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La bourgeoisie, le couteau entre les dents !!!

vendredi 22 décembre 2017, par Robert Paris

La bourgeoisie, le couteau entre les dents…

L’extrême droite parvient au gouvernement en Autriche sans susciter la moindre réaction politique de rejet des gouvernants européens ! Lesquels gouvernants, soi-disant plus modérés, moins d’extrême droite, ne cessent de clamer, comme Macron, qu’ils veulent expulser le maximum de migrants, ou se contentent, comme Merkel, de monter des provocations dans lesquelles les migrants sont accusés d’être des violeurs ou des terroristes, tout en prétendant vouloir accueillir le plus de migrants possible !!! Les gouvernants anglais, eux aussi, sont remontés contre les migrants et s’enferment dans leur Brexit notamment pour s’en protéger ! Comment voulez-vous que ces gens-là soient en lutte contre l’extrême-droite ?!!!

Bien au contraire, ils ne cessent de semer des sentiments haineux dans leur peuple contre des peuples voisins, contre les Roms, contre les musulmans, contre les migrants, contre les étrangers, contre les jeunes de banlieue, que ce soit sous prétexte de lutte contre le terrorisme, contre l’immigration clandestine, contre l’immigration tout court, contre les guerres civiles d’Orient qu’ils ont pourtant nourries, armées et financées. Ce n’est pas l’Orient qui est venu les chercher pour qu’ils y interviennent militairement et qu’ils bombardent les villes, qu’ils arment les groupes terroristes, sous prétexte cette fois de lutte contre des dictateurs, eux qui par ailleurs ne soutiennent que des dictateurs en Afrique comme en Orient ou ailleurs. Ce n’est pas un Macron, chef de la françafrique qui vient de réunir à ses côtés ses copains dictateurs africains et maghrébins, qui peut se prétendre ennemi des dictatures. Ce n’est pas lui qui soutient des bandes armées en Lybie qui peut faire croire qu’au Mali ou au Niger il ne mènerait les guerres de la France que pour lutter contre la même sorte de bande armée !

Devant la mobilisation armée de tous les pays du monde, devant la montée des guerres, des guerres civiles et des fascismes, une seule question se pose : pour quelle raison le monde capitaliste bascule dans la violence ? Et la seule réponse possible est que, devant l’effondrement du système seulement retardé, devant les printemps arabes, même si ceux-ci ont été limités dans leur radicalisme social, les classes possédantes se préparent en détournant la colère, en radicalisant les réactions de leurs forces de répression, en finançant le terrorisme tout en finançant leurs propres forces armées sous prétexte de lutter contre lui, ou sous prétexte de lutter contre la Corée du Nord, la Russie, la Chine, l’Iran ou qui que ce soit d’autre…

La seule force que ces classes possédantes craignent, même si elles le cachent bien, c’est le prolétariat mondial et ce n’est pas un hasard si leurs politiques n’affaiblissent pas le terrorisme, n’affaiblissent pas la Chine et la Russie, n’affaiblissent pas l’Iran mais affaiblissent considérablement le prolétariat mondial.

Ces politiques permettent de dresser les Musulmans et les non-Musulmans les uns contre les autres, les chiites contre les sunnites, les peuples des anciennes puissances impérialistes contre ceux des nouvelles, et à nouveau de développer les sentiments colonialistes dans les métropoles contre les peuples des anciennes colonies…

Toutes ces violences, y compris la violence sociale qui s’accroit de toutes les manières, de toutes les exclusions (logement, santé, éducation, aides sociales, emplois aidés, etc.) ont une seule origine qui est la grande faiblesse, la dépression historique, du fonctionnement capitaliste marquée essentiellement par la chute des investissements productifs, à peine cachée par l’effort gigantesque des puissances publiques pour favoriser l’investissement privé.

