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L’Ancien Testament appuie l’esclavage des peuples non Hébreux

vendredi 11 juin 2021, par Robert Paris

L’Ancien Testament appuie l’esclavage des peuples non Hébreux

Chacun se souvient que la Bible (Ancien Testament) est censée rappeler aux enfants Hébreux que leurs ancêtres ont été réduits en esclavage par les Pharaons d’Egypte, ce qui sous-entend un crime grave contre l’humanité qui ne soit jamais être réduite en esclavage.

« Tu te souviendras que tu as été esclave au pays d’Égypte, et que Yahweh, ton Dieu, t’en a fait sortir d’une main forte et d’un bras étendu : c’est pourquoi Yahweh, ton Dieu, t’a ordonné d’observer le jour du sabbat. » (Deutéronome ; chapitre 5-15)

« Tu diras à ton fils : « Nous étions esclaves de Pharaon, en Égypte, et Yahweh nous a fait sortir de l’Égypte par sa main puissante. Yahweh a opéré, sous nos yeux, des miracles et des prodiges grands et terribles contre l’Égypte, contre Pharaon. » (Deutéronome ; chapitre 6 ; 6-21 et 6-22)

Eh bien, il s’agit d’un contresens complet : l’idée des auteurs est seulement que le peuple d’Israël, et lui seul, est libre ne doit jamais être réduit en esclavage ou seulement peu durablement !!! A l’extrême, un Hébreu peut être esclave d’un autre Hébreu pendant six ans et pas plus :

« Si l’un de tes frères hébreux, homme ou femme, se vend à toi, il te servira six ans et, la septième année, tu le renverras libre de chez toi.
Et quand tu le renverras libre de chez toi, tu ne le renverras pas à vide ;
mais tu ne manqueras pas de lui donner des présents de ton menu bétail, de ton aire et de ton pressoir ; tu lui donneras une part des biens dont Yahweh, ton Dieu, t’aura béni.

Tu te souviendras que tu as été esclave au pays d’Égypte, et que Yahweh, ton Dieu, t’a racheté ; c’est pourquoi je te donne aujourd’hui ce commandement.

Mais si ton esclave te dit : « Je ne veux pas sortir de chez toi, » parce qu’il t’aime, toi et ta maison, et qu’il se trouve bien chez toi,
alors prenant un poinçon, tu lui perceras l’oreille contre la porte de ta maison, et il sera pour toujours ton serviteur ; tu feras de même pour ta servante. »

(Deutéronome, chapitre 15 – 12 à 17)

Par contre, pour esclavagiser les autres peuples, l’Ancien Testament ne prévoit pas de limite.

Diable ! C’est une accusation grave qui se doit d’être étayée dans les textes ! Eh bien, c’est ce que nous allons faire…

Et il ne s’agit d’une mauvaise interprétation d’un tout petit passage ! On trouve plus de 800 références à l’esclavage dans l’Ancien Testament et toutes vont dans le même sens…

Ce qu’il faut faire aux autres peuples qui habitaient la région :

« Lorsque Yahweh, ton Dieu, t’aura fait entrer dans le pays dont tu vas prendre possession, et qu’il aura chassé devant toi beaucoup de nations, les Héthéens, les Gergéséens, les Amorrhéens, les Chananéens, les Phéréséens, les Hévéens et les Jébuséens, sept nations plus nombreuses et plus puissantes que toi, et que Yahweh, ton Dieu, te les aura livrées et que tu les auras battues, tu les dévoueras par anathème, tu ne concluras pas d’alliance avec elles et tu ne leur feras point de grâce. »

(Deutéronome ; chapitre 7 – 1 et 2)

Ancien Testament, Deutéronome

« Après cela, David battit les Philistins et les abaissa, et David ôta de la main des Philistins les rênes de leur capitale.

• Il battit les Moabites et, les ayant fait coucher par terre, il les mesura au cordeau ; il en mesura deux cordeaux pour les faire mourir, et un plein cordeau pour leur laisser la vie. Et les Moabites furent pour David des esclaves lui apportant le tribut.

