Quelle arme pour les travailleurs de PSA afin de lutter contre les licenciements ?
25 juillet 2012, 18:44
« Comment est-ce qu’ils peuvent nous dire qu’on est trop nombreux, alors que déjà maintenant, on court pour faire trois, quatre, cinq, voire six postes ! Tous les jours, il y a des accidents de travail », s’indigne Franck. Et ce n’est pas la promesse patronale de 1 500 reclassements qui pourrait les apaiser. « On nous dit qu’on peut aller à Poissy où 700 postes sautent et à Vélizy où ils en suppriment 800 ! » s’esclaffe Michael Gallais. Alors que l’usine rennaise bouillonne de pistes d’actions – des manifestations au siège parisien, des pétitions et des appels aux élus locaux et à la population sont lancés –, la réaction du gouvernement déçoit. « Il faut que l’État arrête de donner de l’argent à une entreprise qui fait des bénéfices, c’est plutôt un grand coup de pied au cul qu’il faudrait à PSA ! » insiste Franck.
« Comment est-ce qu’ils peuvent nous dire qu’on est trop nombreux, alors que déjà maintenant, on court pour faire trois, quatre, cinq, voire six postes ! Tous les jours, il y a des accidents de travail », s’indigne Franck. Et ce n’est pas la promesse patronale de 1 500 reclassements qui pourrait les apaiser. « On nous dit qu’on peut aller à Poissy où 700 postes sautent et à Vélizy où ils en suppriment 800 ! » s’esclaffe Michael Gallais. Alors que l’usine rennaise bouillonne de pistes d’actions – des manifestations au siège parisien, des pétitions et des appels aux élus locaux et à la population sont lancés –, la réaction du gouvernement déçoit. « Il faut que l’État arrête de donner de l’argent à une entreprise qui fait des bénéfices, c’est plutôt un grand coup de pied au cul qu’il faudrait à PSA ! » insiste Franck.