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Bulletin La Voix des Travailleurs de l’Hôpital public (APHP)

lundi 2 novembre 2020, par Ramata

Covid nouvelle vague

Coucou covid, le revoilà. C’est reparti pour un 2e tour ! Hélas, de plus en plus de personnels sont covid + !! Les services de réa de Lariboisiere et Bichat sont pleins, ceux de Cochin ont de plus en plus de patients.... Véran prétend que suite au « Ségur de la santé », 4.000 nouveaux lits d’hôpitaux seraient disponibles à la demande d’ici la fin de l’année !!! Les lits, oui, on peut les prendre ici ou là, mais où sont les personnels ? Et pas d’ouverture de lits sans personnels correspondants !!!! Bien évidemment le nombre de lits de réanimation n’ont pas augmenté miraculeusement ses derniers mois ni les personnels de santé ni les matériels. On dit miraculeusement non pas parce que cela aurait été impossible mais parce que rien n’a été fait en ce sens, à part quelques annonces de pure communication comme l’ouverture massive de lits. En réalité, par exemple à Cochin, la (petite) augmentation du nombre de lits dans les unités covid provient de lits pris à la pneumo et la médecine interne. Il aurait fallu que l’argent consacré inutilement à sauver les financiers, les bourses, les spéculateurs, les bandits du grand capital soit consacré à l’hôpital public, aux tests, aux masques, au matériel respiratoire, etc.

Ils ne veulent toujours pas embaucher mais surexploiter

Une proposition a été faite par les directions hospitalières pour que les personnels, sur la base du volontariat, viennent travailler sur leurs congés et soient payées en heures supplémentaires !!! Cela signifie bien sûr prendre sur notre santé qui a déjà été bien mise à mal par les mois et années précédentes. Cela s’appuie sur le fait que nos salaires sont insuffisants malgré le « Ségur » et que les effectifs le sont du fait qu’on n’embauche toujours pas. Deux maux en engendrent un troisième !

La sécu a bon dos !

Le gouvernement asphyxie sciemment la sécu. Des milliers de tests par jours remboursés par la sécu, un profit inégalé pour les trusts pharmaceutiques, des fonds qui partent à flots pour les labos, voilà comment les trusts pharmaceutiques créent un trou abyssal inégalé visant à mettre en faillite la sécu et à en faire le moyen de chantage des prochaines coupes budgétaires : reforme de la retraire, gestion de santé publique, non remboursement de certains soins, pression salariale, indemnité chômage...

Ils ont détruit l’hôpital public avant d’y faire appel

La crise criante des hôpitaux, connue et dénoncée, pré existante à la pandémie, est aujourd’hui en alerte rouge. Les politiques, qui ont créé cette situation, jouent les étonnés, privant de soins et mettant en danger la communauté dans son ensemble. Avec la tarification à l’acte (T2A), l ’hôpital lui même avait été transformé en entreprise de service, censée être rentable, justifiant toutes les fermetures d’établissements, restructurations en grands groupes et réduction d’effectifs. Ils ont même transformé l’offre de soins en objet de spéculation boursière !!!

Déprogrammation des soins pour les pathologies autres que covid

L’absence de mesure structurelle d’augmentation du nombre de lits hospitaliers et de recrutement de personnel conduit directement à la même difficulté pour assurer le suivi des autres pathologies En France, les décès augmentent, les autorités sanitaires ont déjà décidé de déprogrammer des soins en le cachant derrière un terme technocratique. C’est, en fait, un crime de non assistance de personne en danger !

Ils mettent le couvre-feu… ou le feu

Le terme « couvre-feu » est, et pas par hasard, celui d’une dictature militaire ! Comme si la guerre qu’ils mènent allait nous débarrasser du virus ! Quand ils choisissent de protéger les intérêts de grands groupes financiers, au détriment de tous les travailleurs qui doivent quitter leurs domiciles et prendre les transports pour se rendre à leur travail, conduisent tous les jours à une accélération de la pandémie. COUVRE FEU DE LA PEUR pour masquer l’effondrement du capitalisme, COUVRE FEU de l’interdiction de la libre parole et de la libre manifestation, mais tout cela manifeste que les classes dirigeantes ont peur nous, travailleurs !

