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El Argar, le premier Etat d’Europe occidentale a été renversé par la révolution sociale - El Argar, el primer estado en Europa occidental ha sido derrocado por la revolución social

lundi 10 février 2020, par Robert Paris

El Argar, le premier Etat d’Europe occidentale a été renversé par la révolution sociale - El Argar, el primer estado en Europa occidental ha sido derrocado por la revolución social

Les textes en français et en espagnol alternent.

Los textos en francés y en español se alternan.

Il s’agit effectivement du premier état d’Europe occidentale montrant une société aussi hiérarchisée en classes sociales et organisé en Etat de classe. Il disparait vers 1 550 ou vers 1 150 avant notre ère, victime d’une révolution sociale et politique interne.

La culture d’El Argar est une culture archéologique de l’Âge du bronze qui s’est développée au sud-est de la péninsule Ibérique, de la fin du IIIe au IIe millénaire av. J.‑C.

Vicente Lull : « Notre théorie, ou plutôt notre hypothèse c’est qu’il y a une révolution interne, pour une simple raison il n’y a aucune trace d’invasion culturelle ».

El Argar était un État au pouvoir absolu, qui dispose d’une garde professionnelle, qui ne défendait pas la ville, mais constituait une milice interne dans la cité, en utilisant la violence et l’oppression sur la population pour l’obtention de privilèges politiques.

La malnutrition généralisée, la pression de travail très forte et le peuple opprimé, mènent les archéologues à penser que la cause de la disparition d’El Argar est liée à une révolte de la population, qui aurait détruit ses propres établissements, en causant un incendie. Le sol recouvert de cendres datant de 1550 avant notre ère et le manque de traces d’invasion, conduisent les spécialistes à penser que l’incendie qui a détruit El Argar aurait été issu d’un conflit interne.

A El Argar, les scientifiques ont fini par accepter l’idée d’oppression de classes, de luttes de classes et d’une révolution sociale, après avoir épuisé toutes les autres hypothèses.

La société argarique était structurée en unités domestiques de petite taille. Selon la plupart des chercheurs, elle était cependant très hiérarchisée comme en témoignent les différences très importantes dans la richesse des tombes.

En se basant sur les objets déposés dans ces dernières, on distingue deux périodes :

• Entre 2300 et 1800 av. J.-C. environ, la société aurait été dominée par une élite masculine dont les défunts étaient inhumés dans des tombes à ciste avec des hallebardes et des poignards, et étaient accompagnées de femmes déposées avec des poignards et des poinçons.

• Entre 1800 et 1500 av. J.-C. environ, dans les tombes des membres dominants de l’élite apparaissent de longues épées pour les hommes et des diadèmes pour les femmes. Dans les tombes des autres membres de l’élite, on retrouve l’association hache/poignard pour les hommes et l’association poignard/poinçon pour les femmes. Durant cette phase, même les tombes des jeunes enfants se caractérisent par un mobilier significatif.

Malgré l’existence de ces deux phases, la hiérarchisation sociale est un phénomène progressif tout au long de cette culture.

L’étude des variations dans la richesse des tombes a permis de définir jusqu’à cinq strates sociales hiérarchisées et de caractère héréditaire :

• Les dirigeants masculins avec des hallebardes, des épées, des éléments de parure en or et en argent, des vases en terre-cuite.

• Les femmes et les enfants appartenant à l’élite.

• Les hommes et les femmes possédant des droits équivalents à ceux de l’élite, inhumés avec des haches, poignards et poinçons. Parmi ce groupe, se trouveraient les guerriers soutenant l’élite de la société.

• Les individus de rang inférieur. Leur sépulture se caractérise par la présence d’objets assez simples, c’est-à-dire quelques objets en métal et quelques poteries. Il s’agirait d’individus libres qui se consacraient aux travaux productifs comme l’artisanat ou l’agriculture.

• Les personnes dont les tombes sont dépourvues du moindre objet. Il pourrait s’agir de serfs ou d’esclaves.

Pour González Marcén, Lull et Risch la société argarique était étatique. Selon eux, le système social était basé sur le contrôle des champs de céréales, dont la production pouvait être centralisée dans quelques sites et contrôlée par l’élite locale. Grâce au monopole sur les armes, cette dernière restreignait par la force l’accès du reste de la population aux produits de consommation de base. La centralisation dans quelques sites des productions métallurgiques et céramiques aurait permis aux dirigeants de standardiser les caractéristiques de ces dernières. Par conséquent, pendant la période d’El Argar, toute expression artistique est supprimée. C’est le résultat de l’oppression de l’état sur le peuple. « On est passé d’une société collective à une société dominée par une poignée d’individus. », affirme Carlos Velasco. Ce céramologue étudie les céramiques trouvées dans El Argar, et défend l’idée qu’El Argar était soumis à un état totalitaire. Ces productions semblent avoir été échangées uniquement entre les membres de l’élite et uniquement au sein des sites en question. Il n’y a en effet aucun objet ou élément d’origine étrangère pouvant suggérer des contacts et des échanges avec d’autres régions. Ainsi, les auteurs considèrent que l’institutionnalisation de l’exploitation économique de la population par la force, les limites territoriales très bien définies puis l’expansion de ce territoire au cours du temps et enfin l’uniformité des productions permettent de définir la société argarique comme étatique.

L’hypothèse du caractère étatique de la société argarique est également défendue par O. Arteaga, F. Nocete et F. Contreras., alors qu’elle est rejetée par À. Gilman, R. Chapman y Ramos qui estiment que cette société, très basique, était trop rurale et manquait de cohérence.

De hecho, es el primer estado en Europa occidental que muestra una sociedad tan jerárquica en las clases sociales y organizada como un estado de clase. Desaparece alrededor de 1550 o 1150 a. C., víctima de una revolución social y política interna.

La cultura de El Argar es una cultura arqueológica de la Edad del Bronce que se desarrolló en el sureste de la Península Ibérica, desde finales del siglo III hasta el siglo II a. C. AD

Vicente Lull : "Nuestra teoría, o más bien nuestra hipótesis, es que hay una revolución interna, por una simple razón no hay rastro de invasión cultural".

El Argar era un estado con poder absoluto, que tiene una guardia profesional, que no defendió la ciudad, sino que constituyó una milicia interna en la ciudad, utilizando la violencia y la opresión en la población para obtener privilegios. políticas.

La desnutrición generalizada, la alta presión laboral y las personas oprimidas, hacen que los arqueólogos piensen que la causa de la desaparición de El Argar está relacionada con una revuelta de la población, que habría destruido sus propios establecimientos, causando un incendio. . El terreno cubierto de cenizas que data de 1550 a. C. y la falta de rastros de invasión, llevan a los especialistas a creer que el incendio que destruyó El Argar habría resultado de un conflicto interno.

En El Argar, los científicos han llegado a aceptar la idea de la opresión de clase, la lucha de clases y la revolución social después de agotar todos los demás supuestos.

La sociedad argárica estaba estructurada en pequeñas unidades domésticas. Sin embargo, según la mayoría de los investigadores, era muy jerárquico como lo demuestran las diferencias muy importantes en la riqueza de las tumbas.

En base a los objetos depositados en este último, distinguimos dos períodos :

• Entre 2300 y 1800 a. C. Alrededor de AD, la sociedad supuestamente estaba dominada por una élite masculina cuyos muertos fueron enterrados en tumbas de roca con alabardas y dagas, y fueron acompañados por mujeres con dagas y golpes.

• Entre 1800 y 1500 a. C. BC, en las tumbas de los miembros dominantes de la élite aparecen espadas largas para hombres y diademas para mujeres. En las tumbas de otros miembros de la élite, encontramos la asociación hacha / daga para hombres y la asociación daga / puñetazo para mujeres. Durante esta fase, incluso las tumbas de niños pequeños se caracterizan por muebles significativos.

A pesar de la existencia de estas dos fases, la jerarquía social es un fenómeno progresivo en toda esta cultura.

El estudio de las variaciones en la riqueza de las tumbas permitió definir hasta cinco estratos sociales jerárquicos y hereditarios :

• Líderes varones con alabardas, espadas, adornos de oro y plata, jarrones de terracota.

• Mujeres y niños pertenecientes a la élite.

• Hombres y mujeres con derechos equivalentes a los de la élite, enterrados con hachas, puñales y puñetazos. Entre este grupo estarían los guerreros que apoyaban a la élite de la sociedad.

• Individuos de rango inferior. Su entierro se caracteriza por la presencia de objetos bastante simples, es decir, algunos objetos metálicos y algunas cerámicas. Estas serían personas libres que se dedican a trabajos productivos como la artesanía o la agricultura.

• Las personas cuyas tumbas carecen de cualquier objeto. Podrían ser siervos o esclavos.

Para González Marcén, Lull y Risch, la sociedad argara era el estado. Según ellos, el sistema social se basaba en el control de los campos de cereales, cuya producción podía centralizarse en unos pocos sitios y controlarse por la élite local. Gracias al monopolio de armas, este último restringió por la fuerza al resto de la población a bienes de consumo básicos. La centralización de la producción metalúrgica y cerámica en unos pocos sitios habría permitido a los gerentes estandarizar las características de este último. Por lo tanto, durante el período de El Argar, se suprime toda expresión artística. Es el resultado de la opresión del estado sobre la gente. "Pasamos de una sociedad colectiva a una sociedad dominada por un puñado de individuos. Dice Carlos Velasco. Este ceramólogo estudia la cerámica encontrada en El Argar y defiende la idea de que El Argar fue sometido a un estado totalitario. Estas producciones parecen haber sido intercambiadas solo entre miembros de la élite y solo dentro de los sitios en cuestión. De hecho, no hay ningún objeto o elemento de origen extranjero que pueda sugerir contactos e intercambios con otras regiones. Así, los autores consideran que la institucionalización de la explotación económica de la población por la fuerza, los límites territoriales muy bien definidos, la expansión de este territorio a lo largo del tiempo y, finalmente, la uniformidad de las producciones permiten definir la sociedad. Argaro como estado.

O. Arteaga, F. Nocete y F. Contreras., Mientras que es rechazada por A., ​​también defiende la hipótesis del carácter estatal de la sociedad argara. Gilman, R. Chapman y Ramos que creen que esta sociedad, muy básica, era demasiado rural y carecía de coherencia.

