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Quelles nouveautés dans la politique de la gauche au gouvernement ?

samedi 15 septembre 2012

Quelles nouveautés dans la politique de la gauche au gouvernement ?

  Face aux licenciements : prétendre les combattre et le négocier avec patrons et syndicats n’a rien de particulier

  Sur la précarité : prétendre combattre la précarité en faisant des emplois de quatre ans maxi et en tendant à « donner plus de souplesse, de fléxibilité et de compétitivité », c’est transformer le CDI en une espèce de CDD et de temps partiel….

  Prétendre combattre les gaz de schistes en interrompant les autorisations mais sans annuler les anciens contrats de recherche…

  Prétendre répondre au problème des centrales nucléaires en « avançant un peu la date de fin de Fessenheim » sans la fermer immédiatement alors qu’elle représente un danger et sans toucher aux autres dans le même cas… et continuer la politique mondiale de promotion d’Areva de même que celle en faveur de Total…

  Prétendre ne pas avoir la même attitude vis-à-vis des sans papiers en changeant seulement le ton mais sans changer le nombre de régularisations et en poursuivant chaque jour de nouvelles explusions de Roms

Etc, etc…..

Messages

  • Le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault, estime qu’il ne faut "pas fermer la porte" aux recherches sur le gaz de schiste et met en garde le gouvernement contre des choix liés à des "coalitions" entre les partis de la majorité, en allusion aux écologistes, dans une interview au "Journal de Dimanche".
    "Nous ne devons pas fermer la porte aux recherches dans le domaine de l’énergie, y compris pour les gaz de schiste. Investissons au moins pour explorer. S’il s’avère, à partir de recherches incontestables, pour des raisons environnementales ou de sécurité, qu’il n’est pas souhaitable d’extraire ces gaz, cela ne me pose pas de problème", affirme le numéro un de la CGT.
    Mais, selon lui, "renoncer à l’exploration est un peu inquiétant. Nous allons finir, alors que notre pays a de véritables atouts énergétiques, par être de plus en plus dépendants dans ce domaine".
    "Chacun a conscience qu’on est là dans une problématique politique qui met en jeu les relations entre partis formant la majorité présidentielle", estime Bernard Thibault, en allusion à EELV.
    "Il ne faudrait donc pas que la solution apportée à certains problèmes soit seulement le résultat de coalitions plus politiques qu’efficaces pour l’avenir du pays", dit-il.

    C’est cela un leader du syndicalisme pro-capitaliste !

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