• David battit Hadadézer, fils de Rohob, roi de Soba, lorsqu’il était en chemin pour établir sa domination sur le fleuve de l’Euphrate.
• Et David lui prit mille sept cents cavaliers et vingt mille hommes de pied ; et David coupa les jarrets à tous les chevaux d’attelage et n’en laissa que cent attelages.

• Les Syriens de Damas étant venus au secours d’Hadadézer, roi de Soba, David battit aux Syriens vingt-deux mille hommes.
• David mit des garnisons dans la Syrie de Damas, et les Syriens furent pour David des esclaves apportant le tribut. Yahweh donnait la victoire à David partout où il allait.

• David prit les boucliers d’or qui étaient sur les serviteurs d’Hadadézer, et les apporta à Jérusalem.

• Le roi David prit encore une grande quantité d’airain à Bété et à Béroth, villes d’Hadadézer.

• Lorsque Thoü, roi de Hamath, apprit que David avait battu toutes les forces d’Hadadézer,

• Thoü envoya Joram, son fils, vers le roi David, pour le saluer et le féliciter d’avoir attaqué Hadadézer et de l’avoir battu, car Thoü était constamment en guerre avec Hadadézer. Joram avait dans la main des vases d’or, des vases d’argent et des vases d’airain.

• Le roi David les consacra aussi à Yahweh, avec l’argent et l’or qu’il consacra après les avoir enlevés à toutes les nations qu’il avait foulées aux pieds,

• à la Syrie, à Moab, aux fils d’Ammon, aux Philistins, à Amalec, et au butin d’Hadadézer,fils de Rohob, roi de Soba.

• David se fit un nom, lorsqu’il revint de battre les Syriens, dans la vallée du Sel, au nombre de dix-huit mille.

• Il mit des garnisons dans Edom ; en tout Edom il mit des garnisons, et tout Edom fur assujetti à David. Et Yahweh donnait la victoire à David partout où il allait. »

(Deuxième livre de Samuel – chapitre 8)

Deuxième livre de Samuel

« Tout le peuple qui était resté des Amorrhéens, des Héthéens, des Phérézéens, des Hévéens et des Jébuséens, ne faisant point partie des enfants d’Israël,

• savoir, leurs descendants qui étaient restés après eux dans le pays, et que les enfants d’Israël n’avaient pu vouer à l’anathème, Salomon les leva comme esclaves de corvée, ce qu’ils ont été jusqu’à ce jour.

• Mais Salomon ne fit esclave aucun des enfants d’Israël. »

(Premier livre des rois ; chapitre 9)

Premier livre des Rois

D’une manière générale, la domination des esclaves est justifiée :

« Il ne sied pas à l’insensé de vivre dans les délices : moins encore à l’esclave de dominer sur les princes ! »

(Proverbes ou Ketouvim ; chapitre 19)

« Ce n’est pas par des paroles qu’on corrige un esclave ; quand même il comprend, il n’obéit pas. »

« Si quelqu’un traite mollement son esclave dès l’enfance, celui-ci finit par se croire un fils. »

(Proverbes ou Ketouvim ; chapitre 29)

Proverbes de Salomon ou Ketouvim

« A l’âne le fourrage, le bâton et la charge ; à l’esclave le pain, la correction et le travail.

• Fais travailler ton esclave, et tu seras en repos ; laisse-lui les mains libres, et il cherchera la liberté.

• Le joug et la lanière font plier le cou ; à l’esclave méchant la torture et la douleur.

• Envoie-le au travail, afin qu’il ne reste pas oisif, car l’oisiveté enseigne beaucoup de mal.

• Mets-le à l’ouvrage, c’est ce qui lui convient ; et, s’il n’obéit pas, serre-lui les entraves ; mais ne dépasse la mesure envers personne, et ne fais rien de contraire à la justice. »

(Livre de Ben Sira ; chapitre 33)

Livre de Ben Sira

Ancien Testament

Esclavage dans le judaïsme

L’esclave dans la religion juive

Un rabbin juif répond à la question : « Pourquoi Dieu n’a-t-Il pas dit : « Qu’il n’y ait plus d’esclavage » ? » Il affirme que Dieu, pourtant tout puissant, attendait patiemment que des hommes libres imposent eux-mêmes la fin de l’esclavage !

