L’idéalisme domine encore largement la pensée de notre époque, y compris celle des scientifiques. Les physiciens (surtout depuis la physique quantique) sont de ceux qui défendent le plus souvent l’idée que la matière n’existe que si l’homme l’observe. Ils nient jusqu’à l’existence de la réalité objective et jusqu’à la valeur de tout raisonnement sur une réalité qui n’est pas l’objet d’une expérience. Comme si l’univers n’existait que depuis que l’homme est là pour l’expérimenter ! Les réponses toutes faites ne sont pas issues de la science mais de la société. « Sur des sujets aussi fondamentaux que la philosophie générale du changement, la science et la société travaillent habituellement la main dans la main. (..) Lorsque les monarchies s’effondrèrent et que le XVIIIème siècle s’acheva dans la révolution, les hommes de science commencèrent à considérer le changement comme un élément normal de l’ordre universel, non comme un élément aberrant ou exceptionnel. (..) Le gradualisme, l’idée que tout changement doit être progressif, lent et régulier, n’est jamais né d’une interprétation des roches. Il représente une opinion préconçue, largement répandue, s’expliquant en partie comme une réaction du libéralisme du XIXème siècle face à un monde en révolution. » disait Stephen Jay Gould dans « Le pouce du panda ». Ce sont des préjugés sociaux, même lorsqu’ils infectent également la pensée des scientifiques. Ces derniers, même ceux qui sont réfugiés dans une « tour d’ivoire », sont tributaires de la pensée socialement dominante à leur époque.ceux qui sont réfugiés dans une « tour d’ivoire », sont tributaires de la pensée socialement dominante à leur époque.ceux qui sont réfugiés dans une « tour d’ivoire », sont tributaires de la pensée socialement dominante à leur époque.
L’idéalisme domine encore largement la pensée de notre époque, y compris celle des scientifiques. Les physiciens (surtout depuis la physique quantique) sont de ceux qui défendent le plus souvent l’idée que la matière n’existe que si l’homme l’observe. Ils nient jusqu’à l’existence de la réalité objective et jusqu’à la valeur de tout raisonnement sur une réalité qui n’est pas l’objet d’une expérience. Comme si l’univers n’existait que depuis que l’homme est là pour l’expérimenter ! Les réponses toutes faites ne sont pas issues de la science mais de la société. « Sur des sujets aussi fondamentaux que la philosophie générale du changement, la science et la société travaillent habituellement la main dans la main. (..) Lorsque les monarchies s’effondrèrent et que le XVIIIème siècle s’acheva dans la révolution, les hommes de science commencèrent à considérer le changement comme un élément normal de l’ordre universel, non comme un élément aberrant ou exceptionnel. (..) Le gradualisme, l’idée que tout changement doit être progressif, lent et régulier, n’est jamais né d’une interprétation des roches. Il représente une opinion préconçue, largement répandue, s’expliquant en partie comme une réaction du libéralisme du XIXème siècle face à un monde en révolution. » disait Stephen Jay Gould dans « Le pouce du panda ». Ce sont des préjugés sociaux, même lorsqu’ils infectent également la pensée des scientifiques. Ces derniers, même ceux qui sont réfugiés dans une « tour d’ivoire », sont tributaires de la pensée socialement dominante à leur époque.ceux qui sont réfugiés dans une « tour d’ivoire », sont tributaires de la pensée socialement dominante à leur époque.ceux qui sont réfugiés dans une « tour d’ivoire », sont tributaires de la pensée socialement dominante à leur époque.