Quelle est la politique des syndicats dans le conflit de PSA ?
4 septembre 2012, 17:22, par Robert Paris
Les délégués syndicaux avancent avec prudence. Jean-Pierre Mercier, délégué central CGT, veut d’abord faire la tournée des ateliers. « On va discuter sur la manière d’agir, et d’agir sans tarder ! Le premier jour, c’est un peu spécial, les gens se retrouvent, mais si les gars veulent y aller, on ne s’interdit rien ! » Un mouvement de grève dès le premier jour ? Tanja Sussest, déléguée du SIA (Syndicat indépendant de l’automobile) n’y croit pas : « Même en juillet, on n’a pas fait sortir les gars de l’usine ! » Elle mise plutôt sur des actions coup de poing, pour peser sur les négociations avec la direction : « Ses propositions sont insuffisantes, et si l’action PSA sort du CAC40, elle va pleurer en disant qu’elle ne peut pas donner plus d’argent. »
Des vraies perspectives de lutte de la part des dirigeants syndicaux ? Pas du tout !
Les délégués syndicaux avancent avec prudence. Jean-Pierre Mercier, délégué central CGT, veut d’abord faire la tournée des ateliers. « On va discuter sur la manière d’agir, et d’agir sans tarder ! Le premier jour, c’est un peu spécial, les gens se retrouvent, mais si les gars veulent y aller, on ne s’interdit rien ! » Un mouvement de grève dès le premier jour ? Tanja Sussest, déléguée du SIA (Syndicat indépendant de l’automobile) n’y croit pas : « Même en juillet, on n’a pas fait sortir les gars de l’usine ! » Elle mise plutôt sur des actions coup de poing, pour peser sur les négociations avec la direction : « Ses propositions sont insuffisantes, et si l’action PSA sort du CAC40, elle va pleurer en disant qu’elle ne peut pas donner plus d’argent. »
Des vraies perspectives de lutte de la part des dirigeants syndicaux ? Pas du tout !