Voir ici une étude par Pascual Izquierdo-Egea de l’économie d’El Argar et de la « conflictivité sociale » entre les classes sur la base de l’étude des dépôts funéraires en espagnol

« L’inégalité sociale, prenant le CV (coefficient de variation sur les biens dans les registres funéraires) comme référence, augmente à Gatas (25,94%) et à Lorca (12,45%), l’inverse se produit à Cuesta del Negro, où elle diminue (–21,59%) à l’aube du dernier Argar. Diminution structurelle à la fois à Gatas (–48,53%) et à Lorca (–60,08%). La Cuesta del Negro connaît également un phénomène similaire (–90,65%) au début de l’Argar Tar-dío. Enfin, le niveau des ressources disponibles connaît une croissance spectaculaire à la fois à Gatas (375%) et à Lorca (87,01%), mais beaucoup plus dans le premier de ces documents archéologiques. Cependant, il est encore plus volumineux (966,40%) dans la Cuestadel Negro au début de la fin de l’Argar…. En revanche, le conflit social de conjoncture augmente considérablement à Gatas (4,95, 870,59%) ou à Lorca (3,54, 785%), tandis qu’à Cuesta del Negro, il est exorbitant (4,87,5311,11%), atteignant un niveau similaire à de Gatas à cette époque (Argar Tardío Medio). Tout cela vient prouver qu’il existe une relation directe très claire entre la crise économique de la fin de l’Argar et l’éclatement d’un conflit social… En résumé, tout au long de la fin de l’Argar, après avoir connu une forte baisse des ressources disponibles pour tous les sites étudiés, l’impact de la crise économique a été plus marqué dans la zone archéologique orientale (Gatas, Lorca). Les conflits sociaux se répètent principalement à la périphérie ouest (Cuesta del Negro), bien que le niveau de ce paramètre finisse par s’équilibrer dans les deux régions… Par conséquent, les résultats de la présente enquête confirment l’essentiel de la théorie soutenue par Vicente Lull et al. (2010 : 30), selon lequel la catastrophe écologique provoquée par l’homme a provoqué la raréfaction généralisée des ressources naturelles et une crise de subsistance et sociale si profonde qu’elle a finalement conduit à l’effondrement d’El Argar. Il est maintenant impossible d’interpréter le facteur environnemental en tant que moteur causal exclusif de l’effondrement de l’Argar. En tout état de cause, la société argar n’a pas répondu de manière adéquate aux conséquences négatives découlant de la dégradation de l’environnement naturel, qui ont rendu inévitable l’effondrement de cette civilisation de l’âge du bronze. »

« La desigualdad social, tomando como referencia el CV, aumenta en Gatas (25.94 %) y Lorca (12.45 %).Ocurre lo contrario en Cuesta del Negro, donde dis-minuye (–21.59 %) en los albores del Argar Tardío.La conflictividad social estructural desciende tantoen Gatas (–48.53 %) como en Lorca (–60.08 %).También experimenta un fenómeno similar (–90.65%) la Cuesta del Negro a principios del Argar Tardío. Finalmente, el nivel de recursos disponibles su-fre un crecimiento espectacular tanto en Gatas (375%) como en Lorca (87.01 %), aunque bastante másen el primero de estos registros argáricos. Si bien, todavía es más abultado (966.40 %) en la Cuestadel Negro a comienzos del Argar Tardío….Por otro lado, la conflictividad social coyun-tural aumenta de forma extraordinaria en Gatas (4.95, 870.59 %) o Lorca (3.54, 785 %) mientras enla Cuesta del Negro lo hace desorbitadamente (4.87,5311.11 %), alcanzando un nivel similar al de Ga-tas en ese tiempo (Argar Tardío Medio). Todo lo cualviene a probar que hay una clarísima relación directaentre la crisis económica del Argar Tardío y el estallido de la conflictividad social… En síntesis, a lo largo del Argar Tardío, tras experimentar un fuerte descenso de los recursos disponibles todos los sitios estudiados, aunque el impactode la crisis económica es superior en la zona orien-tal argárica (Gatas, Lorca), la conflictividad social repercute mayormente sobre la periferia occidental (Cuesta del Negro), si bien el nivel de este paráme-tro acaba equilibrándose en ambas regiones… Por consiguiente, los resultados de la presente investigación vienen a confimar el núcleo esencial dela teoría sostenida por Vicente Lull et al. (2010 : 30), según la cual la catástrofe ecológica provocada por el hombre desencadenó la escasez generalizada derecursos naturales y una crisis subsistencial y so-cial tan profunda que condujo finalmente al colapsoargárico.Ahora bien, de ninguna manera es admisible interpretar el factor medioambiental como motor causal exclusivo del colapso argárico. En todo caso, la sociedad argárica no respondió adecuadamente a las consecuencias negativas derivadas dela degradación del entorno natural, lo cual hizo inevitable el colapso de esta civilización de la Edaddel Bronce. »

Voir ici : Vicente Lull, « La cultura del Argar »

Voir surtout : Vicente Lull, « Las relaciones políticas y económicas de El Argar »

Note : « 1550 cal ANE » signifie : 1550 avant notre ère ou av. J.-C.

Vicente Lull :

« Lorsque nous utilisons le mot" Etat ", nous pensons savoir ce que nous disons, tout comme lorsque nous utilisons d’autres descripteurs sociologiques tels que" identité "ou" prestige ". Toutes ces constructions peuvent ressembler à des preuves devant nos yeux : nous les traitons comme bon nous semble et nous pensons nous comprendre lorsque nous les mentionnons. Dans le domaine de l’archéologie, les recherches sur la formation et le fonctionnement des premiers États sont un terrain de dispute entre différentes tendances théoriques et épistémologiques. Une option pour établir la « légalité » de ce qu’est un État consiste à synthétiser sa définition dans une liste de caractéristiques et à procéder ensuite à sa comparaison avec les données archéologiques (Childe, 1950). Le problème avec cette méthode est que toute liste de caractéristiques définissantes n’offre aucune explication, mais se limite à illustrer une définition du départ qui nous oblige à ne pas identifier plus d’États que ceux déjà sanctionnés par l’historiographie des « premières civilisations ». ” (Lull Santiago et MicóPérez, 2007). D’autres méthodes de recherche affectent les relations politiques et économiques qui caractériseraient un État. L’archéologie travaille avec des objets, mais les "explique" en les rapportant à ce qui les a rendus nécessaires, et également par le soin avec lequel nous les traitons avec nos mains et notre tête pour les distinguer. Qualifier l’État de société inégale et asymétrique. Les inégalités et les dissymétries peuvent exister dans une communauté sans que cela ne manifeste l’élément relationnel essentiel que nous faisons et connaissons la présence d’un État, à savoir l’exploitation de certains secteurs de la population au détriment d’autres. Il est si facile de décrire les différences entre les personnes dans les multiples dimensions de la vie sociale, combien il est difficile d’établir qu’un groupe est exploité par un autre, c’est-à-dire qu’un excédent est extrait par le biais d’un mécanisme d’appropriation de la plus-value. L’État n’est pas toujours visualisé à travers les nombreuses inégalités archéologiques qui le mentionnaient. La recherche archéologique peut être proposée par la présence d’un État lorsque le trinôme - surplus, propriété et institutionnalisation du pouvoir (contrainte physique, domination) - compris non comme un objet, mais comme un rapport social concret, est évident dans l’analyse de la matérialité sociale. La production excédentaire devrait être calculée en fonction de son itinéraire complet, des avantages productifs à la répartition inégale des avantages sociaux et au retrait au profit de certains groupes du processus de production. Fondamentalement, le concept de « surplus » ne peut pas être défini comme un simple profit ou un surplus, mais comme la partie de la production qui ne revient en aucune manière dans le groupe qui l’a généré.

Le surplus apparaît lorsque l’appropriation du résultat matériel du travail est socialement restreinte et devient la propriété privée d’un groupe ou d’une classe. Sans aucun doute, ce n’est pas simplement le résultat d’une augmentation de la production, comme le suggère généralement l’archéologie fonctionnaliste ; C’est avant tout le résultat d’une répartition inégale des dépenses et des avantages matériels au sein de la société (Risch, 2008b). Contrairement à ce qui se passe dans d’autres sociétés d’exploitation, l’État émerge lorsque le surplus devient une propriété privée et est soumis à un processus d’évaluation (termes de Verwertungen Marx (1962-1867), qui s’éloignent davantage du cycle de production-consommation précédent. ou moins fermé En d’autres termes, l’accumulation de surplus et son affectation à différents groupes de tâches génèrent son propre système de valeurs, ce qui déroute et confond la majorité de la société, empêchant les producteurs de suivre leur contribution à la système économique La propriété privée apparaît lorsque l’individu est apte à l’utilisation de quelque chose, comme le dit Locke dans son Essai sur le gouvernement civil. L’objet (ou le sujet) approprié perd ses propres qualités (matérielles et sociales) et son essence collective. et, pour devenir une valeur exclusive de l’individu, il devient une vie privée appropriée (Lull Santiago, 2007 : 325-327). d’appropriation, l’objet est séparé des relations sociales qui ont motivé sa production dans un premier temps et est lié au domaine du désir individuel ou de la joie. La propriété privée ne doit pas seulement être considérée comme une possession asymétrique de biens, mais également comme une possession fixée dans le temps (héritage) et l’espace (territoire). La perpétuation intergénérationnelle de la propriété, ou de l’héritage, et la limitation spatiale de l’accès aux ressources naturelles ou sociales, indépendamment de leur format légal, impliquent l’exclusion d’autres groupes d’une communauté sociale et économique. Par conséquent, la propriété est le déclencheur de l’émergence d’une société de classe, dans laquelle le groupe d’individus qui détient des droits exclusifs sur des objets et / ou des objets devient également la classe dirigeante. À long terme, ce type de position privilégiée ne peut être maintenu qu’en exerçant une contrainte et une violence physique et psychologique sur le reste de la société. En effet, l’État apparaît comme une institution dont la fonction principale est de garantir, par cet exercice, la position privilégiée de la classe dirigeante.