Le covid des personnels de santé doit être reconnu comme une maladie professionnelle

Nombre collègues qui ont eu le covid en travaillant à l’hôpital ne sont pas reconnus en maladie professionnelle. Il suffit pour cela qu’ils n’aient pas été hospitalisés en réanimation !!! Pire, nombre de ceux qui ont attrapé n’ont même pas été arrêtés ! Sans parler de ceux qui ont des cas dans la famille ou autour d’eux. La période d’arrêt, en cas de personnel malade covid, était de 14 jours et elle est a passée à 8 jours en pretextant qu’on était plus contagieux au bout de 8 jours, mais le pic de fatigue a lieu entre le 7e et 10e jour. Cherchez l’erreur.... Les tests pour des « cas contact » ne servent à rien, puisque, même à l’hôpital public et à l’école, on pousse les "cas contact" à aller au travail !!! Nous devons imposer que tous les personnels de santé qui ont attrapé soient reconnus !

Une seule solution : des effectifs multipliés !

La pandémie révèle de façon dramatique les pénuries de personnel et de moyens mais aussi les grandes disparités sociales d’accès aux soins, des grévistes dans tous les hôpitaux à travers le pays alertaient sur l’état critique de la situation, les coupes budgétaires conduisant le système de santé à l’effondrement. La direction des hôpitaux cherche à nous faire croire qu’il manquerait d’effectifs parce que le personnel infirmier quitte l’hôpital mais c’est eux qui les font partir. Les directions hospitalières font exactement l’inverse d’embaucher, elles font travailler en plus les personnels déjà épuisés. Toutes les dispositions sont prises pour éviter que les personnels prennent des congés. Tout est fait pour leur faire savoir qu’ils faut que les enfants soient placés ailleurs qu’à la maison, et qu’il faut payer pour que les autres s’occupent des enfants du personnel. C’est ce qu’explique une note interne du DRH de l’APHP du 2 octobre ! La seule manière de combattre l’épidémie : que les travailleurs retirent le pouvoir aux gouvernants assassins ! A quand un front commun des soignants et usagers pour réorganiser un système public de santé organisé en fonction, non des dividendes mais des besoins de la population ?

Il est gonflé le patron de l’APHP !

Pour Martin Hirsch, "il est possible que la deuxième vague soit pire que la première" !!! Il est gonflé : c’est un des responsables de la catastrophe de l’hôpital public !!! Il a détruit les lits d’hôpitaux, les formations et embauches de nouveaux personnels, les conditions de travail, empêché qu’on se prépare à la première vague et il fait semblant de s’insurger de l’impuissance de l’APHP face à la deuxième !!! Son plan blanc ne sert qu’à le blanchir lui !!!

Alerte en psychiatrie

La situation de la psychiatrie, déjà critique avant covid, devient catastrophique : le sous-effectif y est dangereux, le turn over est plus grand que jamais, la pression sécuritaire lié à un surnombre de patients dans les services entraîne des mesures de contrainte, contention, isolement. On note également que la culture de l’accueil et de l’écoute n’a plus sa place. Une augmentation de la camisole médicamenteuse existe à un moment où le tsunami des prise en charge covid existe aussi en psychiatrie. Le manque de formation des infirmiers, la suppression d’une formation spécifique, le manque de moyens matériels et la situation dramatique des malades psychiatriques dans une ambiance covid de folie voulue par le pouvoir font le reste : travailler en psychiatrie est devenu complètement fou !

Après les applaudissements, le lynchage

On nous a félicités, presque médaillés, salués par des avions militaires, par la présidence, par les média mais on nous a refusé des sous, des moyens, la reconnaissance de la maladie professionnelle le respect des temps de récupération, le combat contre le sous-effectif permettant réellement d’ouvrir des lits, une augmentation des salaires réels par des augmentations générales, la fin de l’hôpital T2A !!! On n’est pas dupes !

A qui profite le crime Covid ?!

