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J’accuse le patriarcat d’être l’instrument de guerre du grand capital contre les femmes et contre les peuples…

jeudi 11 juillet 2019, par Robert Paris

J’accuse le patriarcat d’être l’instrument de guerre du grand capital contre les femmes et contre les peuples…

J’accuse le capitalisme de favoriser tous les anciens patriarcats, féodaux, tribaux, traditionnels, de castes, des religions, des croyances mystiques, ceux au nom desquels on impose aux femmes l’ablation des lèvres et du clitoris, ou, pire encore, l’infibulation, au nom desquels on impose aux femmes le mariage forcé, y compris pour des enfants, au nom desquels on impose aux femmes la répudiation des femmes qui n’ont pas d’enfants, au nom desquels on lapide des femmes accusées d’adultère, au nom desquels se pratiquent des viols rituels et tribaux, au nom desquels on esclavagise des femmes et des filles, au nom desquels on transforme les femmes en mineures sans droit ou en esclaves.

Je l’accuse, dans les pays riches et développés comme dans le reste du monde, d’aggraver les agressions contre les femmes pour diviser le peuple travailleur entre hommes et femmes, pour affaiblir la révolte générale du peuple travailleur et favoriser les démagogies machistes, sexistes, violentes, en développant la pornographie, l’exploitation du corps des femmes, la transformation de la sexualité humaine, pour mieux encadrer ainsi la population. Je l’accuse de pousser, sous une prétendue campagne d’égalité entre hommes et femmes, propagande complètement pipeau et sans résultats réels, l’opposition sociale entre hommes et femmes dans le travail. Je l’accuse, sous une prétendue campagne contre le viol et les violences faites aux femmes, de couvrir les deux grâce à ses forces de répression et de justice qui ne mènent aucune action contre le viol et les violences.

J’accuse le patriarcat de l’Eglise et de la papauté d’être responsable de la pédophilie des prêtres et des crimes qu’elle a entraînés.

J’accuse le patriarcat de l’Etat d’être responsable des guerres meurtrières aux quatre coins du monde, les femmes n’ayant cessé d’être les plus hostiles à tous les affrontements guerriers et autres guerres civiles que subit la planète, alors que les puissants y sont généralement favorables.

J’accuse le patriarcat, moderne et ancien, d’être responsable des viols en famille, des enfants qui sont violés par leurs parents.

J’accuse le patriarcat de contribuer au pouvoir des exploiteurs, des oppresseurs, des militaires, des policiers, des religieux trompeurs, des médias menteurs, de toutes les forces organisées qui maintiennent le peuple travailleur dans sa sujétion.

J’accuse le patriarcat d’empêcher les femmes de vivre librement leur vie quotidienne, leur sexualité, leur désir ou pas d’avoir des enfants, d’aimer ou de ne pas aimer qui leur plait ou leur déplait, d’être ou de ne pas être hétéro, homo ou autre.

J’accuse le patriarcat de transformer la vie des femmes qui n’ont pas pu avoir d’enfants en un enfer.

J’accuse le patriarcat de transformer la vie des femmes qui n’acceptent pas le mariage forcé en un enfer.

J’accuse le patriarcat de transformer la vie des femmes qui n’acceptent pas la relation forcée du mari en un enfer.

J’accuse le patriarcat de transformer la vie des femmes qui sont excisées ou le refusent en un enfer.

J’accuse le patriarcat de transformer la vie des femmes qui sont esclavagisées, livrées à la pornographie, à la prostitution, aux prisons sexuelles pour femmes en un enfer.

J’accuse le patriarcat de transformer les hommes en tortionnaires et les femmes en victimes, de pervertir ainsi la sexualité des jeunes dès l’enfance, de détruire ainsi leur amour naturel pour leurs semblables et d’en faire ainsi des êtres barbares ou susceptibles de basculer dans la barbarie, dans le viol, dans le violence, dans le meurtre sexuel.

J’accuse le capitalisme de favoriser les religions comme suppôt du patriarcat.

J’accuse le capitalisme de se servir sciemment du patriarcat comme moyen d’assurer sa domination sur les peuples travailleurs du monde, sur tous les exploités et tous les opprimés.

J’accuse le capitalisme de soutenir toutes les arriérations du monde, tribales, féodales, traditionnelles, antiques, même celles qui sont ouvertement fondées sur des horreurs faites aux femmes et aux enfants.

J’accuse le patriarcat du capitalisme d’être le responsable de la torture de la moitié de l’humanité et du retour à la barbarie de l’autre moitié.

J’accuse le patriarcat d’être responsable du viol des filles et, en général, des enfants.

J’accuse le patriarcat d’être responsable de la vente des filles et, en général, des enfants, qu’elle ait pour but la sexualité, la pornographie, la prostitution ou le mariage forcé.

J’accuse le patriarcat d’être responsable de la plupart des violences faites aux enfants et de leur exploitation, dans le travail ou dans les actes sexuels.

J’accuse le capitalisme de camoufler sous son slogan d’« égalité entre hommes et femmes », la réalité du maintien du patriarcat.

Il ne peut y avoir de combat conséquent contre toutes les violences faites aux femmes, aux jeunes filles et aux enfants sans renversement du patriarcat, sans renversement du poids des féodaux, des pouvoirs tribaux et traditionnels et sans renversement du capitalisme.

La lutte des femmes, que l’on voit au Soudan, en Algérie, en France, dans les printemps arabes, partout où la lutte explose, être en tête des révoltés, dans la rue et dans la grève, est l’un des fers de lance de la révolution sociale et elle ne peut vaincre qu’en liaison avec la lutte de l’ensemble du peuple travailleur. Et cette dernière doit, en définitive, retirer le pouvoir des oppresseurs et des exploiteurs, seul moyen d’en finir avec toutes les formes d’oppression, celle des femmes et des filles, comme celle de tous les exploités.

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