L’institutionnalisation du pouvoir, en tant que garant de la continuité sociale, n’implique pas nécessairement la présence d’armées modernes. Comme Engels l’a suggéré, les détachements militaires armés et entraînés sont suffisants pour garantir, avec le recours à la force physique, un ordre établi qui perpétuera l’exploitation. Cette circonstance devrait être prise en compte lors de l’analyse des archives archéologiques. Non seulement la violence physique, mais aussi la coercition par le biais de symboles et d’idéologies est une stratégie essentielle, mais non exclusive, de l’État pour dissimuler, cacher, nier ou exalter et, en tout état de cause, tenter de perpétuer l’exploitation sociale. Le contrôle des expressions et des significations symboliques colonise la conscience avec des préjugés sur ce qui est possible ou non dans la réalité sociale. Par conséquent, nous devrions cesser de nous attaquer aux palais, aux temples, aux tombeaux monumentaux ou aux documents écrits en tant que signes distinctifs de l’État, nécessaires et suffisants, et commencer à les comprendre en tant que manifestations possibles de l’État pouvant également se produire dans d’autres sociétés, et, d’un autre point de vue, en tant qu’éléments qui ne doivent pas nécessairement être inhérents aux formes d’exploitation qui donnent un sens à l’État. Ce n’est que si nous pouvons démontrer que ces traits sont au service ou en phase avec un état d’exploitation sociale si prononcé que la consommation différentielle de la production sociale se perpétue entre les mains de la classe privilégiée, que ces traits caractériseront la description de Cette société d’État concrète. En résumé, l’implication des membres d’une communauté dans les trois aspects de la production sociale - production, distribution et consommation - est une mesure de ce que nous devrions utiliser pour déterminer si un groupe humain donné a la capacité d’exploiter d’autres groupes et de garantir Temps votre position privilégiée. Les mécanismes spécifiques d’extraction de la plus-value doivent être identifiés et évalués en fonction du rôle joué par chacune des branches de la production, ainsi qu’en définissant les relations et l’importance spécifique des différents objets dans une matérialité sociale spécifique (sujets abordés). et objets). Par conséquent, il est essentiel de traiter la valeur sociale des produits en tenant compte d’aspects fondamentaux - tels que leur origine et leur distribution, les compétences et les processus techniques nécessaires à leur fabrication et leur maintenance, leur utilisation et leur amortissement final - qui se reflètent dans leur position. et conditions réelles dans le contexte archéologique. Il s’agit fondamentalement de vérifier et de comparer la circulation des objets et des sujets (matérialité sociale) à travers les étapes de la production, de la distribution et de la consommation. Les connexions exprimées par le matériel archéologique de cette circulation, en termes de différences qualitatives et quantitatives entre les espaces sociaux, apportent un soutien significatif aux interprétations résultantes, quel que soit le sens qui puisse leur correspondre.

CONCLUSIONS

Tel a été le cadre de nos recherches sur la société argar, depuis le temps précédent de « Los Millares » jusqu’au soi-disant Bronze tardif, la période qui suit la destruction ou l’abandon de la plupart des principales colonies de haute altitude et la cessation du rituel funéraire typiquement argarique. Les résultats actuels indiquent que les relations économiques d’une société d’État étaient déjà présentes, au moins là-bas. 1950, année 1950. Certains des arguments à l’appui de cette affirmation sont concluants, alors que d’autres nécessitent une enquête plus approfondie.

1. L’organisation spatiale et économique d’El Argar est régie par des différences marquées entre les villages de plaine et les grandes agglomérations de haute altitude. Ces villages concentrent, traitent et gèrent les ressources de base au niveau régional (principalement des produits de subsistance et des fibres textiles) et suprarégional (principalement des métaux). Le transport et la centralisation de ces ressources ont nécessité des efforts considérables et une logistique (relations et implications basées sur les sections 3.1., 3.2. Et 3.5.).

2. Dans les colonies de montagne, les matières premières ont été transformées et élaborées, dans certains cas, probablement avec la concurrence de la main-d’œuvre extérieure (broyage, tissage). Les produits ont été attribués à des groupes locaux, qui les ont ensuite redistribués à la population vivant dans une région plus vaste. Cela aurait dû impliquer une forme de contrôle et de comptabilité, comme l’impliquent la normalisation volumétrique des céramiques et les marques d’usure présentes dans ces types de céramiques normalisées (relation et implications basées sur les sections 3.3. Et 3.4.).

3. Cette gestion de la distribution a finalement abouti au développement de travaux manuels spécialisés (métallurgie, production de textile, éventuellement de fabrication de céramique, etc.), supervisés ou réalisés par certains groupes de quartiers principaux, tels que ils semblent indiquer les outils (couteaux, poinçons, haches, pierres à aiguiser, enclumes, etc.) déposés dans les tombeaux des trois catégories funéraires supérieures (inférence basée sur les sections 3.4., 3.5. ainsi que dans Lull Santiago et Estévez Escalera, 1986).

4. Les structures architecturales hétérogènes indiquent des différences importantes entre les secteurs d’implantation en termes de taille et de fonction des espaces sociaux. Les modes de consommation suggèrent que l’accès à certains bâtiments et espaces coïncide avec un accès privilégié à certains biens et moyens de production. Dans certains domaines, ces différences peuvent être corrélées à la valeur sociale des vêtements funéraires (relation basée sur les sections 3.1., 3.5 ainsi que dans Lull Santiago, 1983 ; Risch, 2002).

5. Les conditions politiques liées à l’organisation territoriale et aux stratégies de subsistance ont prévalu sur la qualité (efficacité) des moyens de production et des produits de subsistance. Ceci a eu un impact négatif sur les conditions de santé de secteurs relativement importants de la population, comme le montre le registre anthropologique (relations et implications basées sur les sections 3.2., 3.3. Et aussi sur Buikstra et al., 1995, 1999).

6. Les vêtements déposés dans les contextes funéraires sont classés en plusieurs catégories de valeur, qui semblent correspondre à au moins trois classes sociales (Lull Santiago et Estévez Escalera, 1986 ; Lull Santiago et al., 2005). Ces différences ont été définies dans leurs directives de base depuis leur enfance et leurs racines étaient socio-économiques. En termes chronologiques, la position socio-économique et l’accès au pouvoir politique ont commencé à être hérités d’au moins environ 1950 ANE cal. Cette position sociale était garantie grâce à l’accès exclusif des hommes de la classe dirigeante à des armes spécialisées (hallebardes et sabres) et à celui de leurs partisans détenteurs de droits sociaux sur d’autres armes et outils en métal (haches et poignards). Selon le registre des obsèques, environ 40% de la population, la classe exploitée, n’avait pas accès aux objets en métal et, en particulier, aux armes. Les distinctions rituelles éventuelles liées à la condition sexuelle (association de halberds, d’épées et de haches aux hommes et de coups de poing aux femmes) étaient sujettes à des divisions de classe socio-économiques, car seule une minorité d’hommes et de femmes étaient inhumés avec ces objets.

7. La violence doit avoir joué un rôle important, non seulement pour maîtriser des secteurs de la population locale, mais également pour maintenir la division territoriale entre les principales agglomérations et pour empêcher la circulation de certains produits et, vraisemblablement, de la population. De plus, El Argar dans son ensemble avait clairement une vocation expansionniste envers les communautés voisines, comme en témoigne l’occupation progressive de nouvelles régions (inférence basée sur les sections 2 et 3.3. Et aussi dans Lull Santiago et al., 2009) .

8. Parallèlement à la violence physique, une contrainte psychologique a été exercée. L’imperméabilité d’El Argar aux éléments matériels distinctifs d’autres communautés contemporaines, la présence quasi nulle d’éléments symboliques spécifiques, pas même de motifs décoratifs en céramique, de métaux et d’objets en os ou en pierre, ainsi que l’imposition d’un canon esthétique ( céramiques et métaux) et les normes funéraires strictes ayant une validité supérieure à chaque unité territoriale sur un territoire d’au moins 33 000 km² réunis ont tendance à restreindre la créativité et l’expression subjective. Ces restrictions dans le champ symbolique restreignent le comportement et la communication et, à long terme, on les croit censées adhérer à un ensemble de codes fixes et de significations qui rendent difficile l’imagination de réalités sociales alternatives (Risch et Ruiz Parra, 1994 ; Lull Santiago et Risch, 1995). ). Ce sont les principales caractéristiques d’un système étatique développé depuis au moins 400 ans dans le sud-est de la péninsule ibérique. Vers 1550, les relations économiques et politiques qui le soutenaient, ainsi que les normes rituelles et symboliques associées, disparurent. À notre avis, cet événement était la conséquence de mouvements sociaux internes qui ont éclaté en raison de l’épuisement des terres et de la crise de subsistance qui en a résulté dans le contexte d’une société de classes. Au cours des miracles suivants, aucun groupe social n’a rétabli une organisation étatique dans le sud-est de la péninsule ibérique. L’État n’est pas une structure inhérente des sociétés humaines, même s’il est difficile d’imaginer une société sans sa médiation. »

« Cuando usamos la palabra “Estado” creemos saberlo que estamos diciendo, lo mismo que cuando empleamos otros descriptores sociológicos como, por ejemplo, “identidad” o “prestigio”. Todos estos constructos pueden acabar semejando evidencias ante nuestros ojos : las manejamos a nuestro antojo, y creemos entendernos cuando las mencionamos. En el campo de la arqueología, la investigación entorno a la formación y funcionamiento de los primeros Estados es terreno de disputa entre diferentes tendencias teórico-epistemológicas. Una opción a la hora de establecer la “legalidad” de lo que es un Estado pasa por sintetizar su definición en una listade características y pasar luego a su cotejo con los datos arqueológicos (Childe, 1950). El problema de este método es que cualquier lista de rasgos definitorios no ofrece ninguna explicación sino que, enrigor, se limita a ilustrar una definición de partida que nos obliga a no identificar más Estados que los ya sancionados por la historiografía de las llamadas “primeras civilizaciones” (Lull Santiago y MicóPérez, 2007). Otras maneras de afrontar la investigación inciden en las relaciones políticas y económicas que habrían de caracterizar cualquier Estado. La arqueología trabaja con objetos, pero los “explica” relacionándolos con aquello que los ha hecho necesarios, y tambiéna través del cuidado con el que los manejamos con nuestras manos y nuestra cabeza para distinguirlos.En el tema que nos ocupa, no deberíamos contentarnos con calificar el Estado como una sociedad desigual y asimétrica. La desigualdad y las disimetrías pueden existir en una comunidad sin que esta manifieste el elemento relacional clave que nos hacer e conocer la presencia de un Estado, a saber, la explotación de unos sectores de la población sobre otros. Tan fácil resulta describir las diferencias entre personas en las múltiples dimensiones de la vida social, como difícil es establecer que un grupo es explotado por otro, es decir, que le extrae un excedente mediante algún mecanismo de apropiación de plusvalía. El Estado no siempre se visualiza a través de las muchas desigualdades arqueológicas utilizadas para mentarlo. La investigación arqueológicasó lo puede proponer la presencia de un Estado cuando el trinomio - excedente, propiedad e institucionalización del poder (coacción física, dominación)– entendidos no como objetos sino como relaciones sociales concretas, se hace patente en el análisis de la materialidad social La producción de excedente se debe calcular siguiendo su itinerario completo, desde los beneficios productivos hasta la partición desigual de los beneficios sociales y la retirada en ventaja de determinados grupos del proceso de producción. Básicamente, el concepto de “excedente” no puede definirse como una mera ganancia o sobrante, sino como aquella parte de la producción que no revierte en forma alguna en el grupo que la ha generado.