Pour se prémunir de potentiels risques révolutionnaires et éviter une lutte ouverte entre exploités et capitalistes, Etats et gouvernements s’emploient à substituer à la lutte des classes la lutte des nations, des races, des religions, des ethnies, des communautés. D’où la recrudescence des politiques racistes, anti-Roms, anti-migrants, anti-banlieues, anti-jeunes, aggravées par ailleurs dans la nouvelle mouture de l’Etat d’urgence, dans la nouvelle loi contre les migrants, dans les nouveaux discours nationalistes, blancs, guerriers et religieux des politiciens. Cette guerre de classe trouve son prolongement dans l’Etat d’urgence et les guerres impérialistes de la France au Mali, Niger, Côte d’Ivoire, Libye, Irak, Afghanistan et Ukraine… L’Etat d’urgence est une étape vers l’Etat de guerre permanent et généralisé (intérieur et extérieur) contre le prolétariat mondial ! Les agressions militaires actuelles contre les peuples par les impérialismes ne font que préparer une guerre généralisée, qui menace de s’étendre à la Corée du Nord, à la Chine et à la Russie, c’est-à-dire de devenir la troisième guerre inter-impérialiste mondiale ! Les guerres grandissent au rythme des craintes des classes possédantes face à la menace montante d’une révolution sociale ! Nous ne devons avoir aucune illusion sur les réactions des bourgeoisies. Par deux fois, par crainte de la révolution, elles n’ont pas hésité à entraîner le monde dans le militarisme, les dictatures, les fascismes et la guerre mondiale et envoyer mourir des millions de prolétaires pour la nation, la démocratie ou pour une religion… Notre principal ennemi est celui-là même qui veut nous entraîner dans la guerre : c’est « notre » Bourgeoisie et « notre » Etat.

La peur des classes possédantes de la réaction des prolétaires dès qu’il s’avèrera que le système mondial est à l’agonie est proportionnelle à la violence que ces classes dirigeantes emploient pour terroriser les peuples. Il faut mesurer leur crainte du prolétariat aux souffrances que subissent les peuples de l’Ukraine à l’Irak, de l’Afghanistan au Yémen. Il faut mesurer ainsi la violence fasciste qui pèsera sur tous les peuples si nous laissons à l’avenir le pouvoir à ces classes exploiteuses dépassées par l’Histoire.

Le capitalisme est tellement dépassé que le capital lui-même ne peut plus vivre sous le régime capitaliste, qu’il ne peut plus s’y investir, qu’il ne peut plus y construire des plus-values, qu’il ne peut que détruire lui-même la société bourgeoise en s’investissant massivement dans des titres pourris, dans des spéculations hasardeuses et folles, dans des dettes sans fin, dans des opérations illicites dangereuses pour la pérennité du système.

Bien entendu, le prolétariat est loin d’être prêt moralement, politiquement, pour cette révolution sociale mais cela n’empêche pas qu’elle vienne de manière inévitable. Car la révolution sociale est un phénomène naturel qui ne provient pas seulement d’un mécontentement explosif mais plutôt découle essentiellement de l’incapacité des classes possédantes de maintenir en place le système.

Le vrai « danger systémique » que combattent activement les classes dirigeantes du monde, c’est le prolétariat communiste révolutionnaire. Une belle réponse à tous ceux qui estimaient qu’avec la fin du stalinisme, c’était le communisme qui était mort !

Bien entendu, cette crainte ne suffit pas pour se transformer, du côté des travailleurs, en confiance dans leur propre force, et d’autant moins que leurs prétendus défenseurs syndicaux ou politiques, les réformistes et autres opportunistes ne cessent de faire des démonstrations de faiblesse qui sont attribuées à la classe ouvrière.

Il n’empêche que, pour tous les travailleurs conscients, c’est la démonstration que la perspective ouvrière communiste reste la perspective du moment et plus que jamais depuis que le capitalisme s’est heurté à ses limites et s’est révélé incapable de franchir l’obstacle !!

Messages

  • Les juges d’instruction de Toulouse ont rendu une ordonnance de non-lieu pour clore le dossier de la mort de Rémi Fraisse à Sivens, après que toutes les demandes de sa famille ont été rejetées.

    La justice bourgeoise a fait barrage à la justice !

  • « Le bourgeois de nos jours se considère comme le successeur légitime du baron de jadis, pour lequel toute arme dans sa propre main était juste contre le plébéien, alors qu’aux mains du plébéien la moindre arme constituait par elle-même un crime ».

    Karl Marx, La guerre civile en France, 1871

  • A Lille, un sans abri reçoit une amende de 200 euros pour mendicité dans le métro !!!

    A Paris, les mendiants ont été tabassés dans le métro par les flics…

    Il faut crever de faim et de froid loin de la vue des forces de l’ordre !!!

  • 2000-2014 : 126 personnes tuées par la police française, ce n’est un accident, pas une bavure, pas un hasard, pas une dérive individuelle, c’est une évolution politique de classe !

  • Un doyen de faculté et un professeur ont participé aux violences fascistes contre les étudiants en grève !!!

