Cette manière de présenter les choses est erronée, et ce, pour deux raisons :
* o La première :
Elle laisse croire que les retraites reposent uniquement sur les cotisations salariales. Ce qui est faux. Les patrons cotisent au régime général à hauteur de 9.9 %. Du coup, dans les consciences, cette représentation démographique épargne la part contributive des patrons dans le financement des retraites. Si bien que les patrons et leurs médias peuvent poser le problème comme uniquement inhérent aux seuls salariés. Dés lors les patrons peuvent présenter comme seule solution juste, équitable, l’allongement de la durée des cotisations pour tous les salariés afin d’augmenter les versements. C’est pourquoi, les salariés en face de cette escroquerie, posée par patrons et syndicats comme un axiome incontournable, souscrivent bien malgré eux, à l’allongement des cotisations au nom de l’« équité ».
* o La deuxième raison :
Elle laisse entendre que les patrons ne sont pour rien dans les déficits et qu’il n’est pas possible de les mettre à contribution, d’augmenter les cotisations patronales. Ce qui est faux. La part patronale ne cesse de baisser et il est toujours possible de l’augmenter comme la Cour des comptes l’a suggéré. Ou encore d’augmenter son assiette à tous les revenus du capital. C’est ainsi que la SNCF cotise à hauteur de 33.4 % pour les cheminots. Les patrons s’épargnent ainsi avec cet alibi démographique, typiquement malthusien, toute contribution financière en laissant croire que les retraites reposent sur les cotisations de seules actives. La belle affaire en or.
L’équité voudraient que les patrons soient aussi mis à contribution. Or, on assiste au contraire. Depuis 30 ans les différents gouvernements avec les partenaires sociaux, se sont employés à fortement diminuer la part des cotisations patronales et à augmenter la part salariales, jusqu’à rendre les comptes des caisses générales déficitaires. Voilà quelle réalité masque l’argument démographique.
C’est pourquoi il faut combattre cet argument malthusianiste :
Malthus considérait qu’il n’y a pas de richesses suffisantes pour tout le monde et prétendait que c’est à cause du trop grand nombre d’individus sur terre. Il en concluait qu’une concurrence était inévitable et que seuls les plus forts, les plus intelligents, les plus viables s’en sortaient. Il justifiait ainsi l’accaparement des richesses par une classe exploiteuse.
Cette manière de présenter les choses est erronée, et ce, pour deux raisons :
* o La première :
Elle laisse croire que les retraites reposent uniquement sur les cotisations salariales. Ce qui est faux. Les patrons cotisent au régime général à hauteur de 9.9 %. Du coup, dans les consciences, cette représentation démographique épargne la part contributive des patrons dans le financement des retraites. Si bien que les patrons et leurs médias peuvent poser le problème comme uniquement inhérent aux seuls salariés. Dés lors les patrons peuvent présenter comme seule solution juste, équitable, l’allongement de la durée des cotisations pour tous les salariés afin d’augmenter les versements. C’est pourquoi, les salariés en face de cette escroquerie, posée par patrons et syndicats comme un axiome incontournable, souscrivent bien malgré eux, à l’allongement des cotisations au nom de l’« équité ».
* o La deuxième raison :
Elle laisse entendre que les patrons ne sont pour rien dans les déficits et qu’il n’est pas possible de les mettre à contribution, d’augmenter les cotisations patronales. Ce qui est faux. La part patronale ne cesse de baisser et il est toujours possible de l’augmenter comme la Cour des comptes l’a suggéré. Ou encore d’augmenter son assiette à tous les revenus du capital. C’est ainsi que la SNCF cotise à hauteur de 33.4 % pour les cheminots. Les patrons s’épargnent ainsi avec cet alibi démographique, typiquement malthusien, toute contribution financière en laissant croire que les retraites reposent sur les cotisations de seules actives. La belle affaire en or.
L’équité voudraient que les patrons soient aussi mis à contribution. Or, on assiste au contraire. Depuis 30 ans les différents gouvernements avec les partenaires sociaux, se sont employés à fortement diminuer la part des cotisations patronales et à augmenter la part salariales, jusqu’à rendre les comptes des caisses générales déficitaires. Voilà quelle réalité masque l’argument démographique.
C’est pourquoi il faut combattre cet argument malthusianiste :
Malthus considérait qu’il n’y a pas de richesses suffisantes pour tout le monde et prétendait que c’est à cause du trop grand nombre d’individus sur terre. Il en concluait qu’une concurrence était inévitable et que seuls les plus forts, les plus intelligents, les plus viables s’en sortaient. Il justifiait ainsi l’accaparement des richesses par une classe exploiteuse.