Accueil > 0 - PREFACE > Matière et Révolution : douze ans déjà…

Matière et Révolution : douze ans déjà…

mardi 22 octobre 2019

Matière et Révolution : douze ans déjà…

Nous fêtons les douze ans de notre premier site Matière et Révolution (www.matierevolution.fr) et les dix ans du deuxième site (www.matierevolution.org). Dix ans, bel âge pour poser la question « dis donc, pourquoi le monde est tel qu’il est » ! Et douze ans, bel âge pour tenter de donner des réponses à nos questions sur le monde !

Répondons d’abord à une question qui revient fréquemment parmi nos lecteurs : pourquoi avons-nous deux sites identiques au lieu d’un seul. Et, effectivement, en 2007, nous commencions à écrire régulièrement dans le premier site « Matière et Révolution » et en 2009 nous avons ouvert un deuxième site « Matière et Révolution » ressemblant comme deux jumeaux au premier. La plupart des lecteurs ont bien souvent sauté d’un site à l’autre sans le savoir, ce qui rajoute un peu de piment et de déboussolement au voyage…

Eh bien, comparez seulement les deux sites et vous verrez qu’ils ne sont pas identiques. On aurait beau vouloir y mettre les mêmes rubriques et les mêmes textes, cela ne se produit pas. Cela montre combien il est difficile, voire impossible, de faire deux fois la même chose. La nature en sait quelque chose, dans l’inerte comme dans le vivant.

En effet, les articles qui sont les plus lus ne sont pas du tout les mêmes. Google et autres moteurs de recherche ne reconnaissent pas de la même manière les deux sites. Ils ont des commentateurs et des sites amis différents. Les centres principaux d’intérêt des deux sites ne sont encore pas les mêmes. Les sites qui nous mettent en attachés ne sont toujours pas les mêmes. Le traitement des moteurs de recherche n’est pas le même non plus. Les lecteurs font un choix entre les deux ou naviguent, plus ou moins consciemment de l’un à l’autre. Avoir de la variété de lecteurs et de réactions n’est pas un avantage à négliger. Nous ne resterons peut-être pas éternellement avec deux sites mais l’expérience a son intérêt. Elle montre que la réplique à l’identique mène très rapidement… à la variation, de manière dialectique. Quand on veut faire pareil, on en arrive à faire… différemment.

Dans tout cela, avez-vous trouvé une seule bonne raison de faire deux sites ? Eh bien, le deuxième est plus adressé au monde qu’à la France. En voilà au moins une, même s’il est nous encore difficile de s’adresser dans de nombreuses langues et de capter l’attention des lecteurs qui ne sont pas francophones…

Cela fait bien deux décennies qu’existent les sites « Matière et Révolution » qui associent deux notions (la matière et la révolution), des concepts généralement bel et bien séparées dans la littérature scientifique et philosophique et que nous maintenons l’orientation qui a fait sa particularité et qui nous amène à des milliers d’articles, de brèves, de commentaires, le tout en ligne en intégrale et sans abonnement quelconque et environ cinq à six mille lecteurs par jour ainsi que des commentaires nombreux.

En fait un site en .org sera plus facilement ouvert par les moteurs de recherche anglophones qu’un site en .fr !!! Comme on voit, la grande ouverture internet n’est pas si ouverte que cela !!!

Au fait, si on rappelait justement ce qu’ont été, toutes ces années et de manière constante, l’orientation et la préoccupation de ces sites et leur particularité…

Nous ne sommes pas une encyclopédie, n’ayant nullement vocation à accumuler des connaissances sans vie. Ce que nous diffusons mérite toujours débat et est contestable car ce sont nos idées et pas celles de l’establishment de la science et de la philosophie. Nous ne sommes pas non plus un site d’actualités (ni politiques, ni scientifiques, ni sociales, ni philosophiques) et pas non plus un site d’archives ou d’édition d’anciens documents peu connus ou oubliés. Nos analyses ne sont pas l’émanation d’un groupe politique ni l’instrument publicitaire de cette organisation, même si les bulletins de « La Voix des Travailleurs » se retrouvent dans nos pages. Nous ne nous contentons pas de diffuser un message de politique révolutionnaire ou un message scientifique ou encore un message philosophique, matérialiste dialectique en l’occurrence.

