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La coordination de Radio France et le Comité Interpro de Paris Nord-Est appellent...

lundi 22 juin 2015, par Robert Paris

UNIFIONS NOS LUTTES

ASSEZ DE L’EPARPILLEMENT

Depuis plusieurs années, nous, salarié.e.s du public et du privé menons des grèves pour nous opposer aux fermetures d’entreprises, à la casse des Services Publics, aux licenciements, aux suppressions de postes... Cette situation entraine la dégradation de nos conditions de travail et maintient un nombre toujours plus grand de travailleur.se.s au chômage et dans la précarité. Aucune de ces luttes n’a fait reculer le patronat ni le gouvernement. Ce qui nous a manqué à Radio France, à l’Hôpital, à l’Education Nationale, à la SNCF, à PSA ou dans les mouvements de chômeur.se.s et de précaires, c’est la jonction entre les différents mouvements.

Alors que l’attaque est globale, nos ripostes restent toujours dispersées. La division organisée sciemment pas les bureaucraties syndicales nous affaiblit. Le 11 juin, les Hôpitaux d’une part, et l’Education Nationale de l’autre étaient en grève sans que les syndicats aient cherché à les unir. La journée de grève du 25 juin n’échappe pas à la règle avec l’organisation de trois rassemblements séparés.

Pour unifier nos luttes contre les classes dirigeantes capitalistes, leurs gouvernements, leur Etat, nous, travailleur.se.s, ne pouvons compter que sur nous-mêmes. C’est la raison pour laquelle la Coordination de Radio France et le Comité Interpro du Nord Est Parisien s’adressent à tous les salarié.e.s, précaires, chômeur.se.s, étudiant.e.s, avec ou sans papiers, retraité.e.s, syndiqué.e.s ou non, militant.e.s syndical.e.s ou pas et groupements se réclamant de la défense de leurs intérêts pour organiser une Assemblée Générale Commune et amorcer un début de convergence.

A l’occasion de cette première Assemblé Générale Commune, débattons de la situation à laquelle nous sommes confrontés :

  les fermetures de sites, de chantiers, de services dans le Public comme le Privé.

  les suppressions de postes et les licenciements

  la casse des Services Publics

  la précarité et le chômage

  l’inégalité de droit entre les travailleurs.ses en matière de papier, de logement, de santé

  les lois et réformes régressives (retraites, sécu, ANI, Macron, loi renseignement…)

Rassemblons-nous autour de revendications communes qui pourraient être entre autres :

  l’arrêt de toutes les suppressions de postes et des licenciements

  l’arrêt de la casse des Services Publics

  l’embauche de tous les précaires avec un emploi stable

  la diminution du temps de travail avec maintien intégral du salaire indexé sur l’inflation permettant l’embauche des chômeurs

  la remise en cause du diktat de la croissance
  …

Regroupons-nous et organisons-nous en comités de mobilisation, de lutte, de grève, dans les quartiers, les villes, les entreprises, les usines et coordonnons-nous pour agir ensemble.

Défendre et imposer le bien-être social de tous, c’est s’opposer aux critères de rentabilité répondant au seul besoin des classes dirigeantes, propriétaires des moyens de production et des capitaux. Dans la situation de crise mondiale, les attaques contre nos conditions d’existence sont toujours plus violentes.

C’est pour cela que nous, au Comité Interpro du Nord-Est Parisien, posons la question de la nécessité d’engager la révolution sociale.

Il va de soi que nous ne posons aucun préalable quel qu’il soit à l’organisation de cette AG commune qui pourrait se tenir le 25 juin à la suite de la journée de grève.

A l’appel de la coordination de Radio France et du Comité interpro de Paris-Nord-Est :

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE COMMUNE LE 25 JUIN A 17 HEURES

BOURSE DU TRAVAIL, SALLE EUGÈNE VARLIN

3 RUE DU CHATEAU METRO REPUBLIQUE

Pour nous contacter : interluttes@coord2rf.org et Interpro.nord.est.paris@gmail.com

A l’initiative, de travailleurs du rail de Gare de l’Est, d’enseignants, de jeunes et retraités, de militants syndicaux, politiques, de collectif, révolutionnaires et internationalistes s’est constitué LE COMITE INTERPROFESSIONNEL.

NOS OBJECTIFS :

Aider à la coordination des luttes en une seule et même lutte de classe contre les classes dirigeantes et leur État.

Préparer la défense immédiate des conditions de vie et de travail de tous les travailleurs, condition sine qua non pour préparer la future offensive contre le capitalisme.

