L’arme atomique va nous sauver de la guerre...

L’arme atomique va nous sauver de la guerre mondiale ? La préparation de la guerre mondiale va la rendre impossible ? Le surarmement vise à la paix ? La France veut sauver l’Europe de l’impérialisme russe ? Il vaut mieux plastifier Moscou avec la bombe nucléaire française que plastifier Paris avec celle des Russes ? La Russie est plus impérialiste que la France, l’Angleterre ou les USA ? Voilà toute une série de bobards lancés par Macron et repris dans les médias, les partis politiques et nullement combattus par la gauche, les syndicats et même la fausse extrême gauche.

On va éviter la guerre mondiale ? Pas du tout ! Elle a déjà commencé avec Gaza, l’Ukraine, l’Arménie, la Libye, plusieurs pays d’Afrique et la Syrie !

La Russie est un impérialisme ? Bien sûr mais ce n’est pas à cause de Poutine ! Toutes les grandes nations, possesseuses de masses de capitaux sont des impérialismes, des USA au Japon et de la Chine à l’Europe.

La Russie prépare de façon accélérée la course aux armements en vue de généraliser la guerre mondiale ? Bien sûr, toutes les grandes nations font de même.

La Russie est une dictature ? Certainement. C’est une dictature que les pays occidentaux ont aidé et soutenu, tout comme pour la Chine. Mais toutes les prétendues démocraties virent rapidement à la dictature.

Plus la Russie possède d’armements, plus y a des risques de généralisation de la guerre à toute l’Europe. Sans doute mais alors pourquoi prétendre qu’au contraire, plus il y a d’armements en France et en Europe, plus on évitera la guerre ?

La préparation armée de la guerre, ce n’est pas la marche à la guerre, nous disent tous les Macron de la planète. On se souvient des fameux propos de Poincaré en 1914 : « la mobilisation, ce n’est pas la guerre » ! Et pourtant, la mobilisation, c’était effectivement la guerre mondiale !

Ce seront seulement des volontaires qui pourront être mobilisés en France. Sans doute au début. Comme partout. Ensuite ce sera les classes d’âge, puis tout le monde, comme en Ukraine ou en Russie et partout.

La grossièreté des mensonges gouvernementaux, c’est aussi une marque des périodes de guerre. C’est comme les armes chimiques de Saddam Hussein ou le terrorisme de Khadaffi ou les faux morts en masse de Timisoara. Les pays dits démocratiques ne sont pas moins des fabricants de mensonges que les autres.

Le peuple n’a pas plus son mot à dire dans le déclenchement des guerres et leurs buts dans les démocraties que dans les dictaures.

Les classes possédantes ne sont pas plus responsables, pas plus humaines, pas moins guerrières dans les prétendues démocraties que dans les dictatues.

Il n’y a pas plus de contrôle populaire des grands médias dans les démocraties. Voir le cas de la France où tous les grands médias sont aux mains des trust d’armement et d’un milliardaire fasciste.

Selon l’allocution télévisée de Macron hier soir à la télévision, nous serions menacés par la Russie.

Menacés militairement par un pays qui serait sur le point de nous déclarer la guerre. Puisque les attaques de la Russie ne s’arrêteraient pas aux frontières de l’Ukraine.

𝐌𝐚𝐢𝐬 𝐪𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐞𝐬𝐭 𝐫𝐞́𝐞𝐥𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐦𝐞𝐧𝐚𝐜𝐞 ?

Seraient-ce les travailleurs russes ou d’ailleurs qui menaceraient les travailleurs européens ou français ? Bien sûr que non.

