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Quelle arme pour les travailleurs de PSA afin de lutter contre les licenciements ?

26 juillet 2012, 05:29, par F. Kletz

«  Il faut que l’État arrête de donner de l’argent à une entreprise qui fait des bénéfices, c’est plutôt un grand coup de pied au cul qu’il faudrait à PSA  !  » insiste Franck.

S’il faut que l’état arrête de donner de l’argent, camarade, pourquoi l’état a-t-il commencé à en donner ?

Pour renflouer une entreprise industrielle qui aurait investi dans les subprimes ? qui aurait spéculé en bourse et perdu ?
Et qui peut-être ne ferait pas assez de profits ? pas suffisamment, pas autant que les placements ailleurs ?

S’il faut un coup de pied au cul à tous les dirigeants de PSA, est-ce à l’état de le donner ? Est-ce que l’état est notre ami ou notre ennemi ?

Il est l’ami des patrons, des spéculateurs, des banquiers. C’est même pire que ça. L’état est dirigé par les banquiers, les patrons les spéculateurs. Si un ministre ou un sous-fifre fait autre chose que de travailler pour le patronat, le grand capital, les banques, il est écarté, il est souvent même viré.

Seuls les travailleurs sont capables de mettre ce coup de pied au cul de PSA que tu proposes. Seule l’organisation précise, en soviets, en comités de grève coordonnés à l’échelle nationale dans tous les secteurs sont capables de mettre un coup de pied au cul de PSA.

Mais pour mettre un coup de pied au cul de PSA, il faudra mettre un coup de pied au cul de toute la bourgeoisie, petite, moyenne, et surtout grande.

C’est en mettant un coup de pied au cul de la grande bourgeoisie toute entière, c’est à dire les dirigeants de toutes les banques du pays, de Renault et de PSA à la fois, de tous les dirigeants des hôpitaux, ceux qui fliquent les directeurs d’hôpitaux qui eux-même fliquent les cadres à l’intérieur des hôpitaux, et j’en oublie, car la liste est particulièrement longue, c’est donc en mettant un coup de pied à toute cette bourgeoisie que nous pourrons mettre non seulement un coup de pied au cul des dirigeants de PSA, mais aussi régler beaucoup d’autres problèmes tels que les agressions racistes, les viols des femmes, les problèmes d’emploi de tous les chômeurs.

Ce coup de pied au cul, cette coordination de tous les travailleurs au minimum à l’échelle nationale, en comités de grève et d’usines, d’hôpitaux, de dépôts de bus, de poids-lourd, de trams, de train, etc. ce coup de pied au cul pensé, réfléchi et coordonné, c’est ce que j’appelle dictature du prolétariat.

Dans cette dictature du prolétariat, il s’agit de jeter les bases d’un état non plus au service des patrons, de la finance et du grand capital, mais un état au service des ouvriers, parce que cet état sera tenu par les ouvriers.

Ce processus, décrit de façon si rapide ici, cela s’appelle une révolution prolétaire et communiste victorieuse. Le combat est dur, il s’agit de détruire l’armée bourgeoise actuelle, gendarmerie, police, armée. Ceux qui interviennent sur le territoire national autant que ceux qui mènent toutes les guerres de déstabilisation des régimes africains, afghan, syrien, etc.

Pour mener sérieusement ce coup de pied au cul, le travail est énorme, mais il vaut le coup, car il permettra de bâtir la force qui nous manque pour commencer à mettre des coups de pieds au cul partout dans le monde à tous les esclavagistes modernes qui s’appellent les capitalistes.

Ton programme de coup de pied au cul pour PSA, il s’agit donc, camarade, de le décliner à l’échelle nationale et internationale pour les travailleurs de tous les secteurs. Car seul un mouvement d’ensemble du monde du travail -organisé comme je l’ai proposé- permettra réellement de mener cette politique de coup de pied au cul que tu proposes.

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