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Luttes de classes en Allemagne
mercredi 16 août 2017, par
Luttes de classe en Allemagne
Origines à l’époque de la tribu et du lignage : « la Marche »
Sur l’histoire des anciens Germains
1524-1526 – La guerre des Paysans
Encore sur la guerre des paysans
1830 : Heinrich Heine et la révolution
1843 : le socialisme en Allemagne
1844 - La révolte des tisserands de Silésie
1848-1849 : révolution démocratique en Allemagne
1848 : l’intervention de Marx dans la révolution
Ecrits de Marx et Engels durant la révolution de 1848
1852 : le procès des communistes à Cologne
1848-1868 : Naissance du mouvement ouvrier politique allemand
1836-1856 : le mouvement ouvrier allemand
1850-1863 : la Ligue des communistes
Marx et la guerre franco-allemande de 1870
L’AIT (première internationale) et la guerre de 1870
Marx et Engels ont-ils enfanté la social-démocratie allemande ?
1875 : Marx se démarque publiquement du programme de fondation de la social-déocratie allemande
1880 : Marx estime que la social-démocratie est aux mains de la petite-bourgeoisie
1885 : Marx continue à se démarquer de la social-démocratie allemande
1892 : les origines de l’Etat prussien par Franz Mehring (en anglais)
1898-1912 : mouvement des femmes prolétariennes en Allemagne
1905 : Rosa Luxemburg et la grève de masse
1910 : Franz Mehring décrit l’histoire de l’Allemagne de 1525 à 1848 (en anglais)
Allemagne 1912, décrit par Rosa Luxemburg
1914 : Grandes grèves des mineurs, des métallurgistes et des ouvriers des chantiers navals
1914 : la première guerre mondiale et ses causes
1914 : La crise de la social-démocratie
1915 : le mouvement ouvrier face à la guerre
Ceux qui, en Allemagne, combattaient la boucherie guerrière de 1914-1918
1914-1918 : de la guerre à la révolution
1918 : la révolution allemande, vue par Rosa Luxemburg
1918 : Comment la révolution prolétarienne a commencé en Allemagne
Les conseils ouvriers et la révolution en Allemagne en 1918
La révolution de novembre 1918 en Allemagne
Novembre 1918 : Quand la révolution allemande mettait fin à la guerre
1919 : révolution des soviets de Bavière
1920 : Situation révolutionnaire en Allemagne
1920 : la situation en Allemagne
1920 : fondation du KAPD (gauche communiste)
1920-1921 : révolution en Allemagne
1921 : action de mars (en anglais)
1923 : la crise économique et financière
La révolution allemande de 1923 ou la défaite sans combat par défaut de la direction révolutionnaire
Octobre 1923, la défaite du prolétariat en Allemagne qui a entraîné toutes les autres
1923 : de l’occupation militaire franco-belge de la Ruhr à la défaite prolétarienne sans combat
1923 : Hitler rédige Mein Kampf, programme de la contre-révolution
1930-1933 : Fascisme et grand capital, une alliance contre le prolétariat communiste
1930-1933 : le face à face entre organisations fascistes et organisations ouvrières
1931 : la politique des staliniens face au fascisme
1932 : conditions d’une révolution allemande
1930-1933 : comment vaincre le fascisme
1933 : C’est le grand capital qui donne les finances et le pouvoir aux nazis
1933 : une défaite historique du prolétariat et un crime du stalinisme
1933 : la tragédie du prolétariat allemand
1934 : Interdiction des syndicats par les nazis
1933-1934 : ouverture des camps de concentration pour casser la classe ouvrière
1934 : Hitler décapite son armée brune, les SA
1938-1945 : l’extermination des Juifs
1939 : le pacto hitléro-stalinien contre la révolution
1944-1945 : les quartiers ouvriers des villes sont bombardés par les Alliés anglo-américains
Dresde, Hambourg, Berlin… destructions massives du prolétariat
L’occupation « alliée » et stalinienne de l’Allemagne
1953 : révolte ouvrière en Allemagne de l’Est
1978 : Grève pour les 35 heures hebdomadaires dans l’industrie sidérurgique
1984 : Grève pour les 35 heures hebdomadaires dans l’industrie métallurgique (sans succès)
1989 : la chute du mur de Berlin
1990 : la réunification des deux Allemagnes
2003 : La grève pour les 35 heures en ex-Allemagne de l’Est
2007 : grève de Deutsche Telekom
2007 : Grève des conducteurs de trains
2008 : les conducteurs de trains s’opposent à l’accord
2013 : le fossé se creuse en Allemagne
2013 : Le gouvernement allemand s’attaque à la classe ouvrière
2014 : grève des conducteurs de trains
2014 : grève de la fonction publique
2015 : luttes de classes en Allemagne
2015 : multiplication des grèves
2016 : L’Allemagne, à nouveau militariste, entre en guerre
2016 : préparatifs de répression intérieurs
2016 : montée de l’extrême-droite
2017 : Attentat terroriste en Allemagne et politique des classes dirigeantes
Messages
1. Luttes de classes en Allemagne, 27 septembre 2017, 07:56
Avec 94 sièges sur 709, c’est une entrée en force au Bundestag pour le jeune parti d’extrême droite néo-nazi, l’Alternative für Deutschland (AfD), qui n’avait jamais siégé au Parlement allemand.
2. Luttes de classes en Allemagne, 9 janvier 2018, 07:03
Le syndicat allemand de la métallurgie IG Metall a donné ce 8 janvier le coup d’envoi d’un bras de fer social qui s’annonce comme l’un des plus durs de ces dernières années en Allemagne. Plusieurs dizaines de débrayages sont en cours dans tout le pays, en particulier dans le secteur automobile, pour soutenir des revendications portant notamment sur la réduction du temps de travail à 28 heures hebdomadaires.
Conformément à une stratégie bien huilée, les arrêts de travail affectent des entreprises soigneusement choisies, dont Volkswagen, Porsche, Otis et Bombardier, dans l’ouest en Rhénanie du Nord-Westphalie, avec 700.000 grévistes annoncés, dans le sud avec le Bade-Wurtemberg et dans l’est avec les régions du Brandebourg, de Saxe et Berlin.
Cela signifie que le syndicat se refuse d’appeler l’ensemble des travailleurs concernés à mener la lutte ensemble, prétextant d’une haute stratégie de ses dirigeants, finement décidée, et surtout décidée sans demander l’avis des concernés : des travailleurs !!!
Mais le conflit porte surtout cette fois sur un aménagement inédit du temps de travail demandé par IG Metall : le passage de la semaine de travail de 35 à 28 heures pour ceux qui le souhaitent, avec compensation partielle du manque à gagner salarial par l’employeur. La formule serait valable deux ans au maximum et l’employeur devrait garantir un retour à un poste à plein temps.
Avec près de 2,3 millions d’adhérents, IG Metall, qui défend les salariés toutes catégories confondues dans l’industrie (Siemens, ThyssenKrupp), la sidérurgie, l’automobile (VW, Daimler, Porsche), l’électronique ou encore le textile, est le plus gros syndicat d’Europe. voir ici