La dialectique, c’est la vie. Penser le monde sans la dynamique des contradictions, c’est la mort....
2 janvier 2012, 05:11, par MOSHE
La démarche philosophique de Marx, contrairement à celle d’Hegel, est matérialiste, c’est-à-dire qu’elle étudie non seulement les idées mais également le monde réel dans son mouvement, sans supposer que la matière (et notamment la vie) ne serait qu’un sous-produit du monde des idées. Ce qui la distingue de l’ancien matérialisme, c’est que ce dernier étudiait la réalité de manière figée. La dialectique suppose une démarche différente :
ne pas considérer les propriétés de l’objet séparément du mouvement et du changement de celui-ci,
ne rien considérer comme immuable, ni un objet, ni une propriété, ni une structure
ne pas séparer l’objet de son histoire ni de son environnement,
ne pas craindre de trouver dans l’instabilité la source de la stabilité, dans le désordre à un niveau, la source de l’ordre à autre niveau,
chercher dans le processus interne et contradictoire de l’objet, la source de son propre changement autant que de sa durabilité, chercher dans les contradictions la source de l’histoire,
montrer comment celle-ci procède à la fois par transformations infinitésimales et par sauts à plus grande échelle,
expliquer le saut brutal par le processus précédent, même s’il était apparemment stable et graduel,
considérer que chaque phase n’est qu’une étape de l’histoire, que ce soit celle de la matière, celle de la société ou celle des idées,
considérer ainsi que tout ordre est fait pour être supprimé et remplacé par un nouvel ordre
La démarche philosophique de Marx, contrairement à celle d’Hegel, est matérialiste, c’est-à-dire qu’elle étudie non seulement les idées mais également le monde réel dans son mouvement, sans supposer que la matière (et notamment la vie) ne serait qu’un sous-produit du monde des idées. Ce qui la distingue de l’ancien matérialisme, c’est que ce dernier étudiait la réalité de manière figée. La dialectique suppose une démarche différente :
ne pas considérer les propriétés de l’objet séparément du mouvement et du changement de celui-ci,
ne rien considérer comme immuable, ni un objet, ni une propriété, ni une structure
ne pas séparer l’objet de son histoire ni de son environnement,
ne pas craindre de trouver dans l’instabilité la source de la stabilité, dans le désordre à un niveau, la source de l’ordre à autre niveau,
chercher dans le processus interne et contradictoire de l’objet, la source de son propre changement autant que de sa durabilité, chercher dans les contradictions la source de l’histoire,
montrer comment celle-ci procède à la fois par transformations infinitésimales et par sauts à plus grande échelle,
expliquer le saut brutal par le processus précédent, même s’il était apparemment stable et graduel,
considérer que chaque phase n’est qu’une étape de l’histoire, que ce soit celle de la matière, celle de la société ou celle des idées,
considérer ainsi que tout ordre est fait pour être supprimé et remplacé par un nouvel ordre