El excedente aparece cuando la apropiación del resultado material del trabajo es restringida socialmente y se convierte en propiedad privada de un grupo o clase. Sin lugar a dudas, esto no es simplemente el resultado de un incremento de la producción, tal y como sugiere habitualmente la arqueología funcionalista ; es, ante todo, el resultado de una distribución desigual de gastos y beneficios materiales dentro de la sociedad (Risch, 2008b). A diferencia de lo que ocurre en otras sociedades explotadoras, el Estado aflora cuando el excedente se convierte en propiedad privada y experimenta un proceso de valorización (Verwertungen términos de Marx (1962-1867), que se distancia del anterior ciclo de producción-consumo más o menos cerrado. En otras palabras, la acumulación de excedente y su asignación a diferentes tareas y grupos genera un sistema de valores propio, que desconcierta y confunde a la mayoría de la sociedad, impidiendo que los productores puedan seguir la pista de su contribución al sistema económico. La propiedad privada aparece cuando el individuo sea propiadel uso de algo, tal y como afirmó Locke en su Ensayo sobre el gobierno civil. El objeto (o sujeto) apropiado pierde sus propias cualidades (tanto materiales como sociales) y su esencia colectiva y, con el fin de convertirse en un valor exclusivo del individuo, se convierte en una privacidad apropiada (Lull Santiago, 2007 : 325-327). En este proceso de apropiación, el objeto se separa de las relaciones sociales que motivaron su producción en primera instancia, y se vincula al reino del deseo o gozo individual. La propiedad privada no sólo debe considerarse como una posesión asimétrica de bienes, sino que también como una posesión fijada en el tiempo (herencia) y en el espacio (territorio). La perpetuación intergeneracional de la propiedad, o herencia, y la restricción espacial para acceder a recursos naturales o sociales, independientemente de sus formatos legales, implica la exclusión de otros grupos de una comunidad social y económica. Por tanto, la propiedad es el desencadenante de la aparición de la sociedad de clases, en la que el grupo de individuos que poseen derechos exclusivos sobre objetos y/osujetos también se convierte en la clase dominante. A la larga, este tipo de posición privilegiada sólo se puede mantener ejerciendo la coacción y violencia física y psíquica sobre el resto de la sociedad. Dehecho, el Estado surge como una institución cuya principal función es garantizar mediante dicho ejercicio la posición privilegiada de la clase dominante.

La institucionalización del poder, como garante de continuidad social, no necesariamente implica la presencia de modernos ejércitos. Tal y como sugirió Engels, unos destacamentos militares armados y entrenados son suficientes para garantizar, con el uso de la fuerza física, un orden establecido que permita perpetuar la explotación. Esta circunstancia se debería tener en cuenta al analizar el registro arqueológico. No sólo la violencia física, sino también la coacción a través de los símbolos y la ideología es una estrategia esencial, aunque no exclusiva, del Estado para disfrazar, ocultar, negar o exaltar y, encualquier caso, tratar de perpetuar la explotación social. El control de expresiones y significados simbólicos coloniza la conciencia con prejuicios sobre lo que es posible o no en la realidad social. Por consiguiente, deberíamos dejar de ir en pos de palacios, templos, tumbas monumentales o registros escritos en su su puesta calidad de rasgos distintivos del Estado, necesarios y suficientes, y comenzar a entenderlos como posibles manifestaciones estatales que también pueden darse en otras sociedades, y, desde otra perspectiva, como elementos que no tienen por qué ser inherentes a las formas de explotación que dan sentido al Estado. Sólo si podemos demostrar que estos rasgos se hallan al servicio de o en sintonía con un estado de explotación social tan acusado como para que el consumo diferencial de la producción social se perpetúe en manos de la clase privilegiada, dichos rasgos pasarán a caracterizar la descripción de esa sociedad estatal concreta. En resumen, la implicación de los miembros de una comunidad en las tres vertientes de la producción social –producción, distribución y consumo– es lavara de medir que deberíamos utilizar para averiguar si un determinado grupo humano tenía la capacidad de explotar a otros colectivos y garantizaren el tiempo su posición privilegiada. Los mecanismos concretos de la extracción de plusvalía deberían identificarse y evaluarse en función del papel desempeñado por cada una de las ramas de la producción, y también mediante la definición de las relaciones y la importancia específica de los diversos objetos en una materialidad social concreta (sujetos y objetos). Por tanto, es básico abordar el valor social de los productos teniendo en cuenta aspectos básicos –tales como su procedencia y distribución, las habilidades y los procesos técnicos necesarios para su fabricación y mantenimiento, su uso y amortización final– que se plasman en su posición y condición real en el contexto arqueológico. Fundamentalmente, se trata de constatar y comparar la circulación de objetos y sujetos (materialidad social) a través de las etapas de producción, distribución y consumo. Las conexiones expresadas por el material arqueológico en esta circulación, en términos de diferencias cualitativas y cuantitativas entre espacios sociales, proporcionanun apoyo significativo a las interpretaciones resultantes, independientemente del sentido que seconfiera a éstas.

CONCLUSIONES

Este ha sido el marco de trabajo de nuestra investigación sobre la sociedad argárica, entendiéndola desde la época previa de “Los Millares” hasta el denominado Bronce Tardío, el período que deviene después de la destrucción o abandono de la mayoría de los principales asentamientos de altura y el cese del ritual funerario típicamente argárico. Los resultados actuales indican que las relaciones económicas propias de una sociedad estatal ya estaban presentes cuando menos allá por ca. 1950 cal ANE. Algunos de los argumentos que sustentan esta afirmación son concluyentes, mientras que otros requieren una investigación más profunda

1. La organización espacial y económica de El Argarestá regida por marcadas diferencias entre las aldeas de las tierras bajas y los grandes asentamientos de altura. Estos poblados concentraban, procesaban y gestionaban los recursos básicos a escala regional (principalmente productos subsistenciales y fibras textiles) y suprarregional (principalmente metales). El transporte y centralización de estos recursos demandaba esfuerzos considerables y seguramente requería algún tipo de logística (relación e implicaciones basadas en los apartados 3.1.,3.2. y 3.5.).

2. En los asentamientos de las sierras, las materias primas eran transformadas y elaboradas, en algunos casos, probablemente con el concurso de mano de obra externa (molienda, tejido). Los productos seasignaban a los grupos locales, que después los redistribuían a la población que vivía en una región más extensa. Esto debió implicar alguna forma de control y contabilidad, tal y como da a entender la estandarización volumétrica de la cerámica y las huellas de desgaste presentes en dichos tipos de cerámica estandarizada (relación e implicaciones basadas en los apartados 3.3. y 3.4.).

3. Esta gestión de la distribución derivó, a la larga, enel desarrollo de trabajos manuales especializados (metalurgia, producción de textiles, posiblemente fabricación de cerámica, etc.), supervisados o llevados a cabo por determinados grupos de asentamientos principales, tal y como parecen indicar los útiles (cuchillos, punzones, hachas, piedras de afilar, yunques, etc.) depositados en las tumbas de las tres categorías funerarias superiores (inferencia basada en los apartados 3.4., 3.5. y también en Lull Santiago y Estévez Escalera, 1986).

4. Las estructuras arquitectónicas son heterogénease indican importantes diferencias entre los sectores de los asentamientos en lo referente a tamaño y función de los espacios sociales. Los patrones de consumo sugieren que el acceso a ciertos edificios y espacios coincide con un acceso privilegiado a ciertos bienes y medios de producción. En algunos yacimientos, estas diferencias pueden correlacionarse con el valor social de los ajuares funerarios (relación basada en los apartados 3.1., 3.5 y también en Lull Santiago, 1983 ; Risch, 2002).

5. Los condicionantes políticos asociados a la organización territorial y las estrategias de subsistencia prevalecían sobre la calidad (eficiencia) de los medios de producción y los productos de subsistencia. Ello tuvo un impacto negativo en las condiciones de salud de sectores relativamente importantes de la población, tal y como muestra el registro antropológico (relación e implicaciones basadas en los apartados 3.2., 3.3. y también en Buikstra et al., 1995, 1999).

6. Los ajuares depositados en los contextos funerarios se clasifican conforme a varias categorías de valor, que parecen corresponderse con al menos tres clases sociales (Lull Santiago y Estévez Escalera, 1986 ; Lull Santiago et al., 2005). Estas diferencias se hallaban definidas en sus directrices básicas desde la infancia y su raíz era socioeconómica. En términos cronológicos, la posición socioeconómica y el acceso al poder político empezaron a heredarse al menos apartir de ca.1950 cal ANE. Esta posición social estaba garantizada gracias al acceso exclusivo de los varones de la clase dominante a las armas especializadas (alabardas y espadas), y al de sus seguidores con derechos sociales a otras armas y útiles de metal (hachas y puñales). Según el registro funerario, cerca del 40% de la población, la clase explotada, no tenía acceso a los objetos de metal y, en especial, a las armas. Las eventuales distinciones rituales vinculadas a la condición sexual (asociación de alabardas, espadas y hachas a hombres, y de punzones a mujeres) se hallaban supeditadas a las divisiones de clase socioeconómica, ya que sólo una minoría de entre los hombres y las mujeres fueron inhumados con dichos objetos.

7. La violencia debió desempeñar un papel importante, no sólo para someter a sectores de la población local, sino para mantener las division esterritoriales entre los asentamientos principales y para evitar la circulación de determinados productos y, presumiblemente, de personas. Además, El Argar en su conjunto tenía una clara vocación expansionista hacia las comunidades vecinas, tal y como pone de manifiesto la paulatina ocupación de nuevas regiones (inferencia basada en los apartados 2 y 3.3. y también en Lull Santiago et al., 2009).

