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L’université en faillite ? La recherche en faillite ? L’hôpital public en faillite ? La SNCF en faillite ? Les communes en faillite ? Ou bien c’est l’Etat bourgeois qui paie, sur fonds publics, la faillite du capitalisme ?

28 mai 2013, 08:53

Les plans d’investissements Hôpital 2007 et Hôpital 2012, préconisés par le gouvernement. L’endettement des hôpitaux sert à financer des programmes de rénovation et à améliorer les équipements et systèmes informatiques. Mais d’après l’IGF, le niveau de dette devient insoutenable et rend « d’autant plus problématiques les conséquences de la crise bancaire et financière de l’automne 2008 pour le secteur hospitalier ». D’après le rapport, les établissements sont pénalisés par des taux d’intérêts élevés, causés par la frilosité des banques depuis la faillite de Dexia, premier financeur des hôpitaux. « Pour l’IGF, la réticence des banques s’explique par une perception du risque emprunteur des hôpitaux qui se dégrade », rapportent Les Echos.

L’encourt des prêts des hôpitaux a triplé en moins de dix ans et dépasse les 20 milliards d’euros, affirme l’Inspection générale des Finances. Cette dernière veut limiter les capacités d’emprunt bancaire des hôpitaux.

D’après un rapport consulté par Les Echos et dévoilé ce mardi, « l’encours des prêts de moyen et long terme est passé de 9 milliards d’euros en 2003 à plus de 24 milliards en 2011 ». Les charges d’intérêts ont atteint cette année-là quelque 823 millions d’euros et ont été pratiquement multipliées par 2,5 sur les dix dernières années, notifie le quotidien économique.

La faillite de Dexia, premier financeur des hôpitaux, et la prudence renforcée des autres banques « ont conduit à un assèchement de l’offre de crédit », et à des taux d’intérêt plus élevés « qui pénalisent désormais les établissements publics de santé ». Pour l’IGF, la « réticence des banques » s’explique par une perception du « risque emprunteur des hôpitaux, qui se dégrade ». Bien que les établissements soient soutenus par l’Etat en cas de difficulté, les incidents de paiement se sont multipliés ces dernières années, en particulier sur les lignes de trésorerie de court terme accordées par les banques. « Les hôpitaux concernés n’ont pas honoré leurs échéances de remboursement et ont demandé le plus souvent un report de paiement », note le rapport. La très grande majorité des hôpitaux n’a pas de problèmes de trésorerie, mais une vingtaine d’entre eux sont dans une situation financière tendue. Le CHU de Caen a dû suspendre provisoirement le versement de ses cotisations patronales et décaler le paiement de ses fournisseurs. Celui de la Martinique traverse aussi des difficultés, de même que des établissements plus petits comme ceux de Lens ou d’Ajaccio.

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