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A bas la sale guerre de la France en Afrique : au Mali, au Niger, au Centrafrique et en Somalie !

18 janvier 2013, 09:21, par F. Kletz

Hubert Védrine, la tête pensante du génocide du Rwanda en 1994, numéro 1 de l’Elysée pour les questions africaines sous Mitterrand, puis ministre et penseur de l’impérialisme, s’exprime à la radio ce matin :

Non non, nous n’intervenons pas pour l’enjeu énergétique : ni pétrole ni uranium, dit-il en substance.

« Le Sahel est un test ». Les autres commentateurs surenchérissent : les raisons sont politiques et stratégiques.

Et oui, ils ont raison ! Mais ils ne précisent pas ces enjeux politiques et stratégiques et le journaliste Voinchet ne leur demande pas de préciser les enjeux politiques.

Quels sont ces enjeux ? Les enjeux sont ceux d’une révolution. Tous les facteurs sont présents. Citons quelques un de ces facteurs :


 Les enjeux d’une incapacité du capital à continuer à fonctionner.
 Un blocage et une faillite généralisée depuis 2008.
 La déstabilisation de l’Afrique, l’intervention pour empêcher la déliquescence de l’état malien.

L’armée actuelle au Mali est désorganisée, impuissante. La France intervient parce que la population risque de pouvoir être un exemple pour le monde entier d’une organisation spontanée face à cette déliquescence de l’état. Il est donc nécessaire pour les impérialistes d’intervenir.

Car la déliquescence d’un état est, d’une manière générale, menaçante pour les états capitalistes, et en particulier dans la conjoncture rappelée ci-dessus. En effet, si déliquescence il y a et apparait à l’ensemble de la population mondiale, la crédibilité des états capitalistes risquent de devenir très faible, voire contestée. Car la spontanéité d’organisation des populations, la classe ouvrière en tête, si elle pouvait être visible sur un seul pays sur terre paraitrait bien plus pertinente que cette vieille machine grippée qu’est l’état.

Les capitalistes risquent dans cette histoire d’apparaitre pour ce qu’ils sont : des techniciens qui n’en peuvent plus d’essayer de faire fonctionner cette vieille machine grippée. Alors que la machine doit être remplacée. Par quoi ? par la dictature du prolétariat et la libre association des travailleurs et des individus.

Que vive le communisme définit par Engels et Marx dans « Prolétaires et communistes » :

« A la place de l’ancienne société bourgeoise, avec ses classes et ses antagonismes de classes, surgit une association où le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous. »

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