8. Junto a la violencia física, se ejercía la coacción psicológica. La impermeabilidad de El Argar para con elementos materiales distintivos de otras comunidades contemporáneas, la casi nula presencia de elementos simbólicos específicos, ni siquiera de motivos decorativos en la cerámica, metales y objetos de hueso o piedra, así como la imposición de un canon estético (cerámica y metales) y estrictas normas funerarias con vigencia por encima de cadaunidad territorial a lo largo de un territorio de almenos 33.000 km² tendían en conjunto a coartar la creatividad y expresión subjetiva. Dichas restricciones en el ámbito simbólico constriñen el comportamiento y la comunicación, y a la larga consiguen que el pensamiento se ciña a un conjunto de códigos y significados fijos que dificultan imaginar realidades sociales alternativas (Risch y Ruiz Parra, 1994 ; Lull Santiago y Risch, 1995). Estas son las principales características de un sistema de Estado que se desarrolló durante al menos 400 años en el sureste de la Península Ibérica. Alrededor de 1550 cal ANE, las relaciones económicas y políticas que lo sustentaron, con sus normas rituales y simbólicas asociadas, desaparecieron. En nuestra opinión, este acontecimiento fue consecuencia de movimientos sociales internos que se desen-cadenaron a causa del agotamiento de la tierra y laconsiguiente crisis subsistencial en el contexto deuna sociedad de clases. Durante los siguientes milaños ningún grupo social volvió a instaurar una organización estatal en el sureste de la Península Ibérica. El Estado no es una estructura inherente a las sociedades humanas, aun cuando sea difícil imaginar (nosen) una sociedad sin su mediación. »

Lire en dessous : « Hijos del bronce y la desigualdad. La sociedad argárica en el Sureste peninsular »

« Enfants de l’äge du Bronze et de l’inégalité. La société d’El Argar dans le sud-est de la péninsule ibérique »

« « À la fin du III millénaire av. J.-C. l’une des sociétés les plus impressionnantes de la préhistoire européenne est née dans le sud-est de la péninsule ibérique et probablement l’un des premiers types d’états de la Méditerranée occidentale : la culture d’El Argar. Couvrant une extension qui correspondrait aux provinces actuelles de Murcie, Almería et une partie de Jaén, Grenade et Alicante, la société argar s’est développée entre 2200 et 1550 av. laissant un héritage énigmatique qui continue de chérir de nombreuses inconnues à révéler.

Les établissements impressionnants sur de hautes collines, les sépultures à l’intérieur des maisons et leurs pierres tombales riches, la production métallurgique spécialisée ou l’accumulation d’or provenant de gisements tels que le Cabezo Redondo à Villena ne font que refléter l’important

Découvertes de la culture archéologique pour la société d’aujourd’hui.

Bien que de nombreux vestiges de cette culture préhistorique aient été mis au jour à l’aube de l’archéologie par des personnalités telles que Rogelio Inchaurrandieta, il faudra attendre les études menées par les ingénieurs des mines belges Henri et Louis Siret pour commencer à systématiser et à définir les caractéristiques culturelles de cette société. Argaric Pour cela, la publication de son ouvrage « Les premiers âges du métal dans le sud-est de l’Espagne » était essentielle, appelant finalement cette culture préhistorique le nom de la grande ville située dans le bassin de la Vera que les frères ont étudiée. Siret, l’Argar.

La culture de l’Argar a été un fort changement avec les sociétés chalcolithiques de la période précédente dans divers aspects tels que le modèle de peuplement, la production métallurgique ou le rituel funéraire. La vie commune et les fosses communes de ces sociétés cédèrent la place à une hiérarchie sociale et à un individualisme plus grands, modifiant même la monumentalité des mégalithes pour l’urbanisme des nouvelles colonies en hauteur.

À travers les différentes preuves archéologiques, El Argar a été interprété comme une société fortement stratifiée dirigée par une élite ou des minorités armées contrôlant les moyens de production, imposant des impôts et accumulant des produits de première nécessité (comme les céréales et les aliments), eau et de prestige (armes ou ornements en métal). Pour contrôler les classes inférieures en tant que force de travail dans cette société hiérarchique, des outils tels que la violence physique ont été utilisés par le biais d’un pouvoir militaire puissant ou même d’une idéologie de nature religieuse.

La culture Argar qui a pris racine dans les bassins de Vera et Guadalentín a été interprétée au cours des dernières décennies par l’équipe de l’Université autonome de Barcelone de Vicente Lull dans une perspective marxiste en tant que société à caractère de classe et d’État marqué.
Alors que des préhistoriens tels que Arteaga considèrent qu’il n’existait qu’un seul État avec une capitale à El Argar, d’autres auteurs défendent l’existence de différentes élites interconnectées qui, à travers différents villages, ont exercé le pouvoir central dans de grandes unités de territoire. Par conséquent, nous pourrions parler d’une société d’État sur un territoire hiérarchisé et vertébré composé de grands centres reliés à des voies de communication et de vastes zones d’exploitation, authentiques centres de stockage, de transformation et de redistribution des biens de première nécessité et de prestige.

L’urbanisme et le style de vie sédentaire de la société de discussion sont quelques-uns de ses points forts, en comptant ses grandes villes avec des ouvrages collectifs tels que des murs, des citernes ou des égouts. Les bâtiments étaient principalement des plantes rectangulaires et permettaient un urbanisme orthogonal où les rues et les places commençaient à faire leur apparition. Dans les maisons, il pourrait y avoir des espaces de production différenciés tels que la cuisine, le métier à tisser ou les silos de stockage.

En ce qui concerne le modèle de peuplement, à première vue, les villages situés sur de hautes collines se distinguent par un développement urbain en terrasses avec une acropole dans laquelle les élites résidaient et où le processus d’obtention de surplus était contrôlé. Ces établissements bénéficiant d’une défense et d’un contrôle optimaux du territoire pourraient être des centres nucléaires tels qu’El Argar, Lorca ou La Bastida, ou des centres spécifiques pour la production d’un bien particulier comme Peñalosa avec l’exploitation de minerai de cuivre. .

Entre ce type de villes, il serait possible d’indiquer La Bastida de Totana, une colonie de grande importance et d’extension, considérée comme une ville nucléaire qui vertébrait et hiérarchisait le territoire et la population environnante. Situé sur une colline dans le Barranco de Lébor, il contrôlait le couloir de la vallée du Guadalentín et la collecte des ressources de la Sierra Espuña voisine, présentant d’excellentes caractéristiques défensives et géographiques. La centralisation de la production est évidente dans le grand nombre de moulins à céréales et dans la production de céramiques et de métaux. Soulignez les types de sépulture nombreux et variés, le réseau urbain de terrasses et les murs cyclopéens de 3 mètres de haut et de tours jusqu’à 7 mètres de haut.

D’autre part, nous avons La Almoloya, située sur une colline nivelée qui a été interprétée comme un important centre politico-administratif, confortant l’idée selon laquelle la culture argarique était l’une des premières sociétés urbaines de la Méditerranée occidentale. Plusieurs complexes résidentiels forment un cadre urbain dans lequel coulent des rues étroites et des égouts. Sur ce site formé de trois villages qui se chevauchent, un espace de 70 m2 se dégage, qui a été interprété comme une grande salle de réunion ou d’audience dotée de fonctionnalités politiques. Une mention spéciale mérite le bandeau en argent situé dans le trousseau d’une tombe princière d’une femme et d’un homme situés à la tête de la grande salle.

À environ 50 km de La Almoloya se trouve Lorca, qui était un haut centre nucléaire archéologique de grande importance pour la vertébration du territoire dont son extension n’est pas connue, puisqu’il est situé au-dessous de la ville actuelle de Lorca et de son château. .

El Argar, El Oficio et Fuente Álamo sont d’autres villes argariques de grande importance. Ce dernier est stratégiquement situé au pied de la Sierra de Almagro pour contrôler l’accès de cet environnement montagneux à la vallée d’Almanzora. Parmi les découvertes les plus remarquables, citons les constructions à plancher circulaire, une grande citerne et cinq types de sépultures, ainsi qu’un habitat organisé sur des terrasses en gradins tirant parti de l’orographie de la colline.

D’autre part, bien que peu étudiés, il y avait des villages ruraux en plaine à vocation agricole, parmi lesquels Rincón de Almendricos et Los Cipreses à Lorca. Alors que ces derniers ont pu documenter des canaux pour la conduction de l’eau, il est également nécessaire de mettre en évidence les gisements côtiers pour l’exploitation minière, la pêche ou commerciale, tels que Punta de Los Gavilanes à Mazarrón et Illeta dels Banyets dans la commune d’Alicante à Alicante . Une mention spéciale mérite d’autres sites tels que le Cerro de la Encina, Castellón Alto, Cobatillas la Vieja, Lugarico Viejo, l’Ifrre ou Bajil pour l’importance de ses vestiges archéologiques dans la reconstruction de la culture d’El Argar.

La variété des types de règlement dans la société argar est due à sa grande diversité dans l’exploitation des ressources. L’agriculture occupait une place très importante dans son alimentation, comme en témoigne le grand nombre de scieries barquiformes documentées pour le broyage du grain et la construction de terrasses, de barrages et de conduites pour la maîtrise de l’eau. L’agriculture intensive de céréales telles que l’orge et le blé a entraîné une forte modification du paysage, mettant également en évidence la production de légumineuses.

L’exploitation du bétail revêt une grande importance, avec une part importante de la consommation de viande d’animaux domestiques et de nombreuses clôtures pour ceux-ci dans les villages, de la chasse, de la cueillette, de l’exploitation des ressources forestières et de la production textile d’espagnole et du linge, ils avaient un poids considérable.

L’exploitation de ressources minérales telles que le cuivre et l’argent était l’une des activités économiques les plus importantes de cette société préhistorique. La généralisation de la métallurgie a joué un rôle clé dans l’amélioration et la spécialisation de cette production, en mettant en évidence une vaste production d’armes (telles que des épées, des haches, des coups de poing, des haltères et des poignards), ainsi que des éléments décoratifs (tels que des boucles d’oreilles, des anneaux, des diadèmes et des bracelets) de grande importance dans cette culture en tant qu’éléments de prestige. Une mention spéciale mérite celle connue sous le nom de Trésor de Villena du gisement archéologique de Cabezo Redondo, la plus grande accumulation d’or documentée de l’âge du bronze européen, dépassée seulement par Mycènes.

La production de céramique a également atteint un niveau technique élevé qui se démarque par le brunissage, c’est-à-dire une finition de surface lisse et recouverte qui s’étend à l’asparto lorsque la pièce est humide, ce qui lui donne un aspect métallique. C’est précisément dans l’homogénéisation de la céramique et en l’absence de décorations que de nombreux auteurs voient la contrainte et la centralisation de l’état argarique.

