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Il y avait « Périer, c’est fou ! » et maintenant, c’est Lutte Ouvrière, c’est fou !

dimanche 12 février 2012

Il y avait « Périer, c’est fou ! » et maintenant, c’est Lutte Ouvrière, c’est fou !

Parler de folie à propos de l’état actuel du capitalisme, comme le fait l’organisation française Lutte ouvrière à tout bout de champ, a l’avantage d’éviter d’analyser logiquement cette phase : pas de logique puisqu’elle est folle !!!

Certains pourraient se dire : il n’y a pas de mal puisque tous ces articles dénoncent le capitalisme, proposent de ne pas s’y soumettre, affirment que les travailleurs doivent agir et s’en prendre au système. Oui, mais, pour s’en prendre à un système encore faudrait-il le comprendre et l’expliquer aux travailleurs, qu’ils sachent à quel type de problème ils ont à faire, ce qui est compréhensible dans cette crise, ce à quoi on peut s’attendre, à quelle sauce on risque d’être mangés. C’est fondamental. Les travailleurs ne doivent pas se battre les yeux fermés ! Or, dans tous ces textes, nulle part on ne trouve cette explication. La seule interprétation qui nous en est donnée : les riches veulent s’enrichir et s’engluent dans leur fortune !!!!

Puisque le système est fou, il suffirait d’être censé pour le combattre ? Non, il faudrait être un révolutionnaire qui utilise l’arme du marxisme pour analyser le capitalisme, y compris dans sa phase nécrophile…

Bien sûr, Lutte ouvrière est une organisation qui se revendique sans cesse du marxisme et du communisme, mais, dans ses raisonnements en direction des travailleurs, auxquels elle s’adresse abondamment, elle n’y fait jamais référence réellement… Elle ne leu diffuse que des propos d’indignation morale suivie d’un avenir lointain où on ira vers le communisme. Que se passera-t-il entre les deux ? Motus !

Face à la crise, le premier rôle des communistes révolutionnaires serait d’expliquer, d’analyse, de donner des outils de compréhension aux travailleurs et pas d’appeler aveuglément à la lutte…

C’est un peu comme si, dans une maison en feu, on leur serinait de se bouger ! Mais pour faire quoi ? Quels sont les risques ? De quel type d’incendie s’agit-il ? Une petite flamme à éteindre en l’étouffant ou un immeuble qui va être entièrement détruit et qu’il faut rapidement quitter ? Ce n’est pas pareil !

Dans certains textes, LO sous-entend que l’on pourrait contrôler cette folie, que l’on pourrait faire reculer patrons et gouvernements ! C’est faux !!! Une lutte d’ensemble de grande ampleur, si elle fait reculer momentanément, sur le plan économique, les patrons et les gouvernants, ce sera pour mieux écraser ensuite les travailleurs.

Cela donne une fausse perspective d’une lutte économique pour des revendications économiques aussi à imposer certes par la mobilisation, mais sans combat pour détruire l’Etat bourgeois ! Or, justement s’il y a une mobilisation d’ampleur, ce type de discours, celui tenu par la gauche et les syndicats en juin 1936, sera le pire des dangers…

Nous citons des extraits de LO, mais vous pouvez retrouver le texte intégral en cliquant dessus :

« Nathalie Arthaud se présente à l’élection présidentielle au nom de Lutte Ouvrière pour populariser ce programme qui est celui des revendications vitales des travailleurs et de l’ensemble des couches populaires. Car, face à ce système économique capitaliste atteint de folie, il n’y a qu’une candidate communiste qui puisse le mettre en avant. » Lire ici

« en exprimant l’indignation contre les politiques d’austérité, contre la domination de la finance sur le monde, contre les banques et la folie de la course au profit » Lire ici

« Je veux dire aux exploités de ne pas subir ce chantage », martèle la candidate. Effondrements économiques, crise, spéculation en folie, « Les dirigeants économiques sont là pour faire du cinéma. » Lire ici

« Il est temps que la classe ouvrière mette un coup d’arrêt à cette évolution destructrice et impose son contrôle sur cette économie en folie. » Lire ici

« Quelle est la part de la folie des banquiers et autres grands spéculateurs, et celle inhérente au fonctionnement même de la société capitaliste, toujours tendue vers la recherche du profit maximum ? » Lire ici

« Signe d’une finance tournant à la folie furieuse, une des mesures de régulation sérieusement discutées serait de brider la rapidité des machines à spéculer… » Lire ici

« Le pouvoir de ces gens-là ne sera menacé que par un mouvement venu d’en bas, de ces exploités qui n’ont que leur travail pour vivre –quand la folie de l’économie capitaliste ne les prive pas même de cela. » Lire ici

« Lutte Ouvrière - Nathalie Arthaud a animé le premier meeting clermontois
Contre « un système complètement fou ».
Lire ici

« Eh bien tout simplement pour que les électeurs des catégories populaires, ceux-là même qui sont victimes des licenciements, du chômage, de la précarité et des bas salaires, tous ceux qui subissent cette véritable dictature que les capitalistes et leur système fou font peser sur la société puissent dire qu’ils en ont assez, et pour qu’ils puissent se prononcer en faveur du seul programme qui permettra vraiment d’inverser le cours des choses. » Lire ici