Un million et demi de morts et cinquante millions de blessés, ce n’est pas le bilan d’une guerre mondiale mais celui, très provisoire, du coronavirus Covid-19 ! Plus exactement, c’est surtout le bilan des politiques des gouvernants face à la pandémie, politiques qui ont consisté aussi bien à nier le risque, à refuser les précautions, à détruire les politiques publiques de santé, à démolir l’hôpital public, à refuser d’embaucher massivement des personnels soignants, à refuser de payer suffisamment ces personnels, à refuser que la santé publique soit autre chose qu’un enjeu de profit privé des trusts comme un autre, à refuser de doter la population des moyens de se défendre (informations fiables sur les risques, sur les modes de propagation, sur les modes de contamination, sur les moyens de détection, explications correctes sur les modes d’utilisation des moyens de protection, des moyens de détection, des test, des soins face à la maladie et matériels en quantité suffisante gratuits).

Ils nous disent que c’est une guerre, alors ce bilan est celui d’un crime de guerre et d’un crime de masse, d’un génocide. Et comme nous sommes dans une société plus que jamais divisée en classes, sociales, c’est une guerre de classe. Plus la pandémie dure, plus elle frappe d’abord les plus pauvres, les plus opprimés, les moins bien soignés, les moins bien logés, les plus contraints de travailler dans n’importe quelles conditions, les plus contraints de prendre les transports en commun, ceux qui travaillent le plus sans sécurité… C’est donc un crime de la classe exploiteuse. Et il se double d’un crime social consistant à faire perdre leur emploi à une fraction de plus en plus considérable de la population, à confiner des gens dans des conditions de logement qui ne le permettent pas sans grands risques supplémentaires, à refuser de soigner les plus pauvres, etc.

Il y a eu la volonté de négliger la maladie de manière systématique, de publier des avis soi-disant scientifiques selon lesquels il n’y avait pas de danger sérieux. Il y a eu la volonté de ne pas préparer les hôpitaux publics à la menace, en particulier de ne pas investir massivement dans ce secteur, en embauchant et en se procurant des matériels. Pire même, la politique de destruction de l’hôpital public s’est poursuivie… Il y a eu des contre-informations systématiques tout du long du développement de la pandémie, et même des mensonges systématiques accroissant méthodiquement les risques mortels pour la population. Par exemple, refus de rappeler que les matériels peuvent être porteurs de virus, refus de rappeler que l’air (aérosols, microparticules) en est porteur. Déclarations selon lesquelles les tests systématiques n’étaient pas nécessaires et refus d’en fournir aux médecins généralistes et aux infirmières. Déclarations selon lesquelles les masques n’étaient pas nécessaires à la population et refus de leur en fournir, en cachant même l’existence de stocks publics de masques là où il y en avait, et y compris destruction de certains stocks. Déclarations selon lesquelles les tests systématiques n’étaient pas nécessaires et refus d’en fournir. Refus d’acheter et de produire massivement des matériels respiratoires...

En somme, tout a été fait pour aider la maladie à se développer, à commencer par le fait de laisser les gens prendre les transports en commun et aller travailler et mourir au travail… Le bilan n’a donc rien de naturel. Il est social. Il est le bilan d’un système social.

Le système capitaliste, s’il a méthodiquement laissé se développer la maladie et continue de le faire, doit bien avoir ses raisons. Cela semble irrationnel, absurde autant que scandaleux, mais c’est seulement parce que cette rationalité nous échappe et que tous les commentateurs refusent de nous éclairer. Parce qu’ils refusent de mettre fondamentalement en cause le système.

