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Hollande s’en va en guerre au Mali !

vendredi 11 janvier 2013

Hollande s’en va en guerre au Mali !

Le Mali demande l’aide militaire de la France a déclaré le gouvernement français ! Dans la "grande démocratie" française, le chef de l’Etat n’a besoin de consulter personne que ses chefs militaires pour entraîner un pays dans une guerre...

La France entre en guerre : les troupes d’intervention sont prêtes mais pas pour sauver le peuple malien !!! Il y a de l’uranium et du pétrole derrière l’intervention française comme derrière les buts des bandes armées qui y agissent. Le Mali est une ancienne possession française qui dépend du domaine néo-colonial de la France comme son voisin le Niger et tous deux sont déterminants pour le nucléaire français et notamment Areva !

Le président malien par intérim Dioncounda Traoré aurait demandé l’aide militaire de la France pour repousser une offensive des groupes armés islamistes, ont indiqué jeudi soir des diplomates après des consultations au Conseil de sécurité sur le Mali, le jour même où les islamistes armés qui contrôlent le nord prenaient une localité du centre du pays. Le gouvernement malien a annoncé que le président Traoré s’adresserait vendredi à la Nation.

Parallèlement, des témoins et un responsable ont indiqué que des avions militaires transportant des armes et des soldats étrangers étaient arrivés jeudi à Sévaré, dans le centre du Mali, où l’armée dispose d’un poste de commandement opérationnel et qui est proche de Konna, la localité prise le même jour par des islamistes. Aucune indication précise n’avait toutefois pu être obtenue dans l’immédiat sur le nombre et la provenance de ces avions, armes et soldats étrangers.

L’ambassadeur français auprès de l’ONU Gérard Araud a de son côté déclaré que "les décisions françaises seraient annoncées à Paris demain", alors que le Conseil de sécurité se réunissait jeudi soir en urgence pour débattre de la situation au Mali. La demande d’aide malienne est contenue dans deux lettres, adressées l’une au secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon et l’autre au président français François Hollande. Selon des diplomates du Conseil de sécurité, la lettre adressée aux autorités françaises est une "demande d’aide militaire".

Dans une déclaration adoptée jeudi par ses 15 pays membres, le Conseil de sécurité a demandé un "déploiement rapide" de la force internationale au Mali devant la "grave détérioration de la situation" sur le terrain. Il a appelé les Etats membres "à aider les forces de défense et de sécurité maliennes à réduire la menace représentée par les organisations terroristes et les groupes affiliés" qui contrôlent le nord du pays.

L’ambassadrice américaine à l’ONU Susan Rice a indiqué que Bamako avait "demandé un soutien extérieur, en particulier de la part de la France". Décrivant la lettre du président Traoré à François Hollande elle a expliqué : "Elle disait en résumé : "au secours la France"". Il y a eu au sein du Conseil un "consensus clair sur la gravité de la situation et le droit des autorités maliennes de rechercher toute l’assistance possible", a-t-elle ajouté.

Des témoignages indirects et des informations sur plusieurs sites de réseaux sociaux font état de nombreuses victimes dans les affrontements de ces derniers jours entre l’armée malienne et les islamistes, les premiers depuis neuf mois. ’"un carnage" aurait eu lieu à Konna tombée jeudi aux mains des islamistes, à 70 km de Mopti (640 km au nord de Bamako) où est basé l’état-major régional de l’armée malienne, indique un témoin.

Pour l’ambassadeur français, la percée des islamistes peut être interprétée comme "soit une démonstration de force dans le cadre de la négociation politique, soit une décision d’avancer vers le Sud avant l’arrivée de la force africaine". Les puissances occidentales et les gouvernements régionaux redoutent que les islamistes qui se sont rendus maîtres du nord du Mali n’en fassent la base arrière d’opérations armées.

A la suite de la résolution 2085, le Conseil de sécurité a validé un plan d’intervention d’une force militaire internationale dans le Nord-Mali. Mais du fait de contraintes logistiques notamment, aucune force africaine ne semble en mesure de se déployer avant septembre, d’où la possibilité que les puissances mondiales décident d’agir plus tôt, a noté un diplomate onusien. En visite à Bamako, l’envoyé spécial de l’ONU pour le Sahel, Romano Prodi, a déclaré jeudi : "Si l’offensive se poursuit, je pense que la communauté internationale prendra une décision d’urgence."

Les peuples n’ont rien de bon à attendre des interventions armées, étrangères comme nationales, et les derniers conflits en Afrique n’ont fait que démontrer que l’intervention des armées impérialistes ne libèrent pas les peuples : voir la Côte d’Ivoire, le Libéria, la Somalie, le Centrafrique, etc...