Non, nous considérons le monde comme un tout, non découpable en parties et nous estimons que ce monde, pour être compris, nécessite un pensée engagée.

Nous considérons aussi que cette pensée ne nous est pas propre, ne nous appartient pas, n’est pas l’émanation d’une seule ou de quelques personnes, mais est le produit d’une époque, d’une histoire, pas seulement d’une histoire de la pensée mais d’un monde historique.

Rien n’est à nous dans ce qui est écrit sur les sites Matière et Révolution. Il n’y a pas de propriétaires, pas à proprement parler d’auteurs, pas de copyright, pas de bénéfice financier ou publicitaire, pas de cookies… Nous ne revendiquons aucune propriété privée, aucuns droits, aucune publicité, aucune reconnaissance académique ou universitaire. Nous ne sommes pas édités et ne comptons pas l’être. Nous avons repoussé toutes les propositions commerciales imaginables et toutes les demandes de CV, de biographies, de références d’auteur et autres demandes de liens académiques ou de citations scientifiques et d’études universitaires des auteurs. Ceux qui nous citent, nous reproduisent, nous indiquent en liens le font de manière libre et indépendante. Notre démarche nécessite la liberté pleine et entière des idées.

Nous avons une démarche tout à fait particulière qui ne correspond pas aux critères officiels de la politique, de l’histoire, de la science, de la politique, de l’économie institutionnels, académiques universitaires et classiques et notamment parce que nous parlons de tout et nous ne spécialisons en rien.

Nous ne travaillons ni pour l’argent, ni pour la gloire, ni pour un résultat particulier, mais pour… le plaisir ! Nous nous félicitons de continuer à prendre plaisir à comprendre le monde, exactement comme on prend plaisir à la musique, à la peinture, à l’expérimentation, à la littérature ou à la poésie. Ce choix n’est nullement indépendant de notre parti-pris en faveur de la libération de l’homme de toutes ses chaînes économiques, sociales, politiques, morales, idéologiques et autres.

Tant pis pour ceux que cela choque et qui estiment qu’on ne peut pas à la fois écrire sérieusement en poésie et en sciences, en philosophie et en physique, en histoire et en politique, et on en passe.

Depuis dix ans, nous sommes également ouverts, sur toutes ces questions, au débat critique et contradictoire et pensons ne jamais nous y être dérobés. Nous regrettons même que nombre de lecteurs ne se lancent pas à écrire des commentaires.

Alors, à vos plumes lecteurs, critiques ou pas, vous êtes les bienvenus et nous nous engageons à respecter les commentaires qui ne sont pas des insultes, des ordures ou des attaques gratuites.

En espérant poursuivre ce travail dans les années à venir, nous conclurons en souhaitant de la liberté de pensée éclaire le chemin du combat de la liberté tout court. Et nous sommes persuadés que l’existence de telles idées et leur circulation sont inséparables du vent de liberté, de révolte et de révolution sociale qui commence à souffler sur le vieux monde et pourrait bien l’emporter dans la tombe, les exploités et les opprimés se libérant de leurs vieilles entraves pour décider eux-mêmes de l’avenir de l’humanité.

Les explosions sociales qui ont lieu actuellement aux quatre coins du monde ainsi que les menaces d’effondrement du capitalisme nous montrent que l’Histoire révolutionnaire s’est remise en marche et rien ne l’arrêtera. Nous ambitionnons seulement à contribuer d’éclairer le chemin de la libération qui nous semblent mener tout droit à la suppression de la propriété privée des moyens de production et des capitaux et à la fin des Etats capitalistes…

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.