Comme par un effet d’un hasard extraordinaire, Covid a frappé la planète au moment même où tout le monde des affaires prévoyait un effondrement économique mondial d’une ampleur et d’une profondeur inconnue jusque là. A partir du moment où un très nombre de gens sont morts du Covid et ont vu leur vie menacée par lui, les causes réelles de cet effondrement économique qui était la suite de celui de 2007-2008, jamais réglé et toujours seulement retardé, ont pu sembler disparaitre devant une seule cause apparente : un arrêt momentané de l’économie qui aurait été causé par le confinement, lui-même justifié par le fait que les autorités auraient souhaité protéger la population des risques mortels. En fait, un simple arrêt momentané d’activité d’un trust pourrait difficilement causer une faillite de celui-ci et d’autant moins que les pouvoirs publics n’ont pas refusé leur aide financière immédiate et massive. Et pourtant, on a vu tous les trusts annoncer qu’ils étaient menacés de faillite, devaient comprimer les effectifs, fermer des usines, s’attaquer aux salaires et aux conditions de travail. Depuis, même si ces risques sanitaires mondiaux sont toujours bel et bien présents, ces mêmes autorités ont renvoyé les gens au travail en déconfinant. Mais, confinement ou déconfinement, l’effondrement capitaliste poursuit son œuvre même si les milliers de milliards distribués par les Etats et les banques centrales sur les marchés financiers provoquent des hausses boursières artificielles.

Toute la presse économique, tous les commentateurs politiques, y compris gouvernementaux du monde, tous les sommets mondiaux prévoyaient une chute générale à la fin 2019 parce que tous les mécanismes mis en place en 2008 pour retarder cet effondrement s’épuisaient. Aujourd’hui, ils font tous semblant d’oublier avoir jamais dit cela et font comme si c’était le Covid qui avait tout fait… Vu la gravité de la situation sanitaire, et notamment le nombre de morts, le grand public n’a aucun mal à les croire et pourtant tout cela est faux. Les crises sanitaires n’ont jamais fait chuter le capitalisme et ici encore telle n’est pas la vraie cause de l’effondrement.

La chute économique, d’une ampleur inconnue jusque là, dépasse les anciennes crises économiques classiques et leurs interprétations et ce n’est pas parce qu’elle serait causée par une pandémie. Ce n’est ni une maladie sanitaire ni même une maladie du capitalisme que nous subissons mais c’est son terme, sa limite qui est atteinte et ne permet qu’une seule issue : la chute, le capitalisme étant incapable d’autre chose que de suivre une voie exponentielle, soit ascendante, soit descendante. Les capitaux ne peuvent miser qu’à la hausse ou à la baisse, y compris miser sur une chute générale. L’investissement ne vise qu’à anticiper les mouvements et non à les diriger dans un sens. L’investisseur ou le prêteur qui gagne est celui qui a anticipé le mouvement qui vient, fut-ce la faillite d’une entreprise, d’un secteur et même la chute générale du système ! Les capitaux ne visent pas spécialement le développement de la production et des échanges, mais plutôt l’accroissement du capital qui peut aussi provenir de leur baisse.

D’ailleurs, ce n’est pas Covid mais le grand capital qui licencie, ferme des usines, réduit les effectifs, vire les précaires, ruine la population, détruit les systèmes de santé publique, assassine les hôpitaux publics, envoie à la mort des ouvriers en les obligeant à retourner au travail en pleine pandémie, impose de nouvelles conditions de travail, de charges, de vacances, de repos, de salaires aggravées par rapport à la période précédente. Ce n’est pas Covid qui impose que les sommes colossales d’argent public ne servent pas à aider la population mais à renflouer les caisses du grand capital, augmentant celui-ci alors qu’il s’est moins investi dans la production de richesses, sous prétexte de sauver sa pérennité.

Ce n’est pas Covid, mais le grand capital, via les gouvernants à sa solde qui laisse une partie de plus en plus grande de la population mondiale au chômage, sans ressources, sans sécurité et sans droits, qui impose, période de confinement ou de déconfinement peu importe, des régimes policiers et militaires plus dictatoriaux et violents que jamais, qui pousse à toutes les confrontations interraciales, interreligieuses, internationales. Leur guerre, comme ils disent, n’est pas sanitaire, elle est sociale et politique. Elle n’est pas dirigée contre la maladie mais contre nous, le peuple travailleur du monde.

