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Les bandes armées terroristes de la contre-révolution sèment la mort, la peur et la haine. Pourquoi ?

samedi 21 novembre 2015, par Robert Paris

Les bandes armées terroristes de la contre-révolution sèment la mort, la peur et la haine. Pourquoi ?

Les assassins ont tué à Paris. Des victimes innocentes, désarmées, qui n’avaient rien fait à ces tueurs et à leurs proches. Et, paraît-il en réponse, l’armée française et l’armée américaine ont bombardé en Syrie et en Irak, tuant paraît-il des terroristes.

En bombardant des villes, les aviations française et américaine n’ont tué que des terroristes ?!! Non bien sûr, ils ont, une fois de plus, tué aussi des victimes civiles innocentes, désarmées, qui n’avaient rien fait à leurs tueurs et à leurs proches.

Terreur et contre-terreur… Dans les deux cas, les victimes principales ne sont pas les tueurs : ce sont les populations civiles ! On le sait depuis les guerres d’Irak et d’Afghanistan où on nous parlait de « frappes chirurgicales » et où on nous a parlé ensuite de « dégâts collatéraux ».

Mais ces « dégâts », ce sont aussi des peuples physiquement et moralement détruits et des pays, des économies, des infrastructures démolies que personne n’a ensuite reconstruites, ni en Irak, ni en Afghanistan, ni en Libye, ni en Syrie, ni au nord du Mali. La démocratie et le développement ne sont pas davantage le fruit des bombardements occidentaux que la suppression du terrorisme.

Encore faudrait-il comprendre d’où il vient ce terrorisme ! Et il n’a pas plus sa source dans le Coran que la violence d’un Hitler n’avait sa source dans le protestantisme allemand ni celle du Rwanda dans la religion catholique ou celles de l’Inde dans le bouddhisme, ni les horreurs du fascisme japonais dans le taoïsme. Ce ne sont là que des couvertures idéologiques et elles n’expliquent pas l’éruption brutale de la violence, dont la raison est à chercher dans la crise de la société et pas dans les discours justificateurs des criminels.

Que les terroristes se revendiquent de l’islam ne signifie pas qu’il faille les croire quand ils affirment que leurs actes s’expliquent par le Coran, pas plus qu’il ne fallait croire Hitler quand il disait vouloir le bien du peuple allemand. Sous prétexte de fanatisme religieux, les bandes fascistes de Daesh ont tué cent fois plus de musulmans croyants que d’Européens et leur terrorisme n’est pas né en Europe, ni de la situation politique, économique et sociale de celle-ci. Quant aux bombardements des armées occidentales, on a mille fois vérifié qu’ils entretenaient le terrorisme au lieu de le détruire.

Après les attentats de Charlie et l’Hyper Casher, Valls lui-même déclarait devant l’assemblée nationale le 13 janvier 2015 : "Comment remédier à ce foyer du terrorisme international qu’est l’État islamique ? La solution ne réside pas dans de nouveaux bombardements alors que les opérations précédentes n’ont fait qu’empirer la situation." Dire tout et son contraire, c’est ça l’art de la politique bourgeoise. De même qu’hier, le gouvernement déclarait qu’en Syrie c’est d’abord la lutte contre Daesh aux côtés de la Russie et demain il déclarera avec Obama que c’est d’abord la lutte contre Assad et la Russie !

Les drapeaux des guerres sont tissés de mensonges. Pensons-y aussi quand Hollande-Valls nous chantent la « guerre contre le terrorisme », soutenus en cela par la plupart du monde politique et par les média. Mensonge parce qu’on ne tue pas le terrorisme par des bombardements mais aussi mensonge parce qu’on ne défend pas la démocratie en la tuant par l’état d’urgence, par l’état de guerre, par la suppression des libertés, par l’état policier et militaire.

Ces mesures ne visent pas que les assassins : elles visent toutes les libertés et d’abord celles des travailleurs, la liberté de faire grève, la liberté de manifester, la liberté de critiquer la politique des classes dirigeantes. Et ce n’est pas un hasard si ces dernières utilisent l’émotion suscitée par le massacre du 13 novembre, suivant ceux de Charlie et de l’hyper casher, pour justifier les guerres du Moyen Orient ainsi que la dérive des méthodes gouvernementales vers l’Etat policier.

Les terroristes ne sont pas les seuls à utiliser la peur. Le gouvernement Hollande-Valls ne se contente pas de la peur qu’a suscitée l’attaque terroriste du 13 novembre. Il ne se contente de la peur rétrospective que les forces de l’ordre déclenchent en affirmant qu’à Saint-Denis elles auraient désarmé une autre vague de terreur. Non, ils brandissent la menace d’une attaque chimique et bactériologique sur la France et même les risques d’utilisation de l’arme nucléaire par les terroristes, rien que ça ! Cela nous rappelle « les armes de destruction massive » de Saddam Hussein qui n’existaient que dans l’imagination des services secrets américains. Mais c’est bien utile pour faire reculer le peuple et les travailleurs français. Car il va falloir justifier non seulement la recrudescence des guerres extérieures mais aussi celle de la guerre intérieure : état d’urgence, régime policier, police en arme sans cesse prête à tirer, arrestations arbitraires, interdictions de presse arbitraire, pleins pouvoirs au gouvernement, suppression des libertés et des droits, attaques non seulement anti-terroristes mais anti-sociales, antigrève, anticritiques médiatiques au nom des prétendues nécessités de la sécurité.

Dans les guerres, on croit mourir pour la liberté, la démocratie et l’intérêt des peuples et on meurt pour les intérêts des banquiers et des industriels, nous rappelaient justement les Jean Jaurès, les Anatole France comme les Auguste Blanqui.

La guerre contre le terrorisme est un mensonge aussi car la guerre entretient le terrorisme, elle ne le tue pas. S’il y a une chose que cette guerre des USA et de ses alliés a démontré, c’est bien cela. Des dizaines d’années après une telle guerre avec les grands moyens de toutes les puissances occidentales, le terrorisme se porte mieux que jamais ! Il couvre un territoire plus grand que jamais !

Les libertés que les groupes intégristes ont attaquées pendant de longues années ne sont pas celles des occidentaux mais celles des peuples du Moyen Orient. L’explication de l’ampleur de leur succès est à chercher dans la situation des pays d’origine. Le terrorisme a fleuri sur la destruction de la société, sur la destruction de l’espoir de vivre libre et sur la destruction de la confiance dans le développement de leur pays. Dans aucun des pays du Moyen Orient, le terrorisme n’est né avant les interventions militaires massives des puissances occidentales. Dans toutes, il en est directement le produit.

D’ailleurs, n’est-ce pas justement parmi ces fameux « dégâts collatéraux » de la guerre occidentale en Irak qu’on peut classer la fabrication des bandes armées terroristes appelées Daesh et de leur occupation d’un territoire grand comme l’Angleterre qui s’étend maintenant à la Syrie et à la Libye ?

Qui a permis un tel succès des bandes terroristes, sinon les grandes interventions armées notamment de la France et des USA, sinon la destruction méthodique des Etats, des armées, des institutions, des infrastructures économiques, sociales et politiques de l’Irak, de la Libye et de la Syrie, destruction minutieusement programmée par les puissances occidentales sous le prétexte d’y établir la démocratie ?