𝐂𝐄𝐔𝐗 𝐐𝐔𝐈 𝐌𝐄𝐍𝐀𝐂𝐄𝐍𝐓 𝐋𝐄𝐒 𝐏𝐄𝐔𝐏𝐋𝐄𝐒, 𝐂𝐄 𝐒𝐎𝐍𝐓 𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐀𝐏𝐈𝐓𝐀𝐋𝐈𝐒𝐓𝐄𝐒 𝐃𝐎𝐍𝐓 𝐋𝐄 𝐒𝐘𝐒𝐓𝐄𝐌𝐄 𝐒’𝐄𝐅𝐅𝐎𝐍𝐃𝐑𝐄, 𝐋𝐄𝐒 𝐔𝐋𝐓𝐑𝐀 𝐑𝐈𝐂𝐇𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐋𝐄𝐔𝐑𝐒 𝐄𝐓𝐀𝐓𝐒 𝐄𝐓 𝐆𝐎𝐔𝐕𝐄𝐑𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓𝐒, 𝐏𝐑𝐄𝐓𝐒 𝐀 𝐓𝐎𝐔𝐓 : 𝐋𝐄 𝐅𝐀𝐒𝐂𝐈𝐒𝐌𝐄 𝐄𝐓 𝐋’𝐄𝐍𝐓𝐑𝐀𝐈𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓 𝐃𝐄𝐒 𝐏𝐄𝐔𝐏𝐋𝐄𝐒 𝐃𝐀𝐍𝐒 𝐋𝐀 𝐁𝐀𝐑𝐁𝐀𝐑𝐈𝐄 𝐏𝐎𝐔𝐑 𝐆𝐀𝐑𝐃𝐄𝐑 𝐋𝐄𝐔𝐑 𝐏𝐎𝐔𝐕𝐎𝐈𝐑.

Lorsque Macron dit que le chemin qui mène à la paix, c’est le réarmement. Il emprunte le langage orwellien, la paix c’est la guerre, l’inversement des valeurs. Dire que l’Ukraine a droit à la paix et que de ce fait, il envoie des troupes militaires pour la garantir, dire qu’il élabore un plan pour une paix solide, en déployant des forces militaires européennes, dire que les États européens ont le droit de se défendre et de construire des armes pour dissuader l’ennemi, c’est inverser les valeurs. C’est raconter l’histoire à leur sauce. C’est omettre de dire, qu’ils (lui et ceux qu’il représente) s’apprêtent à sacrifier tout un peuple, la jeunesse sur le front, et les autres livrés à la misère et donc à la mort d’une autre manière.

Les gens pensent à tort que la guerre se déroulera ailleurs, loin de leur territoire, et que de ce fait, ils n’en souffriront pas. Ils se trompent.

𝐋𝐀 𝐏𝐀𝐈𝐗 𝐄𝐍𝐓𝐑𝐄 𝐋𝐄𝐒 𝐏𝐄𝐔𝐏𝐋𝐄𝐒 𝐍𝐄 𝐏𝐎𝐔𝐑𝐑𝐀 𝐀𝐕𝐎𝐈𝐑 𝐋𝐈𝐄𝐔 𝐐𝐔’𝐄𝐍 𝐑𝐄𝐅𝐔𝐒𝐀𝐍𝐓 𝐋𝐀 𝐆𝐔𝐄𝐑𝐑𝐄. 𝐋𝐀 𝐏𝐀𝐈𝐗 𝐄𝐍𝐓𝐑𝐄 𝐋𝐄𝐒 𝐏𝐄𝐔𝐏𝐋𝐄𝐒 𝐍𝐄 𝐏𝐎𝐔𝐑𝐑𝐀 𝐀𝐕𝐎𝐈𝐑 𝐋𝐈𝐄𝐔 𝐐𝐔𝐄 𝐏𝐀𝐑 𝐋𝐀 𝐑𝐄́𝐕𝐎𝐋𝐔𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐒𝐎𝐂𝐈𝐀𝐋𝐄, 𝐋𝐎𝐑𝐒𝐐𝐔𝐄 𝐋𝐄𝐒 𝐏𝐄𝐔𝐏𝐋𝐄𝐒 𝐀𝐔𝐑𝐎𝐍𝐓 𝐏𝐑𝐈𝐒 𝐋𝐄 𝐏𝐎𝐔𝐕𝐎𝐈𝐑 𝐄𝐓 𝐒𝐄 𝐒𝐄𝐑𝐎𝐍𝐓 𝐃𝐄́𝐁𝐀𝐑𝐑𝐀𝐒𝐒𝐄𝐑 𝐃𝐔 𝐒𝐘𝐒𝐓𝐄̀𝐌𝐄 𝐃𝐄 𝐃𝐎𝐌𝐈𝐍𝐀𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐂𝐀𝐏𝐈𝐓𝐀𝐋𝐈𝐒𝐓𝐄 𝐏𝐎𝐔𝐑𝐑𝐈𝐒𝐒𝐀𝐍𝐓.

