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Les tracts du comité pour l’auto-organisation

dimanche 10 septembre 2017

Les tracts du comité pour l’auto-organisation (ancien comité interpro)

QUAND LE VENT DE LA COLERE SE LEVE…

Personne ne nous défendra ! Personne ne s’organisera à notre place !

Comité pour l’auto-organisation comautorg@gmail.com

Les dernières décennies ont compté leur lot d’attaques cassant toujours un peu plus les conditions de vie et de travail des travailleurs. L’offensive gouvernementale et patronale actuelle est plus radicale que les précédentes. Les ordonnances gouvernementales liquident le code du travail et les conventions collectives. C’est le retour aux conditions d’exploitation du 19ème siècle avec des contrats individualisés ou propres à chaque entreprise. Les manifs organisées par les Syndicats le 12 septembre ou la France Insoumise, le 23, ne sont pas considérées par le gouvernement comme un danger. D’ailleurs, il continue sur sa lancée. Casse des systèmes de protection sociale, attaques contre les retraites, contre le statut des fonctionnaires, contre la dotation des ministères, contre l’hôpital public et rachat de la dette SNCF avec pour contrepartie la liquidation du statut cheminots ! C’est une attaque sans précédent !

Les sempiternels défilés et négociations des bureaucraties syndicales ne nous permettront pas de nous défendre. Cette situation nous contraint à mener une lutte politique, une lutte de classe contre la bourgeoisie, son gouvernement et son Etat. Mais à cela la bourgeoisie et le gouvernement se préparent aussi. Ils liquident la démocratie bourgeoise jugée insuffisante pour faire face aux luttes de classes que leurs politiques antisociales et anti-démocratiques déclencheront inévitablement. C’est la raison même de l’Etat d’urgence et de sa transposition dans le cadre législatif qui, sous prétexte de lutte anti-terroriste, permet de porter atteinte aux quelques libertés démocratiques concédées aux travailleurs. La démocratie bourgeoise se mue de plus en plus en régime autoritaire, en un Etat fort au service des capitalistes faisant un pas de plus vers une dictature ouverte du capital. La bourgeoisie française a déterré la hache de la guerre de classes.

La politique actuelle des capitalistes en France, comme dans le reste du monde, est dictée par l’impasse dans laquelle se trouve le capitalisme mondial depuis 2007. La crise des subprimes a été le déclencheur d’un effondrement majeur dont l’intensité dépasse celui de 1929. Seule l’intervention étatique massive et mondiale a permis d’enrayer momentanément le Krach, repoussant seulement l’échéance de l’effondrement. Depuis, la situation a été loin de s’améliorer. Les investissements productifs privés n’ont toujours pas repris. Il est plus rentable de spéculer sur les dettes privées comme publiques, sur la chute d’une monnaie ou d’un Etat, que d’investir dans la production. L’excès de capitaux entraîne une partie de plus en plus grande de ceux-ci à se détourner de la sphère productive. Aussi la majeure partie des investissements privés sont devenus des investissements spéculatifs. Investissements soutenus par ailleurs par l’injection toujours plus massive de liquidités en argent public. Les conséquences sont désastreuses. Licenciements et fermetures dans le privé tandis que l’Etat, emboîtant le pas, casse les services publics au détriment des populations. Le désengagement massif des capitaux privés de la sphère de production et l’endettement massif des Etats créent les conditions d’un Krach bien plus violent que le précédent. Les Etats ne disposeront plus comme en 2008-2010 des milliers de milliards de dollars d’argent public pour les sauver une nouvelle fois. C’est la banqueroute et le lock-out généralisés qui se profilent à l’horizon. Dans de telle situation, peuvent émerger des révolutions que les capitalistes seront prêt à détourner et à écraser.