Alors pourquoi cette terreur ? Qui a besoin de semer la haine entre les peuples, entre les religions, entre les nations ? Quelles circonstances amènent cette montée des violences ?

La réponse est à chercher non dans les croyances des peuples mais dans les intérêts économiques, sociaux et politiques des classes dirigeantes. On ne parvient pas à dominer tout un territoire sans leur soutien. On ne fonde pas une armée terroriste sans que cela serve des classes dirigeantes. Toutes les expériences que nous connaisons dans l’Histoire de terrorisme à grande échelle nous apprennent que, derrière les chefs terroristes et leurs discours mensongers, il y avait toujours des classes dirigeantes qui décidaient que leur pouvoir était menacé par une déstabilisation économique, puis sociale et politique et qu’il fallait y répondre par un bain de sang.

Cette fois encore, derrière cette terreur il y a des intérêts des classes dirigeantes, celles du Moyen Orient menacées par la vague des révolutions qui découlent de la crise mondiale mais aussi celles des grandes puissances qui n’en sont pas moins menacées quand l’effondrement économique va révéler la fin de l’ancien monde.

Les peuples des puissances occidentales sont restés dans l’ignorance de la situation du Moyen Orient, dans l’incompréhension que leur sort aussi se jouait là. Une ignorance cultivée par les gouvernants occidentaux. Tout au plus, en France, on savait que le choix américain de la guerre à outrance en Irak, soit-disant pour abattre Saddam Hussein, y était discutable et critiquable, vu que les classes dirigeantes françaises avaient, au contraire des USA, fait le pari de la pérennité du régime de Saddam et développé à fond leurs affaires avec lui.

Le dernier numéro du « Canard Enchaîné » peut titrer : « A Georges W. Bush, le djihad reconnaissant » en écrivant : « Le 19 octobre 2004, lors d’un débat télévisé, Georges W. Bush affirmait qu’attaquer l’Irak trouvait sa justification dans la tactique dite « de la guerre préventive » : attaquer l’ennemi avant qu’il ne vous attaque. Face à lui, son adversaire démocrate John Kerry disait : « Quel ennemi ? Attaquer l’Irak après le 11 septembre revient à attaquer le Mexique après Pearl Harbor. » L’ancien chef d’Etat anglais Tony Blair a récemment avoué que le mythe des « armes de destruction massive » de Saddam Hussein était tout aussi mensonger que la responsabilité de Saddam dans le 11 septembre et s’est excusé d’avoir ainsi contribué à fonder le terrorisme islamique !

Mais les chefs de l’impérialisme mondial n’agissent pas par bêtise ou par erreur. S’ils ont fondé Al Qaïda, s’ils ont financé et armé Al Nosra, tous deux sources futures de Daesh = EI = ISIS, ce n’est pas en aveugles, c’est consciemment. Ils avaient des raisons profondes d’estimer que le monde capitaliste avait besoin d’un ennemi dangereux pour polariser la planète contre lui, et détourner ainsi des problèmes aigües que vont entraîner les effondrements liés à l’impasse du capitalisme depuis 2007.

Daesh s’est construit en Irak, sur la base des destructions de toutes les infrastructures étatiques, politiques, morales, économiques dues aux bombardements massifs des américains pendant deux guerres qui ont suivi la guerre Iran-Irak durant laquelle ce sont les puissances occidentales qui poussaient l’Irak de Saddam contre l’Iran, qui l’armaient et le finançaient. C’est ainsi que, pendant des années, les impérialismes occidentaux ont produit des dizaines de milliers de tueurs qu’ils s’indignent aujourd’hui d’y trouver et qu’ils prétendent être le produit du vieux texte religieux et réactionnaire du Coran !

Ceux qui veulent semer la peur et la haine ont peur de nous, de notre liberté, nous disent les dirigeants politiques français. Mais, alors que nous sommes enfoncés plus que jamais dans la crise majeure du système capitaliste mondial, alors que le Japon annonce qu’il s’effondre malgré des investissements étatiques les plus massifs de l’Histoire, suivant en cela la Chine, l’Inde, la Russie, l’Europe de l’Est, l’Europe du sud, la Turquie, le Brésil et l’Argentine, ceux qui craignent les libertés des peuples ce sont les classes dirigeantes. Ce sont elles qui ont commencé à être menacées par la révolte des peuples de l’Egypte à la Tunisie, du Brésil à la Croatie, de la Bosnie à la Chine, ce sont les classes dirigeantes qui ont peur du peuple travailleur du monde. Ce sont elles qui ont intérêt à établir partout des dictatures et des fascismes, à soulever les peuples les uns contre les autres, à semer la discorde, la haine, la peur pour que les bains de sang effacent les poussées révolutionnaires.

Remarquons qu’au même moment que l’économie chinoise s’effondre, le gouvernement chinois lance une campagne antiterroriste contre le Xinjiang et les Ouïghours.

Remarquons qu’en même temps que l’économie japonaise s’écroule, le gouvernement japonais lance une campagne contre les intérêts chinois.

Remarquons qu’en même temps que l’économie russe s’écroule, le gouvernement russe lance une campagne contre le terrorisme caucasien.

Remarquons qu’en même temps que la population syrienne avait commencé à se mobiliser pacifiquement et en masse contre le régime d’Assad, les classes dirigeantes de Syrie et des pays occidentaux ont fait le choix de transformer cette révolution, du même type que celles d’Egypte et de Tunisie, en affrontement armé en soutenant des groupes islamistes sous le doux nom de « résistance syrienne » !

Les classes dirigeantes et les responsables des Etats capitalistes savent deux choses que les travailleurs et les peuples ne savent pas :

1°) que l’époque de fonctionnement du système qui développait l’économie, fût-ce au travers des crises, est bel et bien finie et que la stabilité sociale et politique qu’elle permettait est derrière nous.

2°) que les travailleurs du monde sont capables de mettre à bas l’ancienne société d’exploitation arrivée en bout de course et de renverser les classes exploiteuses.

Les travailleurs et les peuples ne croient pour l’instant ni à la fin du capitalisme ni à leurs propres capacités de bâtir une société nouvelle débarrassée de la propriété privée des capitaux.

C’est pour cela qu’ils ne savent pas que les classes dirigeantes les craignent au point de les jeter dans des horreurs guerrières et fascistes.

Le fait qu’ils ne connaissent pas leurs capacités révolutionnaires n’est pas suffisant à rassurer les classes dirigeantes. Les travailleurs de la Commune de Paris ne les connaissaient pas non plus, eux qui croyaient revendiquer seulement des droits municipaux, eux qui ne voulaient pas faire la guerre aux soldats Versaillais. Les travailleurs de la révolution d’Octobre 1917 en Russie ne les connaissaient pas non, eux qui ne pensaient pas prendre le pouvoir mais seulement obtenir la démocratie et revendiquer le pain, la paix, les droits des nationalités et la terre. Jamais les travailleurs n’ont commencé par la prise de conscience de leur rôle révolutionnaire historique : il n’est venu qu’après la révolution. Rien d’étonnant que les travailleurs ignorent pourquoi les classes dirigeantes les livrent aux bourreaux : ils ne savent pas à quel point ils sont dangereux. Ils se contentent encore de répéter : pourquoi ils nous licencient alors que nous sommes rentables, pour quoi ils nous tuent alors que nous ne faisions rien de dangereux contre ces classes dirigeantes, pour ces bandes armées nous massacrent puisque nous ne leur avions rien fait !