Le peuple malien ne peut compter que sur lui-même pour se libérer et il a plusieurs fois montré qu’il en était capable. C’est bien ce que craignent toutes les bourgeoisies, malienne, africaine et impérialiste. Il s’est déjà libéré de Moussa Traore, d’ATT et il a mené des luttes y compris contre les bandes armées dites islamistes voir ici

La France vient à peine de retirer quelques soldats d’Afghanistan, elle vient à peine de prétendre regretter la guerre d’Algérie, que c’est pour les renvoyer en Afrique pour une nouvelle sale guerre.

A bas la nouvelle guerre impérialiste de la France !

D’où vient la situation au Mali

Lire ce que nous écrivions en septembre 2012

Messages

  • Hollande jurait hier encore ses grands dieux qu’il n’était pas question d’intervention militaire française !!!

    Lors d’une intervention à l’Elysée, le chef de l’Etat a confirmé que "les forces armées françaises ont apporté cet après-midi leur soutien aux forces armées maliennes" et que cette opération "durera le temps nécessaire". La présidence a précisé que la décision d’intervention avait été prise "vendredi matin en accord avec [le président malien Dioncounda] Traoré".

    Le président Hollande a répété que la France avait répondu à l’appel des autorités maliennes car "il en va aujourd’hui de l’existence même de cet Etat ami", et que "les terroristes doivent savoir que la France sera toujours là pour soutenir une population qui veut vivre dans la démocratie". Il a par ailleurs annoncé que "le Parlement sera saisi dès lundi".

    Plus tôt dans la journée, le président avait annoncé que la France était prête à intervenir. "J’ai décidé que la France répondra, aux côtés de nos partenaires africains, à la demande des autorités maliennes. Elle le fera strictement dans le cadre des résolutions du Conseil de sécurité des Nations unies et elle sera prête à arrêter l’offensive des terroristes si elle devait se poursuivre", avait déclaré François Hollande.

  • Le ministre britannique des affaires étrangères, William Hague, a tout de suite écrit, sur son compte Twitter, que le Royaume-Uni "soutient la décision française d’apporter une assistance au gouvernement malien face aux rebelles".

  • Le premier secrétaire du Parti socialiste, Harlem Désir, a salué vendredi une "décision courageuse dans le respect de la légalité internationale et de l’Organisation des Nations unies". Adressant ses "pensées [...] à nos ressortissants au Mali, dont la sécurité sera assurée", il exprime sa "solidarité avec le peuple malien et [son] soutien le plus complet à nos forces armées".

    blabla blabla guerrier !!

  • La belle et grande démocratie française n’informe même pas ses citoyens de l’ampleur et de la teneur de l’intervention militaire !

    "Les forces armées françaises ont apporté cet après-midi leur soutien aux unités maliennes pour lutter contre les éléments terroristes", a annoncé le chef de l’Etat, en réponse "à la demande d’aide du président du Mali, appuyé par les pays africains de l’ouest".

    Cette opération, a ajouté le chef de l’Etat, "durera le temps nécessaire", pour repousser les combattants islamistes, assurer la sécurité de la population malienne et celle des 6.000 ressortissants français présents dans le pays.

    Mais le président français n’a pas précisé quelles étaient la nature et l’ampleur des forces françaises déployées au Mali contre les groupes islamistes armés, parmi lesquels Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui contrôlent le nord du Mali.

  • Tous les partis cautionnent l’intervention impérialiste !

    L’opposition — UMP, centristes et Front national — a affiché vendredi soir son soutien à l’intervention militaire française au Mali annoncée par François Hollande, quelques voix dissonantes se faisant toutefois entendre à gauche de la gauche ou chez les écologistes. « Contre le terrorisme la France doit parler d’une seule voix. Total soutien à l’intervention militaire de nos forces armées au Mali », a twitté l’ex ministre UMP Nadine Morano, quelques minutes après l’allocution de François Hollande depuis l’Elysée.

    Le président du MoDem, François Bayrou, a estimé vendredi soir que l’intervention militaire française au Mali était « fondée et explicable par l’urgence ». « L’intervention de la France demandée avec insistance par le président et les autorités maliennes, par les chefs d’Etat des pays limitrophes et par l’organisation de l’unité africaine, commandée par les accords de défense est une intervention fo0ndée et explicable par l’urgence », a déclaré François Bayrou.

  • Un pilote du 4e Régiment d’hélicoptères des forces spéciales de Pau est mort, vendredi 11 janvier dans l’après-midi, dans les premières heures de l’engagement français au nord-Mali, a annoncé le ministre de la défense samedi matin. Le lieutenant Damien Boiteux, chef de bord de l’appareil, a été touché à l’artère fémorale et il est décédé des suites de ses blessures lors de son transfert à l’hôpital de Mopti, a annoncé l’état-major. Il s’agit du premier mort de l’opération, baptisée "Serval", qui vise depuis 24 heures à stopper l’avancée des groupes islamistes : Mouvement pour l’unicité et le djihad en Afrique de l’Ouest (Mujao), Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) et Ansar Eddine ont uni leurs forces pour lancer, jeudi, hors de leurs bastions touaregs du nord du pays, une offensive coordonnée vers le sud du pays.