Messages

  • Il en ainsi chez les Hébreux, la prise du butin se révèle le but de la guerre (114). La naissance du démothéisme (115), c’est-à-dire la transformation des différents dieux polythéistes en un seul dieu national favorise de pareils buts. Les différents dieux : dieux des Pères, dieu d’Abraham, dieu d’Isaac, dieu de Jacob (116) s’amalgament en un seul dieu national (117), le Dieu des Hébreux (118), le Dieu d’Israël (119), et les Hébreux deviennent le peuple de Yahvé (120).

    Le peuple stipule un pacte d’Alliance avec son Dieu, à la manière des pactes militaires comportant des droits et obligations réciproques des deux parties (121) : le peuple prend l’engagement de n’adorer que Yahvé, son dieu choisi, et de construire un autel pour lui présenter des holocaustes et des sacrifices (122), car Yahvé en véritable dieu nomade aime l’odeur de la viande rôtie, en « parfum d’apaisement » (123). Yahvé, de son côté s’engage à fournir à son peuple le pain et l’eau, à détourner de lui la maladie, à éviter l’avortement et la stérilité des femmes, et à lui promettre la victoire en guerre : Je sèmerai devant toi ma terreur, je chasserai devant toi les peuples, jusqu’à ce que tu hérites le pays (124). Les ennemis des Hébreux deviennent les ennemis de Yahvé (125), car Yahvé est le Dieu des Hébreux, et les Hébreux sont le peuple de Yahvé (126), à l’exclusion des autres peuples, ces autres peuples se réduisent à un simple instrument entre les mains de Yahvé pour faire triompher son peuple élu (127).

    Cette notion qui persistera au cours des siècles d’être le peuple élu d’un dieu (128), a son pendant chez les peuplades tribales actuelles qui entreprennent de razzias en terre étrangère. Les Nuer du Nil, au cœur de l’Afrique, croient que leur dieu ordonne d’attaquer leurs voisins les Dinka et de piller leur bétail (129), les prophètes de Nuer reçoivent la volonté du dieu concernant la victoire de son peuple (130).

    Le dieu national donne à son peuple élu un pays en possession (131), à Abram, lui et sa postérité pour toujours (132) : « A toi et à ta race après toi, je donnerai le pays où tu séjournes, tout le pays de Canaan, en possession à perpétuité, et je serai votre Dieu (133). La crasse injustice qui consiste à enlever la terre des uns et à la donner aux autres devient une institution divine.

    Le nomade du désert, rencontrant une haute civilisation en Canaan, convoite cette terre qui ruisselle de lait et de miel (134), il impute à son dieu qu’il la lui a donnée en héritage, à lui et à sa race. Son dieu a juré comme font les hommes : "La terre que Yahvé a promis par serment à vos pères et à leurs descendants, terre qui ruisselle de lait et de miel" (135), la terre promise.

    Mais bientôt l’avidité du nomade ne connaît point de bornes, il ne se limite plus au pays de Canaan, il convoite tout le Moyen-Orient : « A ta postérité je donne ce pays, du Fleuve d’Egypte jusqu’au Grand Fleuve, le fleuve de l’Euphrate » (136).

    Le dieu de la race (137) se plie à l’ambition de cette race.

    Yahvé est un dieu guerrier (138), le Dieu des armées, Yahvé Sabaot (139), Dieu des troupes d’Israël (140), qui sauve des mains de l’ennemi (141), et qui livre la ville de l’ennemi entre les mains des Israélites (142). Yahvé, pareil à ‘Anat, déesse de la guerre chez les Cananéens, et à Indra, le dieu des Aryens de l’Inde (143), combat lui-même aux côtés des Hébreux (144), car Yahvé est un guerrier (145) qui lutte en personne, un feu dévorant (146), fort et puissant (147), il lutte d’une main forte et d’un bras étendu (148), de sa main droite il taille en pièces l’ennemi, renverse les adversaires, les dévore comme du chaume (149), il souffle de son haleine, et la mer les recouvre (150), il poursuit les ennemis et lance sur eux, du haut du ciel, d’énormes grêlons, et ils meurent (151).