Se lier avec tout autre comité de lutte prolétarienne qui se constituera sur les mêmes bases :

Développer la liaison des travailleurs en dépassant toutes les barrières qui nous sont imposées : de nationalité, de race, de genre, de catégorie, de compétence professionnelle, de type de contrat, de possession de papiers, de religion

Redonner aux travailleurs le goût et l’habitude de d’organiser, c’est-à-dire de se réunir, de décider eux-mêmes des débuts et des fins de leurs actions, du contenu de nos tracts, du mode d’organisation de nos réunions, des négociations ou pas avec nos adversaires, des revendications, des moyens de lutte comme de l’appréciation de la situation

Refuser la passivité actuelle face aux attaques internationales guerrières que mène l’Etat en notre nom contre les peuples de la planète sous prétexte de lutte contre des dictatures et des terrorismes (Afghanistan, Irak, Syrie, Mali, Niger, Centrafrique, Côte d’Ivoire, Libye, Ukraine,…)

Combattre tous les appareils bureaucratiques (syndicaux, politiques, étatiques, médiatiques) qui accepteraient de négocier des reculs sociaux d’ampleur, des fermetures d’usine, des casses de services publics, des attaques contre les salaires, les emplois, les retraites, les droits à la santé et au logement, qui voudraient encore une fois déposséder les travailleurs de la direction de leurs propres luttes en refusant la mise en place d’assemblées souveraines, élisant leurs propres comités de grève, empêchant la mise en place de comités de surveillance, de comités de soutien, de coordinations, d’assemblées interprofessionnelles, de liaisons inter-entreprises et inter-catégories.

Unir dans notre nouvelle organisation des luttes les travailleurs syndiqués et non syndiqués, les militants et ceux qui ne le sont pas, les travailleurs avec ou sans CDI, avec ou sans papiers, avec ou sans emploi fixe, unir les travailleurs et les habitants des quartiers, le jeunes et les vieux, les chômeurs, les retraités

Messages

  • "En réalité, toute la tâche de la bourgeoisie consiste à liquider les syndicats, en tant qu’organes de lutte des classes, et à les remplacer par la bureaucratie syndicale comme organe de direction de l’État bourgeois sur les ouvriers."

    Léon Trotsky

    dans "Les syndicats à l’époque de décadence impérialiste"

  • « Aux tournants décisifs, quand un vieux régime devient intolérable pour les masses, celles-ci brisent les palissades qui les séparent de l’arène politique, renversent leurs représentants traditionnels, et, en intervenant ainsi, créent une position de départ pour un nouveau régime. »

    Léon Trotsky

    dans "L’histoire de la révolution russe"

  • Les travailleurs ont besoin de s’organiser de manière indépendante de l’Etat et de la bourgeoisie, ce qui n’est le cas d’aucune des organisations syndicales, car toute classe qui n’est pas organisée n’a pas d’expression, n’a pas de force propre, n’a pas de moyen de mesurer sa propre force, n’a pas de moyen d’évaluer sa stratégie et est donc complètement désarmée. Etre désarmé quand la lutte des classes devient aigüe, c’est non seulement céder aux attaques violentes antisociales mais aussi laisser la place à la politique d’écrasement de la classe ouvrière, à la démagogie xénophobe et raciste, au fascisme.

    Notre seul choix est de faire confiance entre notre propre force, en tant que travailleurs, notre force de classe, de renouer avec la lutte de classe prolétarienne !

    Bien des travailleurs envisagent toujours avec crainte la violence qu’entraînerait la révolution sociale. Mais ils omettent le fait que c’est l’attaque de la classe bourgeoise qui entraîne l’inévitabilité de la violence et que, si les travailleurs y renoncent, la classe bourgeoise, elle, n’y renoncera pas pour autant.

    Il faut remarquer que, parmi ceux qui s’opposent radicalement à la perspective offerte par l’assemblée interprofessionnelle, on trouve non seulement les quelques bureaucrates syndicaux ou politiques mais aussi les organisations de l’extrême gauche (NPA, POI, LO, Fraction, Alternative Libertaire et on en passe…). Ils sont trop liés aux appareils syndicaux pour oser offrir à la classe ouvrière une perspective propre…

    Eh bien, tant pis, c’est quand même en s’organisant indépendamment que la classe ouvrière peut s’offrir une véritable perspective et elle ne peut s’appuyer que sur ceux des militants ouvriers qui refusent le diktat des bureaucraties syndicales. Celles-ci sont trop liées à l’Etat et à la société bourgeoise pour accepter que les travailleurs développent leur propre avenir…

