Le monde capitaliste sera-t-il à regretter ?

Le monde capitaliste sera-t-il à regretter ?

A entendre certains commentateurs non seulement du monde du patronat et des affaires, ou de la politique bourgeoise mais même du monde syndical et politique de gauche, il faut absolument parvenir à relancer le capitalisme dont le moteur est en panne depuis 2007.

Cependant, qu’est-ce que ce monde capitaliste pour qu’on veuille à tout prix le sauver ?

Tout d’abord, il y a le pétrole qui commande la planète, décide des dictatures (notamment celles de tous les pays pétroliers particulièrement sous la coupe de régimes occultes qui détournent l’argent).

Ensuite, pour une valeur un virgule deux fois l’argent du pétrole, il y a l’argent des drogues. Si on imagine le business de la drogue sous les forme de gangs marginaux et de petits dealers des banlieues, une telle somme signifie bien sûr que toutes les places financières, que toutes les banques croquent de cet argent et aussi les trusts pour le blanchir.

Pour continuer, il y a l’argent des maffias et des gangs.

Par la suite, il y a l’argent des banques et des financiers.

Puis l’argent de la traite des femmes et des enfants (prostitution, pornographie, films, vente d’êtres humains et on en passe…).

On arrive seulement ensuite à l’exploitation du travail humain, ce que l’on appelle aujourd’hui le salariat. C’est le vol de la plus-value et sa capitalisation pour réaliser dessus une nouvelle plus-value. Certaines fois, cela se passe de manière supportable mais l’essentiel du salariat est de l’esclavage moderne.

Voilà une certaine image du monde capitaliste.

Au fait, si on vous annonce qu’il est mort, inutile d’acheter fleurs et courronnes !

Juste un petit air de jazz et on passe à l’ordre du jour : bâtir demain une société vraiment humaine !