Oui, la crise du terrorisme et la crise des migrants sont directement liés à la crise de la vague des révolutions, à la crise économique mondiale et aux risques révolutionnaires qui pèsent sur les classes dirigeantes. Nous, travailleurs, n’avons pas conscience de menacer ces classes dirigeantes au moment où nous avons le sentiment d’être impuissants face au chômage comme aux violences qui montent. Mais les classes dirigeantes savent qu’elles doivent nous frapper d’abord : elles expliquent que l’ennemi, il faut le frapper préventivement !

L’utilisation des bandes armées se fondant sur l’intégrisme religieux est un vieux classique des classes dirigeantes : l’actuel dirigeant de l’Inde est un fasciste bouddhiste qui a fait toute sa carrière avec cette méthode meurtrière et il est reconnu comme parfaitement respectable par toute la communauté internationale ! Le régime pakistanais pro-occidental de Zia ul Haq avait méthodiquement employé le même moyen pour casser la radicalisation sociale dans son pays. Les généraux algériens, suite au début de révolution de 1988, en avaient fait autant. Mais la religion n’est pas forcément nécessaire comme l’avait montré François Mitterrand en se fondant au Rwanda sur des bandes armées fascistes qui s’appuyaient seulement sur l’ethnisme pour casser les débuts d’une révolution en 1989-1991.

Oui, les classes dirigeantes du monde occidental comme du monde oriental ont peur du peuple travailleur du monde !

Oui, ils sont prêts à utiliser la terreur de masse pour détourner le risque qui leur paraît le plus menaçant : celui de la révolution sociale !

Oui, le seul moyen d’empêcher les horreurs de la guerre civile, de la guerre, du terrorisme et du fascisme, c’est d’enlever le pouvoir à la classe capitaliste en mettant à la tête de la révolution sociale la seule classe de la société capable de gouverner contre les possesseurs de capitaux : la classe ouvrière.

La terreur est employée par la classe capitaliste et ses serviteurs étatiques contre la révolution sociale parce que la révolution sociale peut menacer l’ordre capitaliste dont la terreur est une des armes.

On ne peut pas éviter que le monde capitaliste bascule dans la violence car cela provient de l’impasse de son système, les capitalistes privés se détournant massivement des investissements productifs, mais on peut éviter que le capitalisme nous assassine : en le renversant.

C’est le capitalisme qui sème la terreur. C’est le capitalisme qui n’a plus d’avenir. Comme autrefois l’empire romain, le capitalisme accuse ses franges de barbarie mais c’est parce qu’il a atteint ses limites qu’il finit dans des bains de sang.

C’est contre la perspective de la révolution sociale que tous les assassins attaquent les peuples et ce n’est pas le moment de baisser le drapeau de la révolution sociale !

Bombardement français en Syrie

Messages

  • Rien n’est plus dangereux qu’une idée, quand on n’a qu’une idée :

    fascisme japonais dans le taoïsme
    bandes fascistes de Daesh [musulmans]
    partout des dictatures et des fascismes
    horreurs guerrières et fascistes
    fasciste bouddhiste
    au Rwanda sur des bandes armées fascistes
    du terrorisme et du fascisme

    et dans un autre article :

    donc sur le fascisme
    selon nous le fascisme
    la lutte des classes qui produit le fascisme
    bain de sang fasciste
    bandes fascistes
    les bandes fascistes et Hitler
    Ces bandes armées sont des forces fascistes
    toutes les caractéristiques d’un fascisme
    panasiatisme des fascistes japonais
    des SA et des SS ou des fascistes japonais
    les fondements de ce mouvement fasciste
    la montée du fascisme musulman et du fascisme antimusulman

  • Tu aurais aussi bien pu dire que tu n’avais trouvé qu’une seule idée : le capitalisme ou encore une seule idée la lutte des classes ou encore une seule idée le communisme ou une seule idée la révolution sociale, mais cela n’aurait pas collé avec ta thèse parce que cela fait beaucoup d’idée qui, connectées ensemble donnent ce qu’on appelle un point de vue. ce n’est tellement pas le tien que tu ne peux pas le lire...

    • Désolé, mais je crois que "la lutte des classes", "le communisme" ou "la révolution sociale" ne sont pour vous que des mots creux. Pas étonnant que personne ne regrette votre départ de Lutte Ouvrière...

      La critique de Claude Lefort reste d’actualité :

      Le P.C.I., dans lequel j’avais milité jusqu’en 1948, ne participait en rien au système d’exploitation. Ses cadres ne tiraient aucun privilège de leur activité dans le parti.

      On ne trouvait en son sein que des éléments animés d’une « bonne volonté révolutionnaire » évidente, et conscients du caractère contre-révolutionnaire des grandes organisations traditionnelles. Formellement une grande démocratie régnait. Les organismes dirigeants étaient régulièrement élus lors des assemblées générales ; celles-ci étaient fréquentes, les camarades avaient toute liberté de se rassembler dans des tendances et de défendre leurs idées dans les réunions et les congrès (ils purent même s’exprimer dans des publications du parti). Pourtant le P.C.I. se comportait comme une micro-bureaucratie et nous apparaissait comme telle. Sans doute faisait-il place à des pratiques condamnables (truquage des mandats lors des congrès, manoeuvres effectuées par la majorité en place pour assurer au maximum la diffusion de ses idées et réduire celle des minoritaires, calomnies diverses pour discréditer l’adversaire, chantage à la destruction du parti chaque fois qu’un militant se trouvait en désaccord sur certains points importants du programme, culte de la personnalité de Trotsky, etc.).

      Mais l’essentiel n’était pas là. Le P.C.I. se considérait comme le parti du prolétariat, sa direction irremplaçable ; il jugeait la révolution à venir comme le simple accomplissement de son programme. A l’égard des luttes ouvrières, le point de vue de l’organisation prédominait absolument. En conséquence de quoi celles-ci étaient toujours interprétées selon ce critère : dans quelles conditions seront-elles favorables au renforcement du parti ? S’étant identifié une fois pour toutes avec la Révolution mondiale, le parti était prêt à bien des manoeuvres pour peu qu’elles fussent utiles à son développement.