  • Le comité interpro, qui est à l’initiative des tentatives de mettre en place une assemblée interpro depuis mai 2015, a été fondé par des cheminots, enseignants, travailleurs du livre, chômeurs, lycéens, sans papiers, travailleurs du Bâtiment et bien d’autres… Et, depuis que le comité existe, il a pris contact avec des salariés de Radio France en lutte, avec des personnels de l’hôpital public en lutte, avec des salariés de La Halle menacés par les licenciements, avec des sans papiers, avec des intermittents du spectacle et bien d’autres travailleurs… Impossible de cacher que nous allons à l’encontre de la tendance à diviser les luttes alors que nous venons de vivre une journée où Paris a connu de multiples manifestations qui n’ont même pas convergé alors que chacun a conscience qu’il s’agit d’une attaque d’ensemble concertée du patronat et du gouvernement. Le public réagit séparément du privé. Les hôpitaux séparément des enseignants et des cheminots, séparément de Radio France, séparément d’Air France, de Areva ou des conducteurs de bus, de la recherche oud e l’université, et j’en passe des employés des bibliothèques ou des personnels des crèches. Résultat, depuis 1995, nous avons été de défaite en défaite. La recette de ces défaites a pour nom l’intersyndicale qui, sous couleur d’unité, organise la désunion. Oui, nous critiquons ouvertement les bureaucraties syndicales mais nous ne sommes pas contre le syndicalisme. Seulement nous y donnons une signification tout autre que celle du syndicalisme de négociation, d’accompagnement des reculs, du corporatisme qui s’accommode des lois du capitalisme et refuse de les remettre en question. Nous refusons le syndicalisme qui agit à la place des travailleurs, ne les réunit jamais, ne les consulte jamais, leur impose ses buts, ses revendications, ses méthodes d’action, refuse les comités de grève, les coordinations. C’est ces méthodes bureaucratiques que nous récusons. Nous rappelons qu’en 1995, la dernière fois que nous avons fait reculer gouvernement et patronat, il s’agissait d’un mouvement fondé sur des assemblées interprofessionnelles parce que les cheminots, qui avaient initié le mouvement contre la flexibilité de Juppé , avaient immédiatement circulé dans divers secteurs pour étendre leur mouvement et avaient décidé que leurs assemblées dirigeant le mouvement seraient ouvertes à tous, aux enseignants, aux hospitaliers, aux agents de la RATP, aux chômeurs, etc… Il convient de rappeler que ce sont les dirigeants syndicaux qui ont sonné la fin de la lutte au moment où le mouvement du public commençait à s’étendre au privé… Par contre, la méthode de l’intersyndicale, ce bureau central des bureaucraties, on l’a expérimenté nationalement de la lutte des retraites à la lutte des Radio France, en passant par les cheminots et actuellement les personnels de l’APHP. Et toujours cette fausse unité au sommet sert à amener la lutte dans l’impasse. Nous ne refusons nullement de travailler avec des syndicalistes mais nous exigeons que la lutte soit dirigée par les travailleurs eux-mêmes, que ce soient eux qui décident des étapes de la lutte, des moyens d’action comme des revendications. Et nous combattons les bureaucraties qui acceptent de négocier des reculs. Le mouvement actuel des agents de l’APHP avait proclamé haut et fort que les attaques de Hirsch n’étaient « ni amendables ni négociables » et cela n’empêche pas l’intersyndicale de l’APHP de négocier et d’amender dans le dos des grévistes et des personnels. Le syndicalisme que nous n’acceptons pas est celui qui nous interdit l’auto-organisation des travailleurs. Nous appuyons ainsi la coordination des Radio France et regrettons qu’elle n’ait pu se constituer qu’après l’organisation de la défaite par l’intersyndicale. Nous sommes pour le syndicalisme mais pour celui qui conteste le droit des capitalistes, la loi des capitalistes, la règle du profit des capitalistes, leur droit à licencier, à exploiter, à détruire les services publics, à expulser, à détruire des vies, à mener des guerres. Nous sommes pour le syndicalisme révolutionnaire en somme, celui qui reconnaît que la crise du capitalisme doit nous amener à préparer une nouvelle société fondée sur les besoins des hommes et non sur ceux du capital.

  • A la SNCF, nous sommes aujourd’hui en grève contre les fermetures de sites à Romilly, de gares, de guichets, de boutiques, contre les suppressions de Postes, les hausse de charge, le transfert de charge vers le privé. Bref nous sommes en grève contre les conséquences de la réforme ferroviaire qui n’est rien d’autre que la fermeture du service public ferroviaire en vue de sa privatisation définitive.

    Face à cette attaque globale, les ripostes chantiers par chantiers sur la région ne suffisent plus à faire reculer la direction. C’est pour cela la TSR et à FO ont proposé cette première journée de grève régionale aux autres organisations syndicales.

    Pour autant, nous savons pertinemment qu’une seule journée sur la région de Paris-Est ne sera pas suffisante. C’est pour cela que nous proposons des maintenant d’organiser une prochaine journée de grève régionale contre la réforme ferroviaire et les attaques qui en découlent. Cela revient à mettre en avant l’abrogation de la réforme.

    A la dernière AG gréviste sur Paris-Est en Juin, nous avions voté l’abrogation. Nous ne voulons toujours pas de cette réforme. Les cheminots réunis ici ce jour doivent renouveler leur ferme opposition à la réforme en votant a nouveau son abrogation et son cortège d’attaques.