    L’autre pilote n’a pas été touché. L’hélicoptère, accroché par un tir d’arme légère d’infanterie, a pu être posé et l’équipage récupéré. Mais cet appareil, une Gazelle équipée pour tirer des missiles HOT, qui fait partie du groupement des forces spéciales basées à Ouagadougou au Burkina voisin, a été perdu.

    Au lendemain de l’intervention des forces françaises sur le territoire malien, baptisée "Serval", le ministre de la défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé, samedi 12 janvier, que des unités françaises ont été déployées dans la capitale Bamako "pour contribuer à la protection de Bamako et pour assurer la sécurité de nos ressortissants".

    Le ministre a confirmé qu’un soldat français avait été mortellement blessé lors d’un raid d’hélicoptères "contre une colonne terroriste" se dirigeant vers deux villes de la partie sud du Mali, Mopti et Sévaré, après la prise de Konna. M. Le Drian a ajouté que ce raid a été mené "en appui de l’armée malienne a permis la destruction de plusieurs unités" terroristes et "stoppé leur progression". Selon l’état-major, une douzaine de cibles ont été atteintes grâce au déploiement de quatre Mirage 2000-D. Selon le lieutenant Ousmane Fané, de l’état-major de la région des combats, plusieurs dizaines d’islamistes ont été tués.

  • Rappelons que les forces armées de la France étaient sur le territoire malien déjà en novembre par le biais des forces armées dites spéciales comme le révélait un article du Figaro du lundi 12 novembre 2012, bien informé sans doute par ses copains de la hiérarchie militaire. Pendant ce temps, le gouvernement continuait de déclarer qu’il n’en était pas question !

  • Le Figaro écrivait ainsi : « Le Sahel, où se prépare discrètement dans les états-majors la prochaine guerre de la France, contre les djihadistes d’Aqmi, est un parfait exemple. Nous pourrons mener des opérations coup de poing contre Aqmi. Mais les forces spéciales ne peuvent pas tenir le terrain… Les forces spéciales ne peuvent pas se substituer aux forces conventionnelles prévient le général Olivier de Bavinchove, le chef d’état-major de l’Isaf… Pour continuer à peser sur la scène internationale la France a besoin d’une palette militaire complète. »

    Traduction : les forces spéciales vont bientôt être rejointes par les forces conventionnelles au Mali…

    Le titre de l’article disait que les forces spéciales auraient le Sahel pour prochain "théatre d’opération". Du théatre tous cela pour ces gens-là ! Mais les civils y meurent !

  • cette guerre prend pretexte d une menace de destabilisation islamiste et terroriste. Mais quand une revolte des petits soldats a embrase le peuple travailleur du mali, la France a denonce ( la gauche ) un coup d etat contre ATT.
    Donc la France se moque bien du Mali et du proletariat dont les femmes qui subissent ou se revoltent contre la reaction fasciste d integriste et 1 pouvoir central qui reduit le peuple a la misere et la repression.
    A BAS LA SALE GUERRE AU MALI. LA FRANCE ET SON ARMEE DOIVENT DEGAGER.
    La
    L Etat et le patronnat mene la guerre aux travailleurs en FRance, et l interet de ceux ci n est absolument pas de cautionner 1 nouvelle guerre contre la population comme en Afghanistan.

  • Hollande enfile le casque colonial

    Venu retirer les bénéfices de l’intervention militaire au Mali, le « chef de guerre » Hollande a paradé dans les rues de Tombouctou et de Bamako.

    Affirmant que la France n’avait aucun intérêt à défendre au Mali, il a péroré sur la démocratie qu’il aurait restaurée. Il est allé jusqu’à comparer l’intervention actuelle de l’impérialisme au secours des intérêts d’Areva et autres groupes français, avec le sang versé par les Africains pour « libérer » la France en 1944. Il a juste omis de rappeler qu’ils étaient incorporés de force dans les troupes coloniales.

    Il a conclu que la France avait enfin payé sa dette de sang à l’égard du Mali. Non, la dette que la France coloniale doit aux populations d’Afrique n’est pas effacée. Cette intervention l’alourdit un peu plus.

  • Le Canard enchaîné rapporte un dialogue surréaliste entre le président-VRP Hollande et un pilote de Rafale, à Abou Dhabi. « C’est aussi un élément très important de votre mission : montrer que les matériels français sont les plus performants… Merci pour votre double mission : à la fois opérationnelle et… commerciale. »

    Il avait oublié de faire venir les acheteurs avant de commencer à bombarder...

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