      Bien qu’on ne puisse faire cette comparaison qu’avec beaucoup de précautions, car elle n’est valide que dans une certaine perspective, le P.C.I. comme le P.C. voyait dans le prolétariat une masse à diriger. Il prétendait seulement la bien diriger. Or cette relation que le parti entretenait avec les travailleurs – ou plutôt qu’il aurait souhaité entretenir, car en fait il ne dirigeait rien du tout – se retrouvait, transposée à l’intérieur de l’organisation entre l’appareil de direction et la base. La division entre dirigeants et simples militants était une norme. Les premiers attendaient des seconds qu’ils écoutent, qu’ils discutent des propositions, qu’ils votent, diffusent le journal et collent les affiches. Les seconds, persuadés qu’il fallait à la tête du parti des camarades compétents, faisaient ce qu’on attendait d’eux. La démocratie était fondée sur le principe de la ratification. Conséquence : de même que dans la lutte de classe, le point de vue de l’organisation prédominait, dans la lutte à l’intérieur du parti, le point de vue du contrôle de l’organisation était décisif. De même que la lutte révolutionnaire se confondait avec la lutte du parti, celle-ci se confondait avec la lutte menée par la bonne équipe. Le résultat était que les militants se déterminaient sur chaque question selon ce critère : le vote renforce-t-il ou au contraire ne risque-t-il pas d’affaiblir la bonne équipe ? Ainsi chacun obéissant à un souci d’efficacité immédiate, la loi d’inertie régnait comme dans toute bureaucratie. Le trotskisme était une des formes du conservatisme idéologique.

      La critique que je fais du trotskisme n’est pas d’ordre psychologique : elle est sociologique. Elle ne porte pas sur des conduites individuelles, elle concerne un modèle d’organisation sociale, dont le caractère bureaucratique est d’autant plus remarquable qu’il n’est pas déterminé directement par les conditions matérielles de l’exploitation. Sans doute ce modèle n’est-il qu’un sous-produit du modèle social dominant ; la micro-bureaucratie trotskiste n’est pas l’expression d’une couche sociale, mais seulement l’écho au sein du mouvement ouvrier des bureaucratie régnantes à l’échelle de la société globale. Mais l’échec du trotskisme nous montre l’extraordinaire difficulté qu’il y a à échapper aux normes sociales dominantes, à instituer au niveau même de l’organisation révolutionnaire un mode de regroupement, de travail et d’action qui soient effectivement révolutionnaires et non pas marqués du sceau de l’esprit bourgeois ou bureaucratique. [c’est moi qui souligne]

    • Cher Serge, ta remarque « Pas étonnant que personne ne regrette votre départ de Lutte Ouvrière.. » se veut malicieuse mais est malveillante. Tu n’en sais rien et tu t’en moques. Tu n’aimes pas plus Lutte Ouvrière que tu ne nous adores. Cela discrédite de dire des choses pareilles et ce n’est pas le mouvement trotskiste que ça discrédite.

    • Ce que je veux te dire par là, c’est qu’il est inutile d’être hostile quand on veut parler de désaccords sur les idées. Nous n’avons pas les mêmes références politiques du tout. Tu ne reconnais nullement les idées de Trotsky et moi je considère que c’est la boussole dont nous avons besoin. Ce n’est pas une raison pour s’envoyer des noms d’oiseaux. C’est à chacun de montrer la validité de ses idées. C’est bien que tu nous envoie tes critiques mais ce n’est pas la peine d’y rajouter ton mépris.

    • Tu n’aimes pas plus Lutte Ouvrière

      Qu’est-ce que vous en savez ? Je connais des cadres exécutants de Lutte Ouvrière, en particulier dans l’Ouest de la France (Saint Nazaire, Nantes et Rennes). J’ai une riche bibliothèque (livres, revues, brochures, bulletins internes, etc.), héritée de mon père, sur l’Union Communiste Internationaliste, et l’Organisation communiste internationaliste.

      Je persiste dans ma "malice" en vous rappelant une phrase de Robert Barcia alias Hardy : “un militant qui quitte LO n’est plus rien”.

      Sur le fond, vous ne répondez pas à la critique Claude Lefort. ¡Ja Ja Ja ! (rire mexicain)

    • Serge, le fait de n’etre ’rien’ aujourd’hui n’est-il pas une caracteristique de ce qu’il y a de plus revolutionnaire dans la societe, le proletariat ? Ta bibliotheque merite peut-etre d’etre completee par l’ouvrage de Seyes qui s’ouvre par le fameux :

      1° Qu’est-ce que le Tiers-État ? Tout.

      2° Qu’a-t-il été jusqu’à présent dans l’ordre politique ? RIEN.

    • Paroles, paroles, paroles chantait Dalida :

      Encore des mots
      Toujours des mots
      Rien que des mots

      Cela s’appelle une pirouette ou plutôt une dérobade pour ne pas répondre à la critique Claude Lefort.

  • Les questions sur l’anti-terrorisme et les services de renseignements français se multiplient depuis les assassinats de Charlie, de l’hyper casher et du 13 novembre…

    Tout le monde dit que le Bataclan était ciblé de longue date par les islamistes alors pourquoi ne pas l’avoir protégé ?

    Les services de renseignements savaient que des salles de spectacle allaient être frappées et elles n’ont pas transmis l’information au public ? Pourquoi n’y a-t-il pas eu de protection particulière des salles les plus ciblées ?

    Les terroristes étaient fichés en Belgique et les services français affirment ne pas avoir reçu l’information mais on apprend par ailleurs que Français et Belges ont mis en commun leurs fichiers. Qui ment ?

    Les services de renseignement syriens auraient proposé la liste des terroristes agissant en Syrie en échange d’aide équivalente inverse de l’Etat français. Valls a refusé. Il a par contre accepté cet échange avec les services spéciaux marocains. Qu’a donné Valls au roi du Maroc sur les opposants marocains en France pour que les services spéciaux des deux pays soient aussi copains comme cochons depuis que le responsable de la torture au Maroc a été décoré de la légion d’honneur par Valls ?

    Comment l’un des terroristes les plus recherchés du monde, Abbaoud, a-t-il pu gagner la région parisienne sans jamais être inquiété ?

    Pourquoi les deux tueurs de Charlie Hebdo, Chérif Kouachi et son frère Saïd, ont cessé d’être mis sur écoute fin 2013 et en juin 2014.

    Pourquoi les forces d’intervention on tellement attendu avant d’intervenir au Bataclan, laissant le temps aux tueurs d’assassiner un par un autant de victimes ?

    Et c’est sans parler des multiples interrogations de l’affaire Merah !!!

    Tout cela ne résulte pas d’incompétences des services spéciaux mais de choix politiques…

  • En plus, il va maintenant y avoir en France les gardes armés de la SNCF dans les trains, les stagiaires policiers ayant fait un exercice de tir, des gardiens de toutes sortes, plus ou moins capables de tirer et d’estimer sur qui ils tirent !!!

  • Les déclarations publiques des représentants patronaux français, qui veulent utiliser les dispositions de l’état d’urgence imposé par le Parti socialiste (PS) suite aux attentats du 13 novembre à Paris pour surveiller et réprimer les travailleurs, sont un avertissement urgent à la classe ouvrière. Les pouvoirs draconiens dont l’État se dote, prétendument pour lutter contre le terrorisme islamiste, sont en fait braqués sur la classe ouvrière.

    Le vice-président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a proposé hier d’établir une collaboration étroite entre les chefs d’entreprise et les services de renseignement pour pointer du doigt tout salarié dont les idées ou le comportement seraient suspects.

    Si « quelqu’un a un comportement radicaliste, le devoir du chef d’entreprise, comme tout citoyen, c’est de signaler à la police ce comportement. ... Nous avons recommandé à nos adhérents d’être vigilants sur des dérives radicalistes dans les entreprises », a-t-il dit.