    Voilà sur quelles bases nous pouvons faire l’unité aujourd’hui. Sur un programme de lutte contre la casse de la SNCF. Sauf que pour repousser cette attaque, nous devons, nous cheminots, travailleurs du rail, construire un mouvement de grève national. Force est de constater que ce n’est pas la voie choisis par les OS. Aussi proposons-nous de tenir une AG inter-gare aux Cheminots et aux OS pour discuter des moyens de luttes, des étapes de celles-ci mais aussi des revendications que nous voulons défendre tous ensemble à l’échelle nationale. Nous proposons que les cheminots réunis ce jours lancent un appel national pour tenir une AG inter gare.

    L’équivalent de l’AG inter-gare sur la région c’est l’AG inter-chantier. Elle est plus que nécessaire pour que, collectivement, nous construisions aussi le mouvement gréviste sur la Région de Paris-Est.

    Afin que si un mouvement à la SNCF se développait et ait toutes les chances de son côte pour faire reculer la SNCF et ne connaisse pas l’échec comme en juin 2014 ou comme celui de Radio France, il faut aussi agir au niveau interprofessionnel. En 1995, la dernière fois que nous avons fait reculer gouvernement et patronat, il s’agissait d’un mouvement fondé sur des assemblées interprofessionnelles parce que les cheminots, qui avaient initié le mouvement contre la flexibilité de Juppé , avaient immédiatement circulé dans divers secteurs pour étendre leur mouvement et avaient décidé que leurs assemblées dirigeant le mouvement seraient ouvertes à tous, aux enseignants, aux hospitaliers, aux agents de la RATP, aux chômeurs, etc… Il convient de rappeler que ce sont les dirigeants syndicaux qui ont sonné la fin de la lutte au moment où le mouvement du public commençait à s’étendre au privé… Aussi proposons nous que dans cet appel figure la nécessité à la tenue d’ AG interpro comme celle qui aura lieu ce soir à 17h00 à la bourse du travail à l’Appel de la Coordination de Radio France et du Comité Interpro du Nord-Est Parisien.

    Pour œuvrer à cette orientation de lutte, nous proposons de rejoindre le comité de mobilisation sur Paris-Est. Ce comité est ouvert à tous. Les organisations syndicales doivent y prendre leur place. nous défendons que la lutte soit dirigée par les travailleurs eux-mêmes, que ce soient eux qui décident des étapes de la lutte, des moyens d’action comme des revendications.

    Nous proposons :

    L’abrogation de la réforme ferroviaire et contre toutes les attaques qui en découlent

    Appeler et préparer une nouvelle journée de grève régionale

    Ecrire un appel commun des cheminots et des organisations syndicales pour tenir une AG intergare afin de discuter collectivement des moyens de luttes, des étapes de celle-ci et des revendications

    Que soit mis en avant la nécessité de battre tous ensemble et de tenir des AG interpro comme en 1995

  • "Gardons nos emplois", "non aux licenciements boursiers" : une centaine d’employés du groupe boursier Euronext, qui gère la place parisienne, ont crié jeudi leur colère devant l’ancien siège de la Bourse de Paris, dénonçant un plan social "lamentable".

    "On est là parce qu’on arrive plus à négocier avec la direction (...) qui fait la sourde oreille", "les torchons brûlent", a lancé Patrice Crosas (CGT), devant des banderoles "Non aux suppressions d’emplois" et "Nos emplois valent plus que leurs actions".

    Le groupe boursier a lancé à la mi-avril un projet de réorganisation prévoyant 101 suppressions de postes dans ses branches informatiques (Euronext technologies) et activités Bourse (Euronext Paris).

    Comme tous les autres, ces salariés sont appelés à se battre seuls, comme si leur cas était à part, se réglait à part, pouvait se gagner en se battant séparément !!!

  • A la manifestation des personnels de l’APHP, les syndicats ont fait comme si c’était Hirsch qui avait mal entendu et que les syndicats ne cautionnaient rien, ne reculaient sur rien. Le tract de l’intersyndicale prétendait que Hirsch avait reculé puis était revenu en arrière, était "sorti par la porte et rentré par la fenêtre", mais la réalité est que ce sont les syndicats qui sortent et rentrent par les portes et fenêtres, jouent sur tous les tableaux, la lutte et la trahison, pour ne pas abandonner la négociation tout en acceptant le slogan "ni négocié ni amendé" !!!

  • Oui, nous ne pourrons pas, dans les années qui viennent, nous contenter de maintenir nos acquis, comme nous le souhaiterions pour ceux d’entre nous qui ont pu, dans la période précédente, avoir et conserver un emploi fixe, un salaire décent, qui ont pu se procurer un logement correct, qui ont pu s’organiser une vie acceptable, qui sont arrivés à une apparente stabilité sociale avec un niveau de vie correct et une relative qualité de vie. Que cela nous plaise ou non, la crise du monde capitaliste menace tout cela et les classes dirigeantes préfèreront défendre leurs intérêts que nous laisser bénéficier encore de tout cela.