Pour se prémunir de potentiels risques révolutionnaires et éviter une lutte ouverte entre exploités et capitalistes, Etats et gouvernements s’emploient à substituer à la lutte des classes la lutte des nations, des races, des religions, des ethnies, des communautés. D’où la recrudescence des politiques racistes, anti-Roms, anti-migrants, anti-banlieues, anti-jeunes, aggravées par ailleurs dans la nouvelle mouture de l’Etat d’urgence, dans la nouvelle loi contre les migrants, dans les nouveaux discours nationalistes, blancs, guerriers et religieux des politiciens. Cette guerre de classe trouve son prolongement dans l’Etat d’urgence et les guerres impérialistes de la France au Mali, Niger, Côte d’Ivoire, Libye, Irak, Afghanistan et Ukraine… L’Etat d’urgence est une étape vers l’Etat de guerre permanent et généralisé (intérieur et extérieur) contre le prolétariat mondial ! Les agressions militaires actuelles contre les peuples par les impérialismes ne font que préparer une guerre généralisée, qui menace de s’étendre à la Corée du Nord, à la Chine et à la Russie, c’est-à-dire de devenir la troisième guerre inter-impérialiste mondiale ! Les guerres grandissent au rythme des craintes des classes possédantes face à la menace montante d’une révolution sociale ! Nous ne devons avoir aucune illusion sur les réactions des bourgeoisies. Par deux fois, par crainte de la révolution, elles n’ont pas hésité à entraîner le monde dans le militarisme, les dictatures, les fascismes et la guerre mondiale et envoyer mourir des millions de prolétaires pour la nation, la démocratie ou pour une religion… Notre principal ennemi est celui-là même qui veut nous entraîner dans la guerre : c’est « notre » Bourgeoisie et l’Etat.

Nous sommes confrontés à une situation qui dépasse le simple fait de défendre son emploi, son salaire, sa retraite. Alors que l’attaque est globale, que le capitalisme hypothèque l’existence même de l’humanité, les syndicats ont, sans discontinuer, refusé une riposte d’ensemble, refusé de proposer autre chose que des journées d’action, refusé de relier les diverses luttes entre elles (séparant la privatisation de la SNCF de la loi El Khomri ou de la lutte des hôpitaux, par exemple), refusé d’unifier les luttes économiques et politiques, refusé d’unifier les travailleurs contre la chasse aux migrants et contre les guerres de l’impérialisme français…A aucun moment les syndicats ne remettent en cause la direction capitaliste de la société.

Le syndicalisme réformiste (CFTC, CGT, FO, SUD, UNSA …) a rejeté depuis la première guerre mondiale le syndicalisme de lutte de classes. Ce syndicalisme défendait le contrôle des salariés et de la population travailleuse sur les grandes entreprises et la vie politique en lieu et place des capitalistes. Son drapeau était l’abolition du salariat, l’abolition de la propriété privée des moyens de production et la république des comités de travailleurs. Les confédérations actuelles sont toutes respectueuses de la république bourgeoise et de la propriété privée des moyens de production. Propriété au nom de laquelle nous sommes licenciés, jetés à la rue et pour les « plus chanceux » poussés à vivre de plus en plus une vie de pauvreté et de précarité malgré un travail.

L’échec des luttes de ces dernières années n’est pas à aller chercher plus loin. Elles sont sabotées par les bureaucraties syndicales avec l’aide de la gauche pseudo radicale (PCF, Parti de Gauche et maintenant la France insoumise) et de l’extrême gauche opportuniste (AL, CNT, LO, NPA, POI…) pour qui, malgré leur opposition de façade ou critiques, ne contestent jamais la direction des luttes aux bureaucraties qu’elles se contentent de conseiller ou sur lesquelles elles essaient de faire pression ! Les bureaucrates sont grassement remerciés. Macron a même proposé d’augmenter les sommes allouées par l’Etat aux centrales syndicales qui dépassent de loin le montant des cotisations syndicales des salariés : on ne récompense que ceux qui vous aident.