    Près d’une semaine après l’évacuation violente d’étudiants grévistes de la faculté de droit de Montpellier, dans la nuit du jeudi 22 mars, deux personnes ont été placées en garde à vue, en début d’après-midi mercredi 28 mars. Il s’agit de l’ancien doyen de la faculté, Philippe Pétel, et d’un professeur d’histoire du droit, Jean-Luc Coronel de Boissezon, précise au Monde le procureur Christophe Barret.

    Ils étaient entendus dans le cadre de l’enquête pour « violences aggravées », commises par des hommes encagoulés et armés de bâtons qui ont fait irruption dans un amphithéâtre occupé par des étudiants hostiles au projet de réforme de l’université. Outre le président de l’université, huit victimes auraient déposé plainte, d’après la Ligue des droits de l’homme, qui accompagne plusieurs étudiants. Les blessures les plus graves correspondent à une journée d’incapacité totale de travail, précise le procureur.

  • Samedi 31 mars, en fin de manifestation, à Nantes, un adolescent, migrant, a été embarqué dans une voiture par des hommes encagoulés. Il a été frappé à coups de matraques avant d’être libéré près de la fête foraine. La police judiciaire est saisie de l’enquête sur cette sidérante affaire.

  • Les CRS investissent un bâtiment occupé par les étudiants à la fac de Nanterre...

  • A Notre-dame-des-landes, les forces de répression s’entraînent à la contre-révolution violente !!!!

  • Au deuxième jour de l’opération d’expulsion partielle de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, la violence est clairement montée d’un cran entre gendarmes et zadistes par la volonté des gouvernants français. Très équipés, appuyés de véhicules blindés et de drones, les forces policières et militaires ont tenté d’attaquer violemment les opposants en usant de gaz lacrymogènes, grenades de désencerclement et flash-ball. Les seconds, plus nombreux que la veille, ont répondu par des jets de pierres (à l’aide de frondes ou d’une catapulte artisanale), de cocktails Molotov et de boue.

  • La répression s’intensifie contre les étudiants en lutte mais le mouvement aussi s’approfondit et s’étend.

    Il est clair que le gouvernement ne peut encore pas choisir de trop réprimer dans la classe ouvrière sous peine de mettre le feu aux poudres et doit se contenter de démontrer aux travailleurs qu’il pourrait le faire, en attaquer Notre-Dame des Landes et l’Université !

  • Les gendarmes ont lancé une charge massive ce mercredi 11 avril dans l’après-midi au coeur de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes (Loire-Atlantique) pour repousser les zadistes et leurs soutiens rassemblés pour un pique-nique de protestation pacifique.

    Pas moins de 350 à 400 gendarmes étaient mobilisés.

    C’est ça la lutte contre le banditisme, la lutte contre le terrorisme, la lutte contre l’insécurité ?

  • Malgré la répression, le mouvement étudiant se poursuit et s’étend... 400 enseignants-chercheurs dénoncent la mise en œuvre d’une « sélection hypocrite » à l’entrée en fac, par l’intermédiaire de la plate-forme Parcoursup, et soutiennent la mobilisation étudiante. « Le gouvernement défend sa loi en invoquant une politique d’orientation destinée à pallier les échecs en premier cycle. Mais il ne donne aucun moyen pour mettre en place les cours de mise à niveau, dont il annonce unilatéralement la mise en place », écrivent-ils. Des enseignants de différentes universités ont d’ores et déjà annoncé, ces dernières semaines, qu’ils ne participeraient pas au classement des dossiers des candidats à une place en licence.

  • Emmanuel Macron avait promis de faire revenir l’état de droit dans la Zad de Notre-Dame-des-Landes. Une semaine plus tard, la situation s’est, au contraire, aggravée.

    Dès le premier jour de l’opération, la grosse boulette. Et, du même coup, la renaissance d’un bourbier incommensurable. Les zadistes de la ferme des 100-Noms, « très modérés et prêts à se mettre dans les clous de la légalité » selon de multiples sources, sont expulsés. Leur bergerie et leurs cabanes démolies.

    Anecdotique ? Non, le lieu est trop emblématique pour nombre de militants écolos et opposants historiques. Une trahison, crie la délégation, composée notamment de zadistes, qui négocie depuis des semaines, des projets d’installations agricoles alternatifs avec la préfète. La révolte gronde. La pluie de grenades de toutes sortes n’arrange rien.