« Du constructeur automobile PSA à l’informaticien Cisco, réduire en permanence les « coûts opérationnels » pour augmenter sans cesse les profits des actionnaires, c’est le fonctionnement « normal » » de l’économie capitaliste. Un système fou qui fabrique la misère et le chômage pour gonfler la fortune d’une poignée d’individu. » Lire ici

« Le monde capitaliste apparaît comme une véritable maison de fous. La moindre rumeur, voire un bug dans le système informatique de la Bourse de New York, entraîne la danse de Saint-Guy des marchés boursiers. Des milliards qui s’envolent puis se retrouvent dans une agitation désordonnée, des États qui, après les banques et les entreprises, sont menacés de faillite. Des dirigeants politiques affolés. » Lire ici

« Un jeu de fou ! G.E vient de s’acheter 90 % de Converteam pour 3 milliards dollars. Cette entreprise a été achetée à Alstom, il y a quelques années, par un fond d’investissement. Voilà ce que des groupes comme GE appellent faire un investissement. Il s’agit d’utiliser les profits accumulés sur le travail des salariés pour se racheter mutuellement, sans créer de richesse, et en espérant faire une plue-value en la revendant un peu plus tard. » Lire ici

« Le pire peut-être, mais dans un système aussi fou, on peut s’attendre à tout, c’est que les États ont fourni aux capitalistes et aux banquiers le principal instrument de spéculation à la mode : la dette des États. Parce que voilà maintenant que les financiers spéculent sur les États eux-mêmes ! » Lire ici

« De leur côté, les patrons vont s’efforcer de plus belle de reporter sur les salariés le poids du marasme économique en licenciant, en fermant des usines, en aggravant les conditions de travail. C’est un véritable cercle vicieux car toutes ces attaques contre le monde du travail plongent l’économie réelle dans la crise et poussent la population laborieuse, ouvriers, employés, paysans, petits commerçants, à la ruine. Le système capitaliste est un système fou, nuisible à l’immense majorité de la population. » Lire ici

« Il est vital que les travailleurs imposent la levée du secret des affaires, et aillent regarder de plus près dans les comptes du patronat si nous ne voulons pas faire les frais de la crise de ce système fou. » Lire ici

« La seule chose qui puisse les arrêter, c’est une explosion sociale, c’est la révolte de toutes les victimes d’un système fou, dirigé par des irresponsables. » Lire ici

« Les têtes pensantes des banques centrales et des organismes économiques internationaux ont fini par réaliser que le plus intelligent à faire est de se taire car la moindre de leurs déclarations peut être interprétée comme une raison supplémentaire d’affolement. C’est un monde fou ! » Lire ici

« La pauvreté qui s’aggrave alors même que les revenus des plus riches et les profits des grandes entreprises explosent, c’est ça, le capitalisme. Et c’est la preuve que ça ne va pas, que ce système est fou, irresponsable et dangereux. » Lire ici

« Le personnel non médical a 20 800 jours de RTT à prendre dont il n’a pas pu bénéficier faute de personnel. C’est fou mais c’est ainsi. » Lire ici

« Merck ne pourrait pas maintenir 247 emplois ? Elle le pourrait sans problème, ne serait-ce qu’en réduisant la part du gâteau qu’elle réserve aux actionnaires. Mais ceux-ci sont insatiables. Ils s’empiffrent au-delà même de l’indigestion. Que des femmes et des hommes se retrouvent aujourd’hui sur le pavé est le cadet de leurs soucis. Quel monde fou et dangereux ! » Lire ici

Messages

  • Le Japon était en crise en 2009, comme le reste du monde, et la baisse probable de sa note financière en 2012 ne fait que suivre celle des USA, de la France, de la Chine bientôt et de tout le système qui est depuis 2007 dans une impasse.

    Les licenciements n’ont rien à voir avec des délocalisations et les "crises" ne sont en rien propre aux nations et gouvernements soit disant incapables ou mauvais gestionnaires.

    Le système n’est pas fou, il est allé au bout de ses possibilités.

    Les salariés japonais paient la facture (en 2009) et les catastrophes de 2011 ont servi à masquer la déconfiture du système capitaliste.

    Automobile. Les constructeurs Toyota, Honda, Nissan, Mitsubishi Motors, Mazda, entre autres, vont se séparer avant mars 2009 d’environ 25 000 salariés (intérimaires ou CDD), selon l’agence de presse japonaise Jifi.

    Electronique. Toshiba va supprimer 4000 postes cette année. Sony va mettre en œuvre en 2009-2010, un plan d’économies de100 milliards de yens avec à la clé 16 000 suppressions de postes dans le monde dans l’activité électronique. NEC, le groupe d’électronique et de télécommunication, aura supprimé 8 000 postes au Japon et 12 000 à l’étranger d’ici à mars 2010. Il s’attend à un déficit net 2,4 milliards d’euros pour l’exercice 2008-2009. Hitachi envisage de supprimer 7 000 emplois dans ses diverses divisions électroniques. Il prévoit désormais une perte nette annuelle colossale de 700 milliards de yens (5,8 milliards d’euros). Sony, a prévenu la semaine dernière qu’en raison de très lourdes pertes financières cette année, il était contraint d’amplifier son plan de restructuration touchant déjà 16 000 postes.

    Informatique. TDK, spécialisé dans le stockage informatique a annoncé 4 000 suppressions de postes en janvier, soit 17 000 depuis janvier 2007.

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