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Les sales guerres du soldat français Lecointre, nommé chef de l’armée française

jeudi 20 juillet 2017

L’armée française au Rwanda, encadrant et protégeant les milices génocidaires du Hutu Power

Les sales guerres du soldat Lecointre

C’est Manuel Valls qui a nommé Lecointre au cabinet militaire du premier ministre et c’est déjà tout dire…

Le général n’a touché sa quatrième étoile que très récemment, en mars, après avoir été reconduit auprès de Bernard Cazeneuve, une autre référence !!!

François Lecointre appartient à la même promotion (2007-2008) du Centre des hautes études militaires que le général « rebelle » de la gendarmerie, Bertrand Soubelet, qui s’était révélé un des militaires contestataires d’extrême droite avant de se rapprocher de Macron, même s’il a renoncé à se présenter avec En Marche.

Il a participé à de multiples intervention impérialistes de la France : au Mali en 2013, en Côte-d’Ivoire fin 2006-début 2007, en Irak lors de la première guerre du Golfe en 1991, au Rwanda en plein génocide et dans le cadre de l’opération Turquoise en 1994, à Djibouti en 1991–1993, ou encore à Sarajevo en 1995…

Selon le porte-parole du président Macron, Christophe Castaner, le chef de l’Etat considère le nouveau nommé comme « un héros, reconnu comme tel dans l’armée ».

En fait, il a participé à des actions fascistes, oui fascistes !, des forces armées françaises : au Rwanda et en Yougoslavie !!!

Il a participé à l’opération Turquoise en 1994 qui faisait suite au génocide ordonné par la France !!! Opération pour exfiltrer et sauver les génocidaires !!!

L’opération « Turquoise », sous couvert de visées humanitaires, avait servi à la France de François Mitterrand – qui avait appuyé les génocidaires rwandais avant et pendant le génocide (un million de morts) – à exfiltrer du Rwanda vers le Zaïre de Mobutu le gouvernement et l’armée génocidaires ainsi que plus d’un million de civils hutus dont une grande partie étaient impliqués dans les massacres. La RDCongo paie toujours, aujourd’hui, les conséquences de cette opération, par la présence sur son territoire de divers groupes armés issus des génocidaires, qui sèment la terreur dans les deux Kivu (Est du Congo, à la frontrière rwandaise).

Au Rwanda, le lieutenant Lecointre commande les troupes françaises (première compagnie du troisième RIMA) à Gisovu… Il est sous le commandement du général Lafourcade.

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Lire là notamment

Au Rwanda, après avoir organisé le génocide, l’armée française l’a encadré et puis, après son échec, elle a sauvé les génocidaires, voilà l’une des prouesses de Lecontre, alors lieutenant !!! Lire ici

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Lecointre est l’un des militaires français impliqués dans une région où l’armée française est accusée de complicité et de responsabilité dans les massacres de Bisesero (région correspondant à la zone de Gsovu dont s’occupait Lecointre).

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Même Le Figaro le dit à demi mots !

Mais le journal donne aussi la parole aux négationnistes du crime français

Voilà ce qui se passait à Gisovu (l’organisation du massacre des Tutsis) pendant que Lecointre restait l’arme au pied !

Les documents qui accusent les troupes françaises auquel appartenait le lieutenant Lecointre au Rwanda

La région de Bisesero dont Lecointre était l’un des responsables a subi de graves massacres sans réelle intervention française

L’opération militaire française Turquoise à laquelle participait Lecointre

Des accusations corroborées depuis par un ancien officier déployé dans le cadre de l’opération « Turquoise » (juin-août 1994), Guillaume Ancel

L’opération Turquoise, une imposture humanitaire

Le massacre de Bisesero en présence des Français, dont Lecointre

Quel héros !!!

Il a aussi participé à l’opération Licorne en Côte d’Ivoire, ce grand crime contre le peuple ivoirien...

Un seul exemple !!!

Un meurtre de sang-froid. Selon nos informations, le « coupeur de route », blessé et « appréhendé » le 13 mai par les militaires français en Côte-d’Ivoire, a été tué par les soldats au cours de son transfert vers l’hôpital de Man. De son côté, l’hebdomadaire Le Point précise que Firmin Mahé a été « étouffé, sans doute dans un sac en plastique, à mains nues ».

Cette affaire, révélée le 17 octobre par le ministère de la Défense, fait l’objet d’une enquête interne à l’armée et d’une information judiciaire contre X pour « homicide volontaire ». A titre conservatoire, trois militaires ont été suspendus, dont le général Henri Poncet, patron de l’opération Licorne au moment des faits.