  • Le mouvement, divisé ces dernières semaines, se ressoude illico presto. Modérés et anarchistes refont front commun. Les militants écolos, en sommeil depuis l’abandon du projet, rappliquent dans la zone. Dans le même temps, les 250 zadistes, qui restent dans la zone, sont rejoints par cinq cents autres, au bas mot. Dont plusieurs centaines d’activistes. Prêts à ferrailler durement face aux gendarmes mobiles, voyant dans une blessure une « médaille de guerre ».

    La tension monte. Les affrontements se font plus violents. En particulier mercredi. À tel point qu’Emmanuel Macron décide de stopper les expulsions et les évacuations.

  • L’intervention de CRS délogeant des clients à la terrasse d’un café, place de la Bourse, à Nantes, après les avoir aspergés de gaz lacrymo, samedi 14 avril, a circulé sur les réseaux sociaux via une vidéo tournée par Presse Océan... En fin d’après-midi, des clients sont attablés à la terrasse du café le You, place de la Bourse. À une cinquantaine de mètres de là, pleuvent les lacrymos.Les clients ont hurlé : « Vous voyez ce que vous faites aux enfants », le vent ayant ramené le gaz lacrymo vers cette famille. Un CRS leur a alors lancé : « Vous dégagez, vous les clients ! » .C’est là que les forces de l’ordre ont foncé vers les clients et les ont aspergés de gaz lacrymogène.

  • Le mouvement grossit à la maison d’arrêt de Seysses, près de Toulouse. Mardi vers 15 h 30, 220 détenus, selon une source syndicale, ont refusé de réintégrer leur cellule à l’issue de leur promenade. Ils étaient 80 lundi. Ce mouvement de protestation intervient après la mort par pendaison d’un autre prisonnier, samedi. Ce décès serait aussi à l’origine des deux nuits de heurts dans plusieurs quartiers toulousains. Si le parquet de Toulouse et la sûreté départementale ont confirmé la thèse du suicide, la rumeur selon laquelle le détenu aurait été battu par des gardiens circule chez de nombreux habitants et dans la maison d’arrêt. Des personnels des équipes régionales d’intervention et de sécurité (ERIS) sont intervenus pour ramener l’ordre dans l’établissement, qui accueille plus de 900 détenus.

  • A Montpellier lundi matin, une vingtaine de policiers sont entrés sur le campus et ont évalué les dégradations, sur un site quasi-désert en raison des vacances, a indiqué la préfecture de l’Hérault à l’AFP.

    Contrairement à l’intervention de Tolbiac, destinée à chasser les étudiants après trois semaines d’occupation, celle de Montpellier était juste une intervention à des fins "d’enquête", a-t-elle précisé.

    La police est aussi intervenue tôt lundi matin à l’entrée d’un bâtiment de l’Université Grenoble Alpes où devaient se tenir des cours et examens, pour déloger une quarantaine d’étudiants bloqueurs de retour d’une semaine de vacances.

    Il s’agit seulement... de discréditer le mouvement étudiant dans les média...

    Lundi matin à Montpellier, les policiers ont saisi des planches de palettes avec des clous, des barres de fer et des stocks de pierre, selon la préfecture, qui souligne que ces objets peuvent correspondre à la qualification juridique "d’armes par destination".

    Ces saisies "confortent l’idée" que l’université de Lettres, sciences humaines et sociales, langues et arts Paul Valéry "a servi de base arrière pour certains casseurs" de la manifestation du 14 avril, marquée par des heurts entre manifestants et policiers et des dégradations de commerces, estime-t-on de source préfectorale.

    Une cinquantaine de personnes avaient été interpellées à l’issue de cette manifestation, mais deux seulement ont été déférées pour dégradation, avec à la clé jusqu’ici une seule condamnation, à trois mois de prison ferme.

    Les étudiants qui bloquaient le campus depuis mi-février ainsi qu’une partie du personnel et des syndicats contestent ces accusations et dénoncent une stratégie politique au plan national visant à "criminaliser" le mouvement contre la loi Vidal, accusée d’introduire une "sélection" à l’entrée à l’université.

  • Le gouvernement français casse à nouveau une grève étudiante par l’intervention policière à Toulouse...

  • On avait déjà remarqué la violence du gazage des manifestants pacifiques sous prétexte de lutte contre les casseurs...

  • Et, bien entendu, la violence de la répression de la ZAD de Nantes...

  • Lors de l’évacuation par la police des étudiants de l’Université de Toulouse, la grenade des policiers a fait une victime : un étudiant. La version des policiers est absolument invraisemblable. De source policière, le manifestant se serait alors rebellé, obligeant deux policiers à le maîtriser, l’un d’entre eux avait une grenade de désencerclement dans sa poche.
    Lors de l’interpellation, cette grenade aurait dégoupillé accidentellement. Un policier a été brûlé, l’autre blessé par les éclats. Le jeune homme a, lui, subi l’effet de souffle au moment de la détonation, à hauteur du thorax.