    Moïse peut abattre les plaies sur l’Egypte, afin d’amener les Egyptiens à laisser partir les Hébreux (152) ; il fend les eaux des marécages de joncs, afin de faire passer les Hébreux à sec (153). Il suit, du haut de la colline, le cours de la bataille contre Amaleq, le bâton des Elohim à la main, tout imprégné de magie (154). Lorsque Moïse tient ses mains levées, Israël l’emporte, et quand il les laisse retomber, Amaleq l’emporte (155). Josué, lui aussi, par le moyen de la magie, accomplit des prodiges, il peut arrêter le cours du Jourdain, jusqu’à ce que le peuple passe d’une rive à l’autre, en suivant l’arche de Yahvé (156), il peut même arrêter le cours du soleil et de la lune, jusqu’à ce que les Hébreux aient fini la bataille et se soient vengés de leurs ennemis (157).

    Avant la bataille, le dieu guerrier promet la victoire, mais le prêtre-roi Gédéon exige un signe, que la rosée recouvre uniquement une toison, et que tout le sol reste sec. Yahvé exauce le désir de son prêtre-roi et réalise le signe que Gédéon demande (158).

    Dans les batailles, les prêtres portent l’arche de Yahvé afin d’assurer la victoire, et marchent en tête du peuple (159).

    Le pillage des autres peuples devient un sport sacré. Lors de la sortie d’Egypte, Yahvé ordonne aux Hébreux de ne pas sortir les mains vides, chaque femme empruntera auprès de sa voisine des objets précieux : or, argent, manteaux, Yahvé promet d’accorder aux Hébreux la faveur des Egyptiens, les Hébreux prennent tout et s’enfuient (160).

    Des bandes de Hapiru se forment autour d’un chef et pratiquent au cours des siècles le brigandage en Canaan et dans les pays voisins (161).

    Les coutumes des Hébreux prescrivent, dans les batailles, de brûler les villes, de passer les mâles au fil de l’épée, d’emporter le bétail, de piller les biens et de prendre comme butin les femmes et les enfants (162), pour chaque guerrier une ou deux femmes (163).

    Le butin et partagé entre les guerriers qui ont combattu à la bataille, et l’on impute à David d’avoir introduit une nouvelle règle, prévoyant le droit au butin pour ceux qui sont restés au camp afin de protéger les biens (164). L’on impute aussi à Moïse d’avoir partagé le butin en deux moitiés, une pour les combattants qui ont fait la campagne, l’autre pour l’ensemble de la communauté des Israélites (165).

    Les prêtres, eux, veulent aussi leur part, et attribuent à Moïse les règles qui la concernent : tout le butin, bêtes et gens, sont amenés captifs au camp à Moïse, à Eléazar le prêtre et à toute la communauté des Israélites (166). Une part du butin est consacrée à Yahvé et donnée aux prêtres lévites (167). Les objets d’or, bracelets de bras et de poignet, bagues, boucles d’oreilles, pectoraux et tous les bijoux sont donnés à Moïse et à Eléazar le prêtre, qui l’apportent à la Tente du Rendez-vous pour faire mémoire des Israélites devant Yahvé (168). Tout l’argent et tout l’or, tous les objets de bronze et de fer sont consacrés à Yahvé et entrent dans son trésor (169). Gédéon ramasse les anneaux d’or que les gens d’Israël ont pris chez les ismaélites, il en fait un ephod, objet cultuel destiné à la divination, qu’il place dans sa ville à Ophra (170).

    Plus tard, le Deutéronome confirme ces règles (171).

    Bref, la meilleure part du butin est donnée aux prêtres, le reste est divisé parmi les guerriers. Mais la crème du butin reste toujours l’élément féminin, surtout les vierges ; l’on impute à Moïse, lors de la guerre contre les Madiânites, d’avoir ordonné aux chefs de milliers et chefs de centaine de massacrer tous les enfants mâles et toutes les femmes qui ont connu un homme, et de ne conserver pour eux que les fillettes vierges (172), le régal des guerriers.