    Cette proposition souligne que les mesures de surveillance et les pouvoirs de répression extraordinaires permis par l’état d’urgence constituent une menace directe pour la classe ouvrière.

    Les patrons sont terrifiés par la colère sociale qui monte contre les mesures d’austérité du PS. Ils ont réagi avec horreur face à la confrontation entre les travailleurs d’Air France et les patrons et chefs syndicaux qui préparaient des milliers de licenciements. Les travailleurs à travers le pays ont apporté leur soutien au geste des travailleurs qui ont dénoncé la politique patronale et déchiré les chemises de deux cadres de la société. Les patrons comptent utiliser l’État policier qui est en construction sous couvert de la lutte contre le terrorisme pour réprimer l’opposition ouvrière.

    De Bézieux a indiqué que les patrons pourraient par exemple imposer sur les lieux de travail des mesures islamophobes telles que l’interdiction du port du voile. Selon de Bézieux, « Nous sommes encore sous le coup de l’émotion et donc pas en mesure d’affirmer quoi que ce soit sur le sujet, mais, en tout cas, c’est une question qui est posée ».

    Une décision pareille, qui interdirait de fait la pratique de l’Islam aux salariés sous peine de perdre leurs emplois, serait une attaque draconienne et raciste contre la liberté de conscience des travailleurs. Le fait même qu’un représentant haut placé du patronat français propose une telle interdiction souligne que les tensions sociales en Europe atteignent un pic d’intensité qui n’est plus compatible avec des droits démocratiques fondamentaux.

    Les dispositions de l’état d’urgence permettraient cependant à chaque patron qui avait interdit le port du voile de signaler à la police tout travailleur qui émettrait des critiques de cette décision.

  • Selon le projet de loi sur l’inscription de l’état d’urgence à la constitution préparé par le PS, la police pourrait ensuite détenir le travailleur, perquisitionner son domicile, et imposer son assignation à résidence – même s’il était hostile au terrorisme – si le policier estimait qu’il « existe des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue un danger pour la sécurité et l’ordre publics ».

    Il serait totalement faux de croire que seuls les travailleurs de confession musulmane sont ciblés par les mesures d’État policier que prépare le PS. C’est l’ensemble de la classe ouvrière qui est menacée par l’état d’urgence permanent que le PS veut imposer en France.

    La modification de la constitution proposée par le PS ne fait aucune référence au terrorisme ou à l’Islam. Elle accorderait aux forces de l’ordre des pouvoirs énormes pour réprimer toute volonté potentielle de troubler l’ordre. N’importe quel propos qu’un policier pourrait interpréter comme indiquant une volonté de la part d’un travailleur de participer à une action qui troublerait l’ordre – une grève non-autorisée, une manifestation propalestinienne, la séquestration d’un patron – suffirait à justifier sa détention.

    Le PS travaille étroitement avec les syndicats pour préparer des attaques contre les acquis sociaux des travailleurs, qui provoqueront inévitablement une colère profonde. En proposant de créer un état d’urgence de durée illimitée, Hollande veut permettre à la police de mobiliser ces pouvoirs draconiens pour réprimer l’opposition ouvrière.

    Déjà, début novembre, le Premier ministre, Manuel Valls, avait annoncé que le Code de Travail sera subordonné dans un avenir proche aux accords d’entreprise signés par les syndicats et les directions des entreprises. Après trois ans de mesures d’austérité qui ont sapé le niveau de vie des travailleurs depuis 2012, le gouvernement permet aux entreprises de faire fi du droit de travail.

    Un élément que Valls ne mettait pas en question à l’époque était le contrat de travail, le CDI (Contrat à durée indéterminée). Ce type de contrat, qui est toujours majoritaire en France et qui donne d’assez fortes protections contre les licenciements comparés aux contrats dans d’autres pays d’Europe et d’Amérique, est à présent dans le viseur du patronat. En attaquant le CDI, le patronat veut créer les conditions pour imposer des licenciements de masse, en fonction de l’évolution de la conjoncture mondiale.

    « Le cadre du CDI n’est plus compatible avec les besoins de notre économie », a déclaré Gérald Karsenti, PDG de Hewlett-Packard France, cette semaine. « Quand on y embauche, on n’a pas la flexibilité qui existe ailleurs pour diminuer l’effectif en fonction de l’état de l’économie ».

    « Aménager le contrat de travail est crucial pour inciter à l’embauche dans un environnement incertain où les difficultés à licencier font partie des freins à la création d’emplois », indiquait le Groupement des professions de services (GPS).

    « Peut-on encore travailler toute sa vie dans la même entreprise ? Evidemment non », a déclaré Christian Nibourel de l’entreprise de conseil Accenture, président du GPS.

    La défense des acquis sociaux des travailleurs passe par l’opposition à l’état d’urgence, qui interdit toute manifestation ou mobilisation ouvrière, alors que le patronat prépare cette offensive réactionnaire contre les travailleurs.

  • Les 71 personnes délogées lors de l’intervention à Saint-Denis dans la nuit de mardi à mercredi derniers dorment toujours dans un gymnase, faute de pouvoir rejoindre leur appartement.

    • Toujours aucun geste de l’Etat français pour les victimes de Saint-Denis !!!

      c’est là qu’on voit que ce n’est pas la population qui préoccupe ces gouvernement !

      71 personnes dont 26 enfants vivent dans un gymnase depuis que leur immeuble a été criblé de balles, le 18 novembre...

    • « J’ai marché sur des douilles. J’ai marché sur des tas de balles, quand j’ai pu sortir de chez moi avec mes enfants. On était vivants, alors qu’on s’était vu mourir cent fois, pendant les sept heures qu’aura duré l’assaut. On a subi des actes de guerre, mais l’Etat nous a abandonnés. » Widad, 30 ans, s’apprête à aller chercher ses trois petits, âgés de 15 mois, 3 et 6 ans, pour rentrer au gymnase, leur nouvelle « maison ». Malgré une réunion en préfecture devant décider du sort de sa famille et de celui des 28 autres foyers sinistrés par l’opération de police de mercredi 18 novembre, ce lundi soir, cette ancienne habitante du 48, rue de la République à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) ne sait toujours pas de quoi « demain sera fait ».

  • La population française a été soulée par les émissions permanentes sur les attentats, émissions qui n’expliquaient rien, et elle ne veut plus en entendre parler. Technique très efficace pour empêcher que les gens ne réfléchissent !

  • La France de Hollande et Valls ne se contente pas de bombarder Syrie et Irak qui avaient déjà eu leur dose de bombardements : elle pousse toutes les puissances impérialistes à en faire de même !

  • La guerre inter-impérialiste, entre les blocs a commencé en Syrie !

    La Turquie a abattu un avion militaire russe près de sa frontière syrienne...

  • Pourquoi les guerres des pays occidentaux loin de leur pays se multiplient-elles, que ce soit dans le but proclamé de renverser des dictateurs ou de combattre le terrorisme ?

    Et pourquoi sont-elle proportionnelles aux aggravations de la crise économique et des réactions sociales qui en découlent ?

