"C’est instructif de voir les assassins de mon cœur." Comme Michel, 69 ans et originaire de Villeparisis (Seine-et-Marne), une trentaine de victimes du Mediator, ce médicament qui aurait causé la mort d’au moins 1 300 personnes, ont fait le déplacement au tribunal correctionnel de Nanterre (Hauts-de-Seine), lundi 14 mai, pour la première audience du procès. Celle-ci était consacrée à des questions de procédure, sur lesquelles le tribunal se prononcera finalement le 21 mai.
Les victimes ont tenu à assister au premier jour du procès pour "tromperie aggravée" de Jacques Servier et des laboratoires qu’il a fondés. Celui-ci s’est laissé photographier et filmer avant le début de l’audience, mais n’a fait aucune déclaration. Quatre ex-cadres de Servier et de Biopharma, qui a commercialisé de 1976 à 2009 le Mediator, antidiabétique prescrit par les médecins comme coupe-faim, comparaissent également.
Dans le public, il y a aussi des témoins, comme Irène Frachon, pneumologue au CHU de Brest, une des premières à avoir révélé l’ampleur du scandale. Avant le début de l’audience, elle se dit "combative" et "confiante" sur la tenue du procès. "Jacques Servier est à sa place face un juge", ajoute-t-elle face à la caméra de France 2.
"C’est instructif de voir les assassins de mon cœur." Comme Michel, 69 ans et originaire de Villeparisis (Seine-et-Marne), une trentaine de victimes du Mediator, ce médicament qui aurait causé la mort d’au moins 1 300 personnes, ont fait le déplacement au tribunal correctionnel de Nanterre (Hauts-de-Seine), lundi 14 mai, pour la première audience du procès. Celle-ci était consacrée à des questions de procédure, sur lesquelles le tribunal se prononcera finalement le 21 mai.
Les victimes ont tenu à assister au premier jour du procès pour "tromperie aggravée" de Jacques Servier et des laboratoires qu’il a fondés. Celui-ci s’est laissé photographier et filmer avant le début de l’audience, mais n’a fait aucune déclaration. Quatre ex-cadres de Servier et de Biopharma, qui a commercialisé de 1976 à 2009 le Mediator, antidiabétique prescrit par les médecins comme coupe-faim, comparaissent également.
Dans le public, il y a aussi des témoins, comme Irène Frachon, pneumologue au CHU de Brest, une des premières à avoir révélé l’ampleur du scandale. Avant le début de l’audience, elle se dit "combative" et "confiante" sur la tenue du procès. "Jacques Servier est à sa place face un juge", ajoute-t-elle face à la caméra de France 2.
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