Des faits qu’il est désormais possible de reconstituer, au moins partiellement. Selon des sources militaires françaises, Firmin Mahé, 30 ans, habitant du village de Dah (centre-ouest de la Côte-d’Ivoire), était à la tête d’une bande de « coupeurs de route », des bandits qui rackettent les populations locales. En avril, il était soupçonné de « 5 morts, 9 blessés et 4 viols ». Arrêté une première fois par les militaires de l’opération Licorne, remis à la justice ivoirienne, il avait été libéré peu après.

Blessé. Le 13 mai, sa route croise à nouveau celle des Français en l’occurrence un peloton du 4e régiment de chasseurs dans des circonstances peu claires. Mahé est blessé d’une balle à la jambe, mais parvient à s’enfuir. Il est retrouvé peu après, « appréhendé » et transféré au poste de secours militaire de Bangolo où il reçoit les premiers soins. Son état nécessite une hospitalisation et il est alors convoyé vers le CHU de Man, la capitale régionale. Il n’y arrivera pas vivant.

Le communiqué de Licorne affirmait, le 17 mai, que, « blessé très grièvement », Mahé était « décédé des suites de ses blessures pendant son transfert ». Il n’en est rien. Trois soldats français, dont l’adjudant-chef déjà suspendu, l’auraient « achevé » avant de remettre son corps au CHU de Man, où il ne semble pas qu’une autopsie ait été pratiquée. Le sort exact du cadavre reste incertain.

En Côte-d’Ivoire, la hiérarchie militaire française a sciemment couvert cet assassinat, alors que, selon toute vraisemblance, elle était informée de la réalité des faits. La ministre de la Défense, Michèle Alliot-Marie, dénonce aujourd’hui le « camouflage » dont cette affaire « très grave » a fait l’objet. Et qui justifie la sanction touchant l’un des grands commandeurs de l’armée de terre. Avant d’être en charge de l’opération Licorne, le général Poncet a dirigé le commandement des opérations spéciales (COS) et la 11e brigade parachutiste. Depuis son retour de Côte-d’Ivoire, en juin, il commandait la « région terre sud-ouest » et avait été décoré par le président de la République le 13 juillet.

L’enquête de commandement, interne à l’armée, a été confiée à deux officiers généraux, auxquels un complément d’enquête a été demandé lundi par le chef d’état-major. Le document pourrait être finalisé la semaine prochaine et la ministre de la Défense s’est engagée mardi à le rendre public... sans toutefois exclure qu’il soit un peu expurgé auparavant.

Question d’honneur. L’affaire n’a été portée à la connaissance de la haute hiérarchie militaire que tardivement, le 11 octobre. Informé par des officiers, un général rend alors compte au chef d’état-major de l’armée de terre. « C’est une question d’honneur militaire », dit-il. Dès le lendemain, le procureur auprès du Tribunal aux armées de Paris est prévenu. Et le 17 octobre, trois militaires sont suspendus à titre conservatoire. D’autres sanctions pourraient être rapidement prises, notamment contre un général actuellement en poste à l’étranger. Sur le plan judiciaire, l’enquête a été confiée à la police. Pas d’illusion pour que la justice française épingle vraiment l’armée française !!!

Dix ans après la mort de neuf soldats français et d’un civil américain, qui entraînèrent des représailles sanglantes de l’armée française sur la population ivoirienne, avec une soixantaine de morts et plus de deux mille blessés, l’association Survie rappelle que l’impunité reste totale dans cette affaire et que le mensonge d’État demeure la règle. Survie, qui publie un dossier spécial rassemblant les faits établis et recensant les nombreuses zones d’ombre qui subsistent, exige que toute la lumière soit enfin faite, par la déclassification d’archives et l’ouverture d’une enquête judiciaire sur ce crime néocolonial majeur.

Le 6 novembre 2004, deux avions de l’armée ivoirienne pilotés par des mercenaires bombardent un camp de l’armée française à Bouaké, tuant 9 soldats français et un civil américain. En représailles, l’armée française détruit la flotte aérienne ivoirienne. Les partisans du président Laurent Gbagbo, craignant une tentative de renversement par la France, descendent dans les rues d’Abidjan. Quatre jours durant, l’armée française mène une véritable opération militaire, dont les victimes seront essentiellement civiles [1], une soixantaine de morts et plus de deux mille blessés.

Consécutivement aux plaintes des victimes françaises du bombardement de Bouaké et de leur famille, le bombardement du 6 novembre 2004 (Affaire de Bouaké) est l’objet d’une instruction toujours en cours, depuis bientôt dix ans. Malgré le secret défense systématiquement opposé aux juges [2], cette instruction montre que « les mercenaires et leurs complices, identifiés comme auteurs de ce crime avaient été libérés sur instruction ou avec le consentement des autorités françaises » [3].