    Pourquoi remarque-t-on que chacune de ces guerres ds grandes puissances, même menée par tous les grands pays riches occidentaux, même avec un luxe de moyens guerriers, loin d’en finir avec le terrorisme lui donne une assise et l’ancre durablement dans le paysage et sert même à justifier le terrorisme mené en direction des pays riches occidentaux ?

    Pourquoi ces pays riches occidentaux proclament-ils désormais qu’ils sont en guerre, de manière globale, intérieure comme extérieure, pourquoi ont-ils recommencé à légitimer la posture guerrière, allant jusqu’à glorifier la première guerre mondiale comme si on était en 1918 ?

    Y a-t-il un lien entre la recrudescence des guerres, des guerres civiles et des attentats terroristes et la crise économique mondiale ainsi que la vague des révolutions sociales et politiques qui en découle au Maghreb, dans le monde arabe et en Afrique ?

    Comment se fait-il que, plus les hommes politiques parlent d’unité nationale, plus celle-ci est fracturée volontairement par des oppositions entre communautés, entre religions, entre partie des milieux populaires, dont les oppositions sont attisées volontairement et consciemment ?

    Quel lien entre la fracture inter-communautaire que l’on essaie de dresser et le fait que la crise économique du capitalisme mondial entraîne une fracture sociale potentiellement porteuse de révolutions et de mouvements sociaux plus profonds et radicaux ?

    Se peut-il que les forces spéciales ou les services secrets des Etats occidentaux, ou encore leurs armées, tentent de pénétrer et de récupérer des éléments du milieu terroriste pour y avoir leurs antennes, leurs intermédiaires, leurs observateurs et délateurs, ou pour s’allier momentanément à eux contre tel ou tel chef d’Etat, et se peut-il que, parfois, ces services spéciaux soient eux-même dupés par leurs agents doubles et doublés à leur tour au point d’être incapables d’empêcher de nuire les terroristes qu’ils croyaient avoir embauché, une fois que ceux-ci décident de tomber le masque ?

    Une nation occidentale dite démocratique peut-elle utiliser des groupes terroristes de la même manière qu’elle peut utiliser des dictatures locales à son service ?

    Une nation riche occidentale peut-elle employer elle-même des méthodes terroristes (bombes contre des civils, des écoles, des hôpitaux, méthodes de dictature, de terreur, de tortionnaires, de tortures, etc…) dans les guerres qu’elles mènent prétendument contre des dictatures et contre des terroristes ?

    Où passe la frontière entre un attentat terroriste d’un groupe de milices paramilitaires, un attentat terroriste mené par un Etat comme Israël, la Syrie ou l’Irak et un attentat organisé par un grand pays riche occidental, par exemple la France au Rwanda ?

    Comment est-il possible qu’un réseau terroriste repéré depuis longtemps (repéré depuis plus de dix ans par les autorités françaises, anglaises et américaines) ne soit plus du tout surveillé, au point que ses membres puissent voyager, au Yémen ou ailleurs dans des zones de combats, sans être remarqués, puissent s’acheter des gilets pare-balles et des armes de guerre sans susciter d’inquiétude particulière ?

  • Intéressant de suivre ces grèves en Belgique malgré l’état d’urgence et la tentative d’imposer l’unité nationale !!!!

    A suivre et voir leur développement

  • amis et camarades,

    Un nouveau Tallerand qui indique sa vision de l’impérialisme US et des petits impérialistes sur "Le Grand Moyen-Orient" de G. Bush.. Instructif !

    Lire ici

  • Sous le coup de l’émotion et après l’annonce de mesures sécuritaires, François Hollande bondit de 17 points dans le baromètre Ipsos/Le Point. Le chef de l’État revient à 41 % de « bonnes opinions », un score qu’il n’avait plus réalisé depuis octobre 2012.

    Les mauvaises langues diront : cherchez à qui profite...

  • Je ne vois pas le rapport du terrorisme avec la contre-révolution et avec la révolution sociale.

    • Et tu n’es pas le seul à ne pas voir le rapport ! Et c’est bien le problème car la guerre civile, le terrorisme n’en étant qu’un moyen, provient de la lutte des classes exacerbée.

      Bien sûr, tout est fait pour faire croire que les guerres, les dictatures, les interventions des grandes puissances n’auraient rien à voir avec la révolution.

      Mais la réalité, c’est que la vague de terrorisme et d’islamisme radical vient en réponse à la vague des révolutions du Maghreb et du monde arabe, comme la vague islamiste radicale d’Algérie avait répondu à la vague révolutionnaire sociale de 1988.

      Le rapport, c’est qu’il y a eu des révolutions en Irak, en Libye et en Syrie. Et le radicalisme islamiste répond par la contre-révolution, en mobilisant des masses mais contre le prolétariat et le communisme.

      Le rapport, c’est aussi que les bourgeoisies occidentales redoutent le moment où leur base va céder, suite à la crise économique et sociale. Favoriser la poussée vers la guerre est un moyen d’éviter la révolution sociale.

      On voit déjà comment l’exploitation du Bataclan permet d’interdire grèves et manifestations.

  • Les grandes puissances prétendent qu’elles interviennent contre la dictature d’Assad mais cette dictature datait de longues années et jamais elles ne s’étaient avisées de la renverser avant que la vague des révolutions arabes touche la Syrie. Elles ont alors seulement estimé qu’il fallait qu’elles aident la « résistance armée » mais cette résistance n’avait rien à voir avec la vague de révolution démocratique sociale et politique. C’étaient des bandes armées de la contre-révolution qu’ont financé et armé les puissances occidentales. Assad est resté en place mais la révolution a été laminée. Si bien que personne ne se souvient plus des débuts révolutionnaires de la lutte contre la dictature en Syrie et pense qu’il n’y a eu que des guerres.

    Ce processus n’est pas nouveau ni particulier. C’est la réponse classique de la bourgeoisie à toute montée révolutionnaire de la transformer en bain de sang armé. On l’a vu déjà dans la Commune de Paris en 1871. On l’a vu dans les guerres mondiales. On l’a vu dans les fascismes. Qui se souvient que les années 1990 de l’Algérie ont découlé des débuts révolutionnaires de 1988 ? Qui se souvient que la guerre civile yougoslave a découlé de la vague de révolution ouvrière de 1987-1988 ? Qui se souvient des révolutions kurdes et chiites, révolutions sociales et pas luttes de bandes armées, contre Saddam Hussein ?

    La révolution russe et européenne avait déjà suscité comme réponse les guerres, les guerres civiles et les fascismes de la part des « démocraties » occidentales. Les bains de sang effacent les potentialités révolutionnaires comme elles l’ont fait dans deux guerres mondiales qui n’avaient nullement pour but de défendre des nations mais d’écraser des révolutions montantes de manière préventive. Après le bain de sang, on ne s’est plus souvenu que la révolution montait… avant !

  • Il est utile de noter que, malgré ces attentats censés être stupéfiants et tout changer et malgré qu’ils aient conduit certaines des plus anciennes « démocraties » du monde à l’abandon de principes qu’elles prétendaient maintenir depuis deux siècles, les marchés mondiaux eux, ne semblent pas s’en faire. Dans les 10 jours écoulés depuis ces attaques, les cours boursiers ont été à la hausse dans presque tous les pays. Le CAC français est monté de 1,69 pour cent, le Nasdaq américain de 3,5 pour cent et le DAX allemand de 3,59 pour cent.