    Oui, nous sommes devant un grand abime et nous n’avons que le choix entre tomber dedans ou faire un grand saut en avant, celui menant à un niveau de société très supérieur à celui qui existe aujourd’hui.

    Bien sûr, nombre de gens raisonnent ainsi : si on n’a déjà pas les moyens de s’assurer un niveau de vie correct et un emploi fixe, comment pourrait-on avoir les moyens d’aller beaucoup plus loin et d’assurer une belle vie à tous les hommes de cette planète ? Et ils se disent même : « contentons-nous de petites réductions de notre niveau de vie et nous sauvegarderons l’essentiel ». Et de « petite réduction » en petite réduction, ils laissent les classes dirigeantes mener une grande offensive contre nous. Ils se disent : « acceptons de réformer nos acquis pour les sauver » et ils ont ainsi supporté qu’on remette en question les retraites, les droits sociaux, les services publics, la sécu, la santé, l’éducation, la recherche. Mais, loin d’être sauvés, ces « acquis » ont été encore et encore « réformés » c’est-à-dire progressivement remis en cause.

    Tranche par tranche, secteur par secteur, corporation par corporation, nous sommes découpés en rondelle progressivement mais successivement et la marche à reculons ne s’arrête pas : à chaque fois qu’elle a réussi à faire passer un recul, elle passe au suivant. Les gouvernements se suivent et les reculs s’aggravent. La droite fait pire que la gauche puis la gauche pire que la droite et ensuite la droite pire que la gauche… Plus les travailleurs et les milieux populaires acceptent des reculs sous prétexte de réformes et plus les classes dirigeantes, ainsi que les gouvernants à leur service, se sentent forts pour nous en imposer d’autres.

    Tous nous disent : « il faut négocier, il faut discuter, il faut réformer » qu’il faut traduire par « il faut vous sacrifier ».

    Toutes les organisations qui ont pris de l’importance dans le cadre de la société actuelle se sont accomodées du système de domination et d’exploitation et ne veulent pas que ce cadre social disparaisse. Que ce soit des partis politiques, et de n’importe quelle couleur politique, que ce soit des confédérations syndicales, de toutes couleurs elles aussi, et même les plus grandes associations, sans parler des religions, des média et autres groupes d’infuence, toutes ces organisations ont tissé de multiples liens personnels, financiers, organisationnels, idéologiques avec la société capitaliste, ont assimilé ses règles, ses interdits, ses lois, au point de penser qu’elles seraient intangibles. Ces organisations sont très déterminées à ne pas préparer un autre avenir et à affirmer que le capitalisme serait un horizon indépassable. Même les syndicalistes voudraient un capitalisme qui négocie et consulte les syndicats. Même les écologistes cherchent un capitalisme durable. Même les décroissants croient l’avoir trouvé dans un capitalisme qui renoncerait à la croissance à tout prix. Même la gauche de la gauche affirme que le capitalisme est acceptable du moment que l’on a élu un « bon gouvernement, vraiment de gauche ». Même l’extrême gauche affirme que la question d’une nouvelle société n’est pas à l’ordre du jour, puisqu’on n’en est même pas à parvenir à nous défendre à la hauteur des attaques anti-sociales. Chacune le dit à sa manière mais toutes s’accordent sur un point : le dépassement du capitalisme n’est pas à l’ordre du jour ! Ce qui le serait, c’est encore plus de passivité des travailleurs, encore plus de croyance en l’hyper puissance des patrons, encore moins de réunions des salariés sur leurs lieux de travail pour décider eux-mêmes de leur propre avenir.

    Car toutes ces organisations sont d’accord sur un point : nous ne devons pas décider, nous ne devons pas discuter entre nous, nous ne devons pas débattre de nos revendications, nous ne devons pas distribuer nous-mêmes des tracts, nous ne devons pas nous interroger sur les moyens d’action, sur les buts, sur les perspectives, sur le caractère de la crise actuelle, sur l’avenir de la société humaine.

  • Et les centrales syndicales se gardent bien d’unir chômeurs et salariés en activité comme privé et public...

    Pendant ce temps, l’attaque les concerne tous autant....

    Il y a de moins en moins de contrats fixes de fonctionnaires dans les services publics et de plus en plus de non-titulaires qui sont précaires…

    Alors que l’Etat français supprime sans cesse des dizaines de milliers de postes d’infirmières, d’aides soignantes, de postiers, d’enseignants, de chercheurs, l’armée française embauche 10.000 soldats. Le gouvernement se dit en guerre contre le chômage mais il est seulement en guerre contre les peuples !

  • Le chômage tue 14.000 personnes par an… Deux fois plus que les accidents de la route…

    Curieusement ce résultat d’une étude dans une revue scientifique est passée quasi silencieusement dans les média…

    Derrière la statistique froide, la réalité criante….

  • Prochaine réunion interpro le 3 juillet sans doute à la bourse du travail de Paris à République.
    Revenez sur cette page pour trouver le rendez vous !!!

