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Crève sale nègre de H. Rap Brown - Die Nigger Die by Jamil Abdullah Al-Amin -

Tuesday 25 November 2014, by Tiekoura Levi Hamed

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H. Rap Brown was born in Baton Rouge on 4th October 1943. While attending Southern University (1960 to 1964) he joined the civil rights organization, Student Nonviolent Coordinating Committee (SNCC). He became Alabama project director in 1966 and national director of SNCC after Stokely Carmichael left in May, 1967.

By 1968 Brown had completely abandoned his pacifist beliefs and joined the Black Panther Party. He quickly developed a reputation for extremist views reflected in his book, Die Nigger Die! (1969). Associated with the rallying call, "Burn, Baby, Burn", Brown was arrested and charged with inciting people to riot and committing arson. He was also accused of importation of a weapon into Louisiana.

Imprisoned several times between 1967 and 1970, Brown was eventually shot and captured by New York City police during an armed robbery. Sentenced to a term of from five to fifteen years in Attica Prison, Brown was paroled in 1976. Converting to Islam, he changed his name to Jamil Abdullah Al-Amin.

After his release in 1976 Al-Amin became a grocery store owner in Atlanta. He also became leader of the National Ummah, one of America’s largest black Muslim groups.

In March, 2000, two police officers, Aldranon English and Ricky Kinchen went to Al-Amin’s store to arrest him for theft. Al-Amin opened fire on the officers with an assault rifle. Both officers were wounded. Evidence was produced in court that while Kitchen lay bleeding Al-Amin produced a 9mm handgun and shot him three times. Two years later Al-Amin was found guilty of murder and sentenced to life imprisonment.

De son vrai nom Hubert Gerold Brown, H. Rap Brown est né le 4 Octobre 1943 à Baton Rouge, Louisiane. C’est un activiste noir, militant des droits civiques aux USA.

Dans les années 60-70, H. Rap Brown était président du SNCC (Student Non-violent Coordinating Committee), et fut également ministre de la défense du Black Panther Party.

Il est connu pour ses propos tenus pendant cette période de lutte des droits civiques: "Violence is as American as cherry pie", ou encore "If America don’t come around, we’re gonna’ burn it down".

Plus jeune, il était réputé pour les jeux et batailles verballes comme la "dozens", d’où son surnom de H. "RAP" Brown. Ces jeux verbaux étaient très populaire dans la communauté noire et de nos jours sont reconnus comme ayant inspiré les premiers rappeurs dans les années 70. Rap Brown est d’ailleur l’auteur de cette phrase que reprendra Sugar Hill Gang dans son "Rapper’s Delight" en 1979 :
" I’m the Hemp, the Demp,
The lady’s pimp,
Women’s fight for my delight "

Plus tard, il fut l’un des leaders du mouvement des droits civiques. Il est connu pour ses discours enflammés qui décrivaient les violences subies par la communauté noire aux USA, H. Rap Brown était un orateur redoutable que le pouvoir n’a cessé de vouloir reduire au silence.

"It’s time for Cambridge to explode, baby. Black folks built America, and if America don’t come around, we’re going to burn America down "

En 1967, suite à l’un de ses discours, prononcé à Cambridge, Maryland, et à l’échange de coups de feu entre des Noirs et des policiers blancs qui suivit le rassemblement, il fut inculpé pour émeute et incitation à incendie volontaire; en effet un incendie éclata, le lendemain matin, longtemps après que Rap Brown eut quitter la ville, dans une école du quartier ou Rap avait prit la parole. Cet incendie servit de prétexte pour inculper Rap Brown, alors que le procureur lui-même admettait qu’il n’y avait aucune preuve pour l’accuser.

C’est à la suite de cet évenement, qu’il quitta le SNCC (Student Non-violent Coordinating Committee) pour rejoinde le Black Panthers Party dont il sera le ministre de la justice.

Toujours 1967, suite à des voyages en avion entre New-York > Nouvelle Orléans, Nouvelle Orléans > Atlanta et Atlanta > New York, il fut accusé pour "transport illégal d’arme au cours de déplacements effectués d’un Etat à un autre", loi dont personne n’avait jamais entendu parler, alors que Rap avait pris soin à chacun de ses trajets de remettre sa carabine 30 M-1 au commandant de bord qui la conservait dans la cabine de pilotage.

Rap fut libéré sous caution pour ces deux accusations d’incitation à incendie et transport illégale d’arme.

En 1968, sa liberté sous caution fut annulé suite à un voyage que Rap effectua en Californie pour prendre la parole à une manifestation organisée pour l’anniversaire de Huey P. Newton (alors ministre de la Défense du Black Panther Party emprisoné). "Le procureur des Etats-Unis prétendit qu’il aurait dû demander l’autorisation du tribunal avant d’effectuer ce voyage".

De nouveau emprisoné, sa caution, alors porté à cinquante mille dollars, se voit doubler à cent mille dollars suite à un nouveau chef d’inculpation : "avoir proféré des menaces" à l’égard d’un agent noir du FBI qui avait fait un rapport sur son discours en Californie.

La caution exhorbitante de cent mille dollar pour libérer Rap Brown est inadmissible, et ce dernier entame un grêve de la faim de 40 jours jusqu’à ce qu’une cour d’appel fédérale rétablisse la caution à quinze mille dollars.