    Notes

    115. De demos : peuple, et theos : dieu, le dieu d’un peuple, terme qui nous est propre. Les autres termes se montrent incapables de rendre l’idée qu’ils voudraient exprimer. Le terme hénothéisme, du grec héno : un et theos : dieu, n’exprime pas l’idée en question, qu’il s’agit non d’un seul dieu, mais du dieu d’un seul peuple, actif dans la défense de son peuple contre les autres peuples ; voir sur l’énothéisme, par exemple : F ; Max Müller, Collect Works, t. II : Physical Religion, new ed., London 1898, Longmans, Green & Co., p. 180-181. De même le terme monolâtrie, l’adoration d’un seul, n’exprime pas à son tour l’idée du dieu d’un seul peuple, qui préfère son peuple aux dépens des autres peuples ; voir R. de Vaux, Histoire ancienne d’Israël, Paris 1971, Gabalda, p. 433.

    116. Exode, 3/16. Comp. Avec Exode, 3/6, 13, 15 ; 4/5. Et voir supra, note 833.

    117 Cf. Ernest Renan, Histoire du peuple d’Israël, Paris 1927, Calmann-Lévy, t. I, p. 261 ss. Etc.

    118. Exode, 3/18 ; 5/3 ; 7/16 ; 9/1, 13 ; 10/3 ; Josué, 23/5.

    119. Exode, 5/1, 3 ; 24/10 ; 32/27 ; 34/23 ; Nombres, 16/9 ; 23/21 ; Josué, 7/13, 19, 20 ; 8/30 ; 9/18, 19 ; Etc.

    120. Exode, 3/10 ; 8/1, 20, 21, 23 ; 9/1, 13 ; 10/3.

    121. Voir aussi les traités d’allégeance qu’imposa Ashshûr-Akha-Eddîn, le roi d’Assyrie (680-669 av. notre ère), aux roitelets de son empire, in ANET, p. 534, col. 2 à la p. 541, col. 2 (ANET = Ancient Near Texts relating to the Old Testament, by James Pritchard, 3rd ed., 3rd pr., Princeton 1974, Princeton University Press). Etc.

    122. Exode, 20/22-26 ; 23/24-25. Repris in Deut., 6/13-17 ; 28 /14 ; 29/13.

    123. Exode, 29/38-41 ; et voir 29/18, 25.

    124. Exode, 23/20-31. Repris in Deut., 9/3 ; 7/12-19 ; 11/22-25 ; 26/19 ; 28/1, 11-13.

    125. Juges, 5/13 ; I Samuel, 30/26.

    126. Cf. Lév., 26/12 ; Jérémie, 11/4 ; 24/7 ; 31/33 ; 32/38 ; Ezéchiel, 11/20 ; 14/11 ; 36/28 ; 37/23, 27.

    127. Max Weber, Gesammelte Aufsätze zur Religionsoziologie, t. III : Das Antique Judaism, Tübingen 1923, Mohr, p. 86 ss. , 126 ss., 356 ; etc.

    128. II Samuel, 1/12 ; 3/18 ; 5/2, 12 , . 6/21 ; 7/7, 8, 10, 11, 23, 24 ; Deut., 4/20, 37 ; 7/6 ; 10/15 ; 14/2 ; 26/18 ; 28/9 ; 29/13 ; 32/9 ; Jérémie, 7/12 ; 12/14, 16 ; etc.

    129. Evans Pritchard, Nuer Religion, Oxford 1956, At the Clarendon Press, p. 6, p. 11.

    130. Evans Pritchard, Nuer Religion (1956), p. 45.

    131. Genèse, 15/7.

    132. Genèse, 13/15.

    133. Genèse, 17/8, trad. Bible de Jérusalem. Voir aussi Genèse, 12/7. Repris in Deut., 1/7, 8, 21, 25, 35, 39 ; etc.

    134. Supra, note 122.

    135. Deut., 11/9. Voir aussi : Deut., 26/15 ; 31/20 ; Josué, 5/6 ; Jérémie, 11/5 ; 32/22 ; Ezéchiel, 20/6.

    136. Genèse, 15/18, trad. Bible de Jérusalem. Voir aussi : Jubilés, 14/18.

    137. Genèse, 17/19.

    138. Dieu de la guerre, Kriegsgott : cf. Walter Beltz, Gott und die Götter, Biblische Mythologie, Berlin und Weimar 1977, Claassen Verlag, Düsseldorf, p. 65 ss. Etc.