Macron nous raconte une histoire, comme si la guerre n’était pas prévue de longue date. Nous, à Gilet jaune Poitiers, avions publié un article en 2020 dans lequel il était question de l’entrainement des armées qui se préparaient à faire face à des conflits de haute intensité, engendrant des pertes humaines supérieures à celle de la seconde guerre mondiale. Pour quelle raison ? Parce qu’ils ne peuvent plus contenir l’effondrement de leur système capitaliste.

Une guerre prévue en 2025. ON avait déjà la date. On y est.

Dans un langage Orwellien, c’est pour la paix que l’État français se prépare à acheter des minutions et à les produire sur le sol français. Pour la paix et les intérêts des peuples.

𝑪’𝑬𝑺𝑻 𝑭𝑨𝑼𝑿 ! 𝑳𝑨 𝑮𝑼𝑬𝑹𝑹𝑬 𝑵𝑬 𝑹𝑬𝑷𝑹𝑬́𝑺𝑬𝑵𝑻𝑬 𝑸𝑼𝑬 𝑳𝑬𝑺 𝑰𝑵𝑻𝑬́𝑹𝑬̂𝑻𝑺 𝑫𝑬𝑺 𝑰𝑵𝑫𝑼𝑺𝑻𝑹𝑰𝑬𝑳𝑺 !

Le pantin qui nous sert de Président va donc faire de nouveaux choix budgétaires, doubler le budget de l’armement. Il faut entendre bien sûr, qu’il va déshabiller Paul pour habiller Jacques. Déshabiller l’hôpital où on ne pourra plus se faire soigner, et autres services publics nécessaires à la vie collective. Pour cela, nous dit Ma*cron, il faudra des réformes bien sûr, et du courage, aux travailleurs qui devront se serrer la ceinture pour l’effort de guerre, du courage pour ceux qui partiront au front, du courage pour ceux qui continueront à travailler pour un salaire de misère, du courage pour ceux qui feront face aux pénuries et chercheront de quoi se nourrir, argumentant qu’on ne peut plus avoir les mêmes débats avec les syndicats et les partis politiques d’opposition. Il faut entendre qui devront se ranger derrière l’union sacrée aux capitalistes.

On attend d’entendre la voix de la CGT qui écrivait en 1907 : « 𝐥𝐚 𝐠𝐮𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐧𝐞 𝐩𝐞𝐮𝐭 𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐢𝐭𝐨𝐲𝐞𝐧𝐬 𝐪𝐮’𝐮𝐧𝐞 𝐜𝐫𝐢𝐦𝐢𝐧𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐚𝐛𝐬𝐮𝐫𝐝𝐢𝐭𝐞́. 𝐍𝐨𝐮𝐬 𝐝𝐞𝐯𝐨𝐧𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐭𝐞𝐬𝐭𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐞́𝐧𝐞𝐫𝐠𝐢𝐞, 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐠𝐮𝐞𝐫𝐫𝐞, 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐇𝐨𝐦𝐦𝐞, 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐜𝐢𝐭𝐨𝐲𝐞𝐧, 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞𝐮𝐫. 𝐍𝐨𝐮𝐬 𝐝𝐞𝐯𝐨𝐧𝐬 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐞́𝐥𝐞𝐯𝐞𝐫 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐝𝐞𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥’𝐡𝐮𝐦𝐚𝐧𝐢𝐭𝐞́. 𝐏𝐚𝐫𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐚 𝐠𝐮𝐞𝐫𝐫𝐞 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐞 𝐦𝐨𝐲𝐞𝐧 𝐝𝐞́𝐭𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞́ 𝐝𝐞𝐬 𝐠𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐞́𝐭𝐨𝐮𝐟𝐟𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐥𝐢𝐛𝐞𝐫𝐭𝐞́𝐬 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬. »

On n’oublie pas les mots de Jean Jaurès : 𝐋𝐞𝐬 𝐠𝐮𝐞𝐫𝐫𝐞𝐬 𝐬𝐨𝐧𝐭 𝐝𝐨𝐧𝐜 𝐥’𝐞𝐬𝐬𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐮 𝐜𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥𝐢𝐬𝐦𝐞 𝐞𝐭 𝐧𝐞 𝐜𝐞𝐬𝐬𝐞𝐫𝐨𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐚 𝐬𝐮𝐩𝐩𝐫𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐬𝐲𝐬𝐭𝐞̀𝐦𝐞 𝐜𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥𝐢𝐬𝐭𝐞.
Nous attendons donc de voir la position des syndicats et des parties politiques censés défendre les intérêts des travailleurs, même si nous en avons plus qu’une vague idées si on se réfère à ce que la CGT a fait ces dernières années pour défendre les intérêts des travailleurs, y compris pendant la période du Covid. La CGT ne s’est pas offusquée de la mise en place du fascisme sanitaire, bien au contraire.

Sur la guerre mondiale, la CGT pleurniche que le réarmement signifie une guerre anti-sociale accrue mais elle n’y oppose nullement la guerre sociale révolutionnaire !

Pourtant, c’est d’abord et avant tout à la révolution sociale que la guerre vise à s’opposer.
Aux aspirations révolutionnaires des peuples, les classes dirigeantes ont répondu par la guerre, notamment avec comme covid, et sur le plan militaire en Ukraine comme en Russie, en Israël comme à Gaza, au Liban comme en Cisjordanie, au Yémen comme au Mali, comme maintenant ils répondent aux risques d’un regain des Gilets Jaunes par le forcené de la guerre Macron.

Pour mettre en place ces réformes, Macron se tourne vers le Premier ministre, celui -là même qui trempe dans une affaire de crimes avec l’affaire de pédophilie de Betharam. La bonne blague !

Ce n’est pas pour notre sécurité, ni pour notre démocratie qui n’existe plus depuis bien longtemps — Si tant est qu’elle ait existé — une démocratie qui ne peut certainement pas être incarnée par un président illégitime et par un premier ministre tout aussi illégitime (ça c’est pour ceux qui votent pour ce système électoral au service de la bourgeoisie qui a décidé de mener les peuples à la guerre pour garder leur pouvoir de domination sur les peuple).

Se battre pour la patrie, c’est se battre pour des criminels, pour ceux qui sont responsables des inégalités, de la misère. Ce serait un comble !

𝐈𝐋 𝐍’𝐘 𝐀𝐔𝐑𝐀 𝐏𝐀𝐒 𝐔𝐍 𝐄𝐔𝐑𝐎, 𝐏𝐀𝐒 𝐔𝐍 𝐇𝐎𝐌𝐌𝐄, 𝐏𝐎𝐔𝐑 𝐋𝐄𝐔𝐑 𝐏𝐔𝐓𝐀𝐈𝐍 𝐃𝐄 𝐒𝐀𝐋𝐄 𝐆𝐔𝐄𝐑𝐑𝐄. 𝐄𝐋𝐋𝐄 𝐍’𝐄𝐒𝐓 𝐏𝐀𝐒 𝐋𝐀 𝐍𝗢̂𝐓𝐑𝐄.

Et ce n’est pas votre propagande et vos sondages bidons à qui vous essayez de faire dire le contraire qui changera quelque chose ! Notre jeunesse est bien plus évoluée et bien plus consciente de leur place dans votre système.

𝐍𝐎𝐓𝐑𝐄 𝐒𝐄𝐔𝐋 𝐄𝐍𝐍𝐄𝐌𝐈, 𝐂’𝐄𝐒𝐓 𝐋𝐀 𝐆𝐑𝐀𝐍𝐃𝐄 𝐁𝐎𝐔𝐑𝐆𝐄𝐎𝐈𝐒𝐈𝐄, 𝐒𝐄𝐒 𝐄𝐓𝐀𝐓𝐒 𝐄𝐓 𝐋𝐄𝐒 𝐆𝐎𝐔𝐕𝐄𝐑𝐍𝐄𝐌𝐄𝐍𝐓𝐒 𝐐𝐔𝐈 𝐋𝐀 𝐏𝐑𝐎𝐓𝐄𝐆𝐄𝐍𝐓. 𝐂𝐄 𝐍𝐄 𝐒𝐎𝐍𝐓 𝐄𝐍 𝐀𝐔𝐂𝐔𝐍 𝐂𝐀𝐒 𝐋𝐄𝐒 𝐏𝐄𝐔𝐏𝐋𝐄𝐒 𝐓𝐑𝐀𝐕𝐀𝐈𝐋𝐋𝐄𝐔𝐑𝐒 𝐐𝐔𝐈, 𝐄𝐔𝐗, 𝐑𝐄𝐒𝐏𝐄𝐂𝐓𝐄𝐍𝐓 𝐋𝐀 𝐕𝐈𝐄.