Acquitté dans l’affaire de transport illégal d’arme entre New York et la Nouvelle Orléans, il est malgré tout condamné pour être retourné à New York avec son arme où il aurait participé à un vol à main armé qui se termina par échange de coups de feu avec la police de New York. Il doit purger une peine de 5 ans de prison et payer deux mille dollars d’amende.

En 1976 à sa sortie de prison, Rap Brown s’installe à Atlanta. Convertit à l’Islam en prison, il se renome Jamil Abdullah Al-Amin, et est responsable d’une Mosque à Atlanta. Il se met alors au travail, sur le terrain pour lutter contre la drogue, la prostitution et les gangs qui sévicent dans la communauté noire.

Depuis lors, il continue d’être la cible de fausses accusations portées à son égard.

En 1995, il est accusé d’avoir ouvert le feu avec une arme possédée illégalement sur un homme, qui avouera plus tard avoir été manipulé par la police et les autorités pour qu’il identifie Abdullah Al-Amin (Rap Brown) comme son agresseur. Al-Amin fut innocenté.

USA - Mercredi 16 mars 2000 — Nouvelle machination policière contre un ancien membre du Black Panthers Party.

L’Imam Jamil Abdullah Al-Amin est recherché par les services de police americain. Des accusations sans fondement affirment que le mercredi 16 mars 2000, il aurait ouvert le feu sur 2 officiers de la police dont l’un est décédé.

C’est une nouvelle machination policière à l’égard d’un ancien membre du Black Panthers Party et leader du mouvement des droits civiques qui se met en place.

Jamil Abdullah Al-Amin (Rap Brown) est recherché par la police, pour ne pas s’être présenté devant la cours suite à une affaire de meurtre: deux offciers de police ont été attaqués par un homme armé non-identifié ayant refuser de montrer ses mains à la police, l’homme stationnait dans sa voiture près de la boutique que possède Abdullah Al-Amin dans le quartier d’Atlanta’s West End. L’un des policiers est mort suite à ses blessures, le second affirme avoir identifié Abdullah Al-Amin comme son aggresseur après présentation de photos de suspects éventuels.

L’incident qui s’est déroulé le 16 mars 2000 n’est qu’une nouvelle machination policière pour faire taire Jamil Abdullah Al-Amin (Rap Brown) :

Aucun témoin n’a pu prétendre avoir vu Al-Amin sur les lieux de l’incident au moment ou celui-ci s’est déroulé: la seule personne à attester qu’Al-Amin était présent est l’officier blessé qui prétend également qu’Al-Amin est son agresseur.

La police a utilisé les medias en leur faisant interpréter que l’accusation portée sur Al-Amin était celle d’être l’auteur d’une attaque sur des offciciers de police, alors qu’initialement l’accusation porté contre Al-Amin est de ne pas s’être présenté devant la cour.

Voici le déroulement des faits : la police frappa à la porte de la boutique d’Al-Amin. Personne ne répond. Il s’en vont, font le tour du quartier en voiture, puis reviennent . Les coups de feu éclate dans la rue près d’une voiture qui n’est pas celle d’Al-Amin.

La presse locale écrit qu’il y a 20 affaires de meurtres non éucidées actuellement dans le quartier ou l’incident impliquant les 2 policiers a eu lieu. Ce n’est pas la première fois qu’Al-Amin est soupsonné pour l’un d’entre eux, mais jamais des suspicions à son égard n’ont pu être transfomes en accusation.

Al-Amin n’a jamais été impliqué dans aucune affaire impliquant des actes violents depuis son arrivé à Atlanta et s’il est encore une fois suspecté dans une affaire de meurtre, ce n’est qu’une machination de plus contre lui, visant à l’emprisonner et à le faire taire.

Une véritable chasse à l’homme est engagé contre Al-Amin... les médias l’ont déjà condamné... et s’efforcent de le rendre déjà coupable aux yeux de l’opinion publique alors qu’aucune preuve réelle n’a été retenue contre lui, et que plusieurs pistes indiqueraient qu’Al-Amin n’était même pas en ville le jour de l’incident.

Le 22 mars 2000, sur les écrans des cinémas français est sortie le film Huricane Carter... certains spectateurs à la fin de la séance réalisent que l’histoire de Huricane est une histoire vraie... et oui c’est une histoire vraie et une réalité que vivent des milliers d’Africains Américains, de Latino Américains et d’Américains d’origine, condamnés pour des meurtres dont ils sont innocents, à commencer par les anciens leaders des droits civiques qui, depuis plus de 30 ans, sont la cible de la police et des juges.

Jamil Abdullah Al-Amin est un porte-parole au sein de la communauté noire d’Atlanta. Ne le laissons pas seul face à la machine à détruire les militants noirs...

Forum posts

  • George Stinney avait 14 ans quand il a été accusé du meurtre de deux fillettes blanches. Il a été condamné à mort et exécuté en 1944. 70 ans plus tard, sa condamnation vient d’être annulée par la justice.

    Il n’avait que 14 ans. Mais il était noir, dans une Amérique raciste, et son procès a été bâclé. George Stinney a été accusé du meurtre de deux fillettes blanches, jugé en dix minutes, et exécuté trois mois plus tard. C’était en 1944.

    Mercredi, 70 ans après les faits, une juge de Caroline du Sud a annulé la condamnation à mort de ce jeune garçon. Carmen Mullins a estimé que ses aveux ne pouvaient pas être considérés comme fiables et que sa défense n’avait pas été assurée correctement. L’affaire passionne l’Amérique.

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