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Guerre au chômage ou guerre contre les travailleurs et les peuples ?

29 janvier 2013, 01:01, par F. Kletz

« Deux des maillons faibles du capitalisme européen, l’Espagne et la Grèce, ont un taux de chômage des jeunes dépassant les 50%. »

En fait, le message de justification et de réponse à Max est très clair, mais l’édito n’est pas sur le même sujet ni le même ton. Le message ne répond donc par réellement à Max.

Parler des maillons faibles pour la Grèce ou l’Espagne pose un problème, puisque précisément, c’est le cœur impérialiste de l’Europe, France/ Allemagne qui font payer à la Grèce, à l’Espagne, au Portugal, leur propre faiblesse. A nous travailleurs de France d’attaquer la faiblesse de cette France hégémonique pour aider les camarades à mieux s’en sortir. Voilà la perspective.

Les "maillons faibles" semblent bien plus une expression pour désigner les bouc-émissaires de l’Europe qui ont servi continuent de servir de vache à lait pour les banques des centres impérialistes parisiens et berlinois : BNP, SG, LCL, Natixis, etc. bref, les banques qui auraient du être mises en faillite. Comme elles continuent alors qu’elles ont des trous des subprimes, ce sont les pays dominés par l’impérialisme Paris-Berlin au sein même de l’Europe, qui payent.

Donc, il faudrait parler de maillons faibles non pour Grèce, Espagne, Irlande, etc. mais pour Paris et Berlin, précisément pour retourner la propagande bourgeoise à laquelle la phrase "Deux des maillons faibles du capitalisme européen, l’Espagne et la Grèce, ont un taux de chômage des jeunes dépassant les 50%. ", s’adapte trop.

C’est Paris et Berlin qui ont créé cette situation avec l’appui des gouvernement de ces pays à 50% de taux de chômage. Paris et Berlin sont en train de généraliser ce que les camarades britanniques connaissent depuis 20 ans : chômage, galère, violence, etc.

Leur système est fini, il faut le dire clairement. Il est tellement fini qu’il crée des situations à 50% de chômage dans les pays qui avaient une belle plus-value jusque 2007 et depuis 15 ou 20 ans pour les banques françaises. Maintenant, on jette ce qui a permis d’extorquer le capital : constructions habitables vides et chômeurs dans les rues.

plus de possibilité d’acheter une classe ouvrière dans les années qui viennent dans les métropoles impérialistes, donc, guerre sur deux fronts : à l’intérieur et à l’extérieur.

le paragraphe qui dit "deux guerres" pour finalement dire qu’il s’agit de deux fronts n’est à ce titre pas assez rigoureux dans le raisonnement et la formulation, donc.

l’éditorial semble donc au moins à retravailler sur ces deux aspects, et très probablement sur la notion de fiction pour la finance. Car les conséquences pour les camarades sont belles et bien réelles : chômage et caniveau...

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