S’appuyer sur les appareils syndicaux ne permettra pas d’organiser les travailleurs pour une lutte prolétarienne. La situation réclame que nous nous réunissions et nous organisions en un réseau de comités d’usines et de quartier ! Nous avons besoin de nous parler, d’échanger nos avis, de nous entraider, de nous consulter mutuellement sur nos objectifs et sur notre appréciation de la situation. En somme nous assembler mais pour cela nous devons briser toutes les barrières dressées artificiellement entre nous : entre salariés en fixe et précaires, privé et public, jeunes et vieux, hommes et femmes, CDI et CDD, prestataires et salariés des trusts, actifs et chômeurs, nationaux ou non, salariés déclarés et non déclarés, exploités et auto-exploités (auto-entrepreneurs ou uberisés)… Attaqués tous ensemble, nous devons préparer une lutte de classes qui ne craigne pas de remettre en cause l’ordre social et politique et la sacro-sainte propriété privée des capitalistes.

Notre planche de salut n’est pas une énième république bourgeoise où le droit de propriété permettra toujours de licencier et de jeter à la rue des millions de prolétaires. C’est de renouer avec l’expérience des communards en 1871, du prolétariat russe en 1917 ou espagnol en 1936. A la république bourgeoise nous devons opposer la fédération des comités de travailleur et de la population laborieuse. Pour cela, il faut constituer des comités dans les entreprises, les banques, sur tous les lieux de travail, dans les quartiers, les villes et les fédérer afin que les travailleurs et la population laborieuse contrôlent et dirigent la vie économique et politique directement par eux-mêmes et pour eux-mêmes.

C’est ce but que nous, Comité pour l’Auto-Organisation, tentons de soutenir par nos réunions et notre action. Rejoignez-nous !

Comité pour l’auto-organisation comautorg@gmail.com
Le 11 septembre 2017


LA BARBARIE EST EN MARCHE, BALAYONS-LÀ !

Pour Macron, il faut « libérer le travail », mais nous, prolétaires, nous allons libérer notre colère !

La période actuelle est décisive pour la bourgeoisie. Afin de sauver l’économie mondiale au bord du précipice depuis 2007, elle doit faire passer des politiques drastiques de pillage des travailleurs en évitant les révoltes. En France particulièrement, Macron et son gouvernement veulent aligner notre exploitation sur les préconisations de l’Union Européenne et du FMI déjà appliquées dans les pays voisins. C’est l’austérité, pour faire baisser les salaires, comme par exemple en Allemagne où des millions de salariés font des "mini-jobs" payés 450 euros par mois. L’austérité toujours, pour maintenir les taux de profit des patrons en détruisant les quelques droits sociaux qui nous restent et en privatisant les services publics.

Le programme immédiat des capitalistes est clair : faire payer toujours plus les pauvres, défiscaliser les riches ; détruire la Sécurité Sociale en augmentant la CSG (supprimer les cotisations salariales et patronales par l’imposition) et transformer l’ISF en impôt sur le seul patrimoine immobilier.

La première des réformes du gouvernement doit liquider le code du travail et les conventions collectives par ordonnance. Ce sera un retour au 19ème siècle, avec des contrats individualisés (quand il y en aura) ou propres à chaque entreprise. La deuxième vise à transposer l’actuel état d’urgence dans le cadre législatif ordinaire. Autrement dit, l’État, sous couvert de chantage terroriste, se dote d’un arsenal juridique et policier encore plus répressif pour contrer les mouvements sociaux, intimider les travailleurs et contre-attaquer férocement en cas de soulèvement prolétarien.

Les syndicats, en collaborateurs de « bonne volonté », selon les termes du premier ministre, négocient sans hésiter l’aggravation de notre exploitation. Leur rôle n’est plus à définir : ils se sont clairement affirmés dans le passé comme des sapeurs de luttes. Ils construisent la démobilisation à travers leurs journées d’actions isolées, dissuadent toute coordination des luttes par la base, tentent d’empêcher la radicalisation de nos actions.