  • La prochaine réunion de l’Interpro aura lieu

    le 3 juillet 2015 à partir de 18 heures salle Tollet

    Bourse du Travail de Paris (rez de chaussée)

    3 rue du Château d’eau

    Métro république

  • Après la SNCF, après l’hôpital public, après Radio France, c’est l’AFP... On nous découpe en tranches et les syndicats ne réagissent que tranche par tranche...

    Une grève de 24 heures a été votée mardi à l’Agence France-Presse à l’appel de six syndicats pour protester contre la décision de la direction de dénoncer la totalité des accords sociaux, perturbant fortement les services de l’AFP.

    Une nouvelle assemblée générale aura lieu mercredi à 14h30 pour décider ou non de la poursuite du mouvement.

    "Le PDG a déclaré la guerre aux salariés de l’AFP", affirment dans un communiqué commun les syndicats CGT, FO, SUD et CFE-CGC. "RTT, congés, horaires et conditions de travail, salaires, emploi, perspectives de carrière : tout est remis en question si le PDG franchit le pas", ajoutent ces syndicats qui ont appelé à une "grève totale, bloquante", "en raison de la brutalité de l’attaque sur nos droits sociaux".

    De leur côté, les syndicats SNJ et CFDT, majoritaires dans la rédaction, qualifient d’"inacceptable" la dénonciation de ces accords mais "appellent à une grève qui permette la validation d’alertes et d’urgents, conformément aux usages à l’Agence et aux souhaits exprimés par de nombreux journalistes grévistes ou non grévistes", selon un communiqué conjoint.

    La direction explique avoir "choisi de dénoncer les accords d’entreprise pour faire avancer des négociations indispensables pour retrouver des marges de développement international et de hausses salariales, assurer la consolidation du réseau de l’agence et la sécurité juridique de son corpus social", dans un communiqué diffusé en interne.

    "Le PDG Emmanuel Hoog est conscient des inquiétudes et des interrogations du personnel. Il recevra les organisations syndicales mercredi", indique la direction.

    Au cours des derniers mois, le SNJ, la CFDT et SUD avaient accepté d’entrer en négociations avec la direction sur un projet de grand accord social.

    Les propositions de la direction prévoient notamment une diminution du nombre de RTT, un plafonnement du CET et un mécanisme d’augmentation salariale garanti.

    La dénonciation des accords existants ouvre une nouvelle période de négociations de 15 mois.

    A Paris, l’assemblée générale du personnel a rassemblé mardi quelque 250 participants dont la majorité a voté la grève à main levée (7 voix contre). Dans les bureaux de province, sur 68 votants, 52 ont voté pour la grève, 12 contre, 4 abstentions.

    L’AFP compte quelque 2.300 collaborateurs dans le monde, dont environ 1.100 salariés en France, parmi lesquels 600 journalistes.

  • Une nouvelle grève de 24 heures à l’Agence France-Presse a été votée mercredi à l’appel de quatre syndicats - CGT, FO, SUD, CFE-CGC -, représentant la majorité du personnel, pour obtenir de la direction qu’elle renonce à la dénonciation des accords sociaux en vigueur lors d’un CE jeudi matin.

  • Le PDG de Radio France, Mathieu Gallet, a confirmé dans une interview jeudi au Monde qu’il envisageait "un plan de départs volontaires de 350 personnes", afin de parvenir à un retour à l’équilibre des comptes en 2017.

    Cette annonce se situe dans la fourchette haute des prévisions : Mathieu Gallet avait annoncé en avril un plan stratégique comprenant 300 à 380 départs volontaires, en priorité pour les seniors, en partie compensés par la création de 50 postes dans de nouveaux métiers.

    Cette annonce avait été l’une des causes de la grève sans précédent qui a paralysé Radio France en mars-avril pendant quatre semaines. Radio France emploie 4380 salariés en CDI, dont 756 journalistes et 635 techniciens. "Cet effort devra être réparti de façon équitable dans toute la maison", a-t-il répété jeudi, en évoquant des recrutements dans les domaines "du numérique, du marketing ou de la production culturelle".

  • Après SNCF, hôpital public, Radio France, AFP, c’est France Télévision qui est attaquée en tant que service public et les syndicats s’entêtent à mener des luttes séparées au lieu d’unir les salariés du public sans parler de les unir à ceux d’Areva ou Total...

  • Salut

    Mardi dernier, s’est tenue une réunion du Comité Interpro dont le but était avant tout de renouer les liens. Il n’y avait pas d’ordre du jour établi.

    La discussion a porté sur la situation mondiale du capitalisme et l’impasse dans laquelle le capitalisme se trouve depuis l’effondrement de 2007/2008 et son incapacité à dépasser le mur de suraccumulation de capitaux auxquels il est confronté et la situation en France.

