Le texte en rajoute 10 tonnes dans le pathos ou le mielleux ("Pour ce bébé tigre, Fang est le meil-leur, de, tous, les, pa-pas !") et dans la sur-interprétation fielleuse des réactions des animaux, auxquels le montage fait dire ce qu’il veut (notamment avec des champs contre-champs fallacieux : une lionne mourante s’éloigne du clan, contrechamp sur une autre lionne qui regarde "attristée" dans sa soi-disant direction...). Le cinéma-vérité tout en plan-séquences d’André Bazin prend une grosse gifle avec ce montage mensonger et traitre signé Disney et cette dramatisation à outrance, qui gâche un film qui aurait pu simplement raconter ce qui se passe et être plus instructif quant au comportement de ces putains de gros chats.
Le texte en rajoute 10 tonnes dans le pathos ou le mielleux ("Pour ce bébé tigre, Fang est le meil-leur, de, tous, les, pa-pas !") et dans la sur-interprétation fielleuse des réactions des animaux, auxquels le montage fait dire ce qu’il veut (notamment avec des champs contre-champs fallacieux : une lionne mourante s’éloigne du clan, contrechamp sur une autre lionne qui regarde "attristée" dans sa soi-disant direction...). Le cinéma-vérité tout en plan-séquences d’André Bazin prend une grosse gifle avec ce montage mensonger et traitre signé Disney et cette dramatisation à outrance, qui gâche un film qui aurait pu simplement raconter ce qui se passe et être plus instructif quant au comportement de ces putains de gros chats.