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Pour clarifier la situation sociale et politique en vue de la lutte contre les licenciements ou comment le gouvernement de gauche prend l’impopularité sur lui pour mieux protéger les classes dirigeantes

11 septembre 2012, 09:47, par Robert Paris

Hollande fait semblant de tenir la barre et d’avoir un langage de vérité. Ni il dit la vérité, ni c’est lui qui dirige.

Ce n’est pas lui qui décide s’il y aura ou pas vague de licenciements. Il ne peut, en tant que chef de l’Etat bourgeois, que l’entériner.

Ce n’est pas lui qui décide de la politique des banquiers, des financiers, des patrons des trusts. Il ne peut qu’accompagner leur politique, et il la soutiendra même si elle devait le discréditer ou même si des patrons comme celui de LVMH devaient se désolidariser de lui. C’est lui qui inévitablement attaché aux intérêts patronaux mais les patrons ne lui en seront pas pour autant reconnaissants.

Son travail ne consiste pas pas imposer sa politique aux patrons mais à l’imposer aux salariés.

Il réserve l’argent de l’Etat aux aides aux capitalistes et les sacrifices aux travailleurs et aux milieux populaires.

La seule particularité de sa politique social-démocrate consiste jusqu’au bout à tenter d’y associer les organisations censées représenter les travailleurs. Loin d’être une aide pour la classe ouvrière, il en résulte un déboussolement des travailleurs et une désorganisation accrue des luttes.

Hollande n’attaquera pas moins la classe ouvrière. Il n’aura pas plus de limites dans ses attaques qu’un homme de droite.

Voulez-vous savoir ce que sera prêt à faire le président « de gauche » Hollande quand il s’avérera que les finances publiques françaises seront plus faibles encore qu’aujourd’hui, quand l’Etat aura aidé les banques et les trusts à une hauteur encore plus importante qu’aujourd’hui ? Eh bien, il suffit de voir ce qu’il veut imposer en Grèce ! Lui et Merkel exigent du gouvernement grec qu’il effectue des licenciements massifs de fonctionnaires, qu’il ponctionne encore plus les salaires des fonctionnaires, les retraites du public et du privé et qu’il casse les services publics, déjà bien abimés, d’enseignement, de santé, de transports, etc…. Il ne propose pas d’imposer que le gouvernement grec fasse payer les armateurs grecs, la hiérarchie orthodoxe, les classes dirigeantes grecques dont les chefs de l’armée grecque, ni les banques nationales ou étrangères (allemandes ou françaises) qui sont à l’origine de la faillite du pays !

Hollande va tâcher de maintenir sa politique d’alliance avec les organisations syndicales pour accompagner les sacrifices pour les travailleurs d’une entente avec la direction des centrales dites syndicales pour calculer soi-disant avec eux les sacrifices que les travailleurs pourraient accepter selon ces « directions » !

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