    Lors de nos échanges, il est ressorti que pour un certain nombre d’entre nous, la situation dans laquelle se trouve le capitalisme depuis une dizaine d’années pousse les classes dirigeantes à intensifier l’exploitation du travail et à mener une guerre de classe sans précédent contre le prolétariat à l’échelle mondiale et à dévoyer les luttes de classes dans la guerre, l’ethnisme, le racisme…. et le contre-terrorisme qui permet dans de nombreux états de remettre en cause la démocratie bourgeoise et déployer policiers et militaires sur le territoire. Et en même temps c’est cette situation qui ouvre une période favorable aux révolutions auxquelles nous devons nous préparer bien que le prolétariat n’en ait pas conscience et continue de se battre comme dans la période précédente.

    C’est dans ce contexte que s’inscrivent les politiques de lutte contre le terrorisme et l’Etat d’urgence en France. Les classes dirigeantes françaises menant une guerre de classe tant sur le territoire nationale que dans le reste du monde au travers de ses différentes interventions impérialistes. Il a été abordé aussi que les démocraties capitalistes s’enfonçaient toujours plus vers le fascisme, l’appareil d’Etat (police et armée) étant lui fascisé.
    Nous avons aussi abordés le rôle des bureaucraties syndicales et de l’extrême gauche réformiste dans la défaite du mouvement contre la loi travail. Les bureaucraties sous couvert de dénoncer la loi travail ont encadré le mouvement de lutte pour que celui-ci ne soit jamais dangereux pour le gouvernement socialiste qu’ils avaient aidée à faire élire en appelant à l’époque à battre Sarkozy. Les bureaucraties ont appelé à de nombreuses journées d’action interpro et ont laissé des secteurs partir en grève sans chercher à ce que les travailleurs tant sur les entreprises que sur les quartiers s’organisent collectivement pour que ces derniers contrôlent et dirigent leurs luttes eux-mêmes et aient la capacité de faire reculer patronat et gouvernement permettant ainsi de créer les conditions d’une offensive ouvrière. Bien au contraire, les bureaucraties ont collé au calendrier parlementaire et ont présenté les manifestations et grève comme un moyen pour avoir plus de poids lors du fameux dialogue social.
    Quant à la politique de l’extrême gauche réformiste, au lieu de combattre la politique des bureaucraties et lutter pour une auto-organisation et un contrôles de leurs luttes par les travailleurs, elle a maintenu ces luttes sous la direction des bureaucraties syndicales et n’offre d’autres perspectives que de renverser le rapport capital-travail, bref de réformer le capitalisme sans le dire ouvertement, alors que la situation exige de lier les luttes des défensives des travailleurs a la perspective de renversement du capitalisme.

    Cette politique des uns et des autres s’est retrouvée lors des élections présidentielles. Nous avons soulevé le rôle réactionnaire de la France Insoumise dans ces élections. La FI a permis aux illusions réformistes de faire peau neuve en faisant croire que le problème était le PS et de diffuser l’idée que les travailleurs pouvaient s’appuyer sur les institutions de la république démocratique de la bourgeoisie pour se défendre tout en n’offrant pas d’autres cadres qu’un capitalisme réformé. La FI est de fait un obstacle à l’émergence d’une conscience de classe d’un mouvement de classe autonome. Sur le terrain des élections, l’extrême gauche n’a pas défendu non plus un programme révolutionnaire de rupture avec le capitalisme…

    C’est sous cet angle que nous avons discuté de la situation en France après l’élection de Macron et notamment des initiatives du front social. Front regroupant entre autre l’extrême gauche réformiste syndicale et politique qui, depuis des années, combattent toutes organisations sérieuses du prolétariat sur un terrain de classe au sein de comités et fédérer. Certains ont émis l’idée qu’il fallait se rendre à leur réunion sans avoir d’illusion sur ce front pour y défendre notre point de vue sans pour autant oublier nos propres perspectives pour qu’émerge une lutte autonome des travailleurs.

    La discussion a dont porté tout naturellement par la suite sur les perspectives à défendre dans cette situation tant sur le plan des idées que dans le domaine pratique. C’est dans ce cadre-là que nous avons commencé à discuter sur le rôle que nous pourrions jouer pour tenter d’aider à l’unification des luttes.

  • Dans un article publié en ligne lundi, Le Monde indique avoir eu accès à un document du ministère qui "envisage de regrouper France Télévisions, Radio France et les autres sociétés du secteur" au sein d’une "holding" et également de "supprimer" France Ô.

  • Grève aussi à RFI...

    La révolte des précaires. Voilà à quoi ressemble le ras-le-bol des petites mains et des grandes voix essentielles au fonctionnement d’une des plus prestigieuses rédactions radiophoniques francophones : Radio France Internationale (RFI).

    Depuis des mois, pigistes et correspondants à l’étranger, soit une grande partie des forces vives de l’antenne, sont sur le point de craquer. Plus de sécurité sociale ni de retraite automatiques, piges mal rétribuées, paiement en retard, santé en danger, problèmes administratifs...