Les peuples travailleurs devront refuser de se battre et de payer de leur vie pour une poignée de prédateurs. Partout les peuples devront prendre le pouvoir politique et économique pour mettre en place un autre modèle de société, le leur, celui qui leur garantira la sécurité et la liberté, un système dans lequel chacun recevra selon ses besoins. Le pouvoir au peuple, par le peuple, et pour le peuple.

𝐋𝐀 𝐑𝐄́𝐕𝐎𝐋𝐔𝐓𝐈𝐎𝐍 𝐒𝐎𝐂𝐈𝐀𝐋𝐄 𝐄𝐒𝐓 𝐋𝐄 𝐒𝐄𝐔𝐋 𝐌𝐎𝐘𝐄𝐍 𝐃𝐄 𝐍𝐎𝐔𝐒 𝐒𝐎𝐑𝐓𝐈𝐑 𝐃𝐄 𝐋’𝐄𝐍𝐅𝐄𝐑 𝐐𝐔𝐄 𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐀𝐏𝐈𝐓𝐀𝐋𝐈𝐒𝐓𝐄𝐒 𝐄𝐓 𝐋𝐄𝐒 𝐂𝐇𝐄𝐅𝐒 𝐃’𝐄́𝐓𝐀𝐓 𝐀 𝐋𝐄𝐔𝐑 𝐁𝐎𝐓𝐓𝐄, 𝐒’𝐀𝐏𝐏𝐑𝐄̂𝐓𝐄𝐍𝐓 𝐀 𝐍𝐎𝐔𝐒 𝐅𝐀𝐈𝐑𝐄 𝐕𝐈𝐕𝐑𝐄.

Souvenons-nous : c’est la révolution russe suivie par la révolution allemande qui a mis fin à la 1ere guerre mondiale. Seule la lutte pour le socialisme peut éviter la guerre.

𝐃𝐞̀𝐬 𝐦𝐚𝐢𝐧𝐭𝐞𝐧𝐚𝐧𝐭, 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐨𝐮𝐭, 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐭𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐚𝐫𝐭𝐢𝐞𝐫𝐬, 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞𝐩𝐫𝐢𝐬𝐞𝐬, 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐭𝐨𝐮𝐭𝐞𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐯𝐢𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐯𝐢𝐥𝐥𝐚𝐠𝐞𝐬, 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐭𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐚𝐲𝐬, 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐝𝐞𝐯𝐨𝐧𝐬 𝐦𝐨𝐧𝐭𝐞𝐫 𝐧𝐨𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐢𝐭𝐞́𝐬 𝐝𝐞 𝐝𝐞́𝐟𝐞𝐧𝐬𝐞. 𝐄𝐭 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐢𝐬𝐞𝐫 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐞𝐮𝐥 𝐞𝐧𝐧𝐞𝐦𝐢, 𝐥𝐞 𝐜𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥𝐢𝐬𝐦𝐞 𝐞𝐭 𝐬𝐞𝐬 𝐥𝐚𝐫𝐛𝐢𝐧𝐬 !
𝐈𝐥 𝐞𝐧 𝐯𝐚 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫𝐯𝐢𝐞 !

Contre la guerre, il nous faut l’auto-organisation : des soviets partout ! C’est cela l’essentiel ! Il faut que les exploités et les opprimés, les travailleurs, les chômeurs, les retraités, les femmes, les jeunes, les immigrés, les petits bourgeois appauvris, tous se donnent les moyens de décider eux-mêmes par des conseils qui élisent des directions et se donnent des programes révolutionnaires !

Nos armes, ce sont d’abord les conseils et les comités, l’organisation révolutionnaire du Travail contre le Capital ! Et tous ceux qui ne militent pas pour cela trompent les travailleurs, même s’ils ont un discours pseudo radical !