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Licenciements,suppression de poste, précarité, bas salaires, casse des services publics... Face à l’effondrement du capitalisme et à la montée du nationalisme et de l’extrême droite, travailleurs de tous les pays, organisons-nous pour nous défendre !

3 décembre 2011, 14:48

Licenciements,suppression de poste, précarité, bas salaires, casse des services publics... Face à l’effondrement du capitalisme et à la montée du nationalisme et de l’extrême droite, travailleurs de tous les pays, organisons-nous pour nous défendre !

Combattre la crise du capitalisme, c’est d’abord libérer la parole !

La crise que nous vivons actuellement n’est pas une crise bancaire, ce n’est pas une crise de la dette.

Elle n’est pas non plus ni grecque, ni américaine, ni espagnole, elle est mondiale.

Il s’agit de la faillite historique du capitalisme.

Pour faire face à l’effondrement de son système, la classe dominante met en place une stratégie de destruction de nos conditions de vie et de travail.

En Italie et en Grèce, des gouvernements non-élus, composés de social-démocrates, de conservateurs et de l’extrême-droite, ont été mis en place. Ces deux exemples montrent que la classe dominante, quand ses intérêts l’exigent, peut se passer des élections. En effet ces gestionnaires ont été scrupuleusement choisis pour appliquer les politiques d’écrasement de la population dans ces pays. À titre d’exemple, Mario Monti, le premier ministre italien a fait ses preuves chez Goldman Sachs, tandis que Loukás Papadímos, son homologue grec était le vice-président de la Banque Centrale Européenne. Il paraît évident que ces personnages appliqueront avec davantage de détermination les politiques dictées par les banquiers et autres industriels contre nos intérêts.

Par l’intermédiaire des relais idéologiques que sont les médias et si besoin est par des mesures de contrôle comme on peut le voir avec le renforcement d’un cadre juridique répressif et l’accroissement des forces militaires et policières, ils veulent s’assurer que nous ne puissions pas nous opposer à ce qu’ils appellent des mesures d’austérité : privatisation des services publics (éducation, santé, transports...), dégradation des conditions de travail, etc...

Face à cela, les syndicats proposent de dialoguer avec les casseurs de nos conditions de vie et de travail, comme en témoigne le communiqué de l’intersyndicale du 18 août 2011, qui demande "La tenue d’une véritable concertation sociale avec le gouvernement et le patronat pour examiner les mesures à prendre pour soutenir la croissance, soutenir l’emploi et réduire la dette tout en garantissant la cohésion sociale ".

La stratégie des syndicats a été un échec pour nous les exploités : elle n’a empêché ni les licenciements et les fermetures d’usine dans le privé, ni les suppressions de postes par milliers dans le public.

Ni la relance, ni la nationalisation des banques, ni le vote que nous proposent les partis de gauche n’y changeront rien.

C’est pour cela que nous vous proposons de participer à un débat public ouvert à toutes et à tous.

Nous ne devons avoir confiance qu’en nous-mêmes.

Construisons ensemble une société débarrassée de l’exploitation ! Comité de lutte de travailleurs interpro.

Débat ouvert à toutEs :

Bourse du Travail - Salle Louise Michel

3, rue du Château d’Eau

Métro République ou Jacques Bonsergent

Vendredi 9 décembre à 18h30

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