L’un des aspects les plus frappants de la société argar est l’inhumation de leurs défunts près ou en dessous de la maison, ce qui montre le lien étroit qui existe entre leur habitat et l’au-delà. Autrefois, ces sépultures étaient accompagnées d’un trousseau qui, en fonction de l’âge, du sexe, de l’occupation et surtout de la position sociale de l’individu, était formé de différents éléments tels que des armes, des ornements, des ustensiles de ménage ou des bols avec de la nourriture. C’étaient généralement des sépultures individuelles dans des urnes, des cistas, des fosses ou des covachas, bien qu’elles aient parfois été doubles et exceptionnellement triples, en raison du lien génétique ou familial existant entre les individus. Il existe donc des relations étroites avec des parents décédés, ce qui montre l’importance de la famille nucléaire par opposition aux liens de parenté de la communauté calcolitique enterrés collectivement dans des mégalithes.

Le cas de l’Hombre de Galera est exceptionnel. Il s’agit des restes d’un homme partiellement momifié, enterré avec un riche trousseau à côté du corps d’un enfant dans la tombe 121 de la colonie argarique de Castellón Alto. En outre, l’existence de cénotaphes a été documentée, c’est-à-dire des structures funéraires dans lesquelles les personnes à qui sont dédiés le tombeau et le trousseau ne sont pas enterrées.

Différentes études sur les pathologies, les régimes et le trousseau tendent à mettre en évidence une forte inégalité sociale parmi les habitants de la société argar. Les sépultures d’enfants à trousseau montrent comment, dans certains cas, le prestige de leurs proches se transmet de manière héréditaire, chose impossible à acquérir à un jeune âge sans une stratification sociale forte.

Entre 1650 et 1500 av. J.-C. Les archives archéologiques révèlent une série de changements, tels que l’abandon ou la destruction de nombreux établissements, une moindre proportion d’inhumations dans la ville ou la consolidation des caractéristiques argariques typiques dans des lieux périphériques de la culture archéologique, tels que la vallée de Vinalopó. À partir de ce moment-là, le monde argarien serait atomisé, expliquant que des colonies telles que Fuente Álamo continueraient d’exister.

La disparition de la culture argar reste l’un des plus grands mystères de la préhistoire récente. Son secret caractéristique vis-à-vis d’autres manifestations culturelles externes ne pouvait empêcher des aspects aussi représentatifs que ses rites, son développement technologique et ses relations de pouvoir. L’historiographie a développé diverses théories qui ont examiné des options aussi diverses que les suivantes : l’infiltration progressive de la culture de Cogotas ; l’émergence d’une société cliente à la périphérie contre son pouvoir d’État centralisé ; un durcissement des conditions climatiques ; et même la transformation de la structure de l’État par une révolution de l’intérieur par les couches inférieures victimes de servitude et de malnutrition.

Par effondrement ou transformation, la fin radicale de la culture El Argar a entraîné l’émergence de la société gentilicia, comme cela s’est passé dans une grande partie de la Méditerranée lors du Final Bronze. Quoi qu’il en soit, la culture argar a marqué un avant et un après dans la vie des habitants du Sud-Est péninsulaire et dans notre conception de la reconstruction du passé à travers l’étude de leurs restes matériels.

Des restes fossilisés dans notre paysage aride témoignant des inégalités économiques et politiques d’une société contrôlée par une élite qui voyait dans la violence ou d’autres instruments de coercition sa meilleure arme pour réaffirmer et conserver son statut privilégié. Une condition prépondérante qui a fini par périr en jetant les bases de la formation de l’État dans ce coin de la Méditerranée occidentale. »

« Hijos del bronce y la desigualdad. La sociedad argárica en el Sureste peninsular »

« A finales del III milenio a.C. surge en el Sureste de la Península Ibérica una de las sociedades más impactantes de la Prehistoria europea, y posiblemente una de las primeras de tipo estatal en el Mediterráneo Occidental : la cultura de El Argar. Abarcando una extensión que correspondería a las actuales provincias de Murcia, Almería y parte de Jaén, Granada y Alicante, la sociedad argárica se desarrolló entre el 2200 y el 1550 a.C. dejando un enigmático legado que sigue atesorando numerosas incógnitas aún por desvelar.

Los impresionantes asentamientos en cerros elevados, los enterramientos dentro de las viviendas y sus ricos ajuares, la especializada producción metalúrgica o la acumulación de oro de yacimientos como el Cabezo Redondo en Villena no hacen más que reflejar lo importantes a la par que insólitos que resultan estos hallazgos de la cultura argárica para la sociedad de nuestros días.

Aunque numerosos restos de esta cultura prehistórica fueron excavados en los albores de la Arqueología por figuras como Rogelio Inchaurrandieta, no sería hasta los estudios realizados por los ingenieros de minas belgas Henri y Louis Siret cuando comenzarían a sistematizarse los rasgos culturales de esta sociedad y a definirse como argáricos. Para ello fue clave la publicación de su obra “Les premiers âges du métal dans le Sud-Est de l’Espagne”, denominándose finalmente a esta cultura prehistórica con el nombre del poblado de gran tamaño ubicado en la cuenca de Vera que estudiaron los hermanos Siret, El Argar.

La cultura argárica supuso un fuerte cambio con las sociedades calcolíticas del periodo anterior en diversos aspectos como el patrón de asentamiento, la producción metalúrgica o el ritual funerario. La vida comunal y los sepulcros colectivos de estas sociedades dieron paso a una mayor jerarquización social e individualismo, cambiando incluso la monumentalidad de los megalitos por el urbanismo de los nuevos asentamientos en altura.

A través de las diferentes evidencias arqueológicas, se ha interpretado a El Argar como una sociedad fuertemente estratificada que estaba dirigida por unas élites o minorías armadas que controlaban los medios de producción, imponían la tributación y acumulaban bienes de primera necesidad (como el cereal y el agua) y prestigio (armas o adornos metálicos). Para controlar a las capas bajas como fuerza de trabajo en esta sociedad jerarquizada se empleaban herramientas como la violencia física a través de un fuerte poder militar o incluso una ideología de carácter religioso.

La cultura argárica que hundió sus raíces en las cuencas de Vera y Guadalentín ha sido interpretada en las últimas décadas por el equipo de la Universidad Autónoma de Barcelona de Vicente Lull desde una óptica marxista como una sociedad con un marcado carácter clasista y estatal.

Mientras que prehistoriadores como Arteaga consideran que solo existió un estado unitario con capital en El Argar, otros autores defienden la existencia de distintas élites interconectadas que a través de diferentes poblados ejercían el poder central en unidades de territorio extensas. Por tanto, podríamos hablar de una sociedad estatal en un territorio jerarquizado y vertebrado por grandes centros conectados a vías de comunicación y grandes áreas de explotación, siendo auténticos centros de almacenamiento, transformación y redistribución de los bienes de primera necesidad y prestigio.

La planificación urbana y el sedentarismo de la sociedad argárica son unos de sus aspectos más destacados, contando sus poblados de mayor tamaño con obras colectivas como murallas, cisternas o drenajes. Los edificios eran principalmente de plantas rectangulares y permitían un urbanismo ortogonal donde calles y plazas comenzaron a hacer acto de presencia. Dentro de las viviendas podían existir espacios de producción diferenciados como la cocina, el telar o los silos de almacenamiento.

En cuanto al patrón de asentamiento, a primera vista destacan los poblados en cerros elevados donde se desarrollaba un urbanismo aterrazado con una acrópolis en la que residían las élites y se controlaba el proceso de obtención de excedente. Estos asentamientos que gozaban de una óptima defensa y control del territorio podían ser tanto centros nucleares como El Argar, Lorca o La Bastida, o centros específicos para la producción de un bien en concreto como era el caso de Peñalosa con la explotación del mineral de cobre.

Entre este tipo de poblados cabría señalar La Bastida de Totana, un asentamiento en altura de gran importancia y extensión considerado un poblado nuclear que vertebraba y jerarquizaba el territorio y la población circundante. Situado en un cerro en el Barranco de Lébor, controlaba el corredor del Valle del Guadalentín y la captación de recursos de la cercana Sierra Espuña, teniendo excelentes características defensivas y geográficas. La centralización de la producción queda patente en el gran número de molinos de cereal y en la producción de cerámica y metales. Destacar las numerosas y variadas tipologías de enterramiento, el entramado urbano en terrazas y las murallas ciclópeas con muros de 3 metros de altura y torres de hasta 7 metros.

Por otro lado tenemos La Almoloya, ubicada sobre un cerro allanado que ha sido interpretado como un importante centro político-administrativo, apoyando la idea de que la cultura argárica fue una de las primeras sociedades urbanas del Mediterráneo Occidental. Varios complejos residenciales dan forma a un entramado urbano en el que discurren estrechas calles y drenajes. En este yacimiento formado por tres poblados superpuestos destaca un espacio de 70 m2 que ha sido interpretado como una amplia sala de reuniones o audiencias con funcionalidad política. Especial mención merece la diadema de plata localizada en el ajuar de una tumba principesca de una mujer y un hombre ubicada en la cabecera de la gran sala.

A unos 50 km de La Almoloya se encuentra Lorca, la cual fue un centro nuclear argárico en altura de gran importancia en la vertebración del territorio del cual no se conoce su extensión, ya que se encuentra debajo de la actual ciudad de Lorca y su castillo.

Otros poblados argáricos de gran importancia son El Argar, El Oficio y Fuente Álamo. Este último se encuentra situado estratégicamente en las estribaciones de la sierra de Almagro para controlar el acceso de este entorno montañoso al Valle de Almanzora. Entre los hallazgos más destacados se encuentran construcciones de planta circular, una gran cisterna y cinco tipos de enterramientos, así como un hábitat organizado en terrazas escalonadas aprovechando la orografía del cerro.

Por otro lado, aunque poco estudiados, existían poblados rurales en llano para la explotación agropecuaria, entre los que destacan Rincón de Almendricos y Los Cipreses en Lorca. Mientras que en este último se han llegado hasta a documentar canales para la conducción de agua, hay que destacar también yacimientos costeros para la explotación minera, pesquera o comercial como Punta de Los Gavilanes en Mazarrón e Illeta dels Banyets en el municipio alicantino de El Campello. Especial mención merecen otros yacimientos como El Cerro de la Encina, Castellón Alto, Cobatillas la Vieja, Lugarico Viejo, Ifre o Bajil por la importancia de sus restos arqueológicos en la reconstrucción de la cultura de El Argar.

