Upsurge of strikes in southern China - Grèves ouvrières en Chine du sud en décembre 2011
29 December 2011, 19:56
Le mouvement de grève a pris fin dans l’usine du groupe sud-coréen LG. Plusieurs milliers d’employés ont repris le travail ce jeudi 29 décembre après avoir obtenu des concessions sur leurs primes. Ces dernières semaines, les conflits sociaux se sont multipliés dans le pays. Les ouvriers chinois protestent contre leurs conditions de travail, mais aussi contre les réductions de salaires.
L’usine LG de Nanjing, en grève durant trois jours cette semaine, est loin d’être un cas isolé. Depuis novembre, ce sont des dizaines de conflits sociaux qui ont éclaté, et des dizaines de milliers d’ouvriers chinois qui ont cessé le travail durant plusieurs jours, ou débrayé quelques heures.
Principale explication de ce regain de tension sociale : la crise économique en Europe et aux Etats-Unis. Confrontées à une baisse de leurs exportations vers les pays développés, les entreprises chinoises ont tendance en effet à réduire les salaires ou limiter les heures supplémentaires, suscitant la colère des ouvriers. Ces deux dernières années, le salaire moyen de l’ouvrier chinois a certes augmenté, mais à un rythme insuffisant pour compenser la hausse des prix.
Le mouvement de grève a pris fin dans l’usine du groupe sud-coréen LG. Plusieurs milliers d’employés ont repris le travail ce jeudi 29 décembre après avoir obtenu des concessions sur leurs primes. Ces dernières semaines, les conflits sociaux se sont multipliés dans le pays. Les ouvriers chinois protestent contre leurs conditions de travail, mais aussi contre les réductions de salaires.
L’usine LG de Nanjing, en grève durant trois jours cette semaine, est loin d’être un cas isolé. Depuis novembre, ce sont des dizaines de conflits sociaux qui ont éclaté, et des dizaines de milliers d’ouvriers chinois qui ont cessé le travail durant plusieurs jours, ou débrayé quelques heures.
Principale explication de ce regain de tension sociale : la crise économique en Europe et aux Etats-Unis. Confrontées à une baisse de leurs exportations vers les pays développés, les entreprises chinoises ont tendance en effet à réduire les salaires ou limiter les heures supplémentaires, suscitant la colère des ouvriers. Ces deux dernières années, le salaire moyen de l’ouvrier chinois a certes augmenté, mais à un rythme insuffisant pour compenser la hausse des prix.