec le fichier Interpol. « Un autre logiciel est déployé sur chacun des postes des salariés et scanne en temps réel les images et vidéos présentes dans les ordinateurs connectés au réseau de l’entreprise. La recherche s’effectue sur tout matériel connecté au réseau de l’entreprise : disques durs internes et externes, clés USB, CD-rom, DVD, navigateurs web, courriels, etc. Si le logiciel détecte une image à partir de son empreinte numérique, il envoie un message d’alerte auprès des serveurs centralisés et fournit des informations détaillées sur l’incident. Si des fautes étaient constatées, des sanctions disciplinaires pouvant aller jusqu’au licenciement pourraient être prises à l’encontre des salariés concernés. Des poursuites pénales pourraient également être engagées » avait expliqué la Commission.
    Volvo avait rétorqué qu’il s’agissait pour elle de participer à la lutte contre la pédopornographie à l’échelle internationale, « dans le cadre de la politique éthique du groupe qui a pour but d’assurer le respect par les salariés de l’ensemble des règles d’origine légale, réglementaire, interne et déontologique, afin de garantir à ses sociétés un fonctionnement conforme aux règles de conduite applicables en la matière ».

    La CNIL a cependant considéré que ce traitement est bien un traitement de données à caractère personnel, relevant donc de ses cordes. L’analyse, combattue par Renault Trucks, a été confortée par le Conseil d’État : « le rapprochement qu’opère le traitement en litige entre un contenu de poste informatique et l’identité de son utilisateur habituel constitue un traitement de données à caractère personnel » assène la juridiction administrative, qui fait notamment peu de cas que les données soient chiffrées. Opéré par la société, ce solide chiffrement peut en effet « être levé par celle-ci ».

  • Rebsammen démissionne car il refuse de détruire le code du travail mais Macron-Valls-Hollande vont le faire à sa place !!!!

  • L’Elysée songerait à l’extension du contrat de projet, déjà présent dans le BTP, à d’autres secteurs. Un « contrat plus adapté et plus souple que le CDD », selon un représentant de la CGPME.

    La remise en cause du CDI est envisagée.

    Le 27 mars dernier, le Medef a rendu son évaluation de la loi, proposant de « sécuriser » le contrat de travail en « énonçant les conditions de licenciement », mesure rejetée par Manuel Valls.L’Elysée envisagerait ainsi l’extension du contrat de projet, déjà présent dans le BTP, à d’autres secteurs comme l’informatique, le conseil ou le numérique, selon Le Parisien.

  • Une inspectrice du travail et un ex-informaticien ont été condamnés pour violation du secret professionnel et recel de documents confidentiels. Ils avaient dévoilé des e-mails qui laissaient entendre que la direction de Tefal cherchait à entraver la mission de l’inspectrice dans l’entreprise.

    La justice de classe défend à tout prix les patrons et actuellement plus que jamais !

  • C’est sous la menace de faillite de l’UNEDIC que patronat et gouvernement comptent pour imposer leurs « réformes » sur la gestion de la caisse de chômage, à savoir des reculs sociaux d’ampleur. C’est donc un nouveau chantage aux organisations syndicales réformistes qui les pousse à participer aux attaques antisociales en signant une diminution de la durée d’indemnisation des chômeurs. Pour les syndicats, accepter de négocier, c’est accepter le diktat des preneurs d’otages !

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