    Il a immédiatement été transféré à l’hôpital. Selon un communiqué du parquet de Toulouse transmis hier soir, "la personne interpellée souffre notamment de lésions pulmonaires entraînant une incapacité totale de travail de 15 jours selon le médecin légiste requis ce jour". Quant aux deux policiers, ils souffrent selon le parquet " de blessures plus légères notamment au niveau des membres inférieurs."

    Sa famille et son avocat demandent une ouverture d’information.

  • A la Sorbonne aussi des groupes fascistes ont agressé les étudiants grévistes !!!

  • Bonsoir à tou⋅te⋅s,

    Notre camarade et collègue Yann, enseignant au collège Jean Moulin, a été arrêté alors qu’il quittait le cortège de la manifestation de la Fonction Publique le 22 mai. À l’heure actuelle, il est toujours en garde-à-vue.

    Après avoir attaqué violemment le cortège, en gazant et en frappant des manifestant⋅e⋅s, les forces de l’ordre ont arrêté arbitrairement notre camarade lors d’un contrôle des sacs à quelques rues du parcours de la manifestation. Celui-ci n’avait sur lui qu’une paire de lunettes de plongée, justifiée par une ordonnance du médecin attestant d’une sensibilité occulaire. Dans quelle mesure le port de lunettes de plongée constitue-t-il à présent un délit ?

    Depuis plusieurs mois nous luttons à Aubervilliers et dans le 93, pour obtenir des moyens dans l’éducation. Aujourd’hui encore nous avons manifesté, au sein du cortège éducation, pour défendre les services publics, pour demander que cesse les inégalités territoriales d’accès à l’éducation. Le gouvernement reste sourd, et tente par tous les moyens, et tout particulièrement la répression, de faire passer en force sa politique.

    Exigeons la libération immédiate du camarade ainsi que des autres interpellé⋅e⋅s de la manifestation et dénonçons les arrestations arbitraires et abusives de la part des forces de l’ordre.

    Rassemblement mercredi 23 mai à 17h devant le commissariat du 5ème arrondissement (6 rue de la Montagne Sainte-Geneviève, M. Maubert-Mutualité, Ligne 10).

  • Suite à l’occupation express du lycée Arago (XIIe) mardi, 40 mineurs ont été placés en garde à vue 48 heures, provoquant la colère des parents, informés tardivement.

  • Les policiers Macron-Collomb en lutte contre le terrorisme... des lycéens mineurs !!!

  • "On les a traités comme des terroristes" : la colère des parents des jeunes interpellés au lycée Arago, à Paris...

  • Paris : deux éboueurs interpellés après avoir pris un camion-benne pour déverser des ordures devant le siège de La République en marche

    La bourgeoisie frappe dur ceux qui se révoltent !

  • Oui ! La bourgeoisie veut démontrer qu’elle a le couteau entre les dents !!!

    Trente et une personnes interpellées mardi lors de la manifestation des fonctionnaires à Paris ont été déférées en vue, pour certaines, d’une comparution immédiate ce vendredi, a-t-on appris du parquet de Paris.

    Au total, 18 personnes seront jugées en comparution immédiate, trois se verront notifier une convocation devant le tribunal correctionnel avec placement sous contrôle judiciaire et dix seront présentées à un délégué du procureur pour un rappel à la loi.

    Les forces de l’ordre avaient interpellé et placé en garde à vue 128 personnes mardi - une vingtaine lors de la manifestation, notamment pour participation à un groupement violent, et une centaine dans le lycée Arago, place de la Nation, pour intrusion non autorisée et en réunion dans un établissement scolaire.

    Parmi elles figuraient une quarantaine de mineurs. Quatorze devaient être présentés à un juge pour enfant afin d’être mis en examen, et treize devaient être présentés à un magistrat pour des rappels à la loi ou des mesures de réparation.

    Sur les 88 personnes majeures, 40 ont déjà été déférées mercredi soir et 43 ont vu leur garde à vue prolongée jusqu’à jeudi soir. Parmi ces dernières, huit avaient été déférées jeudi après-midi et quatre ont fait l’objet de classements sans suite.

  • Quand un jeune a la main emportée par une grenade envoyée par les forces de l’ordre, c’est bien qu’elles attaquent à la grenade offensive !

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