Ce n’est pas la pandémie qui justifie que les hôpitaux ne touchent pas d’argent pour embaucher du personnel ou se doter de matériels nécessaires, alors que les trusts, les banques, les financiers, les spéculateurs ont caisse ouverte auprès des Etats et des banques centrales, recevant pour prix d’une activité économique nuls et de licenciements massifs des cadeaux de milliers de milliards de dollars alors qu’on rationne la santé publique mondialement menacée !!! Ce n’est pas la maladie qui justifie qu’on jettera bientôt plus de la moitié des salariés du monde au chômage et à la rue !!! Ce n’est pas la maladie qui justifie qu’on réprime violemment toutes les manifestations de colère dans le monde et qu’on donne de plus en plus de droits à la police et à l’armée pour le faire !!!

Non, ce n’est pas la santé des populations qui dicte ces lois nouvelles, c’est l’intérêt du grand capital confronté à ses propres limites, ayant atteint ses limites de capitalisation, c’est-à-dire incapable d’accroître la masse de ses capitaux en investissant dans la production, comme il était capable de le faire dans sa phase dynamique, même ponctuée de crises cycliques détruisant une partie des richesses produites précédemment. Actuellement, tout au contraire, ce n’est pas la production qui est l’essentielle source de ses profits mais la spéculation et les aides publiques. Le grand capital ne vit plus qu’en prédateur, en prévaricateur, en sangsue, en destructeur de la société tout entière, y compris en destructeur de son propre système, du moment qu’il en profite pour prolonger un tant soi peu la durée de ses profits et la masse de ceux-ci. Mais autant le système était durable du moment qu’il se fondait sur un accroissement de la richesse totale produite, autant il ne l’est plus dès lors qu’il se fonde sur le vol des fonds publics organisé par la puissance publique elle-même, entièrement vendue au grand capital, et quels que soient les gouvernants capitalistes et leur couleur politique.

Les trusts qui se sont enrichis grâce à Covid ne sont pas seulement ceux qui ont produit des masques, des gels hydroalcooliques, des matériels respiratoires, et produisent maintenant des produits pharmaceutiques notamment des médicaments contre Covid ou des tests ou encore des antiviraux et vaccins, plus ou moins efficaces ou faussement efficaces pour ne pas dire nuisibles. Ce ne sont pas seulement les bandits des trusts pharmaceutiques qui ont profité. Tous les trusts, toutes les banques, tous les financiers, toutes les bourses sont arrosées à coup d’argent public au moment même où, du fait de la pandémie, cet argent devrait le plus être exclusivement réservé à développer des moyens médicaux pour sauver les malades.

On refuse l’accès aux hôpitaux publics débordés aux personnes âges des Ephad malades de Covid sous prétexte qu’il n’y pas assez de places, pas assez de matériels respiratoires, mas assez de personnels, pas assez de lits, pas assez d’hôpitaux mais on refuse le centième de l’argent distribué au grand capital pour pallier à ces déficiences de la santé publique !!!

Lutter contre la pandémie, le peuple travailleur en a parfaitement les moyens, du moment qu’il cesse de respecter la sacro sainte loi du grand capital. Réorganiser la société mondiale exige la même action : ôter au un pourcent de capitaliste le droit de vie et de mort, et celui d’exploitation des richesses qui appartiennent en réalité au peuple travailleur. Contrairement à ce que nous proposent les réformistes, cette lutte consiste à refuser toute négociation avec le pouvoir capitaliste, à refuser les accords avec les patrons capitalistes, à refuser de coorganiser le sauvetage impossible d’un système dépassé par l’Histoire et repoussé par les révolutions sociales.

La santé, la sécurité, l’emploi, la vie du peuple travailleur de la Terre exige le renversement révolutionnaire du capitalisme ! Dès que le peuple travailleur aura pris la totalité du pouvoir, on ne verra jamais plus des gouvernants distribuer l’argent public à des infimes minorités de profiteurs, on ne verra plus jamais la santé publique détruite, désorganisée, sans moyens, on ne verra plus jamais des aides d’Etat à des destructeurs des emplois, des salaires, des conditions de travail, on ne verra plus des politiques de développement des guerres partout dans le monde. Les grands moyens techniques qu’a développés le capitalisme seront mis au service de l’ensemble du peuple travailleur du monde. Remplacer le pouvoir du capital par le pouvoir du travail, voilà la seule issue !

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