    Cela tranche avec la réaction violente des Etats qui en profitent pour jeter à la poubelle toute démocratie tout en prétendant agir pour la défendre.

  • Une question lancinante reste posée et sans réponse !!!

    Bataclan : pourquoi avoir attendu deux heures et demi pour donner l’assaut, laissant aux trois terroristes tout le temps de tuer un par un les spectateurs du rock alors que les forces d’assaut de la police se tenaient en attente à l’extérieur ?

  • La république française, comme le révèle le président François Hollande dans un entretien avec le journaliste Xavier Panon, a en effet fourni des armes aux « rebelles » syriens dés 2012. Par l’intermédiaire de la DGSE, ce sont des canons de 20 mm, mitrailleuses, lance-roquettes, missiles anti-chars qui auraient été livrés aux rebelles dits « modérés », en violation de l’embargo mis en place l’été 2011 par l’Union Européenne.

    Un conseiller de l’Elysée admet également auprès de Xavier Panon :

    « Oui, nous fournissons ce dont ils ont besoin, mais dans la limite de nos moyens et en fonction de notre évaluation de la situation. Dans la clandestinité, vous ne pouvez agir qu’à petite échelle. À moyens limités, objectifs limités. »

    La France aurait également envoyé des forces spéciales sur le terrain destinées à la formation et au soutien opérationnel des combattants.

    En mars 2012, treize officiers français ont ainsi été capturés par l’armée syrienne lors de la reprise du califat islamique instauré dans le quartier de Baba Amr à Homs par la brigade Al-Farsouq et Al-Waleed. Cette dernière a ensuite rejoint les rangs de l’Etat Islamique.

    Le président Hollande, cité par le journal Le Monde a encore confié en août 2014 :

    « Nous ne devons pas relâcher le soutien que nous avions accordé à ces rebelles qui sont les seuls à participer à l’esprit démocratique. »

    Alors que le président Syrien Bachar-al-Assad a déclaré à plusieurs reprises qu’il n’y avait pas de rebelles « modérés » sur le terrain, on peut s’interroger sur la véritable nature des groupes rebelles soutenus et armés par l’état français depuis 2012. Le ministre des affaires étrangères Laurent Fabius a déclaré à ce propos en 2012 que le Front Al-nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda, « faisait du bon boulot »… Une plainte de victimes syriennes des groupes rebelles a d’ailleurs été déposé à l’encontre du ministre français à ce sujet auprès du tribunal administratif de Paris pour « les fautes personnelles commises par le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, dans ses fonctions. »

    Dans un rapport de 2012 l’agence de renseignement militaire américaine (DIA) avançait déjà que le soutien aux rebelles dits « modérés » profitait en réalité essentiellement à l’Etat Islamique. Selon le directeur de l’agence, le général Flynn le soutien indirect des USA et de la coalition occidentale à l’Etat Islamique « était une décision intentionnelle ». Dans un précédent article sur le rôle trouble de la coalition occidentale en Irak et en Syrie, j’avais également pointé différents éléments factuels qui montraient le soutien et la collaboration opérationnelle de la Turquie, des états-unis et d’Israël avec différents groupes djihadistes.

    Ces différents éléments montrent assez clairement que la coalition occidentale, dont fait partie la France, a mené une politique de soutien à divers groupes djihadistes en Syrie dans l’objectif de renverser le président Bachar-al-Assad, sous couvert de la fiction de l’aide apportée à des groupes fictifs de rebelles « modérés ».

  • Hollande rend hommage à sa jeunesse, laquelle, celle qu’il condamne au chômage et à la précarité, celle à qui il propose d’aller mourir sur de nouveaux champs de bataille afin d’en être le nouveau général en chef, et surtout pour casser les luttes sociales de cette même jeunesse qu’il n’autorise même pas à manifester !!!

  • Pas de pause des attaques antisociales pendant l’état d’urgence : un salarié d’Air France mis en cause dans les débordements du 5 octobre a reçu sa lettre de licenciement ce vendredi !

  • « Si dans trois mois les informations dont nous disposons sont telles qu’aujourd’hui, nous réunirons le Parlement comme nous l’avons fait pour prolonger l’état d’urgence. » a affirmé Cazeneuve sur France 2.

    Autant dire que c’est à coup sûr l’état d’urgence à durée illimitée !!!

  • Voici un exemple de perquisition dans le cadre de l’état d’urgence : celle du restaurant Pepper Grill situé à Saint-Ouen-l’Aumône (Val-d’Oise). Cet établissement, qui sert de la nourriture hallal, a été sujet à une perquisition étonnamment musclée samedi dernier. Le patron du restaurant raconte dans Libération : "Une soixantaine de personnes étaient en train de manger, il y avait des enfants. La police a fait irruption : environ 40 policiers, protégés par des boucliers et armés pour certains de fusils à pompes. Ils commencent par sécuriser les lieux, sortent les cuisiniers du sous-sol, les amènent à l’étage où se trouve la salle du restaurant. Ils leur demandent de s’asseoir, de garder les mains en évidence sur la table et de ne pas toucher leur téléphone."

    Toujours selon son récit, les policiers montrent au directeur une autorisation de perquisition, qui évoque "des raisons sérieuses de penser que des personnes, armes ou objets liés à des activités terroristes" se trouvent dans le restaurant ou les parties communes de l’immeuble. Les policiers ont ensuite tout fouillé, fracturant des portes… qui n’était pas verrouillées à clé. La perquisition, filmée par des caméras de vidéosurveillance dont les images ont été mises en ligne par Islamotion, "média alternatif", montre une intervention musclée qui n’a débouchée sur aucun résultat.

    Perquisitions non justifiées, assignations à résidence sur la base d’un simple soupçon, couvre-feu sans lien avec le terrorisme… Les mesures autorisées par l’état d’urgence sont de plus en plus contestée...

  • Valls ne se contente pas de se servir des attentats pour cultiver le nationalisme, pour développer un Etat policier, pour casser les grèves, les mobilisations et les manifestations, pour appuyer les licenciements, pour frapper les éléments « radicalisés » de la classe ouvrière, des milieux populaires et de la jeunesse, il ne se contente pas de casser la lutte des classes par l’unité nationale, il n’a pas peur de casser aussi cette unité nationale en divisant la classe ouvrière et les milieux populaires, en désignant du doigt les Musulmans.

    Dans une réunion publique à Evry, ville dont il avait été maire, réunion avec un public trié sur le volet, Valls s’est expliqué : le Coran doit faire sa révolution, l’islam doit changer radicalement pour s’adapter à la République ou bien être supprimé. Rien que ça !!!

    Ceux qui s’imaginaient que Valls était sécuritaire et pas fasciste sont servis !

  • Nous sommes le peuple d’une seule nation : la Terre et le drapeau de ce peuple n’est pas bleu blanc rouge. Au moment où on nous affirme que tous les peuples et toutes les libertés sont attaquées par le terrorisme, lever le drapeau bleu blanc rouge, c’est tromper les gens en présentant le drapeau de la bourgeoisie française comme celui de la liberté et justement au moment où l’impérialisme français entend s’attaquer à la liberté y compris en France !

