Accueil > ... > Forum 2188

Allons-nous les laisser nous jeter dans le chômage et la misère ?

13 mai 2012, 18:14

Le Parisien du 8 mai écrit :

"C’est l’une des craintes de la nouvelle équipe au pouvoir : qu’une rafale de plans sociaux soit annoncée dans les semaines et les mois qui viennent, maintenant que la France a un nouveau président. Une crainte fondée. Ainsi, par exemple, dans l’agroalimentaire (ce secteur emploie 640 000 personnes en France), entre 20 000 et 30 000 postes seraient menacés chez Danone, Nestlé, Coca-Cola et bien d’autres.

Petit tour d’horizon des entreprises qui envisagent de réduire leurs effectifs.

Carrefour. Le syndicat FO redoute entre 3 000 et 4 000 suppressions de postes chez le premier employeur privé de France. L’objectif serait de supprimer 20 postes par magasin (200 établissements en France), tandis que les effectifs des sièges sociaux seraient allégés. La CFDT, deuxième syndicat de Carrefour, a estimé que les chiffres de FO sont « même sous-estimés ».

PSA. Depuis quelques mois, des rumeurs circulent sur la fermeture de l’usine d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis). En juin 2011, la CGT avait d’ailleurs révélé un document de travail interne faisant état d’une possible fermeture courant 2014. L’usine d’Aulnay, qui produit actuellement la Citroën C3, est le plus gros employeur privé de Seine-Saint-Denis, avec environ 3 100 salariés. Des menaces pèsent aussi sur le site PSA de Rennes (5 900 salariés), où devait être fabriquée la remplaçante de la Citroën C5.

Areva. Le groupe nucléaire a annoncé, fin 2011, des suppressions d’emplois. Plus de 1 200 emplois seraient concernés en France. Finalement, après une réunion organisée en urgence à Bercy, Areva a revu sa copie. Il s’agirait en réalité d’un gel des recrutements qui se traduirait par 1 000 à 1 200 départs naturels par an. Soit 5 000 à 6 000 suppressions de postes d’ici à 2016.

Air France. La première phase de réduction des coûts (gel des salaires, des embauches, baisse des investissements…), pour économiser un milliard d’euros sur trois ans, est terminée. En juin, le PDG, Alexandre de Juniac, passera à la seconde étape, la réduction des effectifs. Le guichet de départs volontaires pourrait concerner 2 000 collaborateurs sur les 55 000 salariés du groupe. Certains syndicats craignent « un plan social sans précédent ».

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.