La variedad de tipos de asentamiento en la sociedad argárica se debe a su amplia diversidad en la explotación de los recursos. La agricultura tuvo un importantísimo peso en su dieta, tal y como reflejan el gran numero de molinos barquiformes documentados para el triturado de grano y la construcción de terrazas, presas y canalizaciones para el control del agua. La agricultura intensiva de cereales como la cebada y el trigo provocaron una fuerte modificación en el paisaje, destacando además la producción de plantas leguminosas.

Mientras que la explotación ganadera fue de gran importancia, habiendo en la dieta argárica una gran proporción del aporte cárnico de los animales domesticados y numerosos cercos para estos en los poblados, la caza, recolección, explotación de los recursos forestales y la producción textil del esparto y del lino tuvieron un peso considerable.

La explotación de los recursos minerales como el cobre y la plata fue una de las actividades económicas más destacadas de esta sociedad prehistórica. La generalización de la metalurgia fue clave en la mejora y especialización de esta producción, destacando una amplia producción de armas (como espadas, hachas, punzones, alabardas y puñales), así como elementos ornamentales (como pendientes, anillos, diademas y brazaletes) de gran importancia en esta cultura como elementos de prestigio. Especial mención merece el conocido como Tesoro de Villena del yacimiento argárico de Cabezo Redondo, la mayor acumulación de oro documentada de la Edad del Bronce Europea solo superada por Micenas.

También la producción cerámica alcanzó un gran nivel técnico que destaca por el bruñido, es decir, un acabado de la superficie alisado y cubierto con barbotina que se extiende con esparto cuando está húmeda la pieza, confiriéndole un aspecto metálico. Es precisamente en la homogeneización de la cerámica y en la ausencia de decoraciones donde muchos autores ven la coerción y centralización del estado argárico.

Uno de los aspectos más llamativos de la sociedad argárica es el enterramiento de sus difuntos cerca o debajo de la vivienda, mostrando la fuerte vinculación de su hábitat con el más allá. Estas inhumaciones solían ir acompañadas por un ajuar que, dependiendo de la edad, sexo, oficio y, sobre todo, posición social del individuo, estaba formado por diferentes elementos como armas, adornos, utensilios domésticos o cuencos con alimentos. Se trataba generalmente de enterramientos individuales en urnas, cistas, fosas o covachas, aunque en ocasiones eran dobles y excepcionalmente triples, existiendo un vínculo genético o familiar entre los individuos. Se observa por tanto una estrecha relación de manera individual con los familiares fallecidos, mostrando la importancia de la familia nuclear en contraposición a los lazos de parentesco de la comunidad clánica del Calcolítico que se enterraba colectivamente en megalitos.

Excepcional es el caso del denominado Hombre de Galera, los restos de un hombre parcialmente momificado enterrado con un rico ajuar junto al cuerpo de un niño en la sepultura 121 del poblado argárico de Castellón Alto. Además, se ha documentado la existencia de cenotafios, es decir, estructuras funerarias en las que no están enterradas las personas a las que se dedica la sepultura y el ajuar.

Diferentes estudios sobre patologías, dietas y ajuar tienden a señalar una fuerte desigualdad social entre los habitantes de la sociedad argárica. Los enterramientos infantiles con ajuar demuestran como en algunos casos se transmite de forma hereditaria el prestigio de sus familiares, algo imposible de adquirir a su corta edad sin existir una fuerte estratificación social.

Entre el 1650 y el 1500 a.C. el registro arqueológico evidencia una serie de cambios como el abandono o destrucción de numerosos asentamientos, una menor proporción de enterramientos dentro del poblado o el afianzamiento de los típicos rasgos argáricos en lugares periféricos de la cultura argárica como el Valle del Vinalopó. A partir de esta época el mundo argárico se atomizaría, explicando así que asentamientos como Fuente Álamo siguieran existiendo.

La desaparición de la cultura argárica sigue siendo uno de los mayores misterios de la Prehistoria Reciente. Su característico hermetismo frente a otras manifestaciones culturales exteriores no pudo evitar que aspectos tan representativos como sus ritos, desarrollo tecnológico y relaciones de poder se desvanecieran. La historiografía ha desarrollado diversas teorías que han barajado opciones tan dispares como las siguientes : la progresiva infiltración de la cultura de Cogotas ; el surgimiento de una sociedad clientelar en la periferia contra su poder estatal centralizado ; un endurecimiento de las condiciones climáticas ; e incluso la transformación de la estructura estatal por una revolución desde dentro por parte de las capas bajas que sufrían servidumbre y malnutrición.

Ya sea por colapso o transformación, el drástico fin de la cultura de El Argar supuso el surgimiento de la sociedad gentilicia, tal y como sucedió en buena parte del Mediterráneo durante el Bronce Final. Sea como fuere, la cultura argárica marcó un antes y un después en las vidas de las gentes del Sureste peninsular y en nuestra concepción de reconstruir el pasado a través del estudio de sus restos materiales.

Unos restos que han quedado fosilizados en nuestro árido paisaje como testigo de las desigualdades económicas y políticas de una sociedad controlada por una élite que vio en la violencia u otras herramientas de coerción su mejor arma para la reafirmación y conservación de su privilegiado status. Una preponderante condición que acabó pereciendo al tiempo que sentó las bases de la formación del estado en este rincón del Mediterráneo Occidental. »

Bibliografía|
ARTEAGA MATUTE, O. : “La sociedad clasista inicial y el origen del estado en el territorio de El Argar”, Revista Atlántica-Mediterránea de Prehistoria y Arqueología Social, Nº 3. Cádiz : Universidad de Cádiz, 2000. pp. 121-219.
CÁMARA, J. A. Y MOLINA, F. : “Jerarquización social en el mundo Argárico (2000 – 1300 aC)”, Quaderns de Prehistòria i Arqueologia de Castelló : La Edad del Bronce en el Mediterráneo Occidental, Nº 29. Catellón : Universidad de Castellón, 2011. pp. 77 – 104.
EIROA GARCÍA, J. J. : Nociones de Prehistoria general, Barcelona : Ariel, 2000.
LULL SANTIAGO, V. : La cultura de El Argar. Un modelo para el estudio de las formaciones económico-sociales prehistóricas, Madrid : Akal, 1983.
MORÓN MUÑOZ, S. : “El debate del poder estatal en la Prehistoria Reciente : el paradigma argárico”, Témpora Magazine.
SOLER ROCHA, R. : “El final del mundo argárico : ¿Colapso o transformación ?”, Témpora Magazine.

Jose Andres Carillo Garcia :

« Une révolution qui a fait disparaître le système coercitif. »

« Una revolución que hizo desaparecer el sistema coercitivo. »

Lire ici « El Argar y el Exogeno » de Jose Andres Carillo Garcia, en espagnol

« L’une des caractéristiques déterminantes d’El Argar soulignée par tous les spécialistes depuis les fouilles de Siret sont les villages en hauteur. Du point de vue topographique, il s’agit de villes situées dans les collines, antecerros, tables, fronts de pente, etc. (Figure 22), que ce soit à une certaine hauteur telle que le Cerro de la Virgen (Orce, Grenade) ou à faible hauteur telle que El Argar (Antas), et sur le sommet lui-même ou en descendant la pente comme cela se passait lorsque la colonie a grandi. Les Argariens cherchaient des sites dotés de défenses naturelles : escarpements, falaises, accès étroit ou rugueux ... Parfois, même dans des endroits "cachés" ou loin des vallées principales et où l’exploitation minière n’était pas la raison de la fondation, mais le contrôle politique Nous parlons, dans ce dernier cas, de La Bastida (Lull et alii, 2012 : 68 ; Lull et alii, 2014c : 406).

Les murs ont été construits, sur la face extérieure, à partir de blocs de pierre rectangulaires de 15 x 30 cm verrouillés avec du mortier d’argile, tandis
Il formait un mur parallèle, remplissant le trou central de cailloux et de terre (Ayala, 1991 : 194). Une des nouveautés sont les bastions quadrangulaires. Ce type de tours semble être exclusif à la vallée de Guadalentín et ses environs ; Ainsi, nous le trouvons dans les gisements de l’Ifre (Mazarrón), du Cerro de las Viñas (Coy, Lorca) et, surtout, à La Bastida.

Les fouilles effectuées en 2012-2013 à La Bastida ont mis en évidence une autre série de résolutions qui feraient partie de la poliorcética de la Méditerranée orientale et qu’ils croyaient totalement absents des cultures européennes du bronze ancien. Le mur de La Bastida a été construit avec des blocs de grès - qui ne venaient pas de leur environnement immédiat et, par conséquent, il devait être transporté - et il avait une épaisseur allant jusqu’à trois mètres. Elle couvrait tout le flanc de la colline depuis le haut jusqu’à la même porte - 375 m de long au total - c’était à côté de ce qui est maintenant un ravin et qu’à l’époque préhistorique, il s’agissait peut-être de la voie naturelle d’accès à la ville. Dans sa partie près de la porte, on a estimé que le mur devait avoir une profondeur de 3 m et une hauteur de 5 à 6 m. Ici, cinq bastions pyramidaux tronqués qui dépassaient du reste de la toile murale sur environ 3 m ont été mis au jour, laissant des espaces clos facilement défendables (planche 46). Cependant, le plus frappant est l’entrée dans un virage : deux bastions aux extrémités arrondies protègent un accès de seulement 0,5 m de large qui mène à un passage escarpé flanqué de deux lignes de mur (Lull et alii, 2014c : 399-403 ; figure 23). Ce système a obligé les assaillants à exposer leur flanc droit lorsqu’ils se dirigeaient vers la porte, en suivant l’orientation du mur (NO-SE) ; l’espace devant la porte « cachée » et à côté du ravin est également réduit, empêchant une concentration excessive des assaillants ; et, finalement, le couloir d’entrée obligé de pénétrer dans l’enceinte une par une, en pente et s’exposant à une attaque d’armes lancées à gauche et à droite. L’ensemble de ce complexe a été daté à C14 entre 2200-2000 av. (Lull et alii, 2014c : 402).