Leurs amis de la France Insoumise, qui chantent la Marseillaise à tue-tête et appliquent fidèlement l’austérité dans les collectivités territoriales qu’ils gèrent, sont souvent ces mêmes bureaucrates syndicaux qui dynamitent nos combats. Sous les mimiques de la révolte et derrière les belles paroles, ces grandes gueules institutionnelles n’ont qu’une véritable fonction : prendre le contrôle de la colère sociale, la faire échouer sur les rivages électoraux, la faire pourrir dans l’illusion d’un capitalisme à visage humain. Au passage, les « Insoumis » nous appellent à cette écœurante combinaison de crédulité et de discipline qu’est la passivité politique. Ils pensent que nous subirons comme ces masses d’opprimés ont subi, en Grèce et en Espagne, les manœuvres pacificatrices de Syriza et Podemos. Ils ont déjà tenté une première récupération d’ampleur l’an dernier, en téléguidant grossièrement les Nuit Debout. Aujourd’hui, l’émiettement syndical de l’agenda de mobilisation ne leur suffit pas : il faut qu’ils se placent le plus tôt possible à la tête du prochain mouvement social, dont ils craignent le potentiel révolutionnaire. C’est tout le sens de leur déjà médiatique journée du 23 septembre. Dégageons ces valets tricolores du patronat « républicain », qui ne sont « insoumis » qu’à la perspective d’éradiquer la société de classe ! Les représentants falsifiés du prolétariat doivent retourner d’où ils viennent : dans la poubelle de l’Histoire.

La situation réclame que nous nous réunissions. Nous avons besoin de nous parler, d’échanger nos avis, que ce soit sur nos lieux de travail ou dans les quartiers. Et ces liens doivent franchir toutes les barrières qui ont été artificiellement dressées entre nous : entre salariés titulaires et précaires, entre privé et public, jeunes et vieux, hommes et femmes, actifs et chômeurs, français et étrangers, etc…

Le spectacle ignoble du capitalisme cessera quand, nous prolétaires, l’aurons décidé. Quand notre conscience de classe effective permettra de nous organiser en vue de bâtir la société communiste. Il ne s’agit plus de mettre des pansements sur la jambe de bois du capital. Dépassons les garde-fous que sont les partis et les syndicats par l’auto-organisation à travers des coordinations de luttes dans les entreprises et les quartiers, des assemblées générales égalitaires et décisionnaires pour construire la lutte autonome généralisée.

Comité pour l’auto-organisation comautorg@gmail.com


Tract 1

Tract 2

Messages

  • Nous nous réunissons ce lundi 5 mars à 19H30 au sous-sol du café habituel, en face de la Bourse du Travail du Métro République.

    • Excellente initiative. Il faut nous réunir, se mobiliser, discuter et être présents dans cette bagarre qui vient. Comme l’a souligné Babha Yagha, nous savons d’avance que les syndicats vont nous envoyer dans le mur (voir ses exemples). Ce ne sont plus que des organes de l’Etat du style des syndicats corporatifs fascistoïdes (au mieux comme sous Mussolini ou phalangistes à la Franco). Nous vivons sous le style d’une "démocrature" (mot composé par moi démocratie-dictatoriale) qui s’organise chaque jour un peu plus pour nous combattre. Comme le disait Bordiga en 1945, dans une formule pour nous faire comprendre la situation politique du moment : "c’est le fascisme qui a gagné la guerre" de 1945. Ce n’était pas tout à fait exact sur tous les plans (à mon avis uniquement opérationnel au niveau impérialiste et contre la classe ouvrière au niveau de la fin de la guerre pour empêcher tout soulèvement ouvrier comme après toutes les guerres : 1871, 1905, 1917, 1919). Aujourd’hui, cette formule s’avère un moyen de comprendre ce qui arrive. Les syndicats sont le verrou essentiel sur le terrain de la lutte de la classe ouvrière contre lequel nous nous heurtons inexorablement à chaque lutte. Tant que les ouvriers auront quelques illusions dans ces derniers, nous serons battus encore et encore. Nous devons travailler pour cette prise de conscience.