    Car il s’agit d’abord du drapeau de la guerre, de la guerre en Syrie mais aussi de la guerre partout : en Côte d’Ivoire, en Libye, en Irak, au Mali, au Niger, au Centrafrique, au Kosovo et on en passe des pays que l’armée française occupe ou bombarde.

    Il s’agit du drapeau de l’impérialisme !

    Et il s’agit aussi du drapeau de la bourgeoisie nationale au sens où c’est le drapeau de tous les écrasements des révolutions ouvrières : le drapeau des Versaillais contre la Commune, le drapeau de l’armée française faisant la guerre contre la révolution russe, le drapeau de l’armée faisant la guerre contre les révolutions en Europe, le drapeau du fascisme de Vichy, le drapeau de la contre-révolution et pas celui de la révolution française.

    Rappelons que le blanc du drapeau est celui du roi.

    Le drapeau des travailleurs est et reste le drapeau rouge que les bureaucrates staliniens ont abandonné en même temps que la faucille et le marteau et qui revient de droit aux travailleurs révolutionnaires !

    • « je dis que La Marseillaise, la grande Marseillaise de 1792, est toute pleine des idées qu’on dénonce le plus violemment dans L’Internationale. Que signifie, je vous prie, le fameux refrain du sang impur ? — Qu’un sang impur abreuve nos sillons ! , l’expression est atroce. C’est l’écho d’une parole bien étourdiment cruelle de Barnave. On sait qu’à propos de quelques aristocrates massacrés par le peuple, il s’écria : Après tout, le sang qui coule est-il donc si pur ? Propos abominable, car dès que les partis commencent à dire que le sang est impur qui coule dans les veines de leurs adversaires, ils se mettent à le répandre à flots et les révolutions deviennent des boucheries. Mais de quel droit la Révolution flétrissait-elle de ce mot avilissant et barbare tous les peuples, tous les hommes qui combattaient contre elle ? »

      Jean Jaurès, La Petite République socialiste, 30 août 1903

  • De nouvelles révélations depuis les attentats du 13 novembre à Paris ont apporté des preuves supplémentaires que les éléments islamistes ayant commis ces attaques, qui tuèrent 130 personnes, étaient bien connus des services de renseignement en amont des attentats.

    Ces détails ont la plus haute importance sur le plan politique. Ils contredisent les affirmations officielles comme quoi les assaillants avaient échappé à l’attention des services de renseignement français et européens et que l’unique moyen d’empêcher de nouvelles attaques est d’accepter un état d’urgence et un Etat policier permanents. Si les terroristes ont pu planifier et exécuter une telle attaque massive et coordonnée c’est parce que les agences de renseignement n’ont pas recouru aux pouvoirs qu’elles avaient déjà pour éviter des attentats commis par des forces terroristes islamistes avec lesquelles elles ont des liens politiques étroits.

  • Lorsqu’Abaaoud a été identifié comme l’éventuel architecte des attaques, David Thomson, un journaliste spécialiste du jihadisme en France et auteur du livre « Les Français jihadistes » avait écrit : « si l’information de sa présence devait se confirmer, on serait alors bien au-delà de l’étonnement et de la faille sécuritaire ».

    Thomson a expliqué, « Il faut bien comprendre qui est cet homme. C’est le visage le plus connu du djihad francophone. Son visage s’affichait l’année dernière pendant plusieurs jours en permanence sur toutes les chaînes d’info en France. C’est quelqu’un qui en 2013 et 2014, sur sa propre page Facebook, sous sa vraie identité, postait des vidéos de lui sur le front syrien, lance-roquettes à la main, pour appeler les gens à le rejoindre. »

    La possibilité pour Abaaoud de se rendre en Europe, de planifier et d’obtenir les fournitures nécessaires à une importante attaque terroriste ne peut s’expliquer que par les liens étroits entre les milieux terroristes islamistes et le renseignement français qui s’en sert pour combattre dans la guerre impérialiste de changement de régime en Syrie. Dans ces conditions, les auteurs des attaques de Paris purent profiter de ce qui revient à une protection officielle pour leurs opérations de la part de secteurs de l’Etat français.

  • « Depuis l’arrivée de Laurent Fabius au Quai d’Orsay, tous les ponts ont été coupés avec Damas parce que Paris mise sur la chute du régime… et tous les jihadistes français partent là-bas, » a dit Bernard Squarcini, l’ancien patron de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) sous le président conservateur Nicolas Sarkozy.

    Squarcini a dit à Valeurs actuelles que le premier ministre Manuel Valls avait refusé une information des services secrets syriens, passée à Squarcini et donnant plus de détails sur les jihadistes français combattant en Syrie. Le refus de Valls ayant été motivé par des « raisons idéologiques », a dit Squarcini.

  • Les pilotes américains et alliés de la coalition opérant en Syrie et en Irak ont reçu l’ordre de ne jamais frapper les terroristes du groupe Front al-Nosra, la filiale syrienne d’Al-Qaïda, révèle le Canard enchaîné du 6 octobre.

    « La Turquie (membre de l’Otan), l’Arabie saoudite et le Qatar (alliés et clients des Etats-Unis et de la France) arment et financent cette Armée de la Conquête », une force « dirigée par le Front Al-Nosra (branche syrienne d’Al-Qaïda) », écrit le Canard.
    « Les pilotes américains et alliés ont, voilà plus d’un an, reçu l’ordre de ne jamais balancer le moindre missile sur ces héritiers de Ben Laden. Une interdiction encore valable aujourd’hui », poursuit le journal célèbre pour ses révélations.
    Et le Canard de poursuivre en énumérant, parmi d’autres « vérités premières » : « c’est l’armée de Bachar, avec le soutien militaire de la Russie, de l’Iran et du Hezbollah, qui a empêché Daech de planter ses drapeaux noirs sur Damas ».

  • Une nouvelle preuve du terrorisme d’Etat des USA : la guerre bactériologique !!!

    L’armée américaine a-t-elle participé à la propagation de la maladie de Lyme ? La Chambre des représentants des Etats-Unis a ordonné, jeudi 11 juillet, à l’inspecteur général du ministère de la défense américain d’examiner si le Pentagone avait mené entre 1950 et 1975 des expériences visant à utiliser des tiques et d’autres insectes comme armes biologiques.

    Le représentant républicain du New Jersey Chris Smith avait déposé un amendement à la loi de défense nationale (National Defense Authorization Act), qui fixe le budget pour 2020. L’amendement de M. Smith et le projet de loi ont été adoptés par la Chambre des représentants, mais doivent encore passer au Sénat.

    Principale maladie transmise par les tiques, celle de Lyme reste largement énigmatique. Identifiée dans les années 1970 aux Etats-Unis dans la ville de Lyme (Connecticut), elle est transmise à l’homme par une piqûre de tique Ixodes infectée par une bactérie appelée « Borrelia burgdorferi », de la famille des spirochètes.

    Selon les centres pour le contrôle et la prévention des maladies américains, plus de 300 000 personnes sont touchées par la maladie de Lyme chaque année aux Etats-Unis.

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