Si nous prenons comme exemple les murs de Los Millares, ceux-ci se sont étendus au fur et à mesure que la ville grandissait, l’intérieur des bastions circulaires remplissant d’autres fonctions simplement défensive et l’espace entre tour et tour était large (6-7 m). Avec El Argar, des armes à courte portée telles que des dagues et des hallebardes ont prévalu sur les arches. Par conséquent, la planification défensive de La Bastida n’a pas de précédent chalcolitique sur le sol ibérique et à l’extérieur. Depuis sa création, c’est un système spécialisé dans la défense et la surveillance de l’accès au village (Lull et alii, 2014c : 404-405). »

Ici l’auteur fait le parallèle avec les révolutions en Orient :

« « La montée de l’Empire eut lieu aux XXIVe et XXIIIe siècles av. coïncide avec la destruction d’une série de palais dans la région syrienne tels que Mari, Ebla, Tuttul et Brak et d’autres Sites tels que Selenkahiye, Hama J5, Leilan, Qannas, Hammam et Turkman, Ahmar, Umm el-Marra et Bderi (Akkermans et Schwartz, 2003 : 278 et 282). Peu de temps après, au 21ème siècle av. J.-C., ils éclatèrent les Hurriens en Syrie et les Guti en Mésopotamie mettant fin à l’hégémonie d’Acad. En Égypte, la sécheresse, la faim et le pouvoir croissant des nomarques mettent fin à l’Ancien Empire. En mer Égée, Troy II a été détruit dans un grand incendie vers 2200, à en juger par la puissance des débris trouvés par Schliemann. Tout cela semble conduire à un effondrement généralisé de la société urbaine en Syrie - abandonnant de nombreux sites dans la région de Khabour et dans l’ouest de la Syrie - Palestine, Égypte, Chypre, Anatolie et la mer Égée à la fin du troisième millénaire avant notre ère. Parmi les causes
De ce déclin, en plus des invasions, on a avancé les arguments suivants : un épisode d’aridité qui a submergé les capacités agricoles des sociétés urbaines ou une détérioration de l’environnement causés par les sociétés elles-mêmes - remplacement de la jachère traditionnelle par l’engrais. Cette désintégration urbaine aurait pu provoquer des migrations vers le sud de la Mésopotamie (Akkermans et Schwartz, 2003 : 283-284), mais, plus que des déplacements massifs de population, il aurait pu mobiliser des spécialistes urbains de toutes sortes capables de se déplacer en sécurité sur davantage de terres. En général, les poteries de la Syrie occidentale et de la Palestine pendant le bronze moyen sont plus rugueuses que celles du stade précédent, il y a une tendance à l’uniformité et à la standardisation avec l’introduction du tour rapide et des carenas sont fréquents dans les bols et les tasses (Akkermans et Schwartz, 2003 : 291 et 293). »

« Du point de vue climatique, la culture de l’argar s’inscrit dans la deuxième phase de la période subboréale, au cours de l’ Holocène récent. En général, le climat chaud, la sécheresse croissante et l’action anthropique - la généralisation de l’agriculture - ont entraîné une réduction progressive de la masse forestière et une expansion de la garrigue dans les zones à déficit pluviométrique, telles que la péninsule sud-est. Il ne serait pas déraisonnable d’expliquer certaines corrélations méditerranéennes (Lull et alii, 2009 : 226) à travers une crise environnementale provoquée par l’intensification des activités humaine (agriculture, mines-métallurgie) qui aurait conduit à une aridité graduelle et, en conséquence, à l’effondrement d’organisations fortes basées sur l’exploitation d’une partie de la population.

Dans les derniers siècles d’El Argar, les restes de L’incendie de certaines agglomérations montre « une fin rapide et violente » (Lull et alii, 2009 : 241), bien que nous ne sachions pas si les causes de cette crise étaient dues à des guerres ayant conduit à l’épuisement ou à une révolution qui a fait disparaître le système coercitif dans lequel tout était basé. »

« Una de las características definitorias de El Argar señaladas por todos los especialistas desde las excavaciones de Siret son los poblados en altura. Desde el punto de vista topográfico, se trata de
poblados ubicados en colinas, antecerros, mesas, frentes de cuesta, etc. (Figura 22), ya fuere a una cierta altura como el Cerro de la Virgen (Orce, Granada) o a escasa altura como El Argar (Antas), y
en la cima misma o extendiéndose ladera abajo como solía ocurrir conforme crecía el asentamiento. Los argáricos buscaban emplazamientos con defensas naturales : escarpes, acantilados, accesos
angostos o escabrosos… A veces, incluso en lugares “escondidos” o apartados de los valles principales y donde la explotación minera tampoco era el motivo de la fundación, sino el control
político. Hablamos, en este último caso, de La Bastida (Lull et alii, 2012 : 68 ; Lull et alii, 2014c : 406).

Las murallas se levantaban, en la cara exterior, a base de hiladas de bloques de piedra rectangulares de 15 x 30 cm que se traban con mortero de arcilla, mientras que en el interior se
hacía un muro paralelo, rellenando el hueco de en medio con guijarros y tierra (Ayala, 1991 : 194). Una de las novedades son los bastiones cuadrangulares. Esta tipología de torres parece ser exclusiva del valle del Guadalentín y su entorno ; así, la encontramos en los yacimientos de Ifre (Mazarrón), El Cerro de las Viñas (Coy, Lorca), y, sobre todo, en La Bastida.

Las excavaciones llevadas a cabo en 2012-2013 en La Bastida han puesto de relieve otra serie de resoluciones que formarían parte de la poliorcética del Mediterráneo oriental y que se
creían ausentes del todo en culturas del Bronce Antiguo europeo. La muralla de La Bastida fue construida con bloques de arenisca –que no procedían de su entorno inmediato y que, por tanto,
hubo que transportar– y poseía un espesor de hasta tres metros. Recorría toda la pendiente del cerro desde la cima hasta la misma puerta –375 m de largo en total– que había junto a lo que hoy es un
barranco y que en épocas prehistóricas puede que fuera el camino de acceso natural hasta la ciudad. En su parte próxima a la puerta, se ha estimado que la muralla debió tener unos cimientos de 3 m de profundidad y de 5-6 m de altura. Aquí, se sacaron a la luz cinco bastiones troncopiramidales que sobresalen del resto del lienzo de la muralla unos 3 m, dejando espacios cerrados entre los mismos fácilmente defendibles (Lámina 46). Sin embargo, lo más llamativo es la entrada en recodo : dos bastiones de extremos redondeados protegen un acceso de tan solo 0,5 m de ancho que da paso a un pasaje empinado y flanqueado por dos líneas de muralla (Lull et alii, 2014c : 399-403 ; Figura 23). Este sistema obligaba a los atacantes a exponer su flanco derecho al dirigirse hacia la puerta, siguiendo la orientación de la muralla (NO-SE) ; el espacio que hay frente al portón “escondido” y junto al barranco es, además, reducido, no permitiendo una concentración excesiva de atacantes ; y, finalmente, el corredor de la entrada obligaba a penetrar en el recinto de uno en uno, en cuesta y exponiéndose a un ataque de armas arrojadizas a izquierda y derecha. Todo este complejo se ha datado por C14 entre el 2200-2000 a.C. (Lull et alii, 2014c : 402).

Si tomamos como ejemplo las murallas de Los Millares, éstas se ampliaban sucesivamente conforme crecía el poblado, el interior de los bastiones circulares cumplía otras funciones que las
meramente defensivas y el espacio entre torre y torre era amplio (6-7 m). Con El Argar, las armas de corto alcance como los puñales y las alabardas prevalecieron sobre los arcos. De ahí, que el
planeamiento defensivo de La Bastida no tenga precedentes calcolíticos en suelo ibérico y fuera, desde su inicio, un sistema especializado en la defensa y la vigilancia del acceso al poblado (Lull et
alii, 2014c : 404-405). »

« El surgimiento del Imperio acadio durante los siglos XXIV y XXIII a.C. coincide con la destrucción de una serie de palacios de la zona siria como Mari, Ebla, Tuttul y Brak, y de otros
sitios como Selenkahiye, Hama J5, Leilan, Qannas, Hammam et-Turkman, Ahmar, Umm el-Marra y Bderi (Akkermans y Schwartz, 2003 : 278 y 282). Poco después, en el siglo XXII a.C., irrumpen
los hurritas en Siria y los guti en Mesopotamia poniendo fin a la hegemonía de Acad. En Egipto, la sequía, el hambre y el creciente poder de los nomarcas ponen fin al Imperio Antiguo. En el Egeo,
Troya II fue destruida en un gran incendio hacia el 2200, a juzgar por la potencia de los escombros hallados por Schliemann. Todo ello, parece desembocar en un colapso generalizado de las
sociedades urbanas de Siria –abandono de numerosos sitios de la región de Khabur y el oeste de Siria–, Palestina, Egipto, Chipre, Anatolia y el Egeo a finales del III milenio a.C. Entre las causas
de esta decadencia, además de las invasiones, se han argumentado las siguientes : un episodio de aridez que desbordó las capacidades agrícolas de las sociedades urbanas o un deterioro ambiental
provocado por las propias sociedades –sustitución del barbecho tradicional por el abono–. Esta desintegración urbana podría haber provocado migraciones hacia el sur de Mesopotamia
(Akkermans y Schwartz, 2003 : 283-284), pero, más que grandes desplazamientos de población, podría haber movilizado a especialistas urbanos de toda clase con medios para viajar a tierras más
seguras. En líneas generales, la cerámica del oeste de Siria y Palestina durante el Bronce Medio es más tosca que la de la etapa anterior, hay una tendencia a la uniformidad y la estandarización con la
introducción del torno rápido y las carenas son frecuentes en los cuencos y las copas (Akkermans y Schwartz, 2003 : 291 y 293). »

« Desde el punto de vista climático, la cultura argárica se enmarca en la segunda fase del Subboreal, dentro del Holoceno reciente. En líneas generales, el ambiente cálido, la sequedad creciente y la acción antrópica –generalización de la agricultura– provocaron una paulatina reducción de la masa forestal y una expansión del matorral en aquellas zonas con déficit de precipitación, como el sureste peninsular. No sería descabellado explicar ciertas correlaciones mediterráneas (Lull et alii, 2009 : 226) a través de una crisis medioambiental provocada por la intensificación de las actividades
humanas (agricultura, minero-metalurgia) que habría llevado a una paulatina aridez y, como consecuencia, al colapso de fuertes organizaciones basadas en la explotación de una parte de la
sociedad.

En los siglos finales de El Argar los restos de
incendio de algunos asentamientos evidencian “un final rápido y violento” (Lull et alii, 2009 : 241), aunque desconocemos si las causas de esta crisis se debieron a guerras que llevaron al agotamiento
o a una revolución que hizo desaparecer el sistema coercitivo en el que se sustentaba todo. »

Voir ici : la plupart des civilisations disparues ont été victimes de révolutions sociales, même si les auteurs sont réticents à le reconnaître

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