      Ailleurs dans le monde et dans beaucoup de pays moins industrialisés (en général en Afrique, en Asie...) l’on trouve également le syndicat unique avec le parti unique. Et là, les choses sont moins cachées que chez nous en Europe. Ici, la bourgeoisie est plus forte et possède une longue expérience du combat contre nous (Plus de 2 siècles). Churchill nous l’a montré avec un immense talent et de façon moins cachée de 1943 à 1945 (exemple de la lente libération de l’Italie, de la rapide intervention en Grèce, de la gestion des populations ballotées de l’Europe centrale ou de la gestion de la France par les gaullistes, de la destruction des quartiers ouvriers en Allemagne avec l’apparition du napalm à Dresde et Hambourg pour que les ouvriers qui se jetaient dans le port continuent à brûler dans l’eau ....)

      Donc aucune illusion et pas de quartiers contre la bourgeoisie et nos "faux amis" qui se glissent parmi nous comme une cinquième colonne !! Ce sont les plus dangereux, ceux qui tirent dans le dos. Soyons fort de notre compréhension des moyens de la lutte. Notre seule force c’est la classe, ses assemblées, sa liberté de parole, son organisation autonome, ses comités élus et révocables, son rejet des "tribuns, etc...".

      Je ne pourrai être présent le 5 mais je viendrai aux prochaines réunions. Je suis maintenant libéré de mes obligations familiales. Ouf !

      Amitiés internationalistes,

      O.

  • Celui qui pense que les syndicats actuels sont une forme ou une autre de fascisme, même uniquement formel, se plante complètement, et montre qu’il n’a pas compris ce qu’était le fascisme. Le jour ou la bourgeoisie décidera de mettre en place le fascisme réellement, ceux qui pensent qu’on est déjà sous le fascisme seront plus que surpris.

    • L’histoire ne se répète pas 2 fois ou la 2eme comme tragédie. La bourgeoisie n’a pas besoin de cette forme de gouvernement aujourd’hui. Elle a d’autres formes autrement plus sophistiquées pour imposer sa dictature.

      Ne répétons donc pas car forme de paresse de la pensée.

      A +

      O.

  • Je te renvoi la paresse de la pensée. La philosophie politique que tu défends et qui t’a inspiré depuis longtemps confond démocratie fascisme et dictature.

    Or, ce n’est pas parce que l’histoire ne se répète pas qu’il faut assimiler la démocratie bourgeoise et le fascisme. La situation que nous vivons est effectivement inédite et la bourgeoisie a tout fait pour faire monter le fascisme au cas où elle en aurait besoin. Mais pour l’instant, le vieux réformisme des syndicats fonctionne.

    Les syndicats ont fait semblant de réagir aux ordonnances de septembre. Ils se préparent à faire semblant de défendre la SNCF, les hôpitaux ou les autres services publics. Tant que ça fonctionne, tant que le prolétariat accepte ou se défend sous les bannières syndicales, la démocratie reste en place. Si la situation devient explosive, là, le fascisme apparaitra au grand jour et les syndicats actuels ou les partis seront interdits, bannis, massacrés. C’est autre chose que ce que nous vivons actuellement. Actuellement, il y intimidation et acceptation du jeu syndical. Les syndicats ont fait passer que la grève ne servait à rien, mais continuent à organiser des journées qui ne servent à rien : c’est cela que j’appelle acceptation.

    La dictature, nous en sommes encore loin. Le fascisme n’est pas encore en place.

  • « Depuis la fondation de l’Internationale, notre cri de guerre a été : l’émancipation des travailleurs ne peut être que l’œuvre des travailleurs eux-mêmes. Nous ne pouvons tout simplement pas collaborer avec des gens qui disent ouvertement que les travailleurs ne sont pas suffisamment instruits pour être capables de se libérer eux-mêmes et que, pour cette raison, ils doivent être libérés par en haut, par une bourgeoisie philanthropique. »

    (F. Engels, Lettre à Bebel ,1879)

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