    139. Cette notion qui apparaît vers la clôture de la période transitoire entre la société de clans et la société de classes, constituera l’un des attributs de Yahvé les plus persistants à travers les siècles. Cf. I Samuel, 1/3, 11 ; 4/4 ; 15/2 ; 17/45 ; II Samuel, 5/10 ; 6/2, 18 ; 7/8, 26, 27 ; Amos, 3/13 ; etc.

    140. I Samuel, 17/45.

    141. Juges, 10/10-16 ; I Samuel, 7/8 ; 10/16 ; 14/39. Voir aussi : Psaumes, 18/2 ; 68/19, 20.

    142. Deut., 20/13 ; 21/10.

    143. Déese ‘Anat : Tablettes de Ras Shamra-Ugarit, n° V AB, B, 2e col., li. 5-37, par Ch. Virolleaud, La déesse ‘Anat, in Syria, vol. 18 (1937) , p. 85 (87-99). Indra : infra, notes 2627-2634.

    144. Deut., 3/22 ; 20/4 ; Josué, 23/3, 10. Voir de même : II Chroniques, 20/29 ; 32/8.

    145. Exode, 15/3.

    146. Deut., 9/3.

    147. Deut., 3/24 ; 4/37 ; 9/26, 29.

    148. Deut., 3/24 ; 4/34 ; 5/15 ; 6/21 ; 7/8, 19 ; 9/26, 29 ; 11/2 ; 26/9 ; voir aussi I Rois, 8/42 ; II Rois, 17/36 ; II Chroniques, 6/32 ; Psaumes, 89/13.

    149. Exode, 15/6-7.

    150. Exode, 15/10.

    151. Josué, 10/10-11.

    152. Exode, ch. 7 à ch. 11 et ch. 12/29-34. Ces prétendues plaies, telles que le Nil rouge lors de la crue ou le sirocco noir, les sauterelles et les grenouilles, constituent de simples phénomènes naturels qui ne nécessitent pas une intervention divine ; cf. Pierre Montet, L’Egypte et la Bible, Neuchâtel 1959, Delachaux & Niestlé, p. 94 ss. ; Idem, L’Egypte éternelle, Paris, Fayard 1970, Marabout 1983, p. 29 ; etc.

    153. Exode, 14/21-22, bien que ces marécages, à l’est du Delta égyptien, peu profonds comme des étangs, puissent être traversés à pied sans besoin de prodige.

    154. Adolphe Lods , Israël des origines au milieu du VIIe siècle avant notre ère, Paris 1969, Albin Michel, p. 210.

    155. Exode, 17/8-16.

    156. Josué, 3/9-17, bien que les eaux du Jourdain ne soient pas profondes et permettent à quiconque de le traverser à pied sans besoin de magie. Même lors des crues, le Jourdain cesse de couler pendant plusieurs jours en cas d’éboulement de terrain ; voir Bible de Jérusalem, 1983, p. 253, c. 2, note d.

    157. Josué, 10/12-13.

    158. Juges, 6/14-24 ; 36-40.

    159. Josué, 3/6 ; 6/6, 12 ; 8/33.

    160. Exode, 3/21-22.

    161. Supra, notes 860-873.

    162. Supra, note 1336.

    163. Juges, 5/30.

    164. I Samuel, 30/22-25.

    165. Nombres, 31/27.

    166. Nombres, 31/12.

    167. Nombres, 31/25-47.

    168. Nombres, 31/48-54.

    169. Josué, 6/19.

    170. Juges, 8/24-27.

    171. Deut., 20/10-15 ; 21/10-14.

    172. Nombres, 31/17-18 : « Tuez donc tous les enfants mâles. Tuez aussi toutes les femmes qui ont connu un homme en partageant sa couche. Ne laissez la vie qu’aux petites filles qui n’ont pas partagé la couche d’un homme, et qu’elles soient à vous », trad. Bible de Jérusalem. Voir aussi la traduction TOB.

    Source : https://sciencetradition.forumactif.com/t139-origine-et-evolutions-des-livres-sacres

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