    Du siège d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) aux quatre coins du globe, le quotidien des "précaires" de RFI comme ils se désignent, est devenu un calvaire. Pour le dénoncer, ces derniers, épaulés par les syndicats (CFDT, CFTC, FO et SNJ), ont déposé un préavis de grève concernant l’ensemble des salariés pour lundi 17 septembre, confirmé par un vote en assemblée générale vendredi 14, à midi.

  • Radio France veut supprimer quelque 300 postes sur 4.600 salariés !!!

    Les syndicats avaient arrêté la grève pour négocier avec le médiateur, abandonnant la lutte et voilà maintenant le résultat : des licenciements qui ne sont même pas les derniers mais seulement les premiers d’une longue série...

    Si on se laisse faire et notamment si on se laisse diriger par les mêmes menteurs syndicaux...

  • La nouvelle PDG Veil annonce déjà jusqu’à 390 suppressions d’emplois sous prétexte de réduire les dépenses et de passer au numérique !!!

  • La direction de Radiofrance menace 390 emplois sous prétexte d’économies !!!

  • Sur la totalité, les syndicats ne contestent que 118 suppressions d’emplois !!!

    Les syndicats s’appuient aussi sur le rapport d’un cabinet indépendant qui, mandaté par le comité social de Radio France, a qualifié les économies de « surdimensionnées » : selon le cabinet Tandem, la hausse des charges de personnel sur les prochaines années a été surévaluée de 8,7 millions d’euros. Radio France pourrait ainsi s’épargner 118 suppressions de postes.

  • Il y a besoin d’une nouvelle coordination qui se coordonne avec les Urgences et les enseignants, et avec la psychiatrie, la santé, l’énergie et la recherche ainsi que le privé !!!!

  • Ce n’est pas la grève illimitée de Radiofrance que les syndicats viennent de déclencher contrairement à la coordination !!!

    L’ancienne copine de Macron à l’ENA, nommée à la tête de Radio France, a lancé son programme : « 399 postes seront supprimés », mais, pas de souci, affirmait-elle, ils vont tous partir de manière volontaire, sauf que les partants « volontaires » dont déjà désignés d’office : « une quarantaine de techniciens en moins onze postes de journalistes supprimés, les bureaux d’infos régionales de Marseille et Toulouse fermés, un tiers des 90 chanteurs du Chœur de Radio France dégagés ». C’est sa propre radio qui donne ces chiffres ! Et la PDG continue de clamer contre toute évidence que « tous les départs seront volontaires » !!!

    Ne vous étonnez pas : les syndicats appelaient à… une journée d’inaction le 25 novembre et ne proposaient pas de s’unir avec les autres secteurs du service publics tout aussi menacés par le même gouvernement !!!

  • Eh non, pas du tout illimitée cette grève dirigée par les appareils syndicaux !!!

    Voici ce que l’on peut lire dans la presse :

    "Les élus du personnel se réjouissent que la mobilisation lancée lundi contre le plan de suppression de postes ait été très suivie. Ils déplorent la fermeté de la présidence. Une semaine de grève s’achève vendredi à Radio France et c’est un « succès » pour les organisations syndicales, unies dans la bataille. « Le rejet du plan de suppression de postes de la direction est massif », ajoute Renaud Dalmar, élu CFDT. Si la grève est un « succès », c’est parce qu’elle a été suivie, et non pas pour les résultats qu’elle a permis d’obtenir. La direction n’a rien lâché. « Nous avons vu la DRH mercredi soir. Il n’y a aucune ouverture », constate Lionel Thompson. « La présidente joue le pourrissement de la situation et la baisse de la mobilisation », abonde Jean-Paul Quennesson (SUD), qui pointe « le libéralisme échevelé et la technocratie » caractérisant, selon lui, la méthode de Sibyle Veil. Lors des réunions récentes du comité social et économique, les élus disent avoir demandé à discuter d’un étalement des départs, prévus sur trois ans, et du nombre de suppressions de postes. « Nous avons obtenu une fin de non-recevoir. La présidente avance, déroule, refuse la discussion. C’est le tunnelier », critique Renaud Dalmar. Une consultation des instances représentatives s’ouvrira dans quelques semaines mais elle concernera seulement les conditions dans lesquelles s’en iront les partants (indemnités, mesures d’accompagnement, etc.). Faut-il alors poursuivre le mouvement de contestation ? La CGT, qui a déposé un préavis reconductible, se laisse la possibilité de continuer dès lundi. Les autres organisations, volontairement vagues, évoquent plutôt une reprise de la grève plus tard. « On ne veut pas jeter toutes nos forces dans la bataille maintenant. Il faudra en remettre. C’est un combat sur la durée », indique Valeria Emanuele, du SNJ. « Nous avons choisi de procéder par séquences », ajoute Renaud Dalmar ;"

    Complètement pipeau la direction intersyndicale de la grève de Radiofrance !!!!

    Il faut une coordination et un comité de grève élu et révocable !!!

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