Immédiatement après le bombardement de Bouaké, l’armée française détruit les aéronefs ivoiriens et prend le contrôle de l’aéroport d’Abidjan. Répondant aux appels des partisans du président Laurent Gbagbo, le soir du 6 novembre, des milliers de manifestants se dirigent vers l’aéroport et le camp militaire français voisin. Pour contrer les manifestants, les appareils du 6e Régiment d’hélicoptères de combat effectuent des « tirs sélectifs sur les ponts d’Abidjan interdisant l’accès de la zone à la foule » [4], des soldats français postés sur des chars tirent à balles réelles et lancent des grenades, et des mines auraient même été disposées aux abords du camp français [5].

Le 7 novembre des colonnes blindées françaises, en provenance du nord de la Côte d’Ivoire, descendent sur Abidjan avec une consigne d’ « ouverture du feu sur toute personne qui empêcherait de passer, civil ou militaire » [6]. Ces passages en force à la mitrailleuse des barrages érigés dans chaque village ou presque font de nombreux morts, dont le journaliste ivoirien Antoine Massé [7]. On comptabilise alors « plus de trente morts et cent blessés côté ivoirien », selon le président de l’Assemblée nationale [8].

La nuit, les blindés français se postent devant la résidence du Président ivoirien, alimentant les rumeurs de coup d’État dans la population à l’époque et parmi les connaisseurs du dossier aujourd’hui [9]. Finalement, les blindés français s’installent à l’hôtel Ivoire, qui du haut de sa tour domine Abidjan, à quelques centaines de mètres de la résidence présidentielle. Confrontés à des centaines de manifestants, hostiles mais désarmés, qui se sont rassemblés les 8 et 9 novembre, pour faire rempart et exiger le retrait des militaires français, ces derniers ouvrent le feu et commettent un nouveau massacre, faisant des centaines de blessés et sept morts [10].

Dix ans après les faits, l’enquête sur l’Affaire de Bouaké semble au point mort - sinon enterrée. Malgré une expertise balistique accablante [11], rien n’a été fait en France pour faire la lumière sur les crimes imprescriptibles commis par l’armée française dans les heures et les jours qui ont suivi le bombardement de Bouaké. Ainsi malgré les demandes de Survie, mais aussi d’autres associations comme la Ligue des Droits de l’Homme et la Fédération Internationale des Droits de l’Homme, malgré quatre propositions de résolution visant à créer une commission d’enquête parlementaire [12], les autorités françaises restent sourdes aux demandes d’éclaircissements sur l’intervention française en Côte d’Ivoire.

[1] "Ce combat, que personne ne sait encore très bien nommer, pourrait peut-être s’intituler “action contre des forces non militaires” ou bien “action face à des non-combattants” ?" s’interroge le Colonel de Revel, commandant de la base militaire française. "Doctrine’, numéro spécial, 02/2006

[2] Dans son "résumé" destiné aux victimes françaises à leur famille, Me Jean Balan, leur avocat, "considère Mme Alliot-Marie comme la principale responsable du fait que le dossier piétine et que les coupables n’ont toujours pas été jugés".

[3] Lorsque la juge Brigitte Raynaud, initialement chargée de l’affaire de Bouaké a démissionné du Tribunal aux armées de Paris, elle écrit à la Ministre de la Défense : "Aucun concours spontané ne m’a été fourni par les services qui dépendent de votre autorité (...). Aucun renseignement ne m’a été fourni sur les raisons pour lesquelles les mercenaires et leurs complices, identifiés comme auteurs de ce crime avaient été libérés sur instruction ou avec le consentement des autorités françaises."

[4] "Au total, en quatre jours, 240 heures de vol dont 72 de nuit, 8 missiles HOT et plus de 1000 obus de 20 mm tirés". Dossier de presse du 31/03/2005 pour la "Cérémonie en l’honneur de l’action des militaires français du 7ème mandat de l’opération Licorne en République de Côte d’Ivoire". Les tirs des hélicoptères pour contrer les manifestants ont été filmés par une équipe de Canal Plus. Voir "Côte d’Ivoire, quatre jours de feu", Canal Plus, 90 Minutes, le 30/11/2004.

[5] Selon les témoignages recueillis par Amnesty International. "Côte d’Ivoire, Affrontements entre forces de maintien de la paix et civils : leçons à tirer", 09/2006

[6] "D’une guerre à l’autre", sergent Yohann Douady, 2012.

[7] "Un journaliste ivoirien tué à Duékoué lors d’un accrochage avec la force Licorne". Reporters sans frontière, communiqué du 12/11/2004.

[8] France Inter et Reuters, le 07/11/2004.

[9] Le général Poncet qui dirige l’opération Licorne évoque une "bavure manipulée" (Médiapart 09/11/2011). Interrogeant la ministre de la Défense, la juge Michon dit : "Un témoin affirme que l’attaque du camp français est le résultat d’une manœuvre élyséenne [...] visant à faire sauter le président Gbagbo" (Slate Afrique, 05/12/2012). Pour le général Malaussène, adjoint de Poncet, "il y avait un projet politique qui était celui de mettre Ouattara en place et de dégommer Gbagbo." (Jeune Afrique, 12/11/2013). Dans "De Phnom Penh à Abidjan" (l’Harmattan, 2014), l’ambassadeur Gildas Le Lidec rapporte les regrets du général Poncet « ne pas avoir obtenu l’autorisation de Paris de bombarder le palais présidentiel pour régler le sort de Laurent Gbagbo ».

[10] "À la suite d’un mouvement de foule plus important [...] l’ordre de tirer est donné. En une minute, les soldats français brûlent 2 000 cartouches. [...] Des soldats, bien campés sur leurs jambes, tirent en rafales. Certains au-dessus des têtes, d’autres à tir tendu, le fusil au niveau de la poitrine. Ils tirent sans même la protection de leurs véhicules blindés, qui sont rangés en rempart juste derrière eux. [...] Apparemment les soldats savent qu’ils ne risquent pas de riposte. [...] les victimes, la terreur, la chair entamée par les balles, une main arrachée, les os brisés par le métal. [...] un corps sans tête. La boîte crânienne a explosé et la cervelle s’est répandue autour d’elle. [...] Il y a des centaines de blessés et sept morts.". Paul Moreira, "Les Nouvelles Censures", 2007. Voir "Le mardi noir de l’armée française", Canal Plus, 90 Minutes, le 08/02/2005 et "Côte d’Ivoire, quatre jours de feu", Canal Plus, 90 Minutes, le 30/11/2004.

[11] "Assistance fournie par l’État sud-africain à l’État de Côte d’Ivoire. Rapport d’enquête sur les fusillades survenues en Côte d’Ivoire en novembre 2004", 01/2006.

[12] Deux propositions de résolution visant l’ouverture de commissions d’enquête ont été déposées le 01/12/2004, les deux autres les 26/10/2005 et 12/07/2011.

Reste l’ « exemplaire » opération en Yougolavie sur laquelle les média ne tarissent pas d’éloges…

Après avoir laissé faire les forces militaires serbes et avoir cautionné toutes leurs exactions, la prise d’un pont à Sarajevo contre les forces serbes servira à blanchir la France. Elle est attribuée à Lecointre, nouveau chef des armées françaises, mais cette opération a duré moins de vingt minutes sur une guerre qui a elle duré des années !!! Belle image mensongère !!!

En fait, en Yougoslavie, la France n’a cessé de cautionner les massacres de Milosevic et a sauvé les troupes génocidaires serbes, qu’elle a utilisé ensuite en Algérie lors des grands massacres… Lire ici

Messages

  • François Lecointre, appelé à remplacer au pied-levé le général de Villiers à la suite de sa démission fracassante, a publié ce mardi 1er août sur sa page Facebook officielle un communiqué dans lequel il se solidarise de son prédécesseur :

    "Appelé à l’honneur d’être votre chef, en des circonstances particulières, je m’incline devant vos drapeaux, vos pavillons, vos étendards et vos fanions", débute-t-il, avant de saluer l’engagement des soldats déployés en opération. Plus loin, le général issu de l’infanterie de marine rend un vibrant hommage au général démissionnaire et mentionne les problèmes budgétaires de l’armée.

    "Je tiens à rendre hommage à mon prédécesseur, le général d’armée Pierre de Villiers, qui a mis toute son énergie à enrayer le phénomène de fragilisation des armées, conséquence d’une purge budgétaire d’une dizaine d’années liée à l’absence de perception des menaces", écrit-il, saluant "sa lucidité, son énergie et son infatigable engagement à convaincre le plus haut niveau politique de la dangerosité de la nouvelle ère qui s’ouvrait".

    Des qualités qui ont entraîné selon lui "l’inflexion majeure du redressement de nos armées et du réarmement moral de notre société", poursuit-il.

    En somme, tout le cirque de Macron contre de Villiers n’a servi qu’à fabriquer un de Villiers bis !!!

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