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A bas la sale guerre de la France en Afrique : au Mali, au Niger, au Centrafrique et en Somalie !

15 janvier 2013, 23:04, par Max

Appétits et rivalités au Sahel

L’ancienne puissance coloniale française est très présente au Mali où elle maintient d’importants intérêts économiques : ses capitaux et ses dirigeants se trouvent à la tête de banques, d’entreprises du bâtiment, du commerce, de l’ali­mentation, ou de communication comme Orange Mali (filiale de France Télécom) qui se targue de peser assez lourd pour contribuer à la hauteur de 5% du budget de l’Etat malien (Site web Investir en Zone Franc et Orange Mali). Quant au nord du Mali, il représente une zone hautement stratégique pour la fameuse « sécurisation de l’accès aux matières premières », expression qui revêt une double signification.

Sécurisation de l’existant d’abord avec les mines d’uranium d’Areva au nord du Niger, primordiales pour le nucléaire civil et militaire français. Areva a prévu d’y investir 1,2 milliards d’euros pour la nouvelle mine géante d’Imouraren. Même avec 600 soldats nigériens affectés à la sécurisation du site d’Areva, (Rapport d’information sur la situation sécuritaire dans les pays de la zone sahélienne, 6 mars 2012, Assemblée nationale) l’exploitation de l’uranium peut être directement visée par les terroristes au Sahara, vivant de trafics et de prises d’otages.

Sécurisation ensuite pour s’assurer l’accès futur aux ressources minérales, alors que la donne internationale s’est profondément transformée. Si le Sahel était traditionnellement la chasse gardée de la France, la course aux ressources minérales et les changements d’équilibre mondiaux ont amené les grandes puis­ sances, les « pays émergents », les puissances régionales comme l’Algérie et les investisseurs, à s’intéresser également au gâteau sahélien.

A cet égard, la militarisation croissante du pourtour sahélien est un signe fort, en plus des investissements américains ou chinois, comme l’ouverture, en 2010, de la mine d’uranium chinoise d’Azelik au nord du Niger, le montage d’un joint-venture en 2005 entre Total, Sipex (filiale de l’algérienne Sonatrach) et Qatar Petroleum International pour l’exploration du pétrole du bassin de Taoudeni côté Mauritanie, etc.

Pour